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Livres - Page 453

  • Aymeric Chauprade et la chronique du choc des civilisations...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Chronique de la troisième édition, revue et actualisée, de l'ouvrage d'Aymeric Chauprade, Chronique du choc des civilisations. Professeur de géopolitique et auteur d'un traité qui fait autorité sur le sujet, Géopolitique - Constantes et changement dans l'histoire (Ellipse, 2013 pour la dernière édition), Aymeric Chauprade a été évincé de son poste de professeur à l'Ecole de guerre en raison de sa liberté d'esprit. Il anime désormais le site Realpolitik.tv.

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    " L’atlas de géopolitique de référence de la dissidence – Une édition refondue avec de nouveaux chapitres : la guerre en Syrie, la révolution égyptienne, les véritables enjeux pétroliers et gaziers derrière la crise grecque, la nouvelle Libye islamiste, la montée des conflits en Asie… "

     


    Chronique du choc des civilisations 3ème... par realpolitiktv

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  • A propos du printemps arabe...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans une vidéo cueillie sur son site, Bernard Lugan présenter avec brio et clarté son dernier livre intitulé Printemps arabe - Histoire d'une tragique illusion. Le livre est disponible ici.

     


    Bernard Lugan présente son nouveau livre par BernardLugan

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  • Ecologie, communauté et style de vie...

    Les éditions du Dehors viennent de rééditer Écologie, communauté et style de vie, un essai du philosophe norvégien et fondateur de l'écologie profonde Arne Næss. Un premier livre de cet auteur, Vers l'écologie profonde, avait été publié en 2009 aux éditions Wildproject.

     

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    En quête d'un raisonnement durable

    Le Norvégien Arne Næss, né en 1912 et tout juste disparu (le 12 janvier dernier), a conceptualisé dès 1973 la « deep ecology ». Il aura pourtant fallu attendre jusqu’à ce jour pour que ses textes fondateurs soient traduits en français. L’enjeu n’est pas des moindres : il s’agit d’offrir à la crise écologique une réponse d’ordre culturel. En effet, Arne Næss oppose l’« écologie profonde » à une autre, jugée superficielle. Celle-ci s’exprime en un mouvement
    contestataire, dont le moteur est la crainte des dangers pesant sur le confort des pays développés. Mais, pour être efficace, l’écologie ne peut se contenter de relever scientifiquement des « faits » : elle doit mettre à jour des valeurs afin d’orienter le progrès vers de nouveaux objectifs. Pour ce faire, les solutions techniques ne peuvent suffire, car les problèmes ne le sont pas. La démarche écologique doit donc être « profonde » en ceci qu’elle doit s’enraciner dans les fondements conceptuels de notre rapport au monde, qui renferment eux-mêmes des systèmes de valeurs. Arne Næss soutient ainsi que la manière dont nous percevons le monde est à l’origine de notre irrespect à l’encontre de la nature. Nos sociétés industrielles ont amélioré les conditions matérielles de la « vie bonne », sans examiner si celle-ci était effectivement vécue comme telle. Pour sortir de l’impasse, le philosophe norvégien reconduit les concepts écologiques aux valeurs qu’ils expriment. Ainsi, qu’est-ce que « l’environnement » ? Rien d’autre que l’immédiat dans lequel nous vivons, c’est-à-dire pas seulement la nature physique, mais aussi les relations et les mouvements. En ignorant le fait que ces interconnexions sont à l’origine de toute identité, nous finissons par nous détruire nous-mêmes.
    De la même manière, qu’est-ce que la « diversité » ? Pour chacun d’entre nous, celle-ci se traduit en termes d’aptitude personnelle à une interaction créative avec l’environnement. Voilà pourquoi elle mérite, selon Næss, d’être valorisée. Ces considérations ouvrent de nouvelles perspectives
    sur la « réalisation de soi ». Arne Næss désigne ainsi l’acte par lequel un individu s’affirme, en lien avec ce qui l’entoure. Cela suppose de penser l’unité d’une manière
    qui englobe l’autre comme un élément de sa définition. L’autre n’est plus seulement une conscience étrangère me faisant face (comme chez les existentialistes), ni l’indice d’une division dans le psychisme humain (comme dans la psychanalyse) : l’autre désigne chaque élément, animé ou pas, valant comme un potentiel susceptible d’améliorer ou de détériorer notre appartenance à la vie. Là se trouve la « valeur intrinsèque » de la nature, qui s’oppose à son utilité proprement dite, en ce qu’elle procède d’un choix, et non d’un usage. Arne Næss introduit donc dans la pensée écologique un gigantesque renversement. Il n’aborde pas l’écologie comme un problème moral spécifique et prend les choses exactement à rebours : ce sont les lois écologiques (autrement dit les lois naturelles) qui doivent fournir les principes de la moralité humaine. Peut-être Arne Næss a-t-il surestimé l’impact de cette reformulation conceptuelle à grande échelle ? Mais, en posant les bases d’une véritable « écosophie », il nous indique ce qu’il nous reste à faire : inventer de nouvelles formes de coexistence au sein d’un univers entièrement repensé.

    Maxime Rovère (Le Magazine littéraire, mars 2009)

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  • Le capitalisme de la séduction...

    Les éditions Delga viennent de rééditer un essai de Michel Clouscard intitulé Le capitalisme de la séduction - Critique de la social-démocratie libertaire. Une bonne occasion pour découvrir l’œuvre de ce philosophe, souvent cité par Alain Soral, qui délivre une critique radicale et féroce de cette intelligentsia de gauche qui a fabriqué l'idéologie de la société dans laquelle nous vivons...

     

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    " « "Le Capitalisme de la séduction" est un chef-d’œuvre. L’acuité de la critique sociale, la profondeur et le sérieux de la pensée morale, sans compter le style, toujours incisif ou percutant selon les cas, vont bien au-delà de cette espèce de journalisme philosophique qui tient lieu de philosophie à nos contemporains. » Vladimir Jankélévitch

    Cet ouvrage, paru pour la première fois en 1981, décrit l’apprentissage du rêve américain à partir du plan Marshall et l’initiation au parasitisme social de la nouvelle bourgeoisie. L’idéologie social-démocrate est devenue l’idéologie de la consommation libidinale, ludique, marginale sous couvert d’émancipation. C’est le surgissement d’un marché du désir qui permet de sauver le capitalisme de la crise. "

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  • Les vies du feu follet...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Maurice Ronet - Les Vies du feu follet, un essai de Jean-Pierre Montal consacrée à l'inoubliable interprète d'Ascenseur pour l'échafaud.

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    " Maurice Ronet est une énigme dans le cinéma français des années 50 à 70. Avec son interprétation inoubliable du Feu Follet, dans le film de Louis Malle, il a marqué la mémoire de plusieurs générations de spectateurs. Ses rôles dans Ascenseur pour l’échafaud, Plein Soleil, Raphaël le débauché ou La femme infidèle ont imposé son subtil alliage de charisme et de dandysme inquiet. L’élégance et l’insolence de Ronet impressionnaient jusqu’à Delon, Jean-Louis Trintignant ou Paul Gégauff, pas spécialement des débutants en la matière

    Mais le métier de comédien n’est que la partie visible de Maurice l’obscur. Tout en menant une intense vie nocturne dans le Paris des années 50 avec ses amis Roger Nimier, Antoine Blondin ou Roger Vadim, Ronet est aussi peintre, écrivain et réalisateur. Son adaptation de Bartleby, d’Herman Melville reste une réussite, saluée par toute la presse. Dans les années 70, il choisit l’aventure et part filmer les varans de l’île de Komodo puis, cap vers le Mozambique, pour un documentaire sur la guerre avec Dominique de Roux. Un parcours accidenté, chaotique, imprévisible comme si Ronet voulait faire tenir trois existences en une.

    L’auteur a découvert Maurice Ronet par hasard à la télévision, à l’âge de  dix ans. Cette passion ne l’a pas quitté et il n’a jamais cessé de revoir ses films, d’amasser des interviews. Ce livre va plus loin que l’image du noctambule de chez Castel pour donner un portrait vivant de Ronet, réalisé à partir de nombreux entretiens avec ceux qui l’ont connu (Anouk Aimée, Jean-Charles Tacchella, Alexandre Astruc…) et de souvenirs personnels de cinéphile. Une biographie tombeau pour Ronet ? Non, plutôt un toast à sa mémoire…. "

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  • L'effondrement des sociétés complexes...

    Les éditions Le Retour aux Sources viennent de publier L'effondrement des sociétés complexes, un essai de Joseph A. Tainter. Anthropologue et historien, l'auteur est professeur d'université aux Etats-unis.

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    "La désintégration politique est, à travers l'Histoire, une caractéristique constante des sociétés humaines. Avec L'effondrement des sociétés complexes, le Pr Joseph Tainter ouvre donc un nouveau champ d'étude, qui traverse l'archéologie, les sciences sociales et l'économie.

    Lorsque le moteur de l'économie mondiale tousse et hésite, comme il le fit en 2008 avec une gigantesque crise bancaire et monétaire, les experts se demandent si, cette fois-ci, la fin de tout est réellement proche. Mais, au juste, quand et pourquoi les États, les empires et les civilisations s'effondrent-ils ?

    Et, inversement, quand et pourquoi survivent-ils, et continuent-ils de prospérer en bravant des périls insensés ?

    Existe-t-il dans leur histoire un modèle expliquant de façon systémique leur effondrement ? Peut-on en déduire une voie meilleure pour le monde d'aujourd'hui ?

    Toute explication de l'effondrement politique porte en elle des enseignements, non seulement pour l'étude des sociétés de l'Antiquité, mais aussi pour l'évolution des sociétés complexes contemporaines. L'auteur passe en revue une vingtaine de cas d'effondrement, et examine les diverses explications données depuis plus de deux mille ans.

    En se concentrant sur trois cas d'effondrement très bien documentés, les Romains, les Mayas et les Chacoans, il développe une nouvelle théorie, dont la portée est considérable.

    Les idées de l'auteur soulèvent ainsi des questions nouvelles et cruciales sur l'avenir des sociétés industrielles. Et bien au-delà des spécialistes des domaines étudiés, cet ouvrage intéressera donc tous ceux qui s'interrogent sur l'avenir de notre civilisation."

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