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Livres - Page 40

  • Vita contemplativa...

    Les éditions Actes Sud de France viennent de publier un nouvel essai de Byung-Chul Han intitulé Vita contemplativa ou De l'inactivité.

    Originaire de Corée, influencé notamment par l’œuvre de Heidegger, Byung-Chul Han est professeur de philosophie à l'Université des arts de Berlin. Plusieurs de ses ouvrages ont déjà été traduits en français dont Dans la nuée - Réflexions sur le numérique (Acte sud, 2015), Le parfum du temps (Circé, 2016), Psychopolitique (Circé, 2016), Sauvons le Beau - L'esthétique à l'ère numérique.(Actes sud, 2016), La société de transparence (PUF, 2017), Topologie de la violence (R&N, 2019), Thanatocapitalisme (PUF, 2021) et Infocratie - Numérique et crise de la démocratie (PUF, 2023).

     

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    " « L'inactivité ne constitue pas une incapacité, un refus, une simple absence d'activité, mais une faculté à part entière - un patrimoine autonome. L'inactivité a sa propre logique, son propre langage, sa propre temporalité, sa propre architecture, sa propre magnificence, mieux, sa propre magie. Elle n'est ni une faiblesse ni un manque ; elle est au contraire une intensité qui n'est ni perçue ni reconnue dans notre société active et performante. Nous n'avons pas d'accès au royaume et à la richesse de l'inactivité. L'inactivité est une forme éclatante de l'existence humaine, mais elle s'est aujourd'hui fanée jusqu'à ne plus être qu'une forme vide de l'activité. »

    Byung-Chul Han rend toute sa splendeur à l'inactivité en menant une analyse vigoureuse de notre rapport au temps, à l'activité et à la performance. Il esquisse par là même une nouvelle forme de vie. "

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  • La société traditionnelle et ses ennemis...

    Les éditions du Drapeau blanc viennent de publier un essai historique de José Miguel Gambra intitulé La société traditionnelle et ses ennemis.

    Né à Pampelune en 1950, José Miguel Gambra Gutiérrez  a commencé sa carrière en tant que professeur de lycée, avant d’accéder à la chaire de logique de l’université Complutense de Madrid. Il a publié divers livres et articles, principalement sur l’histoire de la logique et pour défendre l’ordre politique chrétien. Il a également dirigé une organisation politique carliste.

     

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    " Les temps modernes ont été le théâtre des guerres les plus sanglantes et les plus féroces de l’Histoire. Quoique revêtus de masques différents, leurs acteurs ont toujours été les mêmes, le libéralisme et le totalitarisme, s’affrontant impitoyablement sur la base de préjugés philosophiques communs que tous deux partagent. L’un et l’autre, en plus d’éclabousser de sang l’Histoire, réduisent l’existence humaine – individuelle aussi bien que collective – à la plus malheureuse des servitudes : par principe dans le cas du totalitarisme, par conséquence de facto inévitable dans celui du libéralisme. Voilà, en quelques mots, le diagnostic traditionaliste au sujet de la modernité. Les pages de ce livre démêlent les prémisses communes de ce qui n’est en réalité qu’une gigantesque guerre intestine entre deux frères redevables de la même idéologie. Son approche ne relève cependant pas de la critique formelle, abstraite, externe du style moderne… Dans La Société traditionnelle et ses ennemis, José Miguel Gambra expose dans toute leur plénitude les traits caractéristiques de l’héritage carliste et les éléments de la seule tradition, d’origine divine, à laquelle, d’après ses principes, l’homme doive se soumettre. C’est à partir de la mise en lumière de cette tradition, qui n’est autre que celle des Espagnes, que l’auteur montre toute l’ampleur de la monstruosité des prémisses de la modernité.

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  • De Marathon à Athènes, les ailes aux pieds...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un livre de réflexion d'Andrea Marcolongo intitulé Courir - De Marathon à Athènes, les ailes aux pieds. Helléniste et diplômée de Lettres classiques de l'Università degli Studi de Milan, Andrea Marcolongo est l'auteur de plusieurs ouvrages destinés à faire connaître les Grecs anciens et leur langue au grand public, comme La langue géniale ou La Part du héros.

    On peut trouver un long entretien avec cet auteur dans le numéro 194 de la revue Éléments (janvier 2022).

     

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    " Ces dernières décennies, un véritable engouement s'est développé pour le « running », pratique sportive à la portée de tous. Mais pourquoi courons-nous ? Les Grecs furent les premiers à interroger le dépassement physique, cette façon de se mesurer aux autres et à soi-même, y voyant un moyen de renforcer l'esprit aussi bien que le corps.
    Après des années passées entre les livres et les grammaires à essayer de « penser comme pensaient les Grecs », Andrea Marcolongo a voulu apprendre à « courir comme couraient les Grecs ». Des difficiles débuts jusqu'à son objectif - courir le marathon sur les traces de Philippidès, premier à accomplir cet exploit il y a deux mille cinq cents ans -, elle nous emmène dans sa découverte de cette pratique, tout en l'interrogeant à travers une fascinante lecture des textes anciens.
    Que l'on soit ou non un joggeur convaincu, cette méditation érudite et personnelle offre une passionnante approche de la course, au-delà du phénomène de société, en lui donnant une profondeur philosophique et poétique. "

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  • Zone et châtiment...

    Les éditions Carmin viennent de publier un essai de Theodore Dalrymple intitulé Zone et châtiment.

    Comme l'expliquent les éditions Carmin, "Theodore Dalrymple est le pseudonyme d’Anthony Daniels, médecin psychiatre, né à Londres en 1949. Il est considéré comme « l’Orwell de notre époque » par plusieurs philosophes anglophones (David Pryce-Jones, Myron Magnet, Denis Dutton). [...] Curieux de comprendre la méchanceté des hommes, il a beaucoup voyagé, notamment dans les pays communistes et en Afrique. Méditant sur ses expériences et ses rencontres souvent terribles, il a contribué à de nombreuses revues, comme The British Medical Journal et The Spectator."

     

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    " Zone et châtiment est la traduction inédite du best-seller de Theodore Dalrymple, Life at the Bottom et aborde la paupérisation de l’Angleterre, la destruction de la cellule familiale et les ravages des grandes idées d’une certaine élite intellectuelle londonienne. "

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  • Mannerheim, le fondateur...

    Les éditions Via Romana viennent de publier Mannerheim, le fondateur, une biographie de la grande figure finlandaise de la première moitié du XXème siècle écrite par Jean-Paul Besse.

    Docteur d’État en histoire, Jean-Paul Besse est spécialiste de l’Europe centrale et orientale et a été professeur invité des universités serbes et de Nijni Novgorod.

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    D’ascendance germanique et de famille anoblie par les rois de Suède, puis au service de la Russie où il est chevalier-garde de Nicolas II, Charles-Émile Mannerheim (1867-1951) prend la tête de la résistance finlandaise aux bolchéviks et, vingt ans plus tard, à l’invasion déclenchée par Staline.
    Son épopée incroyable retracée ici à partir d’archives inédites témoigne de son audace militaire mêlée d’intelligence politique dans les circonstances dramatiques qu’il affronte victorieusement. Explorateur, tireur d’élite, élégant cavalier, esprit habile et diplomate féru d’art culinaire, familier des parades militaires, des salons autant que des champs de course, Mannerheim conquiert et restaure l’indépendance de sa patrie sans orgueil ni passion dominatrice.
    Finlandais par tous les battements de son cœur, il fut tour à tour régent, maréchal et chef des armées puis président de l’État finlandais avant de se retirer, malade, en Suisse pour y finir ses jours.
    Il est aujourd’hui considéré par son peuple comme son plus grand homme d’État. Tout Européen pourra s’inspirer de son caractère, de son courage et de son action.

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  • Brasillach et Corneille...

    Les éditions Les sept couleurs viennent de rééditer la célèbre biographie de Corneille écrite par Robert Brasillach.

    Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche), a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution.

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    Bien décidé à délivrer son Corneille de l’image conformiste dans laquelle des générations de professeurs ont confiné « notre Shakespeare », Robert Brasillach est parti à la recherche de «celui de nos poètes dont il est le plus difficile de deviner l’esprit et le cœur ». Les éléments biographiques dont on dispose sont assez minces, mais Brasillach y supplée, porté par une érudition heureuse, par l’instinct et par la sensibilité.

    En plein Baroque européen, à l’ombre des Élisabéthains anglais, à la charnière de la Renaissance et du Classicisme français, au temps du Siècle d’or espagnol et dans le courant de la Contre-Réforme catholique, Brasillach va trouver chez Corneille l’élan spontané, l’inflexion tendre, le passage où le voile pudique se déchire. Le bonhomme Corneille nous apparaît alors, respectueux de l’ordre monarchique, cherchant l’amitié de Dieu, mais fasciné par le défi à l’ordre établi, par la quête de l’amour, qui furent de si grandes tentations. Si Corneille tend «son miroir à l’univers», conclut Brasillach, il crée aussi le sien, «univers glacé de poète savant, parfois accessible à lui seul». Le supposé classique s’étant ainsi laissé «saisir par cette autre forme de réalité qu’on appelle la réalité romanesque», Brasillach a pu dégager ce qu’il y eut « de hardi, de jeune, de révolutionnaire et parfois d’anarchiste dans le génie de Pierre Corneille». Dès lors, à ses côtés, le lecteur peut reconnaître Brasillach lui-même.Une ardente connivence vient abolir la séparation des siècles: goût du vieux Paris et de la vie des gens, amour du théâtre et de sa magie, nostalgie de la jeunesse enfuie, culte de l’amitié fraternelle, plaisir à saisir l’instant fugace. Un poète en explique un autre. La présente édition est significativement augmentée: préface érudite du professeur Alain Lanavère ; index glosé de 450 entrées; et foisonnante iconographie, rassemblée par David Gattegno.

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