Les éditions Stock viennent de publier un ouvrage de Pierre de Gasquet intitulé Les trente-deux marches - Les secrets de la villa Malaparte. L'auteur, qui a vécu pendant dix ans en Italie, où il a travaillé comme chercheur à l’Institut Universitaire Européen (IUE) de Florence, est aujourd’hui grand reporter, spécialiste des relations internationales et des affaires culturelles, basé à Paris.
Livres - Page 42
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Les secrets de la villa Malaparte...
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Bayard, le « bon chevalier »...
Les éditions Perrin ont publié récemment une étude de Thierry Lassabatère intitulée Bayard, le « bon chevalier ». Thierry Lassabatère est docteur en histoire médiévale de l'université de Paris-Sorbonne.
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Dominique de Roux et Céline...
Les éditions de L'Herne viennent de rééditer le volume des Cahiers de L'Herne que Dominique de Roux avait consacré à Céline en 1963. Un ouvrage indispensable à tous les admirateurs de l'auteur du Voyage au bout de la nuit avec des textes de Marcel Aymé, André Brissaud, Lucien Rebatet, Jack Kerouac, Robert Faurisson, Michel Déon, Paul Morand et Pol Vandromme notamment.
" Ce Cahier, à travers l’abondante correspondance, les écrits inédits de l’Auteur, les témoignages et souvenirs de ceux qui le fréquentèrent et partagèrent son intimité, révèle des aspects inconnus de l’écrivain. Il rectifie également maints détails et apporte de nombreux éclaircissements sur son œuvre, sa personnalité, et ses idées. Les essais font la part belle au cas Céline, et tentent d’esquisser les contours de cet écrivain hors normes si complexe et si dérangeant ; depuis la révélation que constitua le Voyage au bout de la nuit sur le plan de la langue et du style, si radicalement nouveaux, jusqu’au scandale et à l’ostracisme suscités par les pamphlets et les déclarations antisémites. "
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Le Grand Soulèvement...
Romain Guérin vient de publier son nouveau roman intitulé Le Grand Soulèvement, diffusé par Amazon et également disponible sur son site personnel. Écrivain, chanteur et poète, Romain Guérin, qui est aussi titulaire d'un Master en philosophie politique de l’université de la Sorbonne est notamment l'auteur du Journal d'Anne-France (Alba Leone, 2020) et de Drôles de funérailles (Alba Leone, 2021).
" Vidar sirotait le verre de rhum que le vieux loup de mer lui avait, comme à son habitude, servi à son insu. Les vapeurs de l’eau-de-vie lui montaient progressivement à la tête et réorganisaient avec bonheur le chantier de ses idées. Il fixa le plafond. Il riait intérieurement en pensant qu’au-dessus de son ravissant salon, il n’y avait qu’un tas de pierres qui faisait fuir les corbeaux. Au delà du crime atroce de l’avortement de masse, il considéra cet immonde et immense gâchis. Son esprit, bercé par les molécules câlines de l’alcool, se plut à imaginer ce qu’il ferait lui, s’il pouvait arracher tous ces petits êtres à leur funeste sort. Il réconcilierait Sparte et Athènes… des corps d’hoplite… des âmes de poète… tout à coup, Vidar se leva avec fracas. Sa chaise tomba à la renverse et son verre vide se brisa sur le sol. Il fit signe à Rocaboy de se mettre en route pour l’aéroport et partit sans un bagage pour New-York. "
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La fin de l’Empire romain d’Orient...
Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique de Sylvain Gouguenheim intitulée Constantinople 1453.
Professeur d'histoire médiévale à l’École Normale Supérieure de Lyon, Sylvain Gouguenheim, qui a publié une étude sur les Chevaliers teutoniques, est également l'auteur de Aristote au Mont Saint-Michel - Les racines grecques de l'Europe chrétienne (Seuil, 2008), de Frédéric II - Un empereur de légende (Perrin, 2015), de La gloire des Grecs (Cerf, 2017) et de Les derniers païens - Les Baltes face aux chrétiens XIIIe - XVe siècles (Passés Composés, 2022).
" 29 mai 1453, un mardi, jour du dieu de la Guerre, Constantinople, la seconde Rome, capitale millénaire de l’Empire byzantin, tombe aux mains des Turcs. L’empereur Constantin XI disparut ce jour-là dans la mêlée, les armes à la main. 7 000 hommes avaient résisté cinquante-cinq jours durant à plus de 100 000. Mise à sac, « la Ville » fut dépeuplée et 50 000 esclaves partirent pour le monde ottoman.
Le sultan Mehmed II avait mérité son surnom de « conquérant » ; il venait d’accomplir les prophéties appuyées sur le Coran qui promettaient la Ville à l’islam. « Agia Sophia », Sainte-Sophie, la plus grande église chrétienne, fut transformée en mosquée. Istanbul naissait.
Ce livre retrace avec minutie les impressionnantes péripéties de ce siège hors normes : on se battit sur terre, sous terre, sur mer ; des navires franchirent des collines ; d’énormes canons frappèrent jour et nuit, sans relâche, les plus impressionnantes murailles d’Europe ; des hommes et des femmes luttèrent jusqu’aux dernières extrémités ; d’autres trahirent.
Au-delà des combats homériques, le lecteur découvrira l’inexorable et impressionnante progression des conquêtes ottomanes et la lente agonie de l’Empire grec, miné par ses crises internes, proie des puissances européennes, oublié de la chrétienté.
Le récit prend appui sur les travaux les plus récents (historiens, archéologues) et sur l’ensemble des sources grecques, turques, latines, rédigées par des participants, ou des témoins des combats, qui en ont laissé des relations poignantes. " -
Les États prédateurs...
Les éditions Fayard publient cette semaine une enquête de François-Xavier Carayon intitulée Les États prédateurs - Fonds souverains et entreprises publiques à la conquête de l'Europe.
Diplômé en anthropologie, ainsi qu’en économie, sciences politiques et philosophie, des universités d’Oxford et de Warwick, au Royaume-Uni, François-Xavier Carayon est consultant en stratégie. Il poursuit en parallèle une activité de recherche consacrée aux questions d’économie politique internationale.
" Le fiasco de la vente d’Alstom en 2014, la pandémie et la guerre en Ukraine auraient ouvert les yeux de nos dirigeants sur nos vulnérabilités économiques et nos dépendances stratégiques. À vrai dire, ces derniers en ont été, depuis trente ans, les naïfs organisateurs, d’abord bercés dans l’utopie de la « mondialisation heureuse », puis paralysés par la crainte de se couper des capitaux étrangers.
Mais le péril le plus grand est encore devant nous. Dans l’ombre, des États prédateurs – Chine en tête, mais aussi d’autres pays asiatiques et du Golfe – se sont dotés d’armes de guerre économique d’un nouveau genre. Ces armes, ce sont leurs fonds souverains et leurs entreprises publiques. Jadis de simples outils à vocation domestique, ils sont devenus de véritables instruments de conquête internationale.
En partant du port du Pirée, racheté en 2016 par un armateur public chinois, François-Xavier Carayon a mené l’enquête dans les méandres financiers de la mondialisation. Il a remonté le cours des discrètes prises de contrôle des infrastructures critiques européennes, de nos technologies les plus prometteuses et de nos fleurons industriels. Pour les nouvelles puissances, il n’est pas question d’une simple quête de rentabilité… Autonomie stratégique, domination géopolitique, suprématie économique : voilà les ambitions, résolument politiques, des États prédateurs et de leurs bras armés.
Alors que nous approchons du point de non-retour, cet ouvrage est un cri d’alarme, un appel à la lucidité et au courage. Sans sursaut, l’Europe sera condamnée au déclassement et à la servilité… "