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Livres - Page 455

  • Ernst Jünger : nouvelles du front...

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    Les éditions Christian Bourgois doivent publier début janvier les Carnets de guerre 1914-1918 d'Ernst Jünger. Publié en Allemagne en 2013, ce document constitue la matériau brute qu'a utilisé Ernst Jünger pour écrire Orages d'acier, Le boqueteau 125 et Feu et sang.

    Il restera encore à traduire ses Ecrits politiques ou sa volumineuse correspondance avec des auteurs comme Carl Schmitt, Gottfried Benn ou Friedrich Hielscher...

    On annonce également pour le mois de janvier chez Fayard la publication d'une biographie d'Ernst Jünger sous la plume de Julien Hervier. Ce dernier, déjà auteur de Deux individus contre l'histoire - Pierre Drieu la Rochelle - Ernst Jünger, et responsable de l'édition des Journaux de guerre de Jünger dans la Pléiade, peut être considéré comme l'un des meilleurs spécialistes français de l'auteur des Falaises de marbre.

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  • Radicalité : 20 penseurs vraiment critiques !...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un recueil collectif coordonné par Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Patrick Marcolini et intitulé Radicalité : 20 penseurs vraiment critiques. On y trouvera la présentation de l’œuvre d'auteurs comme Zygmunt Bauman, Jacques Ellul, Christopher Lash, Dany-Robert Dufour, Bernard Charbonneau, Pier Paolo Pasolini, Georges Orwell ou Jean-Claude Michéa... On trouve parmi les contributeurs des plumes comme celles de Charles Robin ou d'Olivier Rey.

     

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    " Notre époque a la critique qu’elle mérite. Les pensées des intellectuels contestataires convoqués par les médias, révérés à l’université, considérés comme subversifs dans le monde militant – de Gilles Deleuze à Alain Badiou en passant par Toni Negri – participent au déploiement du capitalisme avancé. En s’acharnant à détruire les modes de vie et de production traditionnels, en stigmatisant tout lien avec le passé, en exaltant la mobilité, les processus de modernisation incessants et la puissance libératrice des nouvelles technologies, cette fausse dissidence produit les mutations culturelles et sociales exigées par le marché. Percevoir le libéralisme comme un système foncièrement conservateur, rétrograde, autoritaire et répressif entretient le mythe d’une lutte entre les forces du progrès et celles du passé.

    A contrario, d’autres penseurs conçoivent le capitalisme comme un fait social total qui développe l’esprit de calcul, la rationalité instrumentale, la réification, l’instantanéité, le productivisme, la dérégulation des rapports humains, la destruction des savoir-faire, du lien social et de la nature, et l’aliénation par la marchandise et la technologie. Ce livre nous présente, de manière simple et pédagogique, les réflexions de vingt d’entre eux. Il nous fournit ainsi les armes intellectuelles pour ne pas servir le capitalisme en croyant le combattre, et pour en faire une critique qui soit vraiment radicale. "

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  • Engagements pour la civilisation européenne !...

    Les éditions Alexipharmaques doivent publier au mois de février 2014 Engagements pour la civilisation européenne, les mémoires, inachevées, de Jean-Claude Valla. Préfacées par Michel Marmin, l'ouvrage est en souscription sur le site de l'éditeur pour la somme de 17 euros.

     

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    " Jean-Claude Val­la (1944-2010) res­te­ra, de­vant l’his­toire, comme l’une des fi­gures les plus im­por­tantes et les plus at­ta­c­hantes de la Nou­velle Droite, à laquelle son par­cours per­son­nel et son œuvre ne sau­raient tou­te­fois être ré­duits.

    Mi­li­tant na­tio­na­liste dans les an­nées 1960, il fut dans la dé­c­en­nie sui­vante le chef de file in­con­tes­té du GRECE et le prin­ci­pal ani­ma­teur, avec Alain de Be­noist, d’un com­bat mé­t­a­po­li­tique qu’il de­vait il­lus­t­rer en lançant la re­vue Élé­me­nts en 1973 et en di­ri­geant les ré­dac­tions d’heb­do­ma­daires aus­si pres­ti­gieux que Le Fi­ga­ro Ma­ga­zine ou Ma­ga­zine Heb­do. Me­neur d’hommes qui sa­vait al­lier la dé­l­i­ca­tesse à la fer­me­té, Jean-Claude Val­la était un grand jour­na­liste, dou­b­lé d’un his­to­rien non con­for­miste et sc­ru­pu­leux.

    Ses mé­moires, dont sa dis­pa­ri­tion pré­m­a­tu­rée in­ter­rom­pit mal­heu­reu­se­ment la ré­dac­tion, res­ti­tuent plei­ne­ment sa per­son­na­li­té lu­mi­neuse. Pour être in­com­p­lets, ils n’en cons­ti­tuent pas moins une ma­g­ni­fique leçon de con­vic­tion et de cou­rage, deux ver­tus que les jeunes Eu­ro­péens ne sau­raient trop aujourd’hui cul­ti­ver.
    Pour les his­to­riens des idées po­li­tiques, ces En­ga­ge­ments pour la ci­vi­li­sa­tion eu­ro­péenne se­ront do­ré­na­vant in­con­tour­nables. "

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  • Détournement d'héritages...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier un essai d'Aristide Leucate intitulé Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain. Docteur en droit et journaliste, Aristide Leucate collabore notamment à Boulevard Voltaire.

     

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    Devenir nomades, apatrides, déracinés, acculturés, métissés, aseptisés…

    Vous balayez beaucoup de thèmes, l’islam côtoyant la « mal-bouffe », elle-même voisinant avec la diplomatie, le « pouvoir d’achat » et des portraits politiques.

    En choisissant pour titre Détournement d’héritages, j’ai emprunté une formule que les notaires connaissent bien, mais aussi ceux qui se disent victimes d’indélicatesses de la part de défunts qui les auraient déshérités. Par-là, j’ai souhaité montrer la vie des gens, notre vie. Nous sommes quotidiennement confrontés à des problèmes aussi divers que l’alimentation, la santé, la météo, la peur, etc. Tous les jours, le journal télévisé, la radio ou Internet relatent les horreurs et autre événements de l’humanité. Quand vous prenez le métro, vous vous affrontez à la réalité brute et entêtée, celle qui vous fait prendre conscience (si vous faites marcher votre sens critique) de tous ces thèmes abordés dans mon livre.

    Vous traitez aussi de l’homosexualité et de l’antiracisme. Deux questions relativement explosives quand on sait que la liberté d’expression en ces domaines est en résidence surveillée.

    Les débats, souvent vifs, qui ont opposés partisans et contempteurs du « mariage » pour tous et la victoire indiscutée des premiers est symptomatique, à cet égard, de la prégnance de ce discours univoque et, in fine, totalitaire, de la psychanalyse auto-érigée en arbitre des orientations sexuelles. À l’évidence, il me semble que l’enracinement de ce discours dans l’esprit de l’opinion comme dans celui de l’université, a contribué à l’émergence de théories farfelues (« gender », mariage homosexuel, homoparentalité, etc.), appuyées par des revendications marginales, mais puissamment relayée au sein des médias et des cercles de pouvoirs. Il en va de même concernant la question de l’antiracisme, que j’aborde sous l’angle, là encore, totalitaire, d’une religion d’État.

    Mon propos sera loin de faire l’unanimité, je sais. Et alors ! En cohérence avec ma démarche, si je combats la pensée unique de gauche, ce n’est pas pour me complaire et m’encaserner (et avec moi, les lecteurs) dans une pensée unique de droite. C’est pourquoi j’appelle à une lecture attentive et subtile de ce livre touchant bien d’autres domaines qui sont autant d’indices de la dépossession de nous-mêmes, en tant que peuple, en tant que Français, en tant qu’Européens.

    Pourquoi avoir sous-titré votre livre « la dérive kleptocratique du monde contemporain » ?

    Le sous-titre éclaire bien souvent le titre. Par l’usage d’un mot quelque peu inusité, j’ai voulu montrer (et c’est tout le propos du livre) que nous étions volés à nous-mêmes par ceux qui nous dirigent. En d’autres termes, nous ne nous reconnaissons plus nous-mêmes. C’est un fait indéniable que nos sociétés contemporaines changent de visage sous les effets conjugués d’une immigration de masse (qui est le vecteur de l’islamisation de nos pays) et d’une société de consommation de plus en plus addictive et hédoniste (donc superficielle et éphémère), avec l’obligation corollaire de communier obligatoirement dans la religion totalitaire des droits de l’homme. Tels sont, selon moi, les marqueurs principaux de l’idéologie mondialiste. Le problème, voire le danger absolu pour notre civilisation française et européenne, est que nous finissons par « oublier » progressivement notre être profond et que nous ne savons plus dans quelle direction nous allons. Nous sommes devenus des consommateurs mondialisés, c’est-à-dire, nomades, apatrides, déracinés, acculturés, métissés, aseptisés (par l’hygiénisme ambiant), conformistes (notre esprit critique ayant été étouffé par le « politiquement correct »).

    Vous brossez un tableau apocalyptique…

    Hélas, je n’y suis pour rien, puisque je me suis borné à photographier la réalité en assortissant mes clichés d’une grille d’interprétation, laquelle est forcément subjective, donc discutable. Mais casser ou cacher le thermomètre ne fait nullement redescendre la température et la grippe est toujours là.

    Aristide Leucate, propos recueillis par Fabrice Dutilleul

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  • Le retour de la guerre juste...

    Les éditions Vrin viennent de publier un essai de Céline Jouin, intitulé Le retour de la guerre juste - Droit international, épistémologie et idéologie chez Carl Schmitt. Céline est maître de conférence en philosophie à la faculté de Caen et a collaboré à l'ouvrage collectif intitulé Carl Schmitt : Nomos, droit et conflit dans les relations internationales (Presses universitaires de Rennes, 2013).

     

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    " Dans ses écrits de droit international, Carl Schmitt voit émerger une tendance économique et militaire qui conduit à relativiser les souverainetés nationales, tendance que relaie un droit international qui traduit les rapports de force et les équilibres diplomatiques en termes de moralisation du droit. Selon le juriste allemand, un concept discriminatoire de guerre s'est imposé au XXe siècle., fondé sur la distinction des ennemis en agresseurs et agressés au moyen de critères formels discutables. L'ancien concept de la "guerre juste" serait ainsi revenu dans une forme sécularisée et positivée, permettant de désigner un "ennemi absolu" (le non-démocrate, l'Etat-voyou. le terrorisme international, etc) avec lequel il est exclu de négocier. Ce livre ne se contente pas de présenter une synthèse des analyses du juriste en matière de droit international. Tout en soulignant l'idéologie présente dans la pensée schmittienne. il en propose une reconstruction à partir de son épistémologie et de sa "théorie de la vérité". La question de son rapport avec le marxisme y occupe une place stratégique. Il y est montré que Schmitt, représentant du fascisme européen qui s'est compromis avec le nazisme, n'a pas craint de s'approprier les théories marxistes de l'impérialisme pour les incorporer à sa théorie. "

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  • Approches de la géopolitique...

    Les éditions Economica viennent de publier Approches de la géopolitique, de l'Antiquité au XXIème siècle, un ouvrage collectif dirigé par Hervé Coutau-Bégarie et Martin Motte. Spécialiste de la stratégie, Hervé Coutau-Bégarie, décédé en 2012, laisse derrière lui une œuvre monumentale ; quant à Martin Motte, maître de conférence en histoire à la Sorbonne et professeur de stratégie à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, comme De la guerre ? Clausewitz et la pensée stratégique contemporaine (Economica, 2008) et Entre la vieille Europe et la seule France : Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale (Economica, 2009).

     

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    " Sur l’océan des savoirs contemporains, la géopolitique est un continent fréquemment invoqué, mais bien peu exploré. Trop souvent la réduit-on à quelques auteurs, Ratzel, Mahan, Kjellén, Mackinder, Haushofer et Spykman, dont on ne retient qu’une formule absconse, Sea Power, Heartland, Rimland etc. On oublie au passage quantité de précurseurs, compagnons de route et successeurs plus ou moins avoués : Hérodote, Thucydide, Aristote, Strabon, Vauban, Montesquieu, Mably, les saint-simoniens, List, Durando, Orsini d’Agostino, les penseurs eurasistes, Renner, Brunhes, Vallaux, Gottmann, Lohausen, Gallois ou Brzezinski…

    Le présent ouvrage ne se contente pas d’exposer les idées des uns et des autres, il les situe dans leur contexte et en évalue la pertinence. Il précise ainsi les contours d’une discipline aussi fascinante qu’incertaine. Mêlant aperçus géniaux et pur charlatanisme, nationalismes exacerbés et espoirs de coexistence pacifique, emprunts à la science contemporaine et réminiscences magiques ou alchimiques via le romantisme, tentations technicistes et nostalgies écologistes, la géopolitique apparaît à la fois comme l’aboutissement d’une intuition plurimillénaire et comme un phénomène culturel emblématique de la modernité. "

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