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Livres - Page 453

  • Comment la terre d'Israël fut inventée ?...

    Les éditions Flammarion rééditent dans leur collection de poche Champs Comment la terre d'Israël fut inventée - De la Terre sainte à la mère patrie, le livre de l'historien critique israëlien Shlomo Sand, déjà auteur d'un excellent Le XXe siècle à l'écran (Seuil, 2004) et de Comment le peuple juif fut inventé (Flammarion, 2008).

     

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    " Les mots « terre d’Israël » renferment une part de mystère.
    Par quelle alchimie la Terre sainte de la Bible a-t-elle pu devenir le territoire d’une patrie moderne, dotée d’institutions politiques, de citoyens, de frontières et d’une armée pour les défendre ?
    Historien engagé et volontiers polémiste, Shlomo Sand a dénoncé à grand bruit le mythe de l’existence éternelle du peuple juif. Poursuivant ici son œuvre de déconstruction des légendes qui étouffent l’État d’Israël, il s’intéresse au territoire mystérieux et sacré que celui-ci prétend occuper : la « terre promise » sur laquelle le « peuple élu » aurait un droit de propriété inaliénable.
    Quel lien existe-t-il, depuis les origines du judaïsme, entre les juifs et la « terre d’Israël » ? Le concept de patrie se trouve-t-il déjà dans la Bible et le Talmud ? Les adeptes de la religion de Moïse ont-ils de tout temps aspiré à émigrer au Moyen-Orient ? Comment expliquer que leurs descendants, en majorité, ne souhaitent pas y vivre aujourd’hui ? Et qu’en est-il des habitants non juifs de cette terre : ont-ils – ou non – le droit d’y vivre ?"

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  • Un coup d'état nietzschéen !...

    Les éditions L'insomniaque viennent de publier Un coup d'état nietzschéen, un savoureux petit récit d'Hakim Bey, dans lequel on évoque Nietzsche, Stirner, le volkisme de gauche, l'anarchisme, Gustav Landauer ou l'aventure de Fiume. Un livre à ranger dans sa bibliothèque, après l'avoir dégusté, entre les aventures de Corto Maltese et l'excellent A la fête de la révolution (Rocher, 2006) de Claudia Salaris, et dans lequel on ne manquera pas de revenir pour cueillir des citations de l'auteur du Zarathoustra...

    Hakim Bey, de son vrai nom Peter Lamborn Wilson, se qualifie d'anarchiste ontologiste et a été influencé par Nietzsche, Stirner, Guénon ou encore le soufisme. Il est l'inventeur du concept de Zone autonome temporaire, qu'il a développé dans un essai, TAZ (L'éclat, 1997).

     

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    " En novembre 1918, Georghiu Mavrocordato, hospodar héréditaire de Coumantza, bourgade roumaine sur la mer Noire, et ses amis du Club scythe (hétérogène association d'aventuriers et d'érudits, d'autochtones semi-barbares et de contrebandiers) décident de chasser par les armes la petite garnison allemande qui occupe la ville depuis la déroute roumaine de 1916. Leur putsch, plébiscité par une population bigarrée, instaure alors une mini-république des conseils, dont la Constitution est tout entière un florilège de citations de Nietzsche et dont les finances proviennent du vol d'un trésor antique. Si cet utopique apologue est d'abord prétexte à souligner la dimension subversive des écrits de Nietzsche, l'auteur y esquisse les précieuses convergences que l'autonomie, fût-elle temporaire, d'une zone se détachant de la mégamachine peut faire naître entre destins individuels et aspirations communautaires. "

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  • Lazaret...

    Les éditions L'Age d'Homme ont eu la bonne idée de rééditer, dans leur collection Revizor, Lazaret, un roman d'anticipation sombre d'Alain Paucard, qui avait été publié initialement en 1990. Nous reproduisons ci-dessous la recension que Christopher Gérard lui a consacré sur le site de Causeur.

    Anar de droite et ronchon, Alain Paucard est un polémiste, amateur de vieille pierre et de chanson française, à qui l'on doit, entre autres, Les criminels du béton (Les Belles Lettres, 1991), La crétinisation par la culture (L'Age d'Homme, 2000), Tartuffe au Bordel (Le dilettante, 2013), La France de Michel Audiard (Xénia, 2013) ou encore Paris, c'est foutu ! (Jean-Cyrille Godefroy, 2013). 

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    La résurrection de Lazaret

    Auteur d’un Manuel de résistance à l’art contemporain, des Carnets d’un obsédé et d’une trentaine d’autres romans et pamphlets, Alain Paucard (XIVème arrondissement) est aussi le président à vie du Club des Ronchons, dont firent partie Pierre Gripari et Jean Dutourd. Ce chantre du Paris populaire et des filles de joie, cet admirateur de Guitry et d’Audiard s’était amusé naguère à composer une sorte d’uchronie, que réédite L’Age d’Homme  - louée soit Son infinie sagesse.

    Sous les oripeaux de la série B transparaît le conte philosophique, pas vraiment rousseauiste, même si, dans une autre vie, l’auteur fut proche du Komintern (ou quelque chose d’approchant). Dans un Paris à peine futuriste où règne un strict apartheid spatial, le quartier de la Défense, qui symbolise l’enfer sur terre (Le Corbusier et consorts étant considérés par l’auteur comme des criminels de béton) est devenu une sorte de ghetto – le lazaret – réservé non aux lépreux mais aux héroïnomanes, parqués manu militari et livrés au pouvoir de kapos sans scrupules. Trois castes y coexistent ( ?) : les maîtres, qui contrôlent la poudre obligeamment fournie par le Ministère de la Santé ; les esclaves, qui travaillent et les larves, qui meurent. Le lecteur y suit à la trace trois nouveaux-venus, raflés par la police et transportés dans cette jungle urbaine où règne la force brute.

    C’est peu dire que Paucard jubile quand il décrit, dans une langue ferme et emplie d’un tranquille cynisme, les atroces jeux de pouvoir qui se déroulent dans ce lazaret. Pourtant, le destin veille et l’horrible pyramide vacille. Unhappy end garantie. Sacré Paucard !

    Christopher Gérard (Causeur, 26 avril 2014)

     

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  • L'effacement du politique...

    Pierre Le Vigan vient de publier aux éditions de La Barque d'or L'effacement du politique - La philosophie politique et la genèse de l'impuissance de l'Europe. Collaborateur des revues Eléments, Krisis et Le Spectacle du monde, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009) La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012) et Chronique des temps modernes (La Barque d'Or, 2014).

    Le livre peut être commandé à l'adresse suivante, pour la somme de 19 euros, port compris :

    Editions La Barque d'Or

    12 rue Léon Blum

    94600 Choisy le Roi

     

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    " « Le politique est une instance, il lui faut une substance.»

    « Dans l'Europe actuelle, l'unique a été privilégié sur le commun (ainsi pour la monnaie). Pire, l'unique a tué le commun.»

    «Faut-il choisir le retour à nos vieilles nations contre l'Europe ? Cela ne parait pas durablement possible. Qui peut penser que nos nations soient à l'échelle des grands empires du monde : USA, Chine, Inde, Brésil... ? Faut-il alors construire une nation européenne, l'équivalent de nos vielles nations mais à l'échelle de l'Europe ? Interrogeons-nous. Si le volontarisme est nécessaire, est-il toujours suffisant ? Peut-on en quelques décennies refaire le processus de construction des nations qui s'est étalé sur plusieurs siècles ? Il faut sans doute faire une Europe politique mais pas comme une «supernation». Comme autre chose. Et c'est là qu'il faut certainement recourir à l'idée d'Empire. La repenser comme notre nouvelle chose commune. Faire revivre une idée à la fois très ancienne et très neuve ? » "

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  • Retour à Beyrouth-sur Loire...

    Pierric Guittaut, l'auteur de Beyrouth-sur-Loire (Papier libre, 2010) et de La fille de la pluie (Gallimard, 2013), qui est également chroniqueur pour la revue Éléments, publie au format électronique Marshal Carpentel, la suite attendue de son premier polar. L'intrigue se déroule quelques années après celle de Beyrouth-sur-Loire et a pour personnage central Antoine Carpentel, le flic pourri et violent, qui a pris de l'envergure... Noir, très noir !

    Un seul regret, le roman n'est disponible que sur Amazon...

     

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    Printemps 2016.
    Le commissaire de Police Antoine Carpentel est surnommé le « Marshal ». Violent et corrompu, l’homme règne par la peur et les armes, dans le sillage du maire Louis Berthomier, son beau-père. Unis par un ancien pacte, les deux hommes ont fait taire toute contestation dans une ville éreintée par la désindustrialisation et menacée par le repli communautaire.
    Quand quarante personnes trouvent la mort dans l’incendie du campement illégal du Maleval, les soupçons se portent aussitôt sur Régis Costes, un militant nationaliste dont le groupe d’extrême-droite s'active depuis plusieurs mois. L’homme pourrait aussi avoir des liens avec le vieil élu gaulliste : des témoins ont reconnu Costes lors des derniers mouvements sociaux à la cimenterie Berthomier, où il est venu jouer les briseurs de grève.
    Chargée de l’enquête sur l’affaire du Maleval, le capitaine de gendarmerie De Rambert devra composer avec cette ville à l’agonie. Cette femme d'action, pressentie pour être la première à diriger le fameux Groupe d'Intervention, va surtout devoir se mesurer au cynique « Marshal » sur son propre terrain, et la rivalité pourrait rapidement déboucher à une véritable guerre des polices. La chasse à l’homme peut débuter, mais dans cette ville rongée par le manque d’avenir et le chômage de masse, les cartes sont tellement brouillées et les appétits si féroces qu’il va très vite devenir difficile de distinguer qui veut dévorer qui…

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  • L'aveuglement féministe...

    Les éditions de Paris viennent de publier un court pamphlet de Georges Montcriol intitulé L'aveuglement féministe. Georges Montcriol, normalien, agrégé de philosophie, a enseigné à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1976 à 2007.

     

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    " Pourfendre la vulgate féministe, c’est, pour l’auteur, noter un premier fait paradoxal : les féministes soutiennent que, dans notre société, le pouvoir est aux mains des hommes, mais c’est pourtant dans tous les lieux de pouvoir, et d’abord dans les média, qu’on ne cesse de célébrer la « libération » des femmes, et d’applaudir à leurs combats futurs. A-t-on jamais vu le maître exhorter ses esclaves à  se révolter contre lui ! Toute femme devrait donc s’interroger : si l’on me caresse dans le sens du poil avec autant d’insistance depuis si longtemps, ne devrais-je pas me méfier ? Sans préjugés et sans passion, tout en désacralisant quelques idoles, l’auteur montre que le féminisme, loin d’énoncer la vérité sur la condition des femmes, fait preuve en réalité d’un aveuglement à manifestations multiples. Mêlant argumentation précise et ironie acerbe, il analyse ces effets : méconnaissance de la différence des sexes, interprétation imaginaire de l’histoire, image caricaturale du passé, injustice scandaleuse envers les hommes, illusion sur le sens de sa propre action. À ses yeux, le féminisme pourrait bien constituer une mystification ayant conduit les femmes dans l’impasse. Il est fort possible qu’un jour elles se montrent beaucoup moins convaincues des progrès dont leur condition est censée avoir bénéficié depuis l’essor du mouvement féministe."

     

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