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droite - Page 29

  • Un risible procès...

    "Le Front national situé très haut dans les sondages, des chroniqueurs de radio ou de télévision qui se lâchent sans tabou sur l'immigration, l'islam ou la peine de mort... La société française est-elle devenue réactionnaire ?".

    Telle est la grave question que s'est posé Le Monde dans son numéro du 30 avril 2011 en ouverture de ses deux pages de débats. Au coeur de la cible, les trois agitateurs néo-réactionnaires : Eric Zemmour, Robert Ménard et Elisabeth Lévy... Nous reproduisons ci-dessous la réponse qu'Elisabeth Lévy, auteur de l'excellent Les maîtres censeurs (Livre de poche, 2002), a pu publier dans le "grand quotidien de référence"...

     

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    Risible procès des "néo-réactionnaires" - Le peuple n'a pas toujours tort d'avoir peur

    Etonnant. Une semaine après la parution d'un sondage sacrant le Front national "premier parti ouvrier de France", personne n'a encore songé à faire porter cette casquette-là à la "bande des cinq" désignée par l'appellation "nouveaux réacs". Je parle de "bande des cinq" pour être aimable puisque c'est le chiffre que retient Le Monde au terme de son article serré sur ce passionnant phénomène ("Profession réactionnaire", Le Monde du 5 avril). Mais ni l'effectif de ce club ni l'identité de ses membres ne font consensus. En compilant les diverses listes de suspects, on parvient à une dizaine de noms (dont le mien).

    Je ne voudrais pas être discourtoise mais cette affaire de "nouveaux réacs" commence à sentir le poisson. Daniel Lindenberg avait déjà levé ce lièvre en 2002, dans un petit livre judicieusement intitulé Le Rappel à l'ordre (Seuil). Dix ans plus tard, de nouveaux "nouveaux réacs" sont donc appelés à comparaître devant le tribunal médiatique. Qu'on se rassure, personne n'exige - en tout cas ouvertement - que l'on fasse taire "cette demi-douzaine de polémistes" qui, selon Le Monde, "cumulent chacun deux, trois, quatre collaborations rémunérées dans les médias les plus importants et une multitude d'invitations gracieuses dans les talk-shows", pendant que leurs valeureux adversaires résistent bénévolement dans des caves.

    Il est vrai que ces esprits chagrins ne songent qu'à entretenir leur fonds de commerce. C'est ainsi, le bon journaliste a une pensée, le "nouveau réac" une posture. En tout cas, entre régimes amaigrissants et pouvoir des francs-macs, leur puissance médiatique est devenue un "marronnier" de saison.

    Cette querelle picrocholine révèle une curieuse conception du pluralisme. D'éminents journalistes semblent découvrir avec stupéfaction et/ou indignation que quelques trublions qui ont le front de ne pas penser comme eux ont le droit de s'exprimer. Au temps de parole, "l'omniprésence" de ces mauvais coucheurs est très relative et plutôt instable, la plupart connaissant la précarité ordinaire des soutiers de l'audiovisuel. Surtout, personne ne songerait à se plaindre que l'on entende Jean-Michel Aphatie chaque matin sur RTL et qu'on le voie chaque soir sur Canal+. Après tout, on a bien le droit de préférer le débat entre gens du même avis. Il est cependant paradoxal de célébrer la diversité en toute chose sauf dans le domaine des idées.

    L'épouvantail "néo-réac" ressort des tiroirs au moment où ceux qui savent ce qui est bon pour le peuple réalisent, paniqués, que, malgré vingt ans de prêchi-prêcha, ce peuple ingrat, notamment sa composante la plus populaire, s'obstine à voter pour un parti désigné comme antirépublicain - mais accepté, on se demande pourquoi, dans le jeu républicain. L'ennui, c'est que le peuple est bon, d'où la nécessité de s'en prendre aux mauvais génies qui, en flattant ses plus bas instincts, l'ont encouragé sur cette pente déplorable.

    Au-delà du vote FN, la "droitisation" de la société française inquiète nos grandes consciences, comme s'il était par nature bien d'être de gauche et mal d'être de droite. C'est précisément cette transformation inconsciente d'opinions, légitimes du reste, en dogmes incontestables, qui interdit toute discussion sur des sujets méritant mieux que des condamnations sommaires. Seulement, il est plus gratifiant d'ironiser sur les peurs des petits Blancs frileux que de se demander s'ils n'ont pas quelques raisons d'avoir peur. Sophia Aram, qui a trouvé spirituel de traiter les électeurs frontistes de "gros cons", n'avait pas compris "que la ligne de démarcation séparant les bonnes et les mauvaises manières d'aborder le FN avait bougé". Des bonnes et des mauvaises manières, quel formidable aveu !

    Notre société qui adore "la transgression" passe son temps à traquer les "dérapages", terme indiquant clairement que certains points de vue sont autorisés et d'autre pas. Ainsi, l'immigration est nécessairement une bénédiction. De même, tout être sain doit s'enthousiasmer pour le grand métissage planétaire que l'on nous promet comme avenir. Je crois, pour ma part, que l'afflux massif et rapide d'immigrés a eu des effets déstabilisateurs pour la société - tout en freinant l'intégration de ceux qui sont là. Et si je reste convaincue que tout individu peut devenir un "bon Français", je ne vois pas pourquoi la France devrait accepter n'importe quelle pratique, fût-elle religieuse ou culturelle.

    Le Monde en conclut que je tiens un "discours franchement anti-immigré". La différence entre la critique de certaines pratiques, l'inquiétude face aux flux migratoires et le rejet des individus serait-elle trop subtile ? La délicate question de l'islam et de son acculturation en France relève de la même jurisprudence. Avancer l'hypothèse qu'un certain islam puisse poser certains problèmes, c'est évidemment proclamer sa haine des musulmans.

    Le pire est que mes accusateurs ne sont même pas de mauvaise foi : ils entendent ce qu'ils attendent. Alors, je l'avoue, je suis parfois tentée, chers confrères, de vous laisser débattre entre vous. Mais ne rêvez pas, ça ne dure jamais très longtemps.

     

    Elisabeth Lévy, journaliste, rédactrice en chef du site et du magazine "Causeur" (Le Monde, 30 avril 2011)

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  • Mitterrand et le mystère français...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°54, mai - juin 2011).

    Le dossier central est consacré à François Mitterand. On peut y lire, notamment, des articles de  Charles Vaugeois ("Un séducteur énigmatique") de Jean-Claude Valla ("La Cagoule : des liaisons dangereuses"), de Dominique Venner ("François de Grossouvre : le mort de l'Elysée"), d'Alain de Benoist ("Réseaux et pouvoirs de l'intelligentsia") et un entretien avec le sociologue Paul Yonnet ("François Mitterrand : une personnalité troublante"). 

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, une analyse d'un ouvrage américain de Christopher Caldwell (Reflections on the Revolution in Europe. Immigration, Islam and the West, Anchor Books, 2009) sous la plume de Jean Monneret, un article de Philippe d'Hugues sur Jean Fontenoy, un article de Péroncel-Hugoz ("Souvenir de la Khadafie") et un entretien avec l'historien Martin Aurell, consacré à la noblesse de l'Occident médiéval. 

     

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  • Est-il fou ?...

     Le numéro 64 de Flash, le journal gentil et intelligent, s'interroge sur la santé mentale de notre bon président et demande son diagnostic au docteur Plouvier... A côté, Pierre Le Vigan nous livre un dossier sur l'immigration et ceux qui veulent nous la "vendre" pour notre bien, mais aussi sur . A lire ! ...

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    Au sommaire :

    Nicolas Sarkozy est-il fou pour de bon ?

    - Le diagnostic du docteur Bernard Plouvier

    - La potion des journalistes de Marianne

    - Et la tisane de Topoline

    ONU, grand patronat, hyperclasse mondialisée... Ils nous vendent l'immigration à marche forcée. Un dossier de Pierre Le Vigan.

    Syrie : les socialistes nationaux syriens redressent la tête.

    Prochain président du Pérou :  Ollanta Humala incarne la revanche des indiens.

    Pierre Jourde :  faux réac et vrai moderne ?

    Arnaud Guyot-Jeannin s'interroge sur la "droite zemmourienne" et Philippe Randa sur ces radio-crochets qu'on voudrait nous faire passer pour des primaires

    Mondialisation : pendant les révolutions et les catastrophes, la crise continue.

    Georges Brassens et Michel Audiard, deux tontons flingueurs à (re)découvrir.

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  • Politique : et si tout changeait ?...

    Le numéro 63 de Flash, le journal gentil et intelligent, nous propose un dossier consacré aux turbulences actuelles du système politique. On pourra y lire, notamment, une analyse d'Alain de Benoist ainsi que les points de vue de Pierre Le Vigan, de Pierre Hillard et de Philippe Randa. On retrouvera aussi les analyses géopolitiques de Christian Bouchet.

     

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    Au sommaire :

    Dossier : Centre décentré, extrêmes recentrés, Droite et gauche cul par dessus tête… Politique : et si tout changeait ?
    • De quoi la montée du FN est-elle le signe ? Alain de Benoist fait le point en page 3
    • Quand les intellectuels s’y mettent : Emmanuel Todd et Alain Cotta se lâchent. Page 4
    Pierre Hillard répond à nos questions en page 5
    Pierre Le Vigan et Philippe Randa analysent ces nouveaux clivages en page 11

    Du rififi dans les herbiers…
    Réglementation des médecines douces et des produits à base de plantes : est-ce pour protéger notre santé ou favoriser celle de l’agrobusiness ? Topoline s’inquiète en pages 6 & 7

    Parag Khanna, un néo-américain en Orient… Christian Bouchet nous présente le géopoliticien le plus écouté de Washington et s’interroge sur le printemps syrien. Page 8
    La Turquie, modèle ou pas… Mais modèle de quoi, au juste ? Après le voyage éclair de Sarkozy, Pierre Le Vigan fait le point. Page 10
    Philippe Pichon, le flic qui en savait trop. Et qui le disait ! Révélations en page 12
    “Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût” écrit Jean Clair dans l’Hiver de la culture. Jean-Claude Lauret a lu son livre et nous en parle en page 13
    La haute armure comme la haute couture : Le “bling bling” de la Renaissance ? Des chefs d’œuvre de 20 Kilos d’orfèvrerie. C’est à voir aux Invalides et en page 14.
    Cinéma : l’avance sur recettes réservée à la Rive gauche et rien pour le cinéma populaire… David Valéry s’insurge en page 16

    Et rapide, en ligne, et en toute sécurité, abonnement sur le site : http://www.flashmagazine.fr/abonnement/

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  • La leçon des cantonales...

    Nous publions ci-dessous, sous la plume de Pierre Le Vigan, une analyse particulièrement intéressante du résultat des élections cantonales de la semaine dernière.

     

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    La leçon des cantonales

    Entretien avec Pierre Le Vigan (01/04/20111, propos recueillis par Jean-Marie Soustrade)

     

    Quel bilan des cantonales ? 

    Au terme des scrutins des 20 et 27 mars 2011, la gauche gagne 2 Conseils généraux de province et en perd un, le Val d’Oise, (département peuplé). La gauche gagne des sièges mais son gain en termes de pouvoirs locaux est donc modeste. De même l’UMP s’effondre mais pas les divers droites. Au second tour il y eu comme au premier 55 % d’abstention. Cela pose la question du vote obligatoire, qui serait une bonne chose, à condition d’instaurer la reconnaissance du vote blanc. 

    Et le Front national ? 

    Plus de 15 % au premier tour et en fait plus de 19% si on ne tient compte que des cantons où il était présent (mais par définition le FN n’avait pas choisi d’être présent dans les cantons où il était le plus faible) : c’est un score très élevé. Mais au second tour le bilan est contrasté. Le Front a pu se maintenir, compte tenu de la règle par rapport au pourcentage du nombre d’inscrits, monté à 12,5 % au lieu de 10 % auparavant, dans environ 400 cantons. Il était dans ceux-ci non à 19 %, qui n’était que la moyenne de ses 1500 candidats, mais bien au dessus, à 23 % en moyenne. Or la moyenne des candidats frontistes au second tour est à 35,5 % soit un gain de 12 ou 13 %. Le FN passe de 600 000 à 900 000 voix entre les 2 tours alors qu’il n’est présent au second tour que dans 400 cantons au lieu de 1500. 

    C’est donc un grand succès du FN. Pourquoi parlez-vous de bilan contrasté ?

    Parce que ce succès ne débouche pas sur des élus. Il n’y a que 2 conseillers généraux FN, sur 2000 cantons renouvelables (et 4000 au total). Alors que le FN obtient beaucoup plus de voix à toutes les élections que le PCF allié au Front de Gauche, et que les écologistes (Europe Ecologie Les Verts), contrairement à eux, il n’obtient pas d’élus locaux. 

    Pourquoi ? 

    Parce que le FN n’est pas dans une coalition. Beaucoup de gens et un peu partout – c’est ce que l’on appelle la « nationalisation »  du vote - votent FN mais il n’y a pratiquement aucune portion du territoire national où 50 % des gens veulent un élu FN. Sur les bases des cantonales, le FN n’aura pas d’élus aux prochaines législatives ou un ou 2 comme dans toute son histoire (Yann Piat en 1988, Marie-France Stirbois en 1993, Jean Marie Le Chevallier en 1997…). Sur ce plan, rien n’a changé. 

    Le FN espérait mieux. Pourquoi s’est-il trompé ? 

    Louis Aliot avait espéré entre 10 et 50 élus au second tour des cantonales. Compte tenu des trés bons résultats du premier tour, 10 élus était un objectif effectivement possible sur le papier. Il était difficile de prévoir que, au fond, il y a toujours un profond « blocage mental » au vote FN, avec peut-être la crainte d’avoir des élus qui ne servent à rien localement car ils seraient totalement marginalisés donc pas de subvention aux projets locaux, etc. La révolution Marine est en marche à savoir le changement profond de l’image du Front mais elle n’est pas encore aboutie. Il est certain que la défolklorisation y a sa part, et que cette part est nécessaire. D’autres gestes, comme un voyage en Israël, y contribueront sans doute. Cela pèsera plus vis-à-vis des élites que vis-à-vis du peuple au demeurant. Toute la difficulté est de devenir un parti normal tout en restant non aligné face au nouvel ordre mondial. Pour l’instant le FN manque encore singulièrement de cadres de valeur pour mener cette politique. Mais nous n’en sommes qu’au début d’un processus et le succès appelle les talents – mais aussi les carriéristes, avec ou sans talent ! C’est donc une période délicate pour la nouvelle patronne du Front.

    Comment le blocage du Front au second tour peut-il changer ? comment peut-il avoir des élus ?

    Par la décomposition, fort possible, de l’UMP et l’éclatement des droites. On peut imaginer un bloc à vocation majoritaire dont le FN serait le pivot. La difficulté c’est que les raisons du succés du FN au premier tour des élections sont les mêmes que les raisons de son échec au second. C’est parce que le FN est « seul contre tous » qu’il monte haut au premier tour, c’est parce qu’il est seul contre tous qu’il ne franchit qu’exceptionnellement le second tour en vainqueur. L’exemple italien est intéressant. Il y a eu un moment où Alliance nationale (l’ex-MSI) a fait de bons scores, de l’ordre de 15 % tout en étant associé à Berlusconi, vers 1995. Puis les électeurs ont cessé de bien percevoir à quoi servait Alliance nationale, assimilé à la coalition berlusconienne. Quitte à soutenir Berlusconi, autant le faire à fond et directement plutôt que de soutenir un parti qui ensuite soutient à fond Berlusconi. Au final Gianfranco Fini (le patron d’Alliance nationale) a fondu son parti dans le parti unique de la droite italienne, le Peuple de la Liberté. Pour se retrouver ensuite en désaccord avec Berlusconi. Mais assez démuni politiquement. Avec une trentaine de députés au lieu de 100 auparavant. Et tenter de refonder un nouveau parti (Futur et liberté pour l’Italie). Cela montre qu’abandonner trop vite sa spécificité peut être désastreux. Des accords minimum de gestion locale sont certainement préférables. A noter que la Ligue du Nord, justement en Italie, a toujours maintenu une distance avec Berlusconi et échappe ainsi à son naufrage. 

    Au fait, à quoi servirait des élus FN ? 

    Ils sont indispensables pour être crédibles. Le travail de terrain, ce sont des cadres, et une école de formation de cadres. Des incarnations des idées, des façons de confronter sa doctrine au réel. Il n’y a pas d’avenir pour un parti sans des élus locaux. Quelques députés européens ne suffisent absolument pas. De bons scores aux présidentielles peuvent être illusoires aussi. Ce sont des mairies qu’il faut gagner si on veut exister vraiment quand on est dans la situation du Front c'est-à-dire sur une dynamique de conquête et non de simple « témoignage » de l’ordre de « maintenir la flamme », attitude de la vieille droite antimariniste, et de ceux qui préfèrent être « entre eux » à 3 % (et encore…) plutôt que d’être confrontés à des gens nouveaux, aux motivations parfois nouvelles, aux itinéraires déroutants. Et alors ? La vie c’est aussi l’irruption du nouveau.

    Des itinéraires déroutants ? Vous faites allusion par exemple à cette candidate FN dans le Nord qui aurait été escort girl en Belgique ? 

    Si la diversité des horizons se limitait à cela ce serait voir les choses par le petit bout de la lorgnette, mais toutefois, dans le cas que vous évoquez, je ne vois pas où serait le problème, quoi qu’il en soit du fond de cette histoire. Je suis pour la liberté de faire ce qu’on veut de son corps et d’avoir en même temps les idées politiques que l’on souhaite. Et sans que l’un invalide l’autre.

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  • Le retour des Bobards d'or !

     

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    Les prix de la désinformation médiatique seront remis lors d'une cérémonie le 5 avril 2011 !

    La deuxième édition des BOBARDS D’OR sera organisée le 5 avril 2011 par Polémia. Cette cérémonie distingue et honore les journalistes les plus habiles ou les plus audacieux, ces désinformateurs du totalitarisme « doux » dans lequel nous baignons ; ce système où les mensonges répétés à l’infini finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de « droite » comme de « gauche ».

    La désinformation et le mensonge médiatique imposent le politiquement correct, et c’est le rôle de Polémia de lutter contre cette tyrannie médiatique.
    Un comité de sélection de Polémia et de nombreuses personnes ayant répondu à notre appel à contribution ont réuni un florilège des plus beaux mensonges.
    Que ce soit Joseph Macé-Scaron et sa cuistrerie mensongère sur le référendum suisse, les fausses photos pour illustrer l’affaire Sakiney ou le montage complet de l’affaire de l’ophtalmo « raciste » pour ne citer que ces exemples, bien des journalistes de télévision, presse ou radio s’illustrent par leur capacité à mentir au service du politiquement correct.

    Et parce qu’ils ont toute leur place au sein des bobards d’or, le jury récompensera cette année, dans la catégorie Strass & paillettes, ces stars donneuses de leçons qui elles aussi mentent allègrement. Alors, qui des scandaleux soutiens à Roman Polanski ou de Jamel Debouze qui affirme que « l’Islam est en France depuis 3000 ans » sera élu cette année ?

    Rendez vous sur le site www.bobards-dor.fr pour élire le bobard le plus édifiant. Ce n’est pas le choix qui manque, et Polémia compte sur votre vote par internet pour les départager. Dans chacune des quatre catégories (Presse écrite, Radio, Télévision, Strass et Paillettes) trois bobards seront désignés pour la grande cérémonie du 5 avril à Paris.

    Cérémonie des Bobards d’Or
    Le 5 avril à 20 heures
    Salle Athènes-Services, 8, rue d'Athènes, 75009 Paris


    Les Bobards d'Or sont de retour en 2011 ! par bobards-dor

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