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france - Page 46

  • 2013 : la France paupérisée...

    Nous reproduisons ci-dessous un article, malheureusement parfaitement juste, de Cathy Cardaillac, cueilli sur Polémia et consacré à la paupérisation galopante qui gagne notre pays...

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    Il pleut dans les couloirs du RER

    La France d'aujourd'hui, c'est la Pologne des années 1980


    Il y a la pauvreté d’abord. La récente « conférence contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale » s’en est inquiétée, débouchant sur un « pacte de solidarité » annoncé par le premier ministre. Autant de jolis mots qui masquent très mal la terrible réalité : 9 millions de personnes, soit 14% de la population, vivent en dessous du seuil de pauvreté (fixé à 964 euros par mois pour une personne seule). La réalité crue de la pauvreté nous saute de plus en plus violemment à la figure. Les bidonvilles ont refait leur apparition tout le long du périphérique, le bois de Vincennes est investi été comme hiver par des sans-abris vivant sous la tente, les marchés de biffins permettent à ces pauvres de gagner 5 euros par jour en vendant de la nourriture périmée à d’autres pauvres. A côté de cette misère – très souvent d’importation –, il y a aussi la pauvreté petite bourgeoise, celle de ces Français qui vous demandent discrètement un euro ou deux pour manger, ou qui renoncent à chauffer leur logement. Ce n’est pas l’augmentation prévue du RSA qui va remédier au problème. Si le choix politique de l’assistanat marchait, ça se saurait. La préférence française pour l’assistanat est, au contraire, le terreau de la pauvreté, notamment parce qu’il encourage son importation.

     

    Il pleut dans le RER

     

    La pauvreté n’est pas qu’individuelle. En témoigne l’indigence des infrastructures. Certes, le TGV est formidable, mais de moins en moins de gens le prennent car son prix a explosé. L’usage d’une voiture, et même sa simple possession, étant devenu un luxe, nombreux sont ceux qui sont de fait assignés à résidence, comme l’étaient les malheureux Polonais que nous regardions avec pitié dans les années 1980.

     

    Parlons donc des infrastructures que nous pouvons ou devons utiliser, celles du quotidien en région parisienne. Il pleut dans le RER. Non, j’exagère, il ne pleut pas encore sous terre, mais l’humidité suinte des murs et des plafonds lépreux et l’usager slalome entre les flaques et le troupeau. Le RER est plein toute la journée, mais aux heures de pointe, les gens sont traités comme du bétail. Pas comme des salers sur les pentes du massif Central, non, comme du bétail de batterie. En plus d’être inhumaines et dégradantes, les conditions de transport sont telles qu’elles sont dangereuses. Il y aura des morts un jour, et d’ailleurs il y en a déjà (agressions, « pousseurs »). Autre joie du transport, le défilé de mendiants de toute sorte qui énervent ou émeuvent (et dans le dernier cas finissent par coûter cher). Le métro de Moscou, au moins, était propre, beau et ordonné.

     

    « Vous avez vu leur tête ? »

     

    Et la profonde dépression qui se lit sur les visages… Où est la Parisienne des gravures de mode et celle que s’imaginent les étrangers ? Les femmes que l’on voit dans les transports en commun n’ont pas plus envie de s’habiller que les Polonaises des années 1980. Là, l’argent seul n’est pas en cause. C’est bien l’envie qui manque. L’envie de plaire, l’envie de se plaire, l’envie de se faire beau pour les autres, pour paraître en société.

     

    A quoi bon se faire beau dans une société aussi laide ? En haut, il y a les soi-disant « élites », en fait la nouvelle nomenklatura : footeux, mannequins, acteurs, chanteurs, politiques et « grands » journalistes, en vacances d’hiver à Marrakech en leur riad. Et en dessous il y a tous les autres – même ceux qui ne s’en rendent pas encore compte – voués à des autoroutes trop chères, à des routes saturées, à des transhumances annuelles et à des séjours touristiques de plus en plus brefs. Invités à se précipiter dans des magasins encore ouverts le 23 et le 24 décembre jusqu’à minuit pour pouvoir acheter leurs « derniers cadeaux ». Il y a la consommation pour les pauvres – les cadeaux made in China achetés dans la cohue – et celle pour les riches, l’équivalent français et actuel des magasins d’Etat soviétiques et des beriozka réservées aux possesseurs de devises. La malbouffe pour le grand nombre, et la gastronomie pour les riches. En région parisienne, voit-on encore des ouvriers manger dans des petits restos ? Non, les ouvriers vont à la boulangerie s’acheter une quiche qu’ils mangent dehors, comme les étudiants, comme les « profs » (on n’ose plus parler de professeurs), comme les employés de bureau dont les tickets restaurant couvrent non pas le prix d’un resto mais celui d’une quiche et d’une boisson gazeuse à la Défense.

     

    « C’est la débandade généralisée ! »

     

    La pauvreté collective, c’est aussi celle des services publics en déshérence. Hôpital, école, université, police, justice, armée, la paupérisation avancée gangrène tous ces secteurs. A la poste, vous avez de la chance si vos cartes de vœux ne mettent pas plus d’une semaine à arriver et si vos colis ne sont pas ouverts et pillés. Il est un domaine toutefois où l’Etat français sait encore être efficace : le recouvrement de l’impôt, surtout sur les classes moyennes.

     

    « Joyeuses fêtes ! »

     

    La pauvreté collective est aussi spirituelle. Haine de soi et démoralisation imposée aux Français, avec pour résultat une défrancisation massive, manifeste dans la langue de tous les jours, les prénoms, la disparition de l’histoire de France. La belle fête de Noël est réduite à la surconsommation alimentaire et matérielle, sans plus aucune référence chrétienne. D’ailleurs le mot même de Noël, pas assez « inclusif », tend à être remplacé par celui de « fêtes ».

     

    Big brother est partout

     

    Et pire que tout, le mensonge permanent dans lequel nous vivons, et l’autocensure. Car la police de la pensée rôde, certes, sans violence physique, mais après tout même la Stasi utilisait plus la contrainte psychologique que la violence physique. Est-on libre quand on risque son travail ou un contrôle fiscal pour penser et surtout vouloir faire savoir que l’immigration n’est pas forcément une chance pour la France, que l’avenir européen n’est pas radieux et/ou que le pays est dirigé de façon catastrophique et irresponsable depuis 30 ans ? Pierre Sautarel a été convoqué une quinzaine de fois au commissariat en un an par des autorités qui l’accusent d’être responsable du blog fdesouche. Pour l’affaire de la mosquée de Poitiers, quatre militants ont été mis en examen et contraints à se présenter chaque semaine au commissariat de Poitiers, même quand ils habitent à l’autre bout de la France. Leur porte-parole a été viré de son école et est convoqué au commissariat le 31 décembre au soir. L’arsenal répressif est riche, entre les lois liberticides et les intimidations et vexations de toute sorte.

     

    300 000 à 400 000 citoyens français vivent dans la capitale britannique

     

    Et puis, il y a l’exode de tous ceux qui le peuvent : les riches, mais aussi les jeunes, et ceux qui ont un diplôme vendable à l’étranger. Le phénomène est absolument massif et n’a pas encore fait l’objet de la prise de conscience qu’il mérite. La dette, la paupérisation, les bidonvilles, même, tout cela a fait l’objet ou est en train de faire l’objet d’une prise de conscience : même le JT de France 2 en parle ! Quand les médias parlent de l’émigration – qu’ils préfèrent d’ailleurs qualifier du nom euphémisant d’expatriation – c’est pour la présenter comme un phénomène positif, et non comme la véritable sécession à bas bruit qu’elle est souvent.

     

    La drogue, la recherche du bonheur ou le rejet de la débine ?

     

    Pour ceux qui ne peuvent pas changer de vie, il y a aussi la fuite dans la drogue ou dans les médicaments psychotropes. Les jeunes Français sont les plus gros consommateurs de cannabis et les Français (surtout les femmes) sont champions du monde de la consommation d’antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères. Comme toujours, on accuse les médecins, qui prescrivent trop, paraît-il. Mais ne faudrait-il pas s’interroger plutôt sur le besoin auquel ces médecins répondent ?

     

    Conclusion : les Français sont pauvres et malheureux !

     

    Les Français vivent mal, les Français sont pauvres. Le Tiers-Monde sans le soleil, c’est ça la France d’aujourd’hui. Face à une telle dépression, il n’y a qu’une alternative : la renaissance ou le suicide. En Pologne, pendant l’Avent, il y a des chorales d’enfant, des crèches et des vendeurs de carpes à tous les coins de rue. Toute l’année, les ouvriers et les employés mangent au restaurant, dans des restaurants où la patronne fait la cuisine. Trouverons-nous notre Solidarnosc ?

     

    Cathy Cardaillac (Polémia, 26 décembre 2012)

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  • Poutine et la place de la Russie...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Bourrinet, cueilli sur Voxnr et consacré à l'importance du rôle que la Russie de Poutine joue comme môle de résistance face à la puissance américaine...

     

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    Poutine et la place de la Russie

    La fin du monde n’a pas eu lieu.

    Quoiqu’il ne faille pas exclure, qu’à terme, ne se produise la fin d’un monde, celui, américano-centré, unilatéral et formidablement dangereux pour la paix, que l’on voudrait, ici, en Occident, voir s’installer durablement.

    Pourquoi pas pour mille ans !

    La récente conférence de presse de Vladimir Poutine, s’adressant durant quatre heures trente à plus de mille journalistes de toutes nations, le jeudi 20 décembre, a rappelé cette vérité qui dérange : la Russie est toujours là. Mieux : elle incarne, par sa volonté de ne pas se plier à l’hégémonie étatsunienne, la perspective d’un monde multipolaire, pluri-civilisationnel, pour l’avènement duquel d’autres nations luttent, celles notamment représentées par le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, République Sud-africaine), mais aussi l’ALBA, en Amérique latine, ce qui démontre, à l’encontre de ce que la presse mainstreams prétend, que les Russes sont loin d’être « isolés ».

    C’est une rengaine qui révèle, chez les journalistes liés à l’Otan, une réelle absence d’imagination. Il est vrai qu’en général, l’activité propagandiste ne demande comme aptitude que celle qui consiste à se répéter pour faire pénétrer dans le cerveau assoupi des masses des « vérités » infaillibles. Encore que l’imagination soit un ingrédient indispensable pour donner du sel aux scénarios susceptibles de remplacer la réalité. Il est vrai que le matraquage manichéen a réussi avec l’Irak, la Serbie, la Libye, et que la légende d’une démocratie militante et internationaliste éradiquant le Mal dictatorial de la planète a plutôt bien marché ; ce qui révèle, pour ceux qui croient encore aux lendemains qui chantent, combien les peuples occidentaux ont vendu leur liberté pour un plat de lentilles, qui s'avèrent, par ces temps de crise, plutôt passablement avariés. Et pour le coup, ils ont abandonné aussi leur droit d’aînesse.

    Une chansonnette qui a les faveurs des salles de rédaction, en ce moment, est que la Russie serait sur le point d’abandonner « le régime de Bachar al Assad » (dixit). On s’appuie, pour étayer ce qui ressemble furieusement à des lubies arrosées d’après dîner (du Siècle ou du crif, comme vous voulez), sur de soi-disant déclarations, d’un sous-ministre ou d’un ambassadeur russes, voire de Poutine lui-même.

    En vérité, la position russe n’a jamais changé : la Russie n’appuie pas un homme, mais un Etat légitime, la nature du régime et la composition du gouvernement syrien doivent résulter du choix du peuple syrien lui-même, une conférence de conciliation doit avoir lieu, et les forces étrangères n’ont pas à intervenir dans le conflit. Rien de nouveau sous le soleil, donc !

    Contre toute évidence, nos braves Tintins de comptoirs (désirant sans doute redonner de l'espoir à des « rebelles » singulièrement étrillés) entonnent le refrain bien appris de l’armée syrienne qui perd du terrain, du régime qui s’effrite, avant de s’effondrer, de l’isolement de ses partisans, de son encerclement etc. Que les « rebelles », dont la majorité sont des membres d’Al-Qaeda, des salafistes takfriristes, des frères musulmans, des Talibans, des Tchétchènes, des Turcs, Irakiens, Libyens, Tunisiens, Marocains, des Yéménites djihadistes, qui n’ont rien à voir avec les Syriens de souche, et qui sont payés par le Qatar, soutenus pas les USA, Israël, l’Angleterre et la France, pays qui prétendent, par ailleurs, combattre le fléau islamiste, soient exterminés par la valeureuse armée républicaine syrienne, cela semble leur échapper. Ils en restent à une explication fort simple, digne d’une cour de récréation de collège : Bachar étant un méchant, les Russes, ayant une propension à la méchanceté, comme chacun sait, sont naturellement portés à lui porter leur aide. Mais, surtout, la Russie s’accrocherait à la base de Tartous, afin de maintenir sa présence en Méditerranée orientale, mais serait bien obligée de tenir compte du rapport de force défavorable. 

    Autrement dit, la presse raisonne comme si elle jouait aux dames avec un damier singulièrement étriqué, alors qu'il s’agit d’un jeu d’échecs à l’échelle asiatique, voire mondiale. Quand le sage montre la lune, dit un proverbe chinois, l’idiot regarde le doigt.

    Au lieu de prendre des vessies pour des lanternes, la presse collaboratrice devrait plutôt abandonner ses vains espoirs. D’abord parce que le « régime » syrien tient, tout simplement pour des raisons faciles à comprendre : si les fanatiques islamistes l’emportent, ce sera un génocide, les minorités ethniques et confessionnelles seront exterminées, les femmes retourneront en esclavage, et une chape de plomb s’abattra sur un pays encore indépendant et libre. D’autre part, la Russie possède largement de quoi tenir tête aux puissances militaires locales et internationales, qui se mêlent de semer la zizanie dans cette région. Non, l’ours n’est pas affaibli !

    Surtout, il est évident que si la Russie laisse le terrain à l’Occident, c’en est fini de ses rêves d’indépendance, et même de sa volonté de survie. L'ours joue ici sa peau, et il est prématuré de vouloir d’ores et déjà la vendre !

    Pourquoi ? Il n’est qu’à regarder une carte pour comprendre. Qui contrôle cette région, où aboutissent, aboutiront, des terminaux gaziers et pétroliers, lesquels sont vitaux pour des pays comme l’Iran, partant la Chine, ceux d’Asie centrale, la Russie même, qui aurait voix au chapitre en Europe occidentale, région maritime où baignent des Etats déstabilisés ou stratégiquement essentiels, parfois surarmés, où l’on a trouvé des réserves immenses de gaz, cette énergie du XXIe siècle, qui la contrôle, donc, contrôle l’avenir. La Russie sait aussi que, comme dans un jeu de dominos, perdre la partie ici entraînerait un déplacement du conflit tout près de ses frontières, dans cette Asie centrale où s’agitent déjà des intégristes musulmans. Qui occupe l'Eurasie tient les rênes de la planète.

    C’est pourquoi il est réjouissant de voir revenir, sur le théâtre international des nations, une Russie forte, fière et digne. La conférence de presse du président Poutine nous rappelle, nous, Français, celles du général de Gaulle, qui soutenait que la place de la France devait être au premier rang. La noblesse de notre histoire ne laissait pas d’autre alternative. C’était compter sans la trahison de nos « élites », qu’il pressentait néanmoins, lesquelles ont vendu notre indépendance, celle de l’Europe aussi, à ceux que Mitterrand, qui les avait portant bien installé dans notre culture, considéraient comme nos pires ennemis, les Etats-Unis d’Amérique.

    Claude Bourrinet (Voxnr, 21 décembre 2012)

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  • La France en guerre ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien de Renaud Camus avec La voix de la Russie, publié cet été et consacré à la question de l'immigration et de ses conséquences...

    Renaud Camus est l'auteur, notamment, de plusieurs essais importants comme Le grand remplacement (David Reinharc, 2011), Décivilisation (Fayard, 2011) ou Le communisme du XXIème siècle (Xenia, 2007).

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    La France est en guerre et personne ne veut le dire

    Où voyez-vous des actes de guerre en France qui rappellent le début de la guerre d'Algérie ?

    Ce qui rappelle le début de la guerre d’Algérie c'est l’extrême euphémisation du discours imposé par le complexe médiatico-politique. On disait « les évènements », on dit « les affrontements ». Le caractère de conflit territorial est totalement nié.

    Pourquoi êtes-vous en colère contre les médias?

    Parce qu’ils imposent (presque) unanimement un système de lecture du monde qui est une formidable machine à ne pas voir, à ne pas dire, à ne pas comprendre. L’antiracisme, car c’est de lui qu’il s'agit, depuis qu’il a cessé d’être une morale pour se transformer en idéologie, en endoctrinement, en instrument de pouvoir et de répression, est devenu ce que j’ai appelé, empruntant l’expression à Alain Finkielkraut, Le Communisme du XXIe siècle (éditions Xénia). Il sert, menaces à l’appui, à dissimuler ce qui survient : à savoir le changement de peuple, le Grand Remplacement, la contre-colonisation.

    Pourquoi avoir fondé un parti politique ?

    Parce qu’il n’en existait aucun qui répondît à l’urgence de la situation et nommât ce qui arrive, la conquête du territoire. Il y avait bien le Front national, qui au moins paraissait conscient de la réalité des choses, mais la présence à sa tête de Jean-Marie Le Pen, à l’époque, empêchait de s'en rapprocher, a fortiori d’y adhérer.

    Pourquoi vos maisons d'édition ont arrêté votre contrat?

    Ça, c’est plutôt à elles qu’il faut le demander…

    Est-ce que la France est une terre d'immigration depuis des siècles?

    Absolument pas. C’est l'une des plus cyniques inventions de l’historiographie collaborationniste, au service du parti dévot. Entre le VIe et le XXe siècle, la France a eu une population aux composantes stables. Une première vague d'immigration se manifeste à partir de la fin du XIXe siècle, mais c’est encore une immigration d'individus, et facilement assimilables en une ou deux générations parce que de même civilisation, chrétienne et européenne : Belges, Italiens, Polonais. L’immigration de masse ne commence qu’avec le dernier tiers du XXe siècle et très vite il n’est plus question d’intégration car si la France a toujours su et pu intégrer des individus, elle ne peut pas intégrer des peuples, surtout s’ils appartiennent à des civilisations totalement étrangères à la nôtre et souvent hostiles.

    Faut-il créer comme sous le modèle de De Gaulle un gouvernement des Forces françaises libres?

    Nous n’en sommes pas là. De vastes parties du territoire sont encore sous le contrôle du gouvernement national. Le problème est qu’il est lui-même largement entre les mains d'inconscients ou de cyniques, qui s’accommodent très bien de la colonisation en cours ou qui la favorisent.

    Assistons-nous à la réécriture de l'Histoire de France ?

    Ah ça, totalement. Elle est grandement favorisée par la Grande Déculturation, l’effondrement du système d'éducation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude.

    Pourquoi les populations maghrébines veulent à tout prix venir en France alors qu'elles ont chassé la France de leurs pays ?

    Quand les Russes ont chassé les Français de Russie, en 1812, ils les ont poursuivis jusqu’à Paris. Mais ils ne sont restés que deux ou trois ans. Et ils n’étaient qu’une armée, pas un peuple.

    Est-ce que la France est comme le Kosovo avec des zones musulmanes, africaines et chrétiennes ?

    La France moderne s’ingénie à devenir ce que la France classique s’est évertuée des siècles durant à ne pas être, une ex-Yougoslavie, des Balkans, un autre Liban, un panier de crabes.

    Puisque nous parlons de populations différentes. Parlez-nous du traitement des statistiques sur la démographie!

    Statistiques et sociologie sont au parti dévot ce que la biologie de Lyssenko était au stalinisme.

    Avez-vous lu  « Les Yeux grands fermés » de Michèle Tribalat? Votre avis ?

    Une des rares voix clamant dans le désert, comme celle de Richard Millet en littérature.

    Les immigrés disent être plus français que les Français et nomment les Français «souchiens ou sous-chiens». Cela vous choque?

    C’est peut-être vrai de quelques milliers d’entre eux, qui aiment plus la France que ne l’aiment ses indigènes déculturés. De la part des autres, ce n'est qu'une revendication territoriale — cela ne fait que me confirmer dans ce que je pense : qu'une conquête est en cours, par colonisation de peuplement.

    Que pensez-vous du rôle des organisations humanitaires qui comme le Mrap interdisent de parler des faits?

    Qu’elles sont les auxiliaires intéressées du Grand Remplacement.

    Le fait que Poutine interdise de telles organisations en Russie est donc une bonne idée ?

    Il n’est pas nécessaire de les interdire. Il suffit de ne pas les subventionner.

    Renaud Camus, propos recueillis par Olivier Renault (La voix de la Russie, 20 août 2012)

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  • Vers un « système des dépouilles » à la française ?...

    Sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin dénonce la mise en place en France du « spoil system », une pratique américaine contraire aux traditions des états-nations européens.

     


    Hervé Juvin : vers un "spoil system" à la... par realpolitiktv

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  • Soixante jours qui ébranlèrent l'occident...

    Les éditions Robert Laffont rééditent dans leur collection Bouquins Soixante jours qui ébranlèrent l'Occident, le chef d'oeuvre de Jacques Benoist-Méchin consacré à la défaite de la France en juin 1940 face à l'Allemagne. Historien, écrivain, connaisseur du monde arabe et homme d'engagement, Jacques Benoist-Méchin est l'auteur d'une oeuvre importante qui a fort opportunément été rééditée ces derniers mois. On trouvera ainsi sans difficultés ses souvenirs, intitulés A l'épreuve du temps, aux éditions Perrin , ainsi qe sa série de biographies, chez Omnibus, consacrée à ces personnages qui ont rêvé d'une rencontre de l'Orient et de l'Occident, d'Alexandre le Grand à Lawrence d'Arabie en passant par Bonaparte en Egypte ou l'inoubliable Frédéric de Hohenstaufen ("Jamais plus l'Aigle de Souabe ne tracerait ses orbes dans le ciel."...).

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    "Cet ouvrage de Jacques Benoist-Méchin reste un des classiques de l'historiographie contemporaine. Publiée en 1956, c'est la première étude de fond consacrée à ce qu'on appelle la « campagne de France », autrement dit la brève période, entre le 10 mai et le 10 juillet 1940, qui vit les armées françaises s'écrouler devant l'ennemi et avec elles la nation tout entière. Jamais une grande puissance militaire n'avait étéécrasée aussi vite et de manière aussi inexorable depuis la campagne-éclair de Napoléon contre la Prusse en 1806. En moins de dix semaines, une des puissances qui dirigeaient le monde fut ainsi littéralement balayée de la scène politique.
    L'auteur relate au jour le jour cette tragédie en évoquant simultanément la situation politique et la situation militaire. Son ouvrage est le premier à avoir offert une synthèse aussi minutieuse et documentée de ces événements dramatiques. Benoist-Méchin fait ici pleinement oeuvre d'historien, en dépit de ses engagements politiques qui l'ont conduit à prendre parti en faveur de la collaboration.
    Dans sa préface, il explique en ces termes sa démarche : « Il n'est pas un Français qui n'ait vécu ce drame au plus profond de lui-même. « Aussi ne faut-il pas s'étonner si le souvenir de ces journées hante encore les esprits et si des millions d'individus continuent à se demander : « Comment un tel désastre a-t-il été possible ? Comment toutes ces choses ont-elles pu arriver ? »
    Ces questions, leur a-t-on apporté, jusqu'à ce jour, une réponse satisfaisante ? Il faut reconnaître que non. L'ampleur de l'enjeu, la violence des passions, l'enchevêtrement des intérêts, le caractère des protagonistes, l'interdépendance des facteurs politiques et militaires, tout contribuait à faire des journées de mai, juin et juillet 1940 une sorte de no man's land ou l'on ne s'aventurait qu'avec précaution.
    Pour entourer notre travail de toutes les garanties désirables, nous avons consultéà peu près tous les témoignages français et étrangers ayant trait à ce sujet. Jamais nous n'avons cité une phrase ou un chiffre sans fournir sa référence.
    Il nous est apparu que le seul fait de situer les événements à leur vraie place et de leur restituer leur véritable physionomie suffisait à leur conférer un aspect nouveau, différent des thèses généralement admises. »
    Même si certaines données apparaissent aujourd'hui erronées en raison des nouvelles informations dont on dispose, ce récit historique demeure remarquable de précision, de rigueur, et s'impose par la qualité de son écriture comme par sa finesse d'analyse. Il constitue toujours un modèle du genre."

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  • La France vue par la télévision russe...

    Découvrir le monde qui nous entoure au travers d'un regard étranger peut parfois s'avérer salutaire...

    Ce reportage de la télévision publique russe, cueilli sur le site François Desouche montre une partie de la réalité française rarement évoquée de façon aussi brutale sur nos chaînes d'information...

     

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