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Livres - Page 75

  • Jehanne au trou...

    Les éditions de la revue Livr'arbitres viennent de publier leur premier titre, une pièce de Pierre-Antoine Cousteau intitulée Jehanne au trou.

    Pilier de l'hebdomadaire Je suis partout, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958), journaliste, écrivain et polémiste, est le coauteur de Dialogue de vaincus (Berg international, 1999) avec Lucien Rebatet, et l’auteur de Intra Muros (Via Romana, 2017), son journal de prison.

     

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    " Si vous croyez tout savoir de l’épopée de Jeanne d’Arc et pensez que les grandes figures nationales sont vouées à une respectueuse vénération et au formol des musées, passez votre chemin ! Si, en revanche, vous aimez l’esprit français, l’ironie, les détournements, les textes à clefs et la virtuose alacrité, jetez-vous sur cet objet littéraire non identifié!

    Cette pièce inédite est la seule œuvre théâtrale écrite par Pierre-Antoine Cousteau. Sous une forme inattendue, on retrouve toute la verve du pamphlétaire mise au service d’une relecture hautement « politiquement incorrecte » de l’emprisonnement et de la mort de Jeanne d’Arc.

    Crue, cruelle, violente, iconoclaste, émouvante, cynique, drôle, impétueuse… cette pièce improbable et baroque est un peu tout cela à la fois. Elle offre à Pierre-Antoine Cousteau, condamné à mort et emmuré, l’occasion de laisser libre cours à sa plume brillante et assassine et au redoutable talent que même ses plus farouches adversaires ont été contraints de lui reconnaître. "

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  • Georges Sorel, le révolutionnaire conservateur...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Rodolphe Cart intitulé Georges Sorel - Le révolutionnaire conservateur. Rodolphe Cart est une des jeunes plumes de la rédaction de la revue Éléments.

     

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    " Georges Sorel (1847-1922) est à la fois connu et inconnu, cité mais guère lu, tour à tour enrôlé par les communistes et les fascistes. Théoricien du syndicalisme révolutionnaire, hostile au progressisme, adversaire résolu de la bourgeoisie, l’auteur des Réflexions sur la violence, son livre le plus fameux, est probablement « le plus grand théoricien politique français depuis la fin du XIXe siècle », au dire de Julien Freund. Aussi inclassable qu’iconoclaste, il n’entre dans aucune filiation académique. Sûrement était-il écrit, pour cette raison, que chaque nouvelle génération devait se réapproprier son héritage. C’est le cas de Rodolphe Cart qui signe un essai roboratif, biographique et politique, sur ce « révolutionnaire conservateur » qui a de quoi séduire ceux qui ne se retrouvent plus dans les vieux clivages et qui cherchent de nouveaux « mythes mobilisateurs ». "

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  • Tristes campagnes...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai de Bernard Charbonneau intitulé Tristes campagnes. Écologiste avant l'heure, compagnon intellectuel de Jacques Ellul, Bernard Charbonneau est également considéré comme un des précurseurs de la décroissance. Il est notamment l'auteur d'essais comme L'Etat (R&N, 2020) ou Le système et le chaos (R&N, 2022).

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    " « On pleure les Indiens des autres, mais on tue les siens », constate Bernard Charbonneau alors que l’on anéantit nos campagnes, dans la souffrance contenue, avec la froideur administrative d’un plan de réforme pour l’agriculture européenne. Face à la rationalisation de la production, la concentration des terres, le développement de zones pavillonnaires et de complexes touristiques, les paysans sont priés de s’adapter. Les sociétés locales disparaissent, emportées par l’essor d’une banlieue uniforme et d’une industrie totale. On parle de progrès technique, mais il s’agit d’un ethnocide. "

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  • La mafia des démocraties...

    Les éditions KontreKulture viennent de publier sous le titre La mafia des démocraties, un recueil de textes de Maurice Bardèche publié dans la revue Défense de l'Occident. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " En 1952, Maurice Bardèche fondait la revue Défense de l’Occident, dans laquelle des écrivains tels que Lucien Rebatet, Michel Déon, Jean Mabire, François d’Orcival et François Duprat interviendront. Maurice Bardèche y prendra aussi régulièrement la plume sur des sujets aussi variés que l’Europe, la littérature, le socialisme, le monde arabe, la violence, la question juive, l’examen de conscience et bien d’autres. Ces textes méritaient, par leur profondeur de vue qui transcende les années, d’être rassemblés et réédités, que ce soit pour le regard historique qu’ils apportent ou pour la réflexion qu’ils suscitent sur des questions intemporelles.

    « La démocratie n’est nullement l’exercice du pouvoir par le peuple, comme le croient les naïfs », au contraire, enfermées dans le pouvoir bureaucratique, les démocraties libérales, sourdes aux cris des peuples, s’imposent à eux par la falsification de l’histoire et l’impératif du progrès. Le mensonge devient un instrument permanent de leur maintien, la décomposition morale s’installe, la corruption et les désordres de toute nature surgissent et se poursuivent grâce aux tolérances dont ils bénéficient.

    En France, démagogie scolaire, chômage et prélèvements massifs sur le travail forment un triptyque imposé au nom de l’égalité et de la solidarité. Mais cette solidarité est une escroquerie, elle n’est en réalité que contrainte, car il faudrait d’abord que la lutte des classes n’existe plus et que l’on comprenne que « la solidarité consiste à se sauver ensemble par l’accord de tous » et non à charger les uns pour donner des droits illimités aux autres. Plus encore, les « trois libertés essentielles qui découlent du contrat social, la liberté individuelle, la liberté d’expression et la liberté du travail nous sont aujourd’hui refusées ». C’était vrai hier, ça l’est plus encore aujourd’hui. "

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  • Des Hérétiques...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Les Hérétiques, qui constitue la suite de Les Volontaires (Auda Isarn, 2023).

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020).

     

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    " Après Les Volontaires, récit des aventures de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), SaintLoup raconte ici la suite de cette épopée avec la constitution de la 33e division SS Charlemagne. Anciens de la LVF, de la Brigade Frankreich, de la Kriegsmarine, de l’organisation Todt, miliciens arrivés après l’avancée alliée sur le sol français, ce sont au total 7 340 hommes qui acceptent, parfois avec réticence, de revêtir l’uniforme SS.

    Au milieu d’eux, des personnages hauts en couleur comme Monsignore Mayol de Lupé, prélat casqué et botté comme échappé de la Renaissance italienne, Dartan, le fils du chapelier de Mexico, qui se bat avec un large feutre très peu réglementaire, Fenet, soldat politique de l’Europe Nouvelle, raciale et païenne, comme Le Fauconnier (passé par la LVF, la Brandebourg et même la Brigade Dirlewanger !).

    On suit ces héros de la plaine funèbre de Belgard au port de Kolberg, du monastère des hommes en noir d’Hildesheim jusque dans les ruines de Berlin. Là, dans ce Götterdämmerung, au milieu des bombes et des gravats, face aux tanks et aux hordes staliniennes, ils seront les derniers défenseurs du Bunker hitlérien, avec la Division Azul et la Nordland.

    En refermant ce livre, retentit encore l’éclat de rire que ces contestataires ont infligé au conformisme historique de notre époque. Et le diable rit avec eux… "

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  • Réflexions sur la violence...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de rééditer le célèbre essai de Georges Sorel intitulé Réflexions sur la violence, avec une introduction de Pierre-André Taguieff et une postface de Julien Freund

    Né à Cherbourg en 1847 et mort en 1922, Georges Sorel fut l'un des principaux théoriciens du socialisme français et un partisan de l'autogestion et du syndicalisme révolutionnaire.

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    " Les Réflexions sur la violence sont le plus connu et le plus méconnu des livres de Georges Sorel, penseur politique inconformiste et intempestif dont l’influence n’a cessé de s’exercer au cours du XXe siècle dans les milieux les plus divers, des traditionalistes contre-révolutionnaires aux révolutionnaires anarchistes ou communistes, en passant par les nationalistes de droite ou de gauche et les révolutionnaires-conservateurs. Philosophe de la violence, Sorel a tenté de penser l’impensable même : une violence créatrice et régénératrice, source de moralité, exercice de liberté. C’est pourquoi sa pensée, perçue comme scandaleuse et provocatrice, est restée une énigme et un objet de fascination, particulièrement à une époque où un pacifisme humanitariste et sentimental tient lieu à la fois de morale et de religion. Reconnaître une positivité à la violence en voyant en elle l’indispensable source d’énergie pour lutter contre la décadence, tel est le coeur de la philosophie politique sorélienne. Aux yeux de tous ceux qui furent à la recherche de « dépassements » du clivage droite-gauche, la pensée de Sorel a paru esquisser une troisième voie, pensée et repensée par chaque génération. Si, pour les contemporains de Sorel, sa pensée politique était associée à l’autonomie ouvrière et au syndicalisme révolutionnaire ou d’action directe, l’un de ses héritages contemporains pourrait être trouvé chez certains théoriciens de la démocratie directe. Esprit libre étranger à toutes les orthodoxies, Georges Sorel aura été l’un des plus influents penseurs politiques français depuis la fin du XIXe siècle. "

    Pierre-André Taguieff

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