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etats-unis - Page 3

  • Les vérités cachées de la Libération...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Passé présent de TV Libertés, diffusée le 2 juillet 2024 dans laquelle Guillaume Fiquet reçoit Dominique Lormier pour évoquer le dernier numéro de la Revue d'Histoire européenne consacré aux crimes de guerre des alliés.

     

                                          

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  • Hillbilly élégie...

    Les éditions du Livre de poche ont publié en 2017 Hillbilly élégie de J. D. Vance, un récit autobiographique ou l'auteur raconte son enfance dans le monde des "petits Blancs" de l'Amérique profonde.

    Engagé pendant cinq ans dans le corps des Marines, l'auteur est ensuite devenu avocat, puis investisseur et homme politique, avant d'être choisi comme colistier de Donald Trump pour les élections présidentielles américaines de 2024.

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    " « Là où les Américains voient des Hillbillies, des rednecks ou des White trash, je vois mes voisins, mes amis, ma famille. »

    Dans cet ouvrage à la fois personnel et politique, J.D. Vance raconte son enfance chaotique dans les Appalaches, cette immense région des États-Unis qui a vu l'industrie du charbon et de la métallurgie péricliter. Il décrit avec humanité et bienveillance la rude vie de ces « petits Blancs » du Midwest, ces « péquenots », que l'on dit xénophobes et qui ont voté pour Donald Trump.

    Roman autobiographique, Hillbilly Élégie nous fait entendre la voix d'une classe désillusionnée et pose des questions essentielles. Comment peut-on ne pas manger à sa faim dans le pays le plus riche du monde ? Comment l'Amérique démocrate, ouvrière et digne est-elle devenue républicaine, pauvre et pleine de rancune ? "

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  • La géopolitique, grande oubliée du récent épisode électoral...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon, cueilli sur Geopragma et consacré à l'absence des questions géopolitiques dans les débats politiques des élections. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma.

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    La géopolitique, grande oubliée du récent épisode électoral

    Bien sûr on a parlé d’Europe : difficile de ne pas le faire quand on élit le Parlement européen.

    Mais on n’est guère allé au-delà de l’opposition facile entre une Europe-paradis et une Europe prison. On n’a guère discuté de la façon dont l’Europe peut stopper son affaiblissement économique et stratégique ; du rôle qu’une région dont le poids démographique diminue peut à l’avenir jouer dans le monde ; de ce que signifient pour les peuples extra-européens des « valeurs » que l’Europe revendique fièrement et voudrait universelles. Bref, on n’a guère débattu de ce que l’Europe veut faire d’une souveraineté qu’elle réclame sans relâche sans lui donner grand contenu.

    Bien sûr on a échangé des invectives à propos du caractère terroriste du Hamas, de la reconnaissance d’un Etat palestinien ou de la tragédie à Gaza. Mais on n’a guère discuté sérieusement des cheminements susceptibles de déboucher, sinon sur une paix durable au Moyen-Orient, du moins sur un apaisement salvateur en Palestine, et l’on ne s’est pas demandé ce que la France, au-delà de déclarations souvent grandiloquentes, pourrait faire concrètement pour y contribuer.

    La guerre en Ukraine n’a pas non plus suscité beaucoup de débats. On aurait pu s’attendre à ce que l’annonce par le Président Macron, fin février, de l’envoi officiel d’instructeurs français sur le sol ukrainien puis, plus récemment, l’autorisation donnée aux Ukrainiens d’utiliser des armes fournies par la France pour frapper le territoire russe, donnent lieu à des échanges nourris ; les frémissements de dialogue (ou d’esquisse de l’acceptation de l’éventualité d’un dialogue) constatés de la part des protagonistes et des pays qui leur sont proches et, à l’inverse, le souhait de certains membres de l’OTAN de faire en sorte que l’Ukraine soit traitée de facto comme un membre de l’organisation avant de l’être de jure, auraient aussi pu faire réfléchir à la façon dont la France doit se positionner.

    De même, n’aurait-il pas fallu, à quelques jours du 75ème anniversaire de la création de l’OTAN et à l’occasion du remplacement du secrétaire général de l’organisation, s’interroger sur l’avenir des relations transatlantiques ? N’aurait-il pas fallu débattre des évolutions possibles ou souhaitables compte tenu des déclarations du candidat Donald Trump ? Faut-il accepter que l’OTAN coordonne l’envoi des armes occidentales à l’Ukraine ? La France doit-elle continuer à se replier sur un Occident dominé par les Etats-Unis tout en voyant se renforcer un bloc de réprouvés (Chine, Russie, Iran…) dont le récent sommet du groupe de Shangaï et le déplacement du président Modi à Moscou montrent le pouvoir d’attraction sur le reste de la planète ?

    Les nombreuses questions que pose la montée des tensions en Asie n’ont, elles non plus, pas été débattues. Comment faire face à l’influence grandissante et aux revendications croissantes d’une Chine dont il est, du point de vue économique, difficile de négliger le marché ? La France doit-elle se contenter d’être un simple observateur entre, d’une part une Chine renforçant ses liens avec la Russie ou l’Inde et grignotant îlots ou archipels, et, d’autre part, une alliance des pays anglo-saxons associés au Japon ? Le fait que l’embrasement de la Nouvelle-Calédonie ait été « oublié » pendant la campagne électorale signifie-t-il que la France se désintéresse du Pacifique, ou n’a plus les moyens de s’y intéresser ?

    Enfin, n’aurait-il pas été logique de se demander comment la France, après avoir tant investi, financièrement et militairement, pour aider les pays africains, doit agir aujourd’hui face à la déliquescence ou l’autoritarisme de certains régimes et face à la prise de contrôle, militaire ou financière, du continent par la Russie et la Chine ? Les déboires qu’Orano rencontre au Niger sont-ils un cas isolé ?

    Les interrogations, les inquiétudes et les décisions à prendre, on le voit, sont nombreuses. Pourtant, la géopolitique a été quasiment absente des débats électoraux de ces dernières semaines. Comment l’expliquer ?

    Ecartons bien sûr l’hypothèse selon laquelle la politique étrangère ferait l’objet, comme cela a parfois pu être le cas dans le passé, d’un consensus national : il y a bien longtemps que ce n’est plus le cas.

    On peut aussi penser que les Français aimeraient pouvoir influer sur les choix mondiaux mais éprouvent un sentiment d’impuissance à l’égard des évolutions du monde et des décisions des pays proches ou lointains : il est malheureusement vrai que la France, à force d’additionner maladresses et erreurs stratégiques, joue un rôle de plus en plus limité dans le dialogue international.

    Reste l’hypothèse selon laquelle les Français ne sont pas conscients de ce que leur vie dépend étroitement de décisions prises, soit dans le cadre interétatique, soit à un niveau supranational. L’irréalisme des programmes économiques que les partis ont élaborés pour séduire les électeurs est une autre expression de cette erreur d’analyse ou de cette inconscience.

    A moins qu’il ne s’agisse d’un étrange sentiment de supériorité : la France, à qui l’on doit les Lumières et l’Idéal Révolutionnaire, personnifie la Raison, le Droit et le Bien, il lui suffit d’exprimer une opinion pour que la terre entière s’y rallie.

    Les désillusions succèdent toujours aux illusions ; reste à savoir si elles seront bénignes ou douloureuses.

    Tout cela, bien sûr, va changer dans quelques jours : la France va montrer à la planète entière sa capacité à organiser des JO « modernes, solidaires, engagés, responsables, inclusifs… » (mais pas très planet friendly). Reconnaissons toutefois que le message universel véhiculé par des compétitions sportives est un peu maigrichon par rapport à celui que portaient jadis les Lumières. Reconnaissons aussi qu’il serait plus enthousiasmant de former de futurs médaillés Fields que de fabriquer les médailles destinées à quelques athlètes méritants.

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 15 juillet 2024)

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  • Face à Trump : la chute de Biden et de l’État profond ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous Le samedi politique de TV Libertés, diffusé le 6 juillet 2024 et présenté par Élise Blaise, qui recevait Gérald Olivier pour évoquer avec lui la campagne présidentielle américaine et la santé mentale déficiente du président en fonction, Joe Biden...

    Journaliste, collaborateur d'Atlantico, Gérald Olivier est un spécialiste de la politique américaine.

     

                                             

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  • Netanyahu à l’assaut du Sud-Liban ?...

    Pour son émission sur TV Libertés, Chocs  du monde, Edouard Chanot reçoit le journaliste franco-libanais Alexandre Aoun pour évoquer avec lui le risque d'offensive militaire israélienne au Sud-Liban contre le Hezbollah...

     

                                             

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  • Le grand aveuglement européen...

    Les éditions Balland viennent de publier un essai de Jean-Bernard Pinatel intitulé Ukraine - Le grand aveuglement européen. Ancien officier parachutiste, docteur en sciences politiques et ancien chef d'entreprise, Jean-Bernard Pinatel est spécialiste des questions de géopolitique et d'intelligence économique.

     

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    " Au-delà de son aspect militaire tragique, pour les belligérants, cette guerre aura été le révélateur d'un grand aveuglement européen. Les dirigeants de l'Union européenne n'ont pas envisagé un seul instant que le monde avait changé et que les sanctions contre la Russie ne la mettraient pas à genoux car elles seraient contournées par la très grande majorité des pays et que leur maintien sur la durée se retournerait en boomerang contre l'Europe et profiterait aux États-Unis qui en étaient les instigateurs. Bien plus, cette guerre a aussi été le révélateur que l'ordre mondial régi par des règles et des organismes internationaux mis sur pied à la fin de la seconde guerre mondiale était révolu, notamment parce que les États-Unis sous l'égide desquels ils avaient été élaborés ne les ont pas respectés depuis la chute de l'URSS, gagnés par l'euphorie d'être désormais la seule superpuissance mondiale et décidés à le rester à n'importe quel prix. Je me suis lancé dans la rédaction de ce livre pour expliquer pourquoi l'impossibilité pour l'Ukraine de gagner cette guerre était prévisible dès février 2022. "

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