Les éditions du Drapeau blanc viennent de publier un essai historique de José Miguel Gambra intitulé La société traditionnelle et ses ennemis.
Né à Pampelune en 1950, José Miguel Gambra Gutiérrez a commencé sa carrière en tant que professeur de lycée, avant d’accéder à la chaire de logique de l’université Complutense de Madrid. Il a publié divers livres et articles, principalement sur l’histoire de la logique et pour défendre l’ordre politique chrétien. Il a également dirigé une organisation politique carliste.
" Les temps modernes ont été le théâtre des guerres les plus sanglantes et les plus féroces de l’Histoire. Quoique revêtus de masques différents, leurs acteurs ont toujours été les mêmes, le libéralisme et le totalitarisme, s’affrontant impitoyablement sur la base de préjugés philosophiques communs que tous deux partagent. L’un et l’autre, en plus d’éclabousser de sang l’Histoire, réduisent l’existence humaine – individuelle aussi bien que collective – à la plus malheureuse des servitudes : par principe dans le cas du totalitarisme, par conséquence de facto inévitable dans celui du libéralisme. Voilà, en quelques mots, le diagnostic traditionaliste au sujet de la modernité. Les pages de ce livre démêlent les prémisses communes de ce qui n’est en réalité qu’une gigantesque guerre intestine entre deux frères redevables de la même idéologie. Son approche ne relève cependant pas de la critique formelle, abstraite, externe du style moderne… Dans La Société traditionnelle et ses ennemis, José Miguel Gambra expose dans toute leur plénitude les traits caractéristiques de l’héritage carliste et les éléments de la seule tradition, d’origine divine, à laquelle, d’après ses principes, l’homme doive se soumettre. C’est à partir de la mise en lumière de cette tradition, qui n’est autre que celle des Espagnes, que l’auteur montre toute l’ampleur de la monstruosité des prémisses de la modernité.