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droite - Page 32

  • Sous la Cagoule...

    Le éditions Dualpha semblent entamer la réédition des Cahiers Libres d'Histoire de Jean-Claude Valla. Cette bonne idée permet d'ores et déjà de retrouver en librairie le premier tome de la collection qu'il avait consacré à la Cagoule. Avec La Cagoule  1936-1937, Jean-Claude Valla resitue l'histoire de cette organisation secrète de résistance au communisme dans le contexte complexe de la crise politique du milieu des années 30. Les portraits qu'il dresse de ses dirigeants, des patriotes, qui s'étaient généralement illustrés au cours de la guerre de 14-18, sont passionnants. On retiendra, en particulier, celui d'Eugène Deloncle, son organisateur, qui mourra le 7 janvier 1944 sous les balles de la Gestapo.

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    "Que sait-on de l’Organisation Secrète d’Action Révolutionnaire Nationale (OSARN), plus connue aujourd’hui sous le nom de Comité Secret d’Action Révolutionnaire (CSAR) ? Quels objectifs poursuivait son fondateur, Eugène Deloncle ? Faut-il distinguer une « Cagoule civile » d’une « Cagoule militaire » ? Y a-t-il eu manipulation de la part du Deuxième bureau de l’État-major ? Les cagoulards n’ont-ils été que des comploteurs maladroits et mythomanes ?

    Rares sont les ouvrages consacrés à cette organisation secrète créée au début de l’été 1936. Et tous s’en tiennent peu ou prou à la thèse, soutenue par Marx Dormoy, ministre de l’Intérieur du Front populaire, d’un gigantesque complot ourdi contre la République et si brillamment déjoué… Pendant l’Occupation, surtout après l’assassinat de Marx Dormoy, cette thèse fut relancée par une poignée de socialistes résistants qui accusèrent les cagoulards d’avoir réussi en 1940, dans l’ombre de Pétain et grâce à la victoire allemande, le coup d’État qu’ils avaient raté en 1937.

    L’histoire de la Cagoule est ainsi déformée. Bien entendu, Deloncle et ses amis n’étaient pas des enfants de chœur. Ils détestaient le Front populaire dont ils estimaient que la politique affaiblissait la France, et n’avaient que mépris pour la démocratie. Mais c’étaient d’ardents patriotes. Le seul complot qui les ait obsédés est celui dont ils prêtaient l’intention aux communistes et qu’ils espéraient écraser dans l’œuf avec le concours de l’Armée.

    Cette hantise d’une révolution bolchevique a de quoi surprendre aujourd’hui, parce que nous savons, grâce aux archives soviétiques, que Staline n’avait pas l’intention, à ce moment-là, de prendre le pouvoir en France. Mais, à l’époque, toute la presse de droite, alors puissante et influente, ne cessait de dénoncer le danger d’un putsch communiste.

    Voilà pourquoi l’histoire de la Cagoule méritait d’être revisitée. Jean-Claude Valla le fait sans concession à l’idéologie dominante et avec un grand souci d’objectivité. Il démontre comment les historiens, prisonniers des mythes et se recopiant souvent les uns les autres, ont réussi à renverser la perspective et à travestir la vérité."

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  • Sternhell et la naissance de l'idéologie fasciste

    Naissance de l'idéologie fasciste, ouvrage publié en 1989 par l'historien israelien Zeev Sternhell, vient de ressortir en poche dans la collection Folio. Ce livre, comme les précédents du même auteur, La droite révolutionnaire ou Ni droite ni gauche,  a suscité un vif débat chez les historiens et les politologues. Voici ce qu'écrivait à son propos Marco Tarchi, professeur de sciences politiques à l'université de Florence, dans un article de la revue Nouvelle Ecole, consacré à l'historiographie du fascisme :

    "La quantité de citations faites par Sternhell pour soutenir sa thèse - qui est la première à placer le berceau du phénomène fasciste en dehors de l'Italie, plus précisément en France, où socialisme et nationalisme enregistrèrent leurs premières rencontres et leurs premiers croisements - est impressionnante. Mais cet aspect, qui pourrait être le point fort de l'ouvrage, est considéré par d'autres chercheurs comme son point faible. Pour appuyer sa thèse, Sternhell est en effet obligé d'élargir la perspective bien au-delà des discours et des écrits des chefs ou des militants fascistes, ce qui l'amène à puiser dans les œuvres d'écrivains et d'artistes souvent hétérodoxes et allergique à toute discipline de parti, d'hommes politiques qui ne furent jamais organiquement liés au fascisme, tel Henri De Man, et surtout d'intellectuels « préfascistes » (Nietzsche, Sorel, Barrès, Labriola, Pareto, Corradini) dont il est évidemment impossible de prévoir quelle aurait été leur réaction face au développement du fascisme. Bien qu'elle s'efforce de citer aussi de nombreux représentants politiques et intellectuels du fascisme militant (Mussolini et Valois, Déat et Mosley, José Antonio Primo de Rivera et Léon Degrelle, Giovanni Gentile), l'argumentation de l'historien israélien apparaît de ce point de vue assez forcée. Elle a donc nourri les critiques de nombreux autres spécialistes, qui l'ont accusée notamment d'assimiler au fascisme des courants culturels qui lui sont irréductibles - telle personnalisme communautaire de Mounier - au seul motif qu'ils cherchèrent dans l'entre-deux-guerres à dépasser simultanément les horizons du libéralisme et du socialisme."

    Marco Tarchi, Le fascisme à l'aube du troisième millénaire - Théories, interprétations et modèles, in Nouvelle Ecole n°53-54, année 2003.

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    "De toutes les grandes idéologies du XXe siècle, la fasciste est la seule à naître avec le siècle. Troisième voie entre le libéralisme et le socialisme marxiste, elle propose une autre solution aux problèmes que posent la révolution technique et la révolution intellectuelle à la société européenne du tournant du siècle.
    Cette idéologie a nourri un projet non conformiste, avant-gardiste et révolutionnaire, capable de monter à l'assaut de l'ordre établi et de concurrencer efficacement le marxisme dans l'esprit et la faveur des intellectuels aussi bien que des masses.
    Le berceau du fascisme, c'est en France qu'on le trouve, dans le nationalisme intégral, la droite révolutionnaire, mais aussi le révisionnisme révolutionnaire sorélien, composante première du fascisme. Lancé en France, le révisionnisme révolutionnaire devient en Italie une force intellectuelle, politique et sociale. Alliés aux nationalistes et aux futuristes, les révisionnistes révolutionnaires italiens trouvent, en été 1914, les troupes, les conditions et le chef qui leur permettront de transformer en force historique la longue incubation intellectuelle commencée au début du siècle."

     

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  • Immigration, une chance pour qui ?

    Le mensuel Le choc du mois de septembre (n°25) publie un dossier intitulé : "L'immigration, une chance pour qui ?".

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    Au sommaire de ce numéro :
    DOSSIER : IMMIGRATION : UNE CHANCE POUR QUI ?

    Immigration : ça suffit !
    La France a été faite par les Français
    En clandestin avec les flics du « neuf-trois »
    Entretien avec Yves-Marie Laulan : « L’immigration menace de nous ruiner »
    L’intégration, c’est fini !
    Immigré « in », prolo « out »
    Une seule règle : toujours plus !
    Voici venir les réfugiés climatiques
    Les Roms, un tabou français
    A l’assaut de Schengen par la face Est
    Entretien avec Albert Thielen, président d’Action Sahel :
    « C’est là-bas qu’on a besoin d’eux, pas ici »
    Politique
    Entretien avec Philippe de Villiers
    « Soljenitsyne m’a dit : “la nation est le chemin du monde” »
    Géopolitique
    Où c’est-y l’Ossétie ?
    Le retour en force de la Russie
    Etranger
    Géorgie : Entretien avec Salomé Zourabichvili
    Nul n’a intérêt à une balkanisation générale
    Reportage
    La paix passera-t-elle l’été au Liban ?
    Etranger
    La Haye du déshonneur
    Karadzic : pourquoi lui et pas les autres ?
    Tribune libre
    Pablo Victoria : Ingrid Betancourt telle que je l’ai connue
    Reportage
    En Chine pendant les J. O.
    18 millions de Pékinois et moi…
    La chronique de Julien Jauffret
    Retour à l’envoyeur : SinéCittà, le navet de l’été
    Idées
    BHL est bien un prophète :
    La gauche intellectuelle en route vers l’ectoplasmie
    Document
    L’affaire Khodorkovski
    Son avocat s’explique en exclusivité
    Société
    Voulez-vous vivre comme un Hobbit ?
    Portrait
    André Gorz, méconnu et si influent
    Chronique littéraire
    Une apocalypse au soleil de la Saint-Jean
    Notes littéraires
    Le coin des enfants
    Osselets : 1 Playstation : 0
    Mots croisés Internet
    Vous avez la parole
    Etc.

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