Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Points de vue

  • Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Audrey d'Aguanno, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la baisse de la natalité en France.

     

    Natalisme_Contre la dépopulation.jpg

    Dénatalité : peut-on en vouloir à nos contemporains ?

    Depuis mai 2025, en France, le nombre de décès dépasse celui des naissances. Fatigue collective, individualisme exacerbé, injonctions féministes ou délires écolos, bien des raisons ont été données pour tenter d’expliquer ce désastre démographique. Et si tous ces facteurs ne sont pas à écarter, la mission d’information parlementaire sur les causes et les conséquences de la baisse de la natalité en France, lancée en juin 2025, offre un tableau plus nuancé de la situation.

    30 000 personnes ont répondu à la consultation, c’est au moins le double des sondages réalisés par l’Insee. Mais contrairement à la vulgate et surtout aux attentes des promoteurs du malthusianisme, ses conclusions ne sont ni révolutionnaires, ni surprenantes : les Français et les Françaises restent attachés à la famille, et la majorité des consultés retardent l’arrivée du premier enfant pour des raisons économiques et logistiques.

    La famille nombreuse, un idéal

    La famille nombreuse fait encore rêver : 52 % des sondés voudraient ou auraient voulu trois ou quatre enfants, 32 % en désirent deux, 7 % un seul. De ce sondage, il ressort donc que plus du trois quarts des Français consultés désirent une famille avec plusieurs enfants. On est loin de la stérilité volontaire prônée par les écolo-bobo-parisiens, qui, rappelons-le, ne sont qu’une minorité surmédiatisée et qui, comme l’illustrent les résultats de cette consultation, ne parviennent pas à convaincre que faire des enfants, c’est polluant, contraignant et un peu dégueulasse aussi. Seuls 5 % des sondés ne désirent aucun enfant.

    Les obstacles majeurs à la natalité invoqués – retard de maternité,  renoncement, ou limitation du nombre d’enfants – sont des craintes bien concrètes et bien réelles, telles que  la vie trop chère, les difficultés pour faire garder son enfant, le délai dérisoire du congé maternité, loin derrière les injonctions idéologiques.

    La chute de l’indice de fécondité à 1,62 enfant par femme en 2024 est donc à imputer principalement à des causes externes à la seule volonté de nos contemporains.

    Idéologie vs réalité

    Les freins à la maternité ne sont que très peu genrés : difficulté de logement, pouvoir d’achat, logistique, etc. Et ceux qui le sont, comme le suicide social et l’impact négatif sur la vie professionnelle pour les femmes, sont un fait pour la majorité des Françaises. Que cela soit largement insufflé par le féminisme-idiot-utile-du-capital ou pas ne change rien à la donne (d’autant plus que toutes les femmes aimant leur boulot ne sont pas toutes des carriéristes ou des féministes) : nous évoluons dans une société qui ne pousse pas à la maternité, et dénigre les « pondeuses », comme l’a magistralement illustré Eve Vaguerlant dans son essai « L’effacement des mères ». Mais, là encore, pas besoin d’être acquis à un quelconque courant de pensée, l’appauvrissement matériel des mères, les difficultés qu’elles rencontrent suffisent. Et la seule évocation des mots « politique nataliste » vaut immédiatement un procès en « heures les plus sombres de notre histoire ».

    Injonction contradictoire

    Mais alors, à qui la faute ? Sans pour autant dédouaner entièrement nos contemporains qui se complaisent volontiers dans l’individualisme et ne conçoivent guère plus ni l’effort, ni le dévouement – toutes choses nécessaires à la fondation d’une famille – , entendre nos dirigeants parler de « réarmement démographique » est insupportable.

    Car on le sait déjà, les « outils de réarmement démographique » promis par le premier président sans enfant de France seront des chiures de mouche à côté du vaste chantier nécessaire pour que les Français qui désirent fonder une famille puissent y parvenir (et sur lequel nous reviendrons). L’argument « vous n’aviez qu’à faire des enfants » est tellement pratique pour accuser nos contemporains de l’explosion du système de retraite obligatoire par répartition (spoiler : il en existe d’autres), et justifier une immigration de masse sans précédent…

    Sur le plan culturel, c’est toute la société qui transpire la mentalité no kids. Entre les « études » et les tonnes d’articles publiés chaque année prétendant qu’un enfant coûte autant que l’achat d’une villa, les efforts insidieux déployés pour faire apparaître le couple comme le haut lieu de la domination et du conflit, et les injonctions au divertissement et aux études longues (qui, débouchent rarement sur un emploi à la hauteur des espérances), ce qui est étonnant, c’est plutôt que nos contemporains aient encore envie de fonder une famille.

    Même l’individualisme, qui a transformé tout lien en une insupportable contrainte et a ainsi sapé les bases du couple et de l’institution familiale, n’est pas parvenu à entraîner sa disparition. Malgré les tentatives pour l’étouffer, l’élan vital, la pulsion de vie demeure ancrée chez la plupart des hommes et des femmes de notre pays.
    Alors ?
    Cette consultation, bien loin d’être le constat d’un désastre, est une lumière au bout du tunnel. C’est la preuve que l’élan vital persiste chez des Français, meurtris par le coût de la vie, la précarité, la fragilisation des rapports humains, différentes réalités pratiques sur lesquelles nous nous devons de travailler.

    Tout n’est pas perdu. Après avoir identifié les raisons de la baisse de la natalité, il est crucial de s’engager activement et de plaider pour la mise en place de solutions appropriées. Et virer cette clique de dirigeants politiques muent par la pulsion de mort qui nous gouverne.

    Audrey D’Aguanno (Breizh-Info, 19 décembre 2025)

    N. B. : S’agissant d’une consultation volontaire, il a été mentionné que les participants sont ceux qui sont le plus directement concernés par le sujet. Bien qu’il soit tout aussi légitime de penser que les activistes no kids, principalement actifs en ligne et souvent engagés politiquement, se soient tout autant mobilisés, cela n’a guère d’importance. Ce qui compte, c’est bien qu’il reste des Français et des Françaises déterminés à ne pas de disparaître. C’est sur eux que tout se jouera.

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Quand la stratégie de la peur remplace le bon sens...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Peretti, cueilli sur Polémia et consacré à l'épizootie qui frappe le cheptel bovin français.

    Alain de Peretti est vétérinaire et a notamment publié Vérités sur la viande halal (Godefroy de Bouillon, 2014) et L'islam sans voile (Institut Iliade/La Nouvelle Librairie, 2021).

     

    Abattages_DNC_Gendarmerie.jpg

    Dermatose nodulaire contagieuse : quand la stratégie de la peur remplace le bon sens

    Il y a des maladies qui tombent du ciel. Et il y a celles qui tombent à pic. La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) appartient à cette seconde catégorie : une épizootie réelle, certes, mais dont la gestion politique révèle bien davantage que le simple souci sanitaire. Elle agit comme un révélateur brutal d’une époque où le vivant — animal aujourd’hui, humain demain — est administré, rationalisé, sacrifié au nom d’un Bien supérieur devenu indiscutable. Cet épisode n’est pas sans rappeler la crise COVID, avec les mêmes narratifs imposés (protéger les autres…). Pourtant, tout est simple. Un virus de la famille de la variole. Des insectes vecteurs par piqûre. Une maladie bovine non transmissible à l’homme. Une mortalité généralement faible (1 à 2 % des cas cliniques), mais une morbidité visible de 10 à 20 % du cheptel (cas cliniques). Une guérison spontanée en un mois, facilitée par des soins classiques (antibiotiques, anti-inflammatoires, ivermectine, traitements naturels). Donc essentiellement des pertes économiques. Et donc, au nom du principe de précaution, une réponse radicale : l’abattage total, y compris d’animaux sains, parfois vaccinés, parfois sans symptômes. Pourtant, dès que l’on cesse de regarder la situation par le trou de serrure technocratique, une autre lecture s’impose.

    Une maladie ancienne, une réponse nouvelle

    La DNC n’est pas une maladie inconnue. Elle est décrite depuis des décennies, principalement en Afrique, puis au Moyen-Orient, avant de gagner certaines régions d’Europe, notamment les Balkans. Elle a été contenue ailleurs par la vaccination, parfois éradiquée sans abattage massif, parfois intégrée dans une gestion sanitaire classique.

    Mais en Europe occidentale, et singulièrement en France, la réponse est immédiate, brutale, sans nuance : stamping out, « dépeuplement », élimination totale du troupeau, verrouillage territorial, communication anxiogène.

    Pourquoi une telle radicalité pour une maladie non zoonotique (non transmissible à l’homme), à mortalité généralement limitée, pour laquelle existent des vaccins à virus atténué ayant fait leurs preuves, et dont la transmission dépend largement de facteurs environnementaux, notamment en hiver, où les insectes piqueurs sont peu actifs ?

    La question mérite d’être posée, même si elle dérange.

    Le retour du réflexe sacrificiel

    Depuis quelques années, un schéma se répète :
    Covid : confinement massif, suspension des libertés, QR codes.
    Climat : culpabilisation permanente, interdictions, restrictions.
    Agriculture : normes, charges, mise à mort économique des exploitations.
    Élevage : réduction des cheptels, pression réglementaire, décroissance imposée.

    On ne peut que remarquer la multiplication des abattages de masse de canards ou de dindes en raison de la grippe aviaire, de porcs en raison de la peste porcine, de bovins en raison de la tuberculose.

    À chaque fois, le même logiciel : la peur justifie l’urgence, puis l’obéissance, et enfin l’irréversibilité.

    La DNC s’inscrit parfaitement dans cette logique.
    Elle permet d’imposer, sous couvert de science, une politique du fait accompli : des élevages détruits en quelques heures, des années de travail anéanties, des paysans sommés de se taire au nom de la biosécurité.

    La vache n’est plus un animal. Elle devient une variable de risque, une ligne comptable, un problème à supprimer.

    Quand la biosécurité remplace le bon sens

    Personne ne nie la réalité de la maladie.
    Ce qui est en cause, c’est le dogme de l’éradication totale, hérité d’une vision industrielle du vivant.

    Dans cette vision : un animal infecté est un danger absolu, un troupeau est une entité homogène (une « unité bovine »), la complexité biologique est un obstacle à la gestion, le paysan est un pion.

    Peu importe que la vaccination protège, que certains animaux soient indemnes, que des alternatives existent. Le protocole prévaut sur le réel.

    Nous ne sommes plus dans la médecine vétérinaire, mais dans la gouvernance sanitaire.

    Une agriculture déjà condamnée

    Il serait naïf d’analyser la DNC hors contexte.
    Depuis des décennies, les cheptels européens diminuent, les exploitations ferment, les agriculteurs se suicident, la souveraineté alimentaire recule, les accords de libre-échange ouvrent les frontières à des productions étrangères aux normes laxistes.

    Dans ce paysage, chaque crise sanitaire agit comme un accélérateur. Un élevage abattu est rarement reconstruit. Un paysan brisé ne recommence pas.

    La DNC devient alors un outil opportun de restructuration agricole par la destruction.

    Une planification ancienne et efficace malgré les aléas politiques

    Cette guerre contre l’élevage et l’agriculture en général ne date pas d’hier. Dès les années 1960, Sicco Mansholt, commissaire européen à l’Agriculture, puis président de la Commission, lançait un vaste plan de restructuration visant à faire disparaître la petite paysannerie au profit d’une agriculture concentrée et industrialisée. Il suivait les préconisations du rapport Rueff-Armand de 1959, dévoilées dans un rapport sénatorial la même année (page 45), qui disait textuellement :
    « Ainsi le mécanisme des prix ne remplira son office dans le secteur agricole qu’en infligeant aux agriculteurs, presque en permanence, un niveau de vie sensiblement inférieur à celui des autres catégories de travailleurs. »

    Dans les années 1970, le Club de Rome instillait l’idée que la production, l’agriculture et l’alimentation devenaient des menaces pour la planète. La décroissance entrait dans le logiciel politique.

    Aujourd’hui, ce cadre idéologique se traduit par des politiques coercitives. Aux Pays-Bas, sous le gouvernement de Mark Rutte, désormais recasé à la tête de l’OTAN, un plan de réduction de près de 30 % du cheptel a déclenché en 2022 des révoltes paysannes sans précédent. En Irlande et en Belgique, des projets similaires sont à l’œuvre. Partout, la même logique : sauver le climat en supprimant les élevages.

    Il ne s’agit plus de protéger la nature, mais de changer de modèle anthropologique : moins d’animaux, moins de paysans, moins de ruralité, plus de contrôle.

    Le vivant sous administration

    La DNC pose une question centrale, qui dépasse largement le monde agricole :
    jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que le vivant soit géré comme un stock constitué « d’unités bovines » (sic) ?

    Hier, des vaches. Aujourd’hui, des élevages entiers. Demain, des populations jugées « à risque », « non conformes », « non essentielles » ?

    La logique est la même : simplifier, standardiser, éliminer l’imprévu, gouverner par la peur.

    Refuser l’évidence fabriquée

    Il ne s’agit pas de nier la science, mais de refuser son instrumentalisation. Il ne s’agit pas de nier les maladies, mais de contester des réponses automatiques. Il ne s’agit pas de complot, mais de lucidité politique.

    Une société qui abat systématiquement ce qu’elle ne maîtrise plus est une société qui a renoncé à comprendre.

    La DNC n’est pas seulement une maladie bovine. C’est un symptôme de plus d’un monde qui préfère détruire le réel plutôt que de l’affronter.

    Et c’est précisément pour cela qu’il est urgent de ne pas se taire.

    Alain de Peretti (Polémia, 17 décembre 2025)

     
    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • L’Amérique sonne le glas de l’Europe – et l’Europe ne l’entend pas...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Balbino Katz, le chroniqueur des vents et des marées, cueilli sur Breizh-Info et consacré à la nouvelle tournure des relations entre les États-Unis et l'Europe...

    National Security Strategy.jpg

    L’Amérique sonne le glas de l’Europe – et l’Europe ne l’entend pas

    Dans ma cuisine de Lechiagat, là où les vents du large s’invitent comme des hôtes anciens, une langue de bœuf d’un kilo quatre repose dans une grande marmite et s’attendrit à feu doux. Ce morceau, autrefois le plus humble des abats, presque un cadeau du boucher, est devenu un bien précieux, preuve minuscule mais obstinée de l’augmentation générale du prix de la vie, y compris des nourritures les plus frugales. Son bonheur, c’est qu’elle se prête à plusieurs apprêts. À la sauce tomate elle devient franche et populaire, à la vinaigrette elle prend un tour aristocratique, presque madré. Et puis elle nourrit plusieurs jours, ce qui n’est pas un mince avantage pour qui mène, comme moi, une existence partagée entre mer, papier et solitude.

    Pendant qu’elle cuit paisiblement, je suis à ma table où s’accumulent journaux froissés, peaux d’oignons, casseroles qui sèchent et je lis le document qu’a publié la Maison-Blanche, censé présenter au monde la vision géostratégique de l’Amérique. J’avais promis de le parcourir sans hâte, parce qu’un tel texte demande plus que de l’attention, il exige cette vieille discipline personnelle à laquelle les Bretons étaient attachés, mélange de prudence et d’obstination.

    Je m’attendais à un exercice rhétorique, à des formules convenues. Je découvre un acte de rupture.

    Le fragment le plus saisissant du document américain ne tient pas seulement dans l’usage de quelques mots durs, mais dans la construction méthodique d’un réquisitoire, presque d’un acte d’accusation contre l’Europe. Jamais, depuis la rédaction du Traité de l’Atlantique Nord, Washington n’avait parlé de son «alliée» dans un ton si dénudé, sans fard, sans onction diplomatique.

    L’Europe y apparaît comme un continent engagé non pas dans une simple crise passagère, mais dans un processus historique d’effacement, un glissement lent et continu vers ce que les Américains nomment sans trembler «civilizational erasure». L’expression revient à plusieurs reprises, avec une précision clinique. Elle n’appartient ni au registre polémique ni au lexique politique habituel: elle relève de la morphologie historique, presque du diagnostic anthropologique.

    Les rédacteurs du texte décrivent une Europe qui aurait perdu, morceau après morceau, ce qui constituait sa colonne vertébrale. Ils évoquent une «perte de confiance culturelle», formule qui résume en quatre mots l’épuisement moral d’un continent qui doute désormais de sa légitimité à exister. Ils parlent de «cratère démographique», image frappante, rappelant un sol crevé, affaissé, incapable de soutenir la moindre construction durable. Ils insistent sur des politiques migratoires qualifiées d’auto-destructrices, non parce qu’elles accueillent, mais parce qu’elles remplacent.

    Le texte ne s’arrête pas là. Il décrit des gouvernements instables, incapables de représenter des majorités réelles, enfermés dans des coalitions fragiles, dépendants de minorités bruyantes. Il y a quelque chose d’impitoyable dans la manière dont les Américains écrivent que nombre d’États européens sont gouvernés «par des responsables qui n’ont plus le soutien de leur population», comme si la démocratie représentative, chez nous, n’était plus qu’un théâtre d’ombres.

    Puis vient la phrase qui, pour l’Europe, devrait résonner comme un coup de tocsin: l’idée que plusieurs nations pourraient devenir «majoritairement non européennes», non pas dans un avenir lointain, mais «dans quelques décennies au plus tard».

    Le document ne suggère pas un risque, il annonce une transformation irréversible, presque accomplie : «Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable dans vingt ans.»

    Ce n’est pas une image, c’est une prophétie.
    Ce n’est pas une alerte, c’est un verdict.

    Voilà ce que l’Amérique pense désormais de nous. Voilà ce qu’elle ose écrire, en pleine lumière, sans prendre soin de ménager les susceptibilités européennes. Le voile diplomatique est tombé: il ne reste plus que la nudité du jugement.

    Mais le plus extraordinaire n’est pas seulement le diagnostic. C’est ce qui le suit. Car Washington ne propose pas d’aider l’Europe à se sauver d’elle-même. Elle propose d’ouvrir un siège à l’intérieur même des nations européennes, de «cultiver la résistance à leur trajectoire actuelle». Autrement dit: soutenir, encourager, financer, accompagner toutes les forces politiques qui voudraient rompre avec l’ordre institutionnel et idéologique dominant.

    Ce n’est plus un rapport stratégique. C’est une intervention doctrinale, une feuille de route pour remodeler l’Europe en profondeur, au profit des intérêts américains.

    Et l’on comprend soudain que ce texte marque une rupture radicale dans l’histoire atlantique.

    Les Américains ne craignent plus de dire qu’ils doutent de l’Europe. Ils doutent de ses gouvernements. Ils doutent de sa survie civilisationnelle. Ils doutent même de sa capacité à rester une alliée fiable.

    Ils ne voient plus en nous un partenaire. Ils voient un champ de bataille idéologique, culturel, démographique.

    Voilà la nouveauté. Voilà la bombe politique. Voilà le morceau de vérité brutale qui, d’un seul coup, éclaire tout le reste.

    Il faut mesurer ce que représente une telle franchise. Depuis Woodrow Wilson, souvent guidé par l’influence moins visible mais décisive du colonel House, les États-Unis ont développé un universalisme qu’ils ont présenté comme un idéal mais qui fut avant tout un outil. La Société des Nations puis l’Organisation des Nations unies n’étaient pas natives d’une philanthropie désintéressée. Elles étaient des instruments destinés à organiser le monde autour d’un pivot: Washington.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l’Europe, ruinée par un désastre dont les États-Unis avaient été à la fois les arbitres et les bénéficiaires, fut reliée à l’Amérique par deux chaînes scintillantes: le crédit et l’OTAN. Nous avons vécu avec cette alliance comme avec un mariage arrangé dont on finit par oublier qu’il fut d’abord une tutelle.

    L’administration Trump ne se contente pas de rappeler cette vérité. Elle la proclame et l’assume. Et elle franchit un seuil jamais atteint: elle annonce vouloir «cultiver la résistance à la trajectoire actuelle de l’Europe au sein même des nations européennes». Ce n’est pas un détail. C’est une doctrine.

    En clair: les États-Unis soutiendront désormais les forces politiques européennes qui contestent l’ordre institutionnel, migratoire et idéologique dominant en Europe. Ils ne s’adresseront plus seulement aux gouvernements, mais aux peuples, aux partis, aux courants souterrains.

    C’est un renversement total de posture. Une révolution géopolitique en gants de boxe.

    Les Européens, que disent-ils? Rien ou presque. Les chancelleries se raidissent, s’indignent de la forme, regrettent la brutalité, invoquent les fameuses «valeurs». On ne conteste pas le diagnostic, on conteste le ton. Comme si l’esthétique d’un texte importait plus que son contenu.

    Il y a dans ces réactions une sorte de vacuité tragique. Les dirigeants européens ne semblent pas comprendre ce qui leur est dit. Ils persistent à croire que l’Amérique demeure ce protecteur bienveillant dont il suffirait de caresser l’humeur. Ils pensent que la rupture n’est qu’un orage. Elle est tectonique.

    Pourtant, depuis des décennies, des voix européennes avertissent de cette dépendance. Alain de Benoist a montré que l’atlantisme avait fonctionné comme une dissolution de la souveraineté. Guillaume Faye, avec sa verve prophétique, expliquait déjà que les États-Unis n’hésiteraient pas un jour à se délier de l’Europe si leurs intérêts l’exigeaient. Alexandre Douguine voyait dans l’Union européenne un espace intermédiaire incapable d’être sujet. Même Ernst Jünger, dans ses méditations tardives, pressentait que les nations européennes étaient sur le point de perdre le contrôle sur les grandes forces historiques.

    Ce que Trump dit aujourd’hui n’est que l’écho brutal de ces diagnostics longtemps méprisés.

    Et pourtant, paradoxalement, ce texte américain pourrait être pour l’Europe un électrochoc salutaire. Jamais, depuis soixante-dix ans, les Européens n’avaient reçu une telle invitation à redevenir adultes. L’Amérique ne veut plus être notre tuteur. Elle nous dit: assumez-vous. Défendez-vous. Devenez ce que vous prétendez être.

    Mais nos dirigeants n’entendent rien. Ils ne parlent que de ton, jamais de fond. Ils répètent que «l’alliance est indéfectible», comme si le verbe suffisait à conjurer la réalité.

    La langue est prête. Je coupe le feu, la vapeur s’élève, douce et matérielle, un souffle d’autrefois dans une cuisine bretonne. Je referme le document américain. Je reste un instant immobile, les mains tièdes de chaleur et d’inquiétude.

    Ce gouvernement Trump, par son cynisme franc, nous rappelle une vérité que nous avions soigneusement ensevelie sous des couches de bons sentiments et de discours atlantistes: les États-Unis ne sont pas nos amis. Ils sont une puissance. Une grande puissance, certes, mais une puissance qui agit pour elle-même et non pour nous.

    Rien n’est plus normal, d’ailleurs. Rien n’est plus sain.

    Le vrai scandale n’est pas qu’ils défendent leurs intérêts. Le scandale est que l’Europe ne sache plus défendre les siens.

    Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées (Breizh-Info, 7 décembre 2025)

    Lien permanent Catégories : Géopolitique, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Trump veut diviser l’Europe pour mieux régner : le piège américain...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique de David Engels sur Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie, datée du 15 décembre 2025 et consacrée au piège tendu par Trump à l'Europe...

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan, à l'Institut Catholique de Vendée ainsi qu'au Mathias Corvinus Collegium de Bruxelles, David Engels est l'auteur de trois essais traduits en français, Le Déclin - La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013), Que faire ? - Vivre avec le déclin de l'Europe (La Nouvelle Librairie, 2024) et, dernièrement, Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme (Salvator, 2024). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

     

                                              

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Réflexions sur l’idée européenne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre de Meuse cueilli sur Polémia et consacré à l'idée européenne.

    Docteur en droit, Pierre de Meuse a enseigné dans une école supérieure de management et à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Histoire des hérésies (Trajectoire, 2010), Idées et doctrines de la Contre-révolution (DMM, 2019), La famille en question - Ancrage personnel et résistance communautaire (La Nouvelle Librairie, 2021) et  Le dogme de l'antiracisme - Origine, développement et conséquences (DMM, 2024).

     

    Europe_Rêve.jpg

    Réflexions sur l’idée européenne

    Un horizon enthousiasmant

    Il y a cinquante ans déjà ! Au cours d’une séance de formation à la Domus, cet éveilleur incomparable et étincelant qu’était Giorgio Locchi nous expliquait ce que devait être la future épine dorsale d’une élite européenne. « Il faut, nous disait-il, former des groupes de familles intelligentes issues des nations européennes, mais liées entre elles par une amitié plus riche que celle qui les reliait à leur propre origine, parce que fondée sur une foi commune dans l’avenir de l’Europe impériale. » Une vision enthousiasmante l’animait, nous communiquant sa force de persuasion incomparable. Il nous exhortait aussi à garder vivante « l’Europe des fils, plutôt que celle des pères », parce qu’elle était le fruit de la volonté plus que de la piété. Une idée quelque peu mazziniste, mais c’était la mode en ce temps-là.
    Nous n’avons pas oublié les leçons de cet Italien brillant et inventif, mais, un demi-siècle plus tard, c’est parmi nos ennemis que s’est répandue cette solidarité de caste, dans l’oligarchie apatride qui écrase de son mépris les peuples dont ils sont originaires, et nos efforts se mobilisent au contraire pour soulever les peuples humiliés contre leurs oppresseurs. Cette réalité a un goût amer, mais elle nous inspire une force nouvelle.

    Le projet européen dévoyé et ses impasses

    Quant à l’Europe, ou du moins les institutions que l’après-guerre avait édifiées pour elle, elles ont poursuivi leur marche non vers la naissance d’un imperium commun, mais vers son contraire : l’expression d’un mondialisme déraciné, un simple échelon régional du magma indifférencié dans lequel les masses humaines sont encouragées à émigrer, avec l’interdiction de plus en plus rigoureuse pour quiconque de s’y opposer. Ses seuls moteurs demeurent le fanatisme libre-échangiste, l’idéologie progressiste et la haine des identités héritées.
    Guillaume Faye, conscient de la contradiction insupportable entre l’Europe telle que nous la rêvions et celle qui se construisait « à petits pas », aimait envisager l’hypothèse du Hold-up, métaphore d’un avion dans lequel des passagers déterminés s’introduiraient dans le cockpit et forceraient le pilote à changer sa destination : le détournement de la machine européiste vers le retour à la puissance historique.
    Nous ne pensons pas que cela ait jamais été possible, d’abord parce que, dès sa formation, son fondateur Jean Monnet, qui n’était rien d’autre qu’un agent américain, avait insisté pour que tous les centres de pouvoir y fussent verrouillés, dans une méfiance assumée envers l’influence des peuples. C’est pour cela que la Commission européenne se cooptait, tandis que le Parlement européen est longtemps resté sans pouvoir.

    Or ce que nous voyons approcher aujourd’hui, c’est un risque de faillite de cette Union européenne. Une faillite en tous les sens du terme : financière, politique, diplomatique, administrative et réglementaire. Tel est le résultat de l’idéologie paralysante qui l’a investie : à la fois ultralibérale et écolo-climatique, libertaire et cosmopolite, mais aussi de sa servilité sans limite envers les USA.
    Depuis trente-cinq ans, l’UE a arraché patiemment des pans entiers des attributions des États, non pour les exercer, mais pour les stériliser. Elle a consenti docilement à toutes les manipulations des néoconservateurs américains qui ont conduit à la guerre du Donbass, puis les a reprises à son compte après l’élection de Trump et l’abandon par les États-Unis de la cause ukrainienne, tout en acceptant sans protester la raclée douanière et tarifaire infligée par le suzerain américain et les additions colossales à venir.
    En bref, l’Union européenne nous a permis d’être plus pauvres, moins puissants, moins libres, moins solidaires, moins fiers de nous-mêmes, plus envahis. La situation ne peut qu’empirer, car la puissance s’est déplacée vers les autres continents. À voir les évènements se succéder, il n’est pas déraisonnable de prévoir à court terme le déraillement du train à la bannière bleue étoilée. Faut-il s’en désespérer ? Il nous semble qu’au contraire ce serait une bonne nouvelle. Comme nous le disait Alain de Benoist, il faut souhaiter la fin de ce projet constitué à l’inverse de ce qu’il fallait faire.

    Souveraineté, identité et avenir politique de l’Europe

    Pourtant, nous aimons l’Europe, héritage commun de cultures et de peuples cousins dont les différences n’effacent pas la communauté de civilisation, mais la révèlent. Massis et Thibon ont célébré ce legs de l’Histoire qui, même dans l’opposition, rapprochait nos vieilles nations. Les questions principales qui se poseront dans les années à venir seront la reconstruction de notre souveraineté et la préservation de notre identité collective.

    Quelle souveraineté ? La seule souveraineté politique réelle est nationale, et pour nous française, car la plupart des pays d’Europe cherchent un protecteur qui sera de moins en moins bienveillant. Nous entrons dans une époque de multilatéralisme aux conflits et concurrences féroces. Pour tisser des alliances, redresser l’économie, recréer une industrie, assainir nos finances, les choix seront exclusifs et demanderont aux gouvernants un civisme oublié. Cela n’empêche pas de créer des rapports privilégiés avec certains États, débouchant sur une coopération durable. Il est temps de se souvenir de l’admonestation de Maurras : « Vous voulez faire l’Europe ? Faites. Mais ne faites pas comme si c’était fait. »

    Et quelle identité ? C’est là que se retrouve la permanence de l’Europe. Locchi nous disait déjà en 1976 : « La France est, en modèle réduit, la reproduction de l’Europe. Celtes, Latins, Germains se sont établis sur le territoire de l’Hexagone dans une antiquité reculée ou tardive. Il faut lui conserver cette composition. » Il ajoutait toutefois : « Elle est aussi ce qu’on pouvait en faire de pire. » Il visait la version jacobine de la nation, qu’il détestait, car rien ne nous oblige à croire que le pays commence en 1789.
    Les immigrations subies ne peuvent être absorbées par la France qu’avec des peuples déjà porteurs de l’héritage de l’Europe. Le défi démographique exige une volonté politique sans faille, ainsi qu’une reconstruction de la société, notamment par la restitution à la famille de ce dont elle a été spoliée. Ce ne sera pas facile. Il n’existe pourtant aucune contradiction essentielle entre souveraineté et identité.

    Quant à la construction d’une Europe politique, il faut se référer à l’Histoire. Dans les temps qui viennent, certaines nations d’Europe réussiront mieux que d’autres. Elles verront la nécessité d’agréger leurs puissances et de résister à leurs ennemis potentiels. Sera-ce sous la forme d’une confédération, comme celle tentée par les Habsbourg jusqu’à Sadowa, ou sous la forme d’une conquête comparable au Risorgimento ? L’avenir le dira. Mais une union durable et réaliste, exempte d’idéologies universalistes, sera indispensable pour survivre dans le monde de demain.

    Pierre de Meuse (Polémia, 11 décembre 2025)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La Bretagne, nouvelle colonie de la criminalité importée ? Basta !...

    Nous reproduisons ci-dessous un coup de gueule de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à la prise de contrôle des villes bretonnes par les gangs de narcotrafiquants.

    Fusillade_Rennes.png

    Fusillade dans le quartier de Villejean à Rennes

     

    La Bretagne, nouvelle colonie de la criminalité importée ? Basta !

    Il faut avoir le courage de dire ce que tout le monde voit mais que personne n’ose énoncer publiquement — parce que la vérité, aujourd’hui, est parfois devenue un délit. De Nantes à Brest, de Rennes à Saint-Brieuc, les tirs résonnent, les fusillades se répètent, le deal prospère comme jamais, et les médias nous parlent encore de « jeunes », de « Parisiens », de « tensions entre quartiers ». La liturgie anesthésiante du déni.

    Mais nous n’avons plus le temps. La Bretagne étouffe. La Bretagne saigne. La jeunesse bretonne va mourir.

    Les balles sifflent désormais dans nos rues, et l’on nous intime encore de sourire, d’applaudir, de célébrer le « vivre-ensemble ». Vivre-ensemble ? Non. Survivre sous contrôle narco-ethnique, voilà le programme qu’on nous impose.

    Car il faut cesser de tourner autour du pot : les réseaux qui inondent nos villes ne viennent pas de la lande ni des monts d’Arrée. Ils ne sont pas celtes. Ils ne sont pas bretons. Ils sont le produit direct de la politique migratoire massive, incontrôlée, délirante menée depuis vingt ans avec la bénédiction des élus régionaux, de l’État, des technocrates du ministère, et des éditorialistes qui vivent en centre-ville sécurisé.

    Afriques francophones, Maghreb, Europe sud-balkanique qui arrivent en Bretagne via les métropoles françaises, via les politiques de la ville… on sait. Tout le monde sait. Mais personne, dans les grands journaux subventionnés, n’a les tripes de le dire (à moins que ce ne soit volontaire ?).

    On parle de « jeunes d’origine parisienne ». Ou de « jeunes locaux » pour rappeler aux lecteurs que, parce que vivants en Bretagne, ils seraient des Bretons comme « vous et moi ».

    Traduction pour ceux qui ne sont pas idiots : bandes afro-maghrébines et réseaux importés des banlieues françaises. Toutes les sources le démontrent. Il n y a pas de gangs de Suèdois, ni de gangs d’Argentins, en Bretagne. Pas non plus de vrais gangs dirigés par des autochtones même si certains d’entre eux servent de petites mains dans des réseaux qui essaiment aussi en ruralité. On qualifie de « conflits de territoire » des règlements de compte à l’arme de guerre.

    On nomme « incivilité » un kidnapping en rase campagne. On maquille le réel comme un cadavre qu’on pompe pour lui donner bonne mine.

    Ce n’est pas un fait divers. C’est une conquête territoriale.

    À Rennes, Villejean devient un far-west métissé où l’on tire pour un point de coke. À Nantes, on voit tomber des corps dans la Loire. À Brest, des quartiers entiers vivent sous économie parallèle. À Vannes, Lorient, Quimper, les réseaux avancent, infiltrent, recrutent.
    Les caïds dictent leur loi et les élus posent des fresques « contre la discrimination ».

    Les politiques regardent ailleurs, pleurent sur « les quartiers oubliés », financent des associations-passerelles qui servent de couverture et libèrent des subventions pour acheter la paix sociale — une paix achetée comme on paye un racket.

    Ils ne protègent pas les Bretons. Ils négocient avec ceux qui les menacent.

    Et ils veulent que nous trouvions ça normal.

    Soit nous continuons à nous coucher, en acceptant la transformation accélérée de la Bretagne en zone métastable, mosaïque ethnique sous contrôle de trafiquants. Soit le peuple breton — ce qu’il en reste encore de debout, d’insoumis, de lucide — ouvrira enfin les yeux et dira : STOP.

    Déjà, la lassitude monte. Déjà, le murmure devient grondement. Les Bretons, peuple long à s’échauffer mais impossible à soumettre, savent ce qu’est la reconquête. Nos ancêtres ont repris leur terre à la pointe de l’épée ; aujourd’hui, on nous demande d’abandonner nos rues, nos villes, notre identité pour ne pas heurter quelques élus trouillards, et la presse subventionnée.

    Eh bien non. Pas ici. Pas chez nous.

    Nous ne voulons plus mourir dans le silence. Nous ne voulons plus être spectateurs. Nous ne voulons plus être complices par résignation.

    Dehors les trafics, et les narco trafiquants, dehors ceux qui les organisent, dehors ceux qui les couvrent. Au tribunal tous ceux qui ont permis la destruction d’une société qui vivait parfaitement ensemble sans ces individus. Les Bretons méritent autre chose que la soumission polie et la peur nocturne. Nos villes ne doivent pas devenir les laboratoires d’un modèle multiculturel déjà effondré ailleurs.

    La Bretagne n’est pas à vendre. Et encore moins à piller Basta. Stop. Harz !

    Julien Dir (Breizh-Info, 9 décembre 2025)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!