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etats-unis - Page 82

  • Le contraste...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Baquiast, animateur du site Europe solidaire, qui souligne le contraste entre les capacités dont dipose encore notre pays (pou combien de temps ?.) et son absence de véritable politique étrangère...

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    Défilé militaire du 14 juillet 2012. Le contraste

    Les images opèrent encore. Ceux qui regardaient les puissants moyens déployés par la République sur les Champs-Elysées, couvrant un vaste domaine d'armes et d'interventions, pouvaient s'imaginer que la France était encore une grande puissance... Ce qui est le cas d'ailleurs quand on la compare aux piètres capacités des autres pays européens, y compris la mirifique Allemagne - pour ne pas mentionner le Royaume Uni, tristement tenu en laisse par les Etats-Unis.
    Or quand on considère la politique étrangère, ou plutôt l'absence de politique étrangère de la France, on mesure le contraste.

    François Hollande, qui applaudissait les troupes, se comporte en fait comme s'il n'avait aucun argument pour élaborer ne fut-ce qu'un semblant de politique étrangère distincte de celle des Etats-Unis.

    Il fait valoir qu'il a décidé de se désengager de la désastreuse campagne en Afghanistan. Mais il n'a guère d'autres raisons pouvant démonter que notre pays ne se comporte pas, comme le fait Royaume-Uni, en fidèle caniche de l'Amérique. Sur tous les théâtres, la France se coule dans les objectifs militaires et stratégiques des Etats-Unis, ceci malgré les signes évidents de la chute accélérée dans laquelle ceux-ci et leurs « alliés » se trouvent dorénavant entrainés.

    C'est le cas en Syrie où la France en rajoute dans l'irréalisme anti-Assad, sans se rendre compte qu'elle pave la voie pour les islamistes de combat. C'est le cas vis-à-vis de l'Arabie Saoudite et du Qatar, que la France n'aurait aucun intérêt à ménager, vu là aussi la contribution de ces deux pays à la propagation du terrorisme islamiste, aucun intérêt sauf celui de complaire aux Etats-Unis et à leur politique pétrolière.


    C'est le cas à propos du BMDE (bouclier européen) que l'Amérique tente d'imposer à l'Otan pour protéger ses propres intérêts, en en faisant supporter le coût aux Européens. A la surprise générale, lors de la dernière réunion de l'Otan, François Hollande a accepté de payer sa part des dépenses, alors qu'il manque d'argent pour renforcer notre propre défense.

    C'est le cas, ce qui est bien plus grave pour l'avenir, dans le domaine des relations avec la Russie. La France de François Hollande, loin de jouer la considérable carte que représenterait, vis à vie de la Russie et plus généralement du BRICS, une diplomatie européenne distincte des Etats-Unis, reprend à son compte les allégations irresponsables de la secrétaire d'Etat Hillary Rodham Clinton, concernant le caractère non démocratique (non soumis) de la politique décidée par Vladimir Poutine.

    Répétons-le, tant que la France, qui pourrait sans doute entraîner avec elle quelques Etats européens où l'atlantisme ne fait plus recette, ne se démarquera pas nettement de Washington, et derrière Washington, de Wall Street et de la City de Londres, elle n'aura rien à espérer en termes de redressement diplomatique. Aussi bien dans ce cas rayer le concept de défense européenne du dictionnaire, renvoyer les militaires français dans leurs casernes et mettre la force de frappe à la casse.

    Jean-Paul Baquiast (Europe solidaire, 14 juillet 2012)

     
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  • Balkans : un éclatement programmé...

    Les éditions Xénia viennent de publier un essai d'Alexis et Gilles Troude intitulé Balkans : un éclatement programmé. Spécialistes de l'ex-Yougoslavie, les auteurs reviennent, vingt ans après le début du  processus de dissolution de ce pays, sur cette crise, dont les principaux bénéficiaires ont été les Etats-Unis au travers de l'OTAN... 

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    "L’éclatement de la Yougoslavie, dés les années 1991-1992, accompagné de guerres civiles meurtrières, fut un grand traumatisme européen. Ce fut également le modèle et le banc d’essai de toutes les ingérences occidentales de l’ère post-soviétique, justifiées par la défense des minorités et des droits de l’homme, mais sous-tendues par des objectifs géopolitiques précis.
    Vingt ans plus tard, alors que les armes se taisent et que les passions paraissent endormies, Alexis-Gilles Troude jette un regard rationnel sur ces événements déjà entrés dans l’histoire.
    Présentées à l’époque, en Occident, comme des insurrections spontanées et autonomes des peuples assoiffés de liberté et de démocratie contre le pouvoir centralisateur de Belgrade, les sécessions des années quatre-vingt-dix révèlent une implication lourde des facteurs étrangers, notamment américains, tant sur le plan militaire et diplomatique que dans le domaine du conditionnement de l’opinion.
    Mettant en évidence les circonstances réelles de cette recomposition, cet ouvrage se penche également sur le destin des nouveaux Etats créés sur le territoire yougoslave et sur leurs chances de stabilisation et de survie dans le contexte actuel. Soulevant autant de questions qu’il apporte de réponses."

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  • Etats-Unis : vers un renversement économique inattendu...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv, Hervé Juvin joue pleinement son rôle d'observateur des mouvements de fond géopolitiques et géoéconomiques...


    États-Unis : vers un renversement économique... par realpolitiktv

    "Technique, économie, énergie. Il s’agit de prendre toute la mesure d’une information étonnamment passée inaperçue : les États-Unis étaient de très grands importateurs de pétrole ; de très grands importateurs de gaz ; de très grands dépendants aux sources d’énergies fossiles partout dans le monde. Les États-Unis, dans les années à venir, se sont mis dans la situation d’être exportateurs de pétrole ; exportateurs de gaz naturel ; ils pourraient même devenir parmi les plus grands exportateurs mondiaux."

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  • La triple guerre...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 29 juin 2012 et consacrée à la guerre en Syrie...

     


    Eric Zemmour : "La triple guerre" par rtl-fr

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  • Quand l'Europe inventait la science-fiction...

    Les éditions Bragelonne viennent de publier La guerre des règnes, un recueil de romans de J.-H. Rosny aîné, écrits entre 1887 et 1939, rassemblés par Serge Lehman (alias Pascal Fréjean). Pour Serge Lehman, qui avait déjà publié en 2006, chez Omnibus, Chasseurs de chimères, un recueil de romans de l'âge d'or de la science-fiction française, la science-fiction est née en Europe, et non pas aux Etats-Unis, à la fin du 19ème siècle, et  des auteurs comme J.-H. Rosny ou H.G. Wells en sont les vértitables pères (alors que Jules Vernes en serait plutôt le grand-père). Le traumatisme de la seconde guerre mondiale a effacé de la mémoire des peuples européens les nombreux auteurs qui s'étaient illustrés avec brio dans le genre du roman scientifique ou d'anticipation, et la science-fiction est revenue dans les bagages des G.I. comme une nouveauté américaine...

    Entretien avec Serge Lehman

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    "L’œuvre spéculative de J.-H. Rosny aîné a séduit toutes les générations. Il a su concilier à merveille science et littérature. Son roman le plus célèbre, La Guerre du feu, a été porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud.

    Entre 1887 et 1939, Rosny a écrit plusieurs dizaines de romans et nouvelles appartenant à un vaste cycle dont l’action commence au paléolithique et s’achève cent mille ans dans l’avenir. Une histoire totale de l’être humain depuis la préhistoire jusqu’à son extinction – ou plutôt son remplacement. La première histoire du futur.

    Quatorze récits réunis pour la première fois et commentés par Serge Lehman, le meilleur essayiste de science-fiction contemporain."

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  • Wall street et la révolution bolchévique...

    Les éditions Le Retour aux sources doivent publier très prochainement Wall street et la révolution bolchévique, un ouvrage de l'historien et économiste britannique Antony Sutton qui révèle les liens étranges qui existaient entre certains révolutionnaires russes, bolchéviques et menchéviques, et les milieux financiers de Wall street Une étude du dessous des cartes qui n'explique pas tout mais qui éclaire au moins une partie du jeu...

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    Pourquoi Trotski, alias Braunstein, voyagea-t-il avec un passeport officiel américain lorsqu’il retourna en Russie en 1917 rejoindre Lénine pour la révolution ?

    Pourquoi la mission américaine de la Croix-Rouge en Russie, en 1917, comportait-elle plus d’hommes d’affaires que de médecins ?

    Au fil d’une enquête magistrale, qui se lit comme un roman d’espionnage, Antony Sutton établit des liens historiques tangibles entre capitalistes américains et communistes russes. Tirant ses informations de l’examen de dossiers du Département d’État, des archives personnelles de personnages clés de Wall Street, de biographies, d’articles de presse et de livres d’historiens classiques, Sutton nous révèle :

    • Le rôle que jouèrent les dirigeants des banques du groupe Morgan dans l’acheminement illégal d’or bolchevique vers les États-Unis.

    • Le détournement de la mission de la Croix-Rouge américaine en Russie par les puissants de Wall Street .

    • L’intervention de Wall Street pour obtenir la remise en liberté de Léon Trotski, le révolutionnaire dont l’objectif était de renverser le gouvernement russe.

    • Les accords passés par de grandes entreprises afin de capter l’énorme marché russe, quinze ans avant la reconnaissance officielle du gouvernement soviétique par les États-Unis.

    • Le soutien au communisme, actif mais secret, par des hommes d’affaires de premier plan, lesquels se faisaient publiquement les champions de la libre entreprise.

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