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etats-unis - Page 2

  • Feu sur la désinformation... (504) : Macron face humilié par Trump ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin.

     

                                      

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : Pierre-Alain Cottineau, un scandale pédocriminel à bas bruit médiatique...

    Dossier du jour : Qu’a vraiment obtenu Macron pour la France et l’Europe? Si certains affirment qu’il a “retourné” Donald Trump en le contredisant avec fermeté, d'autres affirment au contraire que cette rencontre révèle les tensions entre la France et les États-Unis...

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    Pastilles de l’info:

    • Roumanie : Calin Georgescu : le candidat populiste sous contrôle judiciaire
    • Élections allemandes : montée de l’AfD, la fin du modèle Merkel ?
    • LCI : guerre et “optimisme"… vraiment ?
    • L’ARCOM dans le viseur de C8 après des propos "off" au restaurant
    • Jean-Michel Aphatie : voix de l’Algérie
    • Des policiers pourchassés… à la Tour Eiffel !

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Jean-Michel Aphatie...

     

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  • Le retour de la Realpolitik...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maurizio Bianconi, cueilli sur le site d'Euro-Synergies et consacré aux négociations russo-américaines sur la question de l'Ukraine et à l'exclusion de l'Union européenne.

    Maurizio Bianconi est un avocat et un homme politique italien, député entre 2008 et 2018.

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    Le retour de la Realpolitik. La leçon de Kissinger

    L’administration américaine négocie la paix en Ukraine avec la Fédération de Russie, en excluant toute autre partie prenante. Henry Kissinger est le politicien-diplomate américain le plus célèbre et le plus apprécié de ces dernières décennies. Son action reposait sur le dialogue entre grandes puissances, reléguant au second plan les acteurs secondaires et les « implications régionales », qu'il jugeait négligeables et encombrantes. On a écrit à son sujet : « Sa vision de la realpolitik le conduisait à considérer les conflits internationaux comme faisant partie d’un jeu de pouvoir entre les principaux acteurs mondiaux, plutôt que comme un ensemble de problèmes uniques à traiter individuellement ». Il est hors de propos de s’étonner de la résurgence de la politique de Kissinger, au lieu de simplement l’admettre.

    Il déclara un jour : « Être ennemi des Américains peut être dangereux, être leur ami est assurément mortel ». Une prophétie dont Zelensky vérifie aujourd’hui la justesse.

    Il en va de même pour son adversaire, qui remet au goût du jour le refrain éternel de la Grande Russie et redonne vie à une politique impériale, interrompue avec la fin de l’URSS. La Russie de Poutine entend reconquérir son hégémonie sur la Baltique et l’Europe de l’Est, tout en repoussant l’avancée des Américains via l’OTAN jusqu’à ses frontières géographiques occidentales. Un sentiment largement partagé en Russie, obsédée par sa propre sécurité et animée par une fierté patriotique. L’occidentalisation de l’Ukraine, terre contestée et jadis soumise, est perçue comme une humiliation, qui revêt également des dimensions économiques et des enjeux liés à l’exploitation de ses ressources minières.

    Pour éviter de finir comme l’agneau face au loup de la fable d’Ésope, la meilleure stratégie pour l’Europe occidentale serait de garder ses distances avec les deux puissances et de se rappeler que, dans les affaires géopolitiques, il n’existe ni raison ni tort absolus, ni bons ni mauvais. Il n’y a que des acteurs plus ou moins acceptables aux yeux de l’opinion publique et des normes culturelles, qui ne poursuivent que leurs propres intérêts.

    Soudain, l’Occident prend conscience que la Chine progresse – trop et trop vite, aussi bien aux yeux des États-Unis que de la Russie. Contenir et ralentir son expansion est, malgré leurs différences, un objectif commun aux deux puissances. Le Moyen-Orient reste une priorité pour les États-Unis, tandis que la Russie semble vouloir relâcher son emprise – mais sans pour autant ouvrir la porte à la Chine. Washington referme la plaie ukrainienne, et Moscou lui laisse le champ libre au Moyen-Orient, abandonnant la Syrie d’Assad à son sort. L’Arabie saoudite se joint à la manœuvre pour apaiser la situation, maintenir les marchés ouverts et trouver des alliés pour contenir les influences turques, iraniennes et chinoises – autant de foyers potentiels de nouveaux conflits dans la région. Gaza elle-même devient une plaie à suturer.

    Ce nouvel ordre mondial a pris au dépourvu les principales nations d’Europe occidentale, qui se retrouvent humiliées et confrontées à la preuve de leur propre insignifiance dans un monde structuré en blocs.

    Ce n’est pas tant la faiblesse économique que l’inconsistance politique de l’Union européenne qui a scellé son sort. Les États européens ont démontré qu’ils étaient désorganisés, enfermés dans une cage bureaucratico-financière qu’ils ont eux-mêmes construite, affaiblis par des pratiques autodestructrices et dépourvus de stratégies et de dirigeants de valeur. Chacun agit pour son propre compte, avec 27 gouvernements avançant en ordre dispersé, certains se comportant comme si les autres étaient à leur service.

    Ces élites dirigeantes se sont réveillées un matin, complètement désorientées, cherchant non seulement à se rhabiller, mais surtout à brouiller les caméras en attendant de trouver une direction. Cela a donné lieu à une farce indécente : chacun a tiré la couverture à soi. Macron organise un petit-déjeuner privé réservé à quelques privilégiés. Son idée ? Entrer en guerre au nom de la grandeur française. D’autres fantasment sur la création d’une « armée européenne », idée portée par le ministre italien des Affaires étrangères, aussi utopique que la fable des « deux peuples, deux États ». Le président de la République française établit un parallèle hasardeux entre le Troisième Reich et la Russie, une comparaison discutable mais suffisante pour susciter les réactions escomptées. D’autres encore, pour sortir de l’impasse, imaginent un rôle de médiatrice pour la Première ministre italienne.

    Le grand responsable de cet échec collectif déclare que les 27 doivent parler « d’une seule voix ». Comme si l’on pouvait faire remonter le Pô de l’Adriatique jusqu’au Mont Viso…

    Le meilleur moment revient sans doute à Ursula von der Leyen, qui, imperturbable, annonce un 16ème paquet de sanctions contre la Russie. Chacun essaie de sauver ce qui peut l’être, exposant au grand jour son impuissance. Pendant ce temps, les peuples se recroquevillent et attendent.

    Maurizio Bianconi (Euro-Synergies, 20 février 2025)

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  • Ukraine : l'Union européenne humiliée ?...

    Le 18 février 2025, Liselotte Dutreuil recevait Mériadec Raffray , journaliste à Valeurs actuelles, pour évoquer avec lui les négociations russo-américaines à Riyad sur la question de l'Ukraine.

     

                                           

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  • Petit bestiaire à l’usage de nos gouvernants...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon, cueilli sur Geopragma et consacré à l'inquiétude que provoque la réélection de Donald Trump chez les Européens. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma.

     

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    Petit bestiaire à l’usage de nos gouvernants

    A l’évidence la réélection de D. Trump justifie l’inquiétude des Européens. Au-delà de l’instauration de droits de douane destinés à rééquilibrer le commerce entre les deux zones et des incertitudes sur le positionnement des États-Unis dans l’OTAN, c’est, de manière plus générale, la façon dont le président américain structure la planète qui peut soucier. Il semble en effet considérer que la paix repose, non plus sur un multilatéralisme mondial, mais sur un équilibre entre quelques grands empires faisant chacun la loi dans sa zone géographique. Le problème est qu’on ne voit pas la place que l’Europe, trop faible pour constituer à elle seule un empire, peut occuper : sans doute une sorte de glacis protecteur, à l’instar des « marches » qui jadis protégeaient l’empire carolingien. Ce n’est pas bien exaltant pour nous.

    Mais la façon dont les « leaders d’opinion » ont, en France, accueilli l’avènement de D. Trump a donné lieu à quelques moments savoureux, les prises de position déclinant à l’envi deux émotions :

    – Le mépris. D. Trump est vulgaire, c’est un voyou. Il ne pense pas comme nous, il néglige, bouscule ou conteste les « valeurs » que nous affirmons porter (droits de l’homme, environnement, inclusion…), c’est donc un être instable et sans doute un peu dérangé mentalement ; selon certains c’est même un « monstre », une « ordure absolue » ou un « gros dégueulasse qu’il faut supprimer littéralement »[1].

    – La peur. Les journalistes et les politiques brodent sur le thème du règne de la force ou de la loi du plus fort et parlent de « guerre » commerciale. Ursula von der Leyen découvre que, même à Davos, les bons sentiments dont elle se pare suscitent moins d’intérêt que les carottes et les bâtons agités par D. Trump. Quant à C. Lagarde, pourtant à la tête d’un organisme majeur de la « souveraineté européenne » tant chérie, la Banque centrale européenne (BCE), elle est d’ores et déjà prête à claquer des talons : dans une interview au Financial Times elle déclare que « l’Europe pourrait discuter de l’achat de plus de gaz naturel liquéfié aux États-Unis. Il y a évidemment des équipements de défense dont certains ne sont pas en mesure d’être produits ici en Europe et qui pourraient être achetés » ; Pascal Lamy, l’ancien directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), réputé pour son calme et sa courtoisie, s’en étrangle et estime qu’elle « cède à un chantage de mafieux ». François Bayrou résume excellemment l’ambiance en déclarant à ceux qu’il appelle les « commentateurs » : « Vous êtes devant Trump et Musk comme le petit oiseau devant le serpent dans “Le Livre de la jungle”. Vous êtes hypnotisés».

    Nos dirigeants semblent apprécier les références animales puisque le Président de la République a déclaré, en novembre à Budapest (sans préciser qu’il empruntait la métaphore à un ancien ministre des affaires étrangères allemand), que « le monde est fait d’herbivores et de carnivores » ; au cas où l’on aurait mal compris, notre ministre délégué chargé de l’Europe fait deux mois plus tard le perroquet et rappelle qu’« il faut être un peu plus carnivore ». Trump est donc le grand méchant loup qui s’apprête à croquer les gentilles et paisibles brebis broutant dans un joli pré appelé Europe.

    L’analyse est un peu courte. Peut-être faudrait-il rappeler deux évidences.

    La première est que l’Amérique n’a pas attendu D. Trump pour se montrer dominatrice. De Gaulle a fait de la résistance active aux empiètements américains l’un des principaux fondements de sa politique et, dès 1964, V. Giscard d’Estaing a dénoncé les « privilèges exorbitants » du dollar. Depuis longtemps l’extraterritorialité du droit américain permet à nos « cousins » d’outre Atlantique, à la fois de nous imposer leurs politiques de sanctions et de pénaliser, voire contrôler de l’intérieur, nos grandes entreprises. Il est évident également que les États-Unis ne sont pas le seul loup qui nous regarde avec convoitise. Ce que Plaute a, il y a 23 siècles, dans sa Comédie des ânes, dit des hommes (« l’homme est un loup pour l’homme »), vaut pour les États. A Budapest E. Macron, en déclarant que D. Trump « a été élu par le peuple américain et il va défendre les intérêts des Américains, et c’est normal », s’est souvenu de De Gaulle rappelant que « les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ».

    La seconde évidence est que le déséquilibre de puissance entre les États-Unis et l’Europe est largement dû, non aux manœuvres américaines, mais à nos choix politiques souverains. Si les entreprises européennes paient leur énergie deux à cinq fois plus cher que leurs homologues américaines, c’est parce que l’Union européenne a choisi comme modèle énergétique celui de l’Allemagne, dont la fragilité était pourtant évidente[2]. Si l’Europe s’est, pour les panneaux solaires et les batteries, mise entre les mains de la Chine et perd aujourd’hui son industrie automobile, c’est parce que, habituée à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, elle s’est fixé des objectifs environnementaux extrêmement ambitieux, voire irréalistes, sans se préoccuper de savoir comment son industrie pouvait les atteindre. Si l’Europe est absente, ou quasiment, du numérique et de la tech, et perd pied dans le spatial, c’est parce qu’elle ne s’intéresse qu’à la répartition des richesses existantes alors que l’Amérique cherche à en créer de nouvelles. Si de nombreuses entreprises envisagent de délocaliser leur outil industriel aux États-Unis, c’est parce que les dispositifs d’aide y sont puissants et rapides à mettre en œuvre alors que les européens sont bureaucratiques, coûteux et largement inefficaces[3]. Si la croissance et les gains de productivité sont beaucoup plus faibles en Europe qu’en Amérique[4], c’est pour l’essentiel parce que les charges sociales et fiscales y sont sensiblement plus fortes.

    En d’autres termes, ceux de Pascal Bruckner : « L’Amérique colonise le futur quand l’Europe lui tourne le dos ; elle est une promesse quand l’Europe est un chagrin ; elle est un projet quand nous baignons dans le regret. »

    La « menace » Trump ne fait que confirmer les analyses du rapport Draghi : la surenchère réglementaire, normative et fiscale pénalise les entreprises européennes et, à travers elles, les Européens eux-mêmes. Peut-être assistons-nous à l’esquisse d’un début de prise de conscience : la Commission a accepté d’engager des discussions avec les constructeurs automobiles ; certains Etats réclament la révision des textes relatifs au devoir de vigilance des entreprises, à la transposition de Bâle III et au reporting extra-financier ; en France et en Allemagne les chefs d’entreprise s’insurgent contre les projets d’alourdissement fiscal ; la Commission elle-même a même reconnu qu’elle était incapable, pour ses propres opérations financières, d’appliquer le nouveau label qu’elle vient d’adopter pour les green bonds. Enfin, elle a élaboré un document programmatique qu’elle a étrangement appelé sa « boussole économique » : faut-il y voir l’aveu qu’elle avait perdu le Nord ?

    Ne faisons donc pas du méchant loup Trump le bouc émissaire de nos faiblesses, de nos renoncements, de nos lâchetés. Ne nous contentons pas de bêler plaintivement dans notre pré hexagonal. Ne faisons pas valoir qu’avec les jeux du théâtre politique national nous avons d’autres chats à fouetter. Ne cherchons pas d’excuses. Prenons le taureau par les cornes et donnons-nous un mal de chien pour réussir !

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 3 février 2025)

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  • L’Europe serpillière...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à la faillite des dirigeants européens face à l'élan de la nouvelle équipe présidentielle américaine...

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    L’Europe serpillière face à l’audace américaine de Trump et Musk

    L’Europe de l’Ouest est en train de devenir une caricature d’elle-même. Une région autrefois moteur de la civilisation, aujourd’hui rabaissée à une serpillière mouillée, essuyant les crachats de ses propres élites et se laissant traîner par le courant sans la moindre résistance. La médiocrité qui gangrène nos dirigeants, incapables de penser au-delà des slogans creux et des postures moralisatrices, atteint des sommets. Pendant ce temps, outre-Atlantique, deux figures emblématiques, Donald Trump et Elon Musk, incarnent ce que l’Europe a oublié : la puissance, la force, et l’audace de rêver grand.

    Nathalie Loiseau et la danse des médiocres

    Prenons Nathalie Loiseau, par exemple. Ah, la championne des postures vides et des indignations pavloviennes ! Sa rhétorique pseudo-humaniste ne cache qu’un vide abyssal. Une pensée calibrée pour ne froisser personne, un discours fait de lieux communs et de fausse vertu. Les Nathalie Loiseau, les Von der Leyen et autres technocrates en costumes grisâtre ne dirigent pas : ils gèrent. Ils gèrent la déliquescence, l’effacement et la servilité. Ces élites européennes passent leur temps à dénoncer Trump comme un « danger », Musk comme une « menace », tout en évitant soigneusement de se demander pourquoi leurs peuples en ont assez d’eux. On dirait les jalouses de la cour de récréation quand nous étions petits : pas assez de prétendants, et des résultats scolaires moyens. Donc de la jalousie à revendre.

    Les leçons de Trump et Musk

    Trump et Musk, voilà deux hommes qui terrifient cette classe dirigeante. Pourquoi ? Parce qu’ils représentent tout ce que l’Europe serpillère ne peut plus comprendre. Trump, avec son langage brut et sa volonté d’en découdre, et Musk, avec son mépris des conventions et son ambition galactique, incarnent une Amérique prête à imposer sa force, quitte à déplaire.

    Certains diront que Trump est un provocateur populiste, et que Musk est un milliardaire excentrique. Soit. Mais, au moins, ils osent. Ils osent défier les puissants, provoquer les tabous, poser des questions interdites. Musk achète Twitter et rétablit des voix bannies pour « déviance idéologique ». Trump refuse de baisser la tête face aux anathèmes médiatiques. Oui, il y a des défauts, des outrances, mais derrière tout cela se cache une vérité essentielle : la volonté de puissance.

    Que fait l’Europe face à cela ? Elle s’indigne. Elle tremble. Elle se moque d’eux avec la suffisance arrogante du faible qui sait qu’il ne peut rien faire. Pendant que Trump veut construire des murs, l’Europe ouvre ses portes à tout vent et s’effondre sous le poids de sa propre incapacité à exister. Pendant que Musk imagine des colonies sur Mars, nos dirigeants se demandent comment interdire les moteurs thermiques et plier devant des Greta Thunberg en culottes courtes.

    Daniel Cohn-Bendit, le soixante-huitard devenu vieillard grisonnant, continue d’incarner cette Europe de la soumission. Une Europe qui prêche la diversité culturelle tout en écrasant ses propres racines, qui prône la liberté tout en censurant les voix dissidentes, qui se drape dans la morale tout en piétinant la volonté populaire.

    Le retour de l’Histoire

    Trump et Musk, d’une certaine manière, incarnent le retour de l’Histoire. Après des décennies où l’homme blanc occidental a été réduit à s’excuser, à se flageller, à se renier, voilà qu’émergent des figures qui refusent de plier. Loin de les idolâtrer, nous devrions comprendre la leçon qu’ils nous offrent. Ce vent de liberté, d’audace et de force est une occasion pour l’Europe.

    Mais attention : il ne s’agit pas d’être des vassaux de Trump ou de Musk. Il s’agit de profiter de cette dynamique pour nous débarrasser de nos propres chaînes. Il est temps de vider nos poubelles : les Loiseau, les Cohn-Bendit, les Von der Leyen, les Bayrou, les  Starmer, les Tusk, et toute cette caste d’eurocrates déconnectés qui ont confisqué notre liberté.

    L’Europe doit retrouver son âme. Une Europe qui ne se soumet pas mais impose. Une Europe qui ne craint pas la controverse mais l’affronte. Une Europe viscéralement attachée à la liberté d’expression, une liberté totale, sans compromis.

    Ce n’est qu’en nous débarrassant de la médiocrité, de la gestion et de l’effacement que nous pourrons redevenir des maîtres, et non des esclaves. Si l’Europe refuse cette renaissance, alors elle continuera à ramper, à se lamenter et à disparaître, pendant que d’autres – Trump, Musk, ou qui viendra après eux – écriront les nouvelles pages de l’Histoire.

    Julien Dir (Breizh-Info, 21 janvier 2025)

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  • Comment expliquer la "Trump mania" des droites ?...

    Pour cette nouvelle édition de "Cette année-là",  sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec François Bousquet, Olivier François, Daoud Boughezala et Rodolphe Cartremonte le temps jusqu’en 2005, quand Éléments consacrait un numéro aux Etats-Unis : "Quand l’Amérique était belle". L’occasion d’interroger la fascination française pour cette nation-continent, entre admiration et rejet de son hégémonie culturelle et politique. Une ambivalence devenue encore plus manifeste avec l’irruption de Donald Trump sur la scène politique. Comment cet outsider, incarnation d’une Amérique à contre-courant de ses élites, a-t-il capté l’attention des Français, au point de séduire les droites identitaires ?...

     

                          

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