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Livres - Page 80

  • La Kryptie : les services secrets de Sparte...

    Les éditions Dualpha viennent de publier une étude historique de Jean Bataille intitulé Kryptie - Les services secrets de Sparte, avec une préface du grand indo-européaniste Jean Haudry. Jean Bataille a mené une carrière dans les services de police en charge du renseignement.

     

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    " Est-ce que les grecs qui ont tout inventé en matière de philosophie, de mathématiques, de médecine, de navigation, d’architecture avaient aussi une pratique sophistiquée de la fonction secrète ? Sparte, système d’ordre conçu pour « être et durer » créa des formes politiques originales qui lui permirent de combattre impitoyablement tout ce qui pouvait présenter un danger pour l’État. Elle y intégra la fonction secrète par obligation comme un mal nécessaire à la survie de la cité pour au départ combattre la guérilla des Messéniens. Elle l’organisa, la mit en pratique et lui donna un nom, Kryptie.

    La Kryptie des Spartiates aura suscité les commentaires les plus divers des spécialistes du monde grec antique sans qu’une réponse précise et globale soit apportée. L’étude de la Kryptie aura occupée l’auteur une quinzaine d’année et il pense avoir résolu l’énigme en partie.

    En partie seulement car la Kryptie des spartiates, spécialisation de la métis des anciens grecs complétée par une utilisation efficace de la violence est, suivant l’expression de Jean-Pierre Vernant « une réalité qui se projette sur une pluralité de plans, une grande catégorie de l’esprit,… un certain type d’intelligence engagée dans la pratique, affrontée à des obstacles qu’il faut dominer en rusant pour obtenir le succès dans les domaines les plus divers de l’action. Une intelligence rusée, une astuce adaptée et efficace mise en œuvre, sans formulation explicite, ni analyse en termes de concept. »

    Le génie de Sparte, puissance continentale, se manifeste ici encore avec éclat car, non seulement elle aura dominé les affrontements hoplitiques de son temps, mais grâce à la Kryptie, avec peu de moyens, elle réussira à abattre Athènes, la thalassocratie qui voulait la rayer de la carte J’ajoute que cette thèse est une arme de guerre psychologique contre les contempteurs acharnés de Lacédémone ainsi qu’une des formes de l’action psychologique au bénéfice de notre camp. "

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  • Comment la nature fait science...

    Les éditions Wildproject viennent de publier un essai de Kinji Imanishi intitulé Comment la nature fait science.

    Ecologiste, anthropologue et primatologue japonais, mort en 1992, Kinji Imanishi est l'auteur d'une théorie écologique de l'évolution. Le même éditeur a déjà publié deux autre de ses essais, Le monde des êtres vivants (2011) et La liberté dans l'évolution (2015).

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    Dans ce livre-testament, Imanishi appelle – contre les sciences occidentales – à l’émergence d’une véritable science naturelle, qui rende justice à la vie concrète des êtres vivants et à leur créativité.

    « Écosystèmes », « populations », « communautés »… : les notions fondamentales de l’écologie décrivent mal, selon lui, la réalité de la vie sur Terre. À la fin de sa vie, ce pionnier mondial rompt avec ce qu’est devenue l’écologie scientifique – et esquisse les principes d’une autre science, basée sur le terrain et l’intuition, qui appréhende la nature de l’intérieur.

    Par sa « sociologie du vivant », il a élevé le rang des animaux en montrant leur qualité de sujet et leur créativité. Par-delà le morcellement croissant des sciences, il forge ici de nouvelles
    notions – dialoguant avec Charles Darwin, Arthur Tansley, Eugene Odum, Carl Gustav Jung, Lao Tseu et d’autres encore.

    Il avance notamment l’idée de la « proto-identité » : un sentiment de soi et de son lieu, un « je sens donc je suis » qui nous intègre à tous les vivants.

    « Je dis ‘je sens, donc je suis’. Comme ça, on inclut les animaux. La personne qui dit ‘je pense, donc je suis’ est toute seule. Même si ce n’est pas de l’autisme, cette personne s’aliène de toute société. En revanche, dire ‘je sens, donc je suis’ ouvre un monde, et cela inclut toutes sortes de choses. »

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  • Mort au peuple...

    Les éditions Nouvelle marge viennent de publier un roman de Marc Obregon intitulé Mort au peuple. Écrivain et journaliste, Marc Obregon collabore à L’Incorrect et est déjà l’auteur d’un roman, L’Orbe (Verbe Haut, 2022) .

     

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    " Vous êtes seul. Vous vivez dans une banlieue grise entre deux bretelles d’autoroute. Vous tenez le monde et l’époque pour de grossières mascarades. Puis une rencontre vous montre la voie. Quelque chose est possible. La vérité est un combat. Il se gagnera au prix de quelques sacrifices, comme embrasser les théories complotistes les plus folles, appartenir à une secte chiite radicale, et envisager le terrorisme à grande échelle comme seul horizon existentiel.

    Islamisme, complotisme, obscurantisme technique et mirages de la Démocratie Planétaire : Mort au Peuple prend le pouls de notre époque. Il bat encore. Mais pour combien de temps ? "

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  • 90 ans de Voyage...

    A l'occasion du 90ème anniversaire de la publication du Voyage au bout de la nuit, les éditions de la Nouvelle Librairie publient dans leur collection "Du côté de Céline" un ouvrage collectif, sous la direction d'Emeric Cian-Grangé, intitulé 90 ans de Voyage - Céline et nous.

    Passionné de Céline, Émeric Cian-Grangé a publié Céline's big band (Pierre-Guillaume de Roux, 2015) et D'un lecteur l'autre (Krisis, 2019) et dirige la collection "Du côté de Céline".

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    " « Qu’importe mon livre ? Ce n’est pas de la littérature. C’est de la vie, la vie telle qu’elle se présente. La misère humaine me bouleverse, qu’elle soit physique ou morale. Elle a toujours existé. D’accord. Mais dans le temps on l’offrait à un Dieu, n’importe lequel. Aujourd’hui, dans le monde, il y a des millions de miséreux et leur détresse ne va plus nulle part. Notre époque, d’ailleurs, est une époque de misère, sans art, c’est pitoyable. L’homme est nu, dépouillé de tout, même de sa foi en lui. C’est ça mon livre... » Louis-Ferdinand Céline. Nous fêtons cette année les quatre-vingt-dix ans de Voyage au bout de la nuit, ce « livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire ». L’occasion pour Émeric Cian-Grangé et ses invités de revenir sur la genèse et la réception de cette « manière de symphonie littéraire émotive », autant de manifestations symptomatiques de l’extraordinaire vitalité de ce roman phare qui, universel et révolutionnaire, continue d’interpeller les lecteurs
    du XXIe siècle. « Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. » "

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  • La tentation fasciste des républicains irlandais (1938-1961)...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude de Sylvain Roussillon intitulée La tentation fasciste des républicains irlandais (1938-1961). Président d'un établissement privé d'enseignement universitaire, Sylvain Roussillon est déjà l'auteur de plusieurs livres, dont Les Brigades internationales de Franco (Via Romana, 2012) et Les fascismes russes (1922-1945) - Vie et mort d'une mouvance en exil (Ars Magna, 2022).

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    " Tragique, héroïque, romantique, la lutte des nationalistes irlandais a suscité en France et dans le monde bien des soutiens et des adhésions. Portée par le cinéma ou la musique, cette cause nationale et révolutionnaire, dirigée contre la perfide Albion, est en effet de nature à susciter bien des enthousiasmes.

    Mais, à y regarder de plus près, une fois enlevée la cagoule des paramilitaires, la réalité de ce nationalisme irlandais apparaît bien plus clivante que ne le laisse supposer la légende romanesque. Ses références idéologiques sont bien davantage Marx et Guevara que Barrès, Maurras ou Peron, ses modèles politiques se nomment Mandela ou Castro, ses alliés sont à rechercher du côté de l’ETA, du PKK et des factions les plus marxistes de l’OLP. Certaines prises de position récentes des dirigeants du Sinn Fein, flirtent avec un wokisme qui n’a rien à envier aux pires dérives de la gauche américaine.

    Cette cause irlandaise n’a décidément plus rien à voir, aujourd’hui, avec un nationalisme enraciné, identitaire, social, attaché à une souveraineté politique et culturelle.

    Mais cela n’a pas toujours été le cas. Il fut un temps où les combattants irlandais de l’IRA recherchaient des alliances, pas uniquement tactiques, du côté de l’Allemagne, et où les plus radicaux de la lutte nationale lorgnaient vers Mussolini, Salazar et Franco à la recherche d’une Irlande unifiée, catholique, corporative et fasciste.

    C’est ce pan de 20 années d’une histoire oubliée que cette brochure se propose de vous faire découvrir. "

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  • L'esprit français contre le wokisme...

    Les éditions de L'Observatoire viennent de publier un essai de Bérénice Levet intitulé Le courage de la dissidence.

    Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, dont La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014), Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), Libérons-nous du féminisme (L'Observatoire, 2018) et L'écologie ou l'ivresse de la table rase (L'Observatoire, 2022).

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    " Vous êtes las d’entendre parler à tout-va d’identités, de diversités, de minorités ? Leurs sommations, leurs bûchers, leurs revanches victimaires vous impatientent ? Ce livre est pour vous.

    Il ne s’agit pas ici de dresser un nouvel état des lieux des avancées du wokisme, prête-nom des idéologies diversitaires, en France. Ces ouvrages existent. Ils sont nécessaires et précieux. Mais à quoi bon, objecte Bérénice Levet, multiplier les enquêtes, alerter sur l’extension du domaine des revendications identitaires, si nous n’avons rien de substantiel à leur opposer ? Réalité cruelle peut-être, mais criante : ânonner le catéchisme républicain ou faire tintinnabuler la clochette de l’identité nationale, ces voies empruntées jusqu’ici se sont révélées bien impuissantes à endiguer la déferlante wokiste. 

    La philosophe se propose donc de prendre à bras-le-corps le défi qui nous est lancé. Pourquoi (et au nom de quoi) devons-nous refuser d’entrer dans Eschyle ou Colette comme dans Gauguin ou Balthus, Rameau ou Bizet, par le prisme féministe, lgbtiste ou racialiste ? Pourquoi devons-nous refuser de déboulonner les statues de Voltaire ou de Colbert comme de les escorter de cartels dits pédagogiques ? En quoi les black, gender, cultural studies sont une régression et non une avancée ? Une perte et non un gain ?

    Haut les cœurs !, nous enjoint Bérénice Levet. Si, de tous les pays attaqués par le wokisme, il ne devait en rester qu’un, que la France soit celui-là. Ayons le courage de la dissidence civilisationnelle ! "

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