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etats-unis - Page 2

  • Les Marines : un mythe américain...

    Les éditions Perrin viennent de publier un livre de Nicolas Aubin intitulé Les Marines - Un mythe américain. Agrégé d'histoire, Nicolas Aubin est spécialiste de la Deuxième Guerre Mondiale et contribue à de nombreuses revues d'histoire militaire.

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    " Le présent ouvrage permet au lecteur de découvrir la riche histoire d’un corps d’élite devenu incontournable et pourtant totalement méconnu. En effet, personne en France ne connaît ses cent cinquante premières années avant 1918 et la bataille du bois Belleau, personne ne sait qu’il a d’abord été méprisé, brocardé pour ses performances médiocres, réduit à portion congrue, menacé de dissolution avant de devenir un corps d’élite, un mythe, et la seule unité militaire dont l’existence est garantie par un texte de loi voté en 1952. Au cours de ses recherches, l’auteur a découvert que la légende des Marines avait précédé leur excellence militaire. Pour ne pas disparaître, ces derniers ont inventé le lobbying moderne, infiltrant les partis politiques, recrutant des chargés de communication civils, idéalisant leur histoire pour devenir incontournables. La légende a donc été fabriquée par quelques chefs de corps (Henderson, Lejeune), avec des valeurs choisies pour s’enraciner au plus profond de la culture américaine : mythe chrétien, mythe de la frontière, mythe pionnier, avant d’être à ce point assimilé par les Marines eux-mêmes, qu’ils ont été tenus de se montrer à la hauteur de leurs devanciers… fantasmés. Cette légende a ensuite imprégné la culture populaire devenant le sanctuaire de l'esprit américain. Voilà comment s’invente un corps d’élite.
    Au-delà du récit des combats, Nicolas Aubin convoque les apports de la sociologie, de l’ethnologie, de l’histoire culturelle, de l’histoire politique, de l’histoire des mentalités et même de la sociologie des organisations, le tout pour une lecture passionnante et un livre novateur. "

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  • États-Unis : la servitude volontaire des élites françaises...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit Stanislas Tarnowski, rédacteur en chef du magazine Omerta, pour évoquer avec lui la vassalisation de notre pays et de ses élites par les États-Unis.

     

                                                 

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  • L'empire contre-attaque...

    Le magazine trimestriel d'enquêtes et de reportages Omerta, dirigé par Régis Le Sommier, vient de sortir son numéro 6 sur le thème des États-Unis. On pourra y trouver, outre des articles sur les élections présidentielles de l'automne, sur les réseaux d'influence américains, sur les opérations d'infiltration et de guerre économique menées par les Etats-Unis ou sur le rôle de l'OTAN, des entretiens avec Alain de Benoist, Pierre Conesa, Alain Juillet, Bernard Squarcini, Loïk Le Floch-Prigent ou Eric Branca.

     

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  • Tour d'horizon... (268)

    gilbert merlio,révolution conservatrice,jean-françois gayraud,mafia,maison blanche,états-unis

    Au sommaire cette semaine :

    - sur la Lettre de Comes Communication, Jean-François Gayraud évoque les liens troubles de plusieurs présidents américains avec la mafia...

    Violence, silence, influence, la Mafia et la Maison Blanche : le décryptage de Jean-François Gayraud

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    - sur Cairn, un article de Gilbert Merlio consacré à la Révolution conservatrice allemande sous la République de Weimar...

    Y a-t-il eu une « Révolution conservatrice » sous la République de Weimar ?

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  • Alain Juillet : "Nous sommes sous influence américaine permanente"...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Alain Juillet à Régis Le Sommier pour Omerta, dans lequel il évoque l'influence américaine sur la France.

    Alain Juillet a été Haut responsable chargé de l’intelligence économique auprès des premiers ministres de 2003 à 2009 (Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et François Fillon), après avoir été, notamment, officier au service Action du SDECE, cadre dirigeant dans plusieurs entreprises du secteur privé et directeur du renseignement à la DGSE.

     

                                              

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  • La fin d’un monde et le déni de réalité européen...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Patricia Lalonde, cueilli sur Geopragma et consacré à l'émergence du monde multipolaire au détriment du bloc euro-atlantique. Patricia Lalonde est vice-présidente de Geopragma.

     

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    La fin d’un monde et le déni de réalité européen

    De nombreux rebondissements géopolitiques, souvent passés sous silence, ont émaillé la trêve olympique.

    Le basculement s’est accéléré autour des deux conflits majeurs, au Moyen-Orient et en Ukraine ; deux conflits qui ont montré l’impuissance des États-Unis à parvenir à un quelconque règlement. Sombre tableau pour l’administration Biden…

    Cette impuissance a permis à la Chine, déjà à l’origine de l’improbable rapprochement entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, de tenter désormais de se présenter sur ces deux dossiers comme le barycentre des négociations. Pékin a invité cet été 14 factions palestiniennes afin d’obtenir une position commune sur le futur d’un Etat Palestinien.

    L’assassinat d’Ismaël Haniyeh à Téhéran par Israël a redistribué les cartes ; Israël avait pourtant misé sur le Hamas d’Ismaël Haniyeh face à l’Autorité Palestinienne.

    Yahya Sinwar, l’ancien patron de la branche militaire du Hamas ayant remplacé Ismaël Haniyeh à sa tête, a toujours été toujours très méfiant envers les Frères Musulmans.

    Il serait prêt néanmoins à négocier dans le cadre d’un nouvel Etat Palestinien, avec l’ancien homme fort et patron de la sécurité de l’Autorité Palestinienne, Mohammed Dalhan, réfugié depuis aux Emirats Arabes Unis…

    Le soutien apporté par les États-Unis et ses alliés européens aux Frères Musulmans s’est avéré un échec. Non seulement, les Printemps arabes ont été un échec, mais les massacres du 7 octobre n’ont pu être évités.

    Pendant ce temps, Benjamin Netanyahu continue de massacrer le peuple palestinien, et à s’opposer à toute tentative de paix… La mort des six otages, probablement tués pour venger l’assassinat d’Ismaël Haniyeh, a mis à mal la stratégie de B. Netanyahu.

    Quant à R.T Erdogan, lui aussi Frère Musulman, il ne pardonnera pas à Israël les massacres à Gaza ni l’assassinat de son ami, Ismaël Haniyeh ; cela le conduira sans doute à prendre quelques distances avec l’OTAN. La Turquie vient en effet d’annoncer qu’elle désirait rejoindre les BRICS.

    Preuve en est sa récente tentative de rapprochement avec Bachar el-Assad afin de pouvoir régler le problème des 3,2 millions de réfugiés syriens, encombrants sur le sol turc.

    Le principal ennemi de Bachar el-Assad va donc rendre les armes, laissant les pays européens s’enfoncer un peu plus dans leur déni de réalité.

    Concernant le dossier ukrainien, c’est là encore la Chine qui reçoit et soutient Victor Orban, président de l’Union Européenne jusqu’à fin décembre, dans sa volonté d’établir un plan de paix… Ce qui lui vaudra d’ailleurs les foudres des autres pays européens, pour qui toute négociation serait un acte de capitulation.

    Cela va d’ailleurs contraindre la Hongrie à emprunter 1 milliard d’euros à la Chine !!

    Dans la foulée, Victor Orban sera également reçu par Donald Trump, lui aussi demandeur d’un plan de paix.

    Quel pied de nez aux européens !

    Puisque l’Europe ne veut pas la paix, et bien utilisons d’autres canaux.

    Un monde multipolaire est en train d’émerger, résultat de l’aveuglement des européens.
    Vladimir Poutine sera reçu en visite d’état en Azerbaïdjan afin de prôner la stabilité du Caucase du Sud. Il y en apportera son soutien au projet sur le corridor de Zangezur, mettant l’Iran dans l’obligation d’y adhérer également.

    L’Azerbaïdjan a par ailleurs demandé elle aussi à rejoindre les BRICS.
    Un mauvais signal là encore pour l’Europe, grand soutien de l’Arménie qui risquent ainsi de voir son influence dans la région sérieusement diminuer.

    De même en Asie centrale, l’influence de l’Europe et des États-Unis diminue, laissant la Chine y développer sa route de la soie et ses grands projets.

    L’évolution de ces conflits rejaillira automatiquement sur l’élection américaine en novembre.

    L’unilatéralisme euro-atlantique et la tentation autoritaire de l’occident sont mis en cause par le reste du monde et le conflit à Gaza ne fait qu’accélérer cette tendance. Malheureusement ni Paris, ni Londres, ni Berlin, ni Washington ne sont prêts à accepter le nouveau rapport de force entre le G7 et les BRICS.


    Nous risquons fort de vivre les cent prochains jours les plus dramatiques de l’histoire contemporaine. C’est malheureusement ce que vient de réaffirmer le chef d’état -major des armées, Thierry Burkhard.

    Et tout ceci dans l’indifférence la plus totale de nos dirigeants.

    Patricia Lalonde (Geopragma, 2 septembre 2024)

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