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Livres - Page 78

  • La décadence...

    Les éditions du Cerf viennent de rééditer un essai important de Julien Freund intitulé La décadence.

    Philosophe et sociologue, Julien Freund (1921-1993), qui a été le principal introducteur de la pensée de Carl Schmitt en France, est l'auteur de plusieurs ouvrages fondamentaux comme L'essence du politique (1965), Sociologie du conflit (1983) ou La décadence (1984). On trouve une magnifique introduction à sa pensée dans le recueil de textes intitulé Le Politique ou l'art de désigner l'ennemi (La Nouvelle Librairie, 2020) ou dans Les lettres de la vallée (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    " L'Europe est sur le déclin. Est-elle appelée à disparaitre où à se réinventer ? Le texte de Julien Freund trouve aujourd'hui toute son actualité et son acuité. Aux rodomontades et aux provocations, il oppose la réflexion. Aux défaitistes, un avenir.

    L'Europe serait-elle sur le déclin ? Fragilisée par la montée des nationalismes, ébranlée par une profonde dépression spirituelle, affaiblie par l'émergence de nouvelles puissances qui l'ont reléguée au second plan des relations internationales, elle semble avoir perdu son ancienne splendeur. Mais s'agit-il d'un épuisement fatal ou bien d'un accomplissement annonciateur d'un autre style de civilisation ?
    L'histoire est riche d'exemples d'empires florissants qui ont connu un brusque crépuscule, de l'Égypte antique aux Incas en passant par Athènes ou Rome. Toutefois, alors que les autres peuples n'ont pas eu conscience de la chute qui les menaçait, la force et l'originalité de la civilisation européenne résident dans la crainte, depuis toujours, d'une possible décadence.
    Face aux menaces qui pèsent de manière croissante, Julien Freund exhorte les Européens à retrouver leur grandeur, leur fierté et leurs valeurs.
    Un ouvrage fondateur, une analyse d'une surprenante actualité, un livre d'espérance contre tout défaitisme. "

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  • On savait vivre aux colonies !...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier sous le titre de On savait vivre aux colonies la suite des Nouvelles incorrectes d'une Afrique disparue de Bernard Lugan, qui mettaient en scène son double Henri Nérac...

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de deux romans avec Arnaud de Lagrange, Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987) et Les volontaires du Roi (réédition : Balland, 2020) ainsi que d'un récit satirique, Le Banquet des Soudards (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Certains noms ont une puissante charge d’évocation. Celui d’Henri Nérac est à ranger parmi les eaux-de-vie et ses aventures sont à déguster comme elles, accompagnées de quelques bons cigares. C’est le standing auquel nous a accoutumés notre gentleman-aventurier dans ce second volume de nouvelles africaines délicieusement incorrectes. Un périple haut en couleur qui conduit le lecteur du Ngorongoro aux rives du Limpopo et de la steppe masaï au pays des mille collines. Dans l’amical des colonies perdues, l’on coudoie tour à tour des empaleurs pygmées, des boys en perruque poudrée, des réprouvés au cuir tanné, des chasseresses de maris blancs et de naïfs coopérants… À travers les romanesques souvenirs de son alter ego, Bernard Lugan nous offre ces pages d’un temps (révolu ou lointain ou oublié, au choix) où les Afriques étaient le « terrain de jeu » de l’homme blanc… "

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  • Le " Lion rouge " de l'Empire...

    Les éditions Perrin viennent de publier Le Maréchal Ney, une biographie du Lion rouge de l'Empire, signée par Franck Favier. Spécialiste de l'Empire napoléonien, agrégé et docteur en histoire, Franck Ravier est déjà l'auteur de Bernadotte, un maréchal d'empire sur le trône de Suède.

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    " Qui ne connaît pas le maréchal Ney ? Il figure avec Murat, Lannes ou encore Davout, parmi les maréchaux d'Empire les plus connus et les plus populaires. De fait, rien ne lui a manqué pour lui assurer une place prédominante dans l'épopée napoléonienne, ni la bravoure, ni les victoires, ni les malheurs... Sa popularité, le maréchal la gagna d'abord lors des guerres de la Révolution en s'illustrant au sein de l'armée de Sambre-et-Meuse. Avant que sa bravoure à Friedland, à la Moskova – dans une carrière héroïque comptant près de 300 combats et de 50 batailles rangées – n'emporte l'adhésion de ses contemporains. Pourtant, l'homme n'est pas d'un bloc et a eu de nombreux détracteurs ; sa susceptibilité envers ses condisciples ternit son image, également écornée par son inconstance politique notamment manifeste lors de la campagne de France puis durant les Cent-Jours. Sa mort, face à un peloton d'exécution, le 7 décembre 1815, fit cependant de lui un martyr.
    Cette belle biographie met en scène ce personnage de légende en s'appuyant sur de nombreuses archives, qu'elles soient privées ou publiques, sans oublier les Mémoires de contemporains. Lesquels se sont souvent interrogés sur cet homme qui mêla étroitement, au point de les confondre, tant la franchise et la susceptibilité que le courage et l'inconstance. "

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  • Georges Sorel et le mythe de la révolte...

    Les éditions du cerf viennent de publier une biographie intitulée Georges Sorel - Le mythe de la révolte, signée par Arthur Pouliquen. Docteur en science politique, Arthur Pouliquen est spécialiste de l'histoire sociale française et européenne. Son ouvrage vient utilement compléter le numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°57, 2008) dont le dossier était intitulé "Georges Sorel et le syndicalisme révolutionnaire"...

     

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    " Georges Sorel est aujourd'hui méconnu. Son influence sur ses contemporains fut pourtant considérable. Au travers du parcours singulier de ce théoricien du syndicalisme révolutionnaire et de la violence politique, Arthur Pouliquen nous fait découvrir un personnage complexe et contradictoire. Étrange personnage que Sorel. Intellectuel, partisan d'une classe ouvrière prométhéenne, théoricien de la violence éloigné de tout combat, révolutionnaire détaché des partis, touche-à-tout passionné de sciences, mais pour autant profondément influencé par une mystique chrétienne...
    Il apparaît bien difficile de lui attribuer un rôle précis dans les grandes luttes du siècle et, plus important encore, d'évaluer la portée de sa pensée. Ébaucher le portrait de Sorel nécessite donc de le replacer dans son temps. Car les évènements historiques des décennies voyant naître le XXe siècle, transforment Sorel autant qu'il tente en retour de les influencer. Certains historiens font de lui le père du syndicalisme révolutionnaire quand d'autres auteurs le considèrent comme un proto-fasciste, un proudhonien conservateur...
    ou comme l'introducteur du marxisme en France. Georges Sorel connaît en effet bien des retournements et fréquente des milieux et des hommes que tout semble opposer. Il existe pourtant une cohérence dans cette vie, dans cette œuvre, dont les principaux enseignements résonnent encore avec force aujourd'hui. Avec une étrange actualité, Sorel pose un regard unique sur certains des grands bouleversements qu'a connu la France, nous éclairant en retour sur notre propre époque. "

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  • Ernst Kantorowicz, entre histoire et théologie politique...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je ?, un Ernst Kantorowicz, signé par Guillaume Travers.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020), Capitalisme moderne et société de marché (La Nouvelle Librairie, 2020) et La société de surveillance, stade ultime du libéralisme (La Nouvelle Librairie, 2021). Il est déjà l'auteur dans la même collection une biographie de Werner Sombart (Pardès, 2022).

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    " Ernst Kantorowicz naît le 3 mai 1895 à Posen (actuellement Poznań) en Prusse. Il est l’un des plus grands historiens du XXe siècle. Son maître-livre, Les Deux Corps du roi, publié en 1957, est mondialement lu, traduit et cité. « En même temps que se manifeste sa filiation divine, la carrière du monarque marque un tournant: du stade des actions personnelles et de l’affirmation de soi, il se hausse à celui d’une activité créatrice de contenu universel, lorsque, dans l’État de l’Empire, il donne corps à la loi éternelle qui réside en lui. » Cet éminent médiéviste, qui a passé le dernier tiers de sa vie au sein des prestigieuses universités de Berkeley et Princeton, aux États-Unis, est aussi l’objet de controverses. Dans son Allemagne natale, celui qui souhaitait qu’on l’appelle « EKa » a fait montre d’une ardente ferveur nationaliste: décoré durant la Grande Guerre, prenant les armes contre les communistes au sein des corps francs, figure majeure du cercle du poète Stefan George exaltant l’«Allemagne secrète», il aurait même été, aux dires de certains, un « juif nazi ». Son premier grand livre, L’Empereur Frédéric II (1927), a été lu et relu par les élites nationales-socialistes, jusqu’à Hitler. Ce «Qui suis-je?» Ernst Kantorowicz démêle le vrai du faux, pour faire apparaître «EKa» comme une figure importante de la Révolution conservatrice allemande. S’attachant autant à l’homme qu’à ses écrits, il fournit des clés de lecture permettant de faciliter l’accès à une œuvre extraordinairement riche et complexe, mais qui vaut qu’on s’y arrête. À travers ses livres et ses articles, Kantorowicz renouvelle l’étude de la «théologie politique» et bouleverse notre compréhension de la genèse de l’État moderne. Il meurt le 9 septembre 1963 à Princeton (États-Unis). "

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  • Corse, terre insoumise...

    Les éditions des Amis de la Culture européenne viennent de publier un récit de Saint-Loup intitulé Corse, terre insoumise, qui s'inscrit dans son Cycle des Patries charnelles.

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

     

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    " La Corse de Saint-Loup n’est pas baignée par l’astre du Grand Midi, léger, calme et olympien. Un soleil sanglant, semblable à celui du solstice d’hiver, pèse sur l’île et en fait une petite patrie maintes fois abattue mais éternellement invaincue. Au moment où démarre ce récit d’insoumission, le romancier rappelle l’adage : «Corse, tu ne seras jamais heureuse ! »

    Son peuple a su mépriser le bonheur pour choisir le chemin rocailleux de l’honneur. De l’Antiquité à nos jours, des générations de femmes corses ont pris les armes alors qu’en leur sein s’agitaient déjà les héros révoltés du lendemain.

    Remarquable constance de cette lignée méditerranéenne qui, à chaque fois, s’est refusée à l’envahisseur victorieux et que la défaite n’a jamais brisée ! En vérité, Saint-Loup le dit, Rome, les Sarrasins, l’Espagne, Gênes, la France sont passés et passeront, mais le peuple insulaire, lui, demeurera.

    Ce destin corse, Saint-Loup nous le présente d’abord à travers l’Histoire et achève de le peindre par le roman, explorant la façon dont le mythe s’incarne toujours dans le fait. Pour mieux évoquer l’éternel retour, l’au-delà des temps, un nouveau champion typiquement saint-lupéen entre en lice : il se nomme cette fois Circinellu et a choisi pour muse… une Gorgone ! "

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