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Livres - Page 77

  • L'homme qui voulut être roi...

    Les éditions Caurette viennent de rééditer L'homme qui voulut être roi, la nouvelle de Rudyard Kipling, avec de magnifiques illustrations d'Adrien Gaulme.

     

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    " Les Indes, fin du XIXème siècle.

    Deux amis britanniques, Daniel Dravot et Peachy Carnehan, anciens militaires et aventuriers aussi déterminés que peu scrupuleux, caressent un rêve fou : entrer au Kafiristan, pays légendaire où aucun Européen n’a mis le pied depuis Alexandre le Grand, et en devenir les rois…

    Tout le monde connait la nouvelle de Kipling, ne serait-ce que de nom, mais peu sont ceux qui savent que Dravot et Carnehan étaient accompagnés d’Armel Gaulme, un artiste français qui a documenté leur périple. Malheureusement, les carnets de ce troisième homme resté dans l’ombre des deux autres avaient été égarés et on les pensait perdus à tout jamais. C’est par un quasi-miracle qu’ils ont refait surface plus d’un siècle après leur disparition et que les Éditions Caurette peuvent aujourd’hui publier ce témoignage unique d’un monde disparu…

    Sous le crayon d’un dessinateur surdoué, c’est un monde fantastique qui se déploie et éclaire d’un jour nouveau l’incroyable aventure narrée dont Rudyard Kipling s’est fait le témoin.

    Nous ne savons que très peu de choses sur Armel Gaulme, l’auteur des carnets qui a documenté le périple de Dravot et Carnehan au Kafiristan. Quelques notes manuscrites attestent de sa nationalité française, mais en dehors d’une photo floue et de quelques mentions éparses, aucune information sur sa vie ne subsiste. C’est par une chance extraordinaire que ses carnets, que l’on a cru perdus pendant plus d’un siècle, refont l’actualité aujourd’hui. L’histoire de leur redécouverte mériterait à elle seule un roman, mais il suffira de dire que quatre générations plus tard, c’est un des descendants de la famille Gaulme qui, après une quête de près de 10 ans, a réussi à remettre la main sur les fameux documents. Ce descendant qui, ironie de l’histoire, se prénomme lui aussi Armel, a confié aux éditions Caurette le soin de publier ces archives inédites. "

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  • Tout le pays est rouge...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un nouveau polar de Frédéric Rouvillois intitulé Tout le pays est rouge.

    Professeur de droit public à l’université Paris-Descartes, Frédéric Rouvillois est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire des idées comme Histoire de la politesse (2006), Histoire du snobisme (2008),  tous deux disponibles en format de poche dans la collection Champs Flammarion, L’invention du progrès (CNRS éditions, 2010), Être (ou ne pas être) républicain (Cerf, 2015) ou Liquidation - Emmanuel Macron et le saint-simonisme (Cerf, 2020).

    Il a également dirigé avec Olivier Dard et Christophe Boutin, le Dictionnaire du conservatisme (Cerf, 2017), le Dictionnaire des populismes (Cerf, 2019) et le Dictionnaire du progressisme (Cerf, 2022).

    Enfin, il a publié récemment un roman, Les fidèles (Pierre-Guillaume de Roux, 2020) et deux polars, Un mauvais maître (La Nouvelle Librairie, 2020) et Le Doigt de Dieu (La Nouvelle Librairie, 2021), avec les mêmes enquêteurs.

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    " Pour quelles raisons obscures un sinologue septuagénaire a-t-il été égorgé dans son modeste trois pièces de la rue des Martyrs, retrouvé dans un désordre indescriptible mais sans effraction apparente ? Pourquoi la victime, un certain Régis Signoret, n’a-t-elle laissé aucune trace sur Internet en dépit d’une carrière politique tumultueuse et d’amitiés nouées avec quelques-unes des personnalités les plus en vue du monde des médias et des affaires ? C’est pour répondre à ces questions que le commissaire Lohmann et sa (charmante) partenaire la capitaine Morin, forts de leurs enquêtes dans les arcanes de l’université et de l’art contemporain, sont appelés à la rescousse. Ils vont effectuer une plongée dans le petit monde des révolutionnaires en peau de lapin, passés sans regret « du col Mao au Rotary », tous auxiliaires du capitalisme contemporain : des personnages d’autant plus à l’aise dans leur époque qu’ils entretiennent le plus grand secret sur ce qu’ils ont pu faire durant leur jeunesse, au nom du Grand Timonier et de la révolution prolétarienne. À l’époque où le Petit livre rouge était le livre de chevet de la jeunesse dorée. "

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  • Nietzsche. La conquête d’une pensée...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un essai de Patrick Wotling intitulé  Nietzsche. La conquête d’une pensée. Ancien élève de l'Ecole Normale supérieure et professeur à l'université de Reims, fondateur et directeur du Groupe international de recherches sur Nietzsche, Patrick Wotling est déjà l'auteur d'un essai intitulé "Oui, l'homme fut un essai" - La philosophie de l'avenir selon Nietzsche (PUF, 2016).

     

    Wotling_Nietzsche, la conquête d'une pensée.jpg

    " Complexe, énigmatique car radicalement novatrice, la pensée nietzschéenne donne le sentiment d’être trop dispersée pour pouvoir être saisissable. Du reste, y a-t-il un ou plusieurs Nietzsche ? Celui de L’Antéchrist et d’Ecce Homo est-il le même que celui de La Naissance de la tragédie ? Mais complexe ne signifie pas chaotique, et l’incertitude se dissipe si l’on repère les moments où se constituent ses positions fondamentales : quand la notion de pulsion se met-elle en place ? Avec quel ouvrage la théorie des valeurs apparaît-elle ? À quel moment la logique du sentiment de puissance est-elle identifiée ? Quand la philosophie est-elle comprise comme un dire-oui ? Dans quel livre la tentative de lire la réalité tout entière comme volonté de puissance se fait-elle jour ? Cet ouvrage apporte une réponse à ces questions. Il caractérise l’apport des principaux textes de Nietzsche, et montre que l’évolution de sa réflexion n’est pas faite de revirements ni d’abandons de thèses au profit de thèses nouvelles, mais d’un affinement progressif au sein d’une problématique invariante : conquête d’un mode de pensée réformé dont les grandes lignes sont dessinées dès son premier livre, La Naissance de la tragédie. "

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  • Vagabondages littéraires...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier sous le titre de Vagabondages littéraires, un recueil de chroniques de Michel Marmin.

    Journaliste, critique cinématographique et littéraire, Michel Marmin a dirigé pendant de nombreuses années la rédaction de la revue Eléments et est aussi l'auteur de plusieurs essais sur le cinéma, dont, notamment, une biographie de Fritz Lang (Pardès, 2005), ainsi que de recueils de poésie, comme Chemins de Damas et d’ailleurs (Auda Isarn, 2018) ou Pour Aliénor (Arcades Ambo, 2022). On peut découvrir le parcours de l'auteur dans un livre d'entretien avec Ludovic MaubreuilLa République n'a pas besoin de savants (Pierre-Guillaume de Roux, 2017).

     

    Marmin_Vagabondages littéraires.png

    " Des Hussards à Patrice Jean, de Dominique de Roux à Richard Millet, de Louis-Ferdinand Céline à Jean Cau, de Gabriel Matzneff à Jean-Pierre Montal, de Jean Parvulesco à Jean-Benoît Puech, d’André Fraigneau à Michel Mourlet, d’Hergé à Olivier Mathieu, ces Vagabondages littéraires illustrent une évidence soigneusement occultée par ceux qui, en France, détiennent les clés du pouvoir culturel : la grande littérature française, depuis la Seconde Guerre mondiale, est nécessairement de droite. Et cela parce que les vertus cardinales de la droite sont la liberté et le style, le refus de l’inféodation à quelque catéchisme que ce soit, le goût de la beauté et de la singularité.

    Ces écrivains, dont beaucoup ont été les commensaux de Michel Marmin, nous invitent à redresser la tête face à la conjuration ignominieuse de tout ce qui, dans les médias, dans les ministères et dans les conseils d’administration, veut en finir avec la civilisation française, mais aussi avec le simple plaisir de la lecture sans lequel il ne saurait, justement, y avoir de grande littérature ! Alors ces chroniques roboratives pourraient bien constituer des armes de précision dans la guerre culturelle qui nous est imposée. "

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  • La parole altérée...

    Les éditions de l'Observatoire viennent de publier un essai de François Taillandier intitulé La parole altérée - Considérations inquiètes sur l'expression publique.

    Auteur de plusieurs essais, comme Les parents lâcheurs (Rocher, 2001), François Taillandier est aussi romancier et a, notamment, écrit une belle fresque romanesque en cinq volumes, intitulée La grande intrigue, parue chez Stock, qui mérite le détour.

    Métapo infos a reproduit, voilà quelques années, deux textes de cet auteur, «Pass contraception : just do it» et «Le bruit des baskets», que nous vous invitons à (re)découvrir...

     

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    " « Depuis longtemps, je voue mon attention à tout ce qui regarde les mots. Ceux que l'on dit, que l'on entend, que l'on répète, ceux qui courent librement, parfois étonnants parfois nouveaux, parfois tout simplement impropres, parfois chargés de non-dits, de connotations. Stigmatiser, patriarcat, genre, complotisme... Les mots pensent pour nous. Telle est leur besogne. Et c'est pourquoi il importe, je crois, de savoir d'où proviennent ceux que nous acceptons en ce moment d'entendre, de lire, d'employer ; ils ont une histoire. Qui parle les yeux fermés, ou écoute sans examiner, se voue à la confusion inaperçue, au mensonge pas même calculé, à l'illusion entretenue, au congédiement du réel. Et à des acquiescements peut-être plus risqués qu'on ne le croit d'abord.?»   F. T "

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  • Patria mia...

    Les éditions RN viennent de publier la traduction inédite d'un essai d'Ezra Pound intitulé Patria mia - Réflexions sur les arts, leur usage et leur avenir aux Etats-Unis.

    Poète maudit, auteur des Cantos, Ezra Pound a aussi combattu toute sa vie l'usure, qu'il considérait comme une maladie de la civilisation...

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    " Avec Patria mia, Pound dresse un portrait enthousiaste des Etats-Unis dont il loue l’optimisme impérissable, la fierté de sa richesse et de son sens pratique. Mais il émet aussi des critiques parfois âpres à l’encontre des revues littéraires formatées au goût du jour et surtout des universités qui offrent un enseignement de plus en plus spécialisé au détriment d’une formation humaniste propice au développement d’une pensée libre. Cet essai inédit est rédigé au moment où Londres et Paris se disputent les expérimentations littéraires et artistiques les plus novatrices. Lorsqu’il développe ces réflexions, Pound vient de connaître une percée poétique en donnant naissance à l’Imagisme, mouvement s’affranchissant de la tradition victorienne et proposant un renouvellement radical de la poésie. Il est aussi devenu le correspondant en Europe pour la revue Poetry, devenant ainsi un exilé, tels Whistler ou Henry James. Mais s’il s’éloigne de son pays, c’est pour mieux le servir et participer activement à sa renaissance intellectuelle qu’il pressent comme imminente et dont il perçoit par exemple les germes dans l’essor architectural de la ville de New York. Dans ce combat ouvert contre l’inertie culturelle de ses compatriotes, ce qu’il l’importe c’est l’avenir de la littérature américaine et de la vie culturelle de son pays. Ces pages témoignent de l’attachement profond qui lie le poète à celui-ci. "

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