Les éditions de la Cité viennent de publier un essai de Vincent Piednoir et Humbert Rambaud intitulé L'Ouverture de la chasse.
Vincent Piednoir est né et vit en Normandie. Il a étudié la philosophie, et a publié quelques livres et articles sur Emil Cioran. Il est rédacteur en chef adjoint de Jours de Chasse. D'origine paysanne par son père, il doit à ce dernier l'amour de la chasse – principalement au petit gibier. La billebaude, l'affût et la chasse des oiseaux migrateurs ont sa préférence.
Journaliste depuis plus de trente ans, rédacteur en chef de Jours de Chasse depuis sa création en 2000, Humbert Rambaud a baigné dès son enfance dans la chasse, par son grand-père maternel, passionné de chiens d'arrêt (setters), et par son père, passionné lui aussi de chiens, de chasse à tir et de fauconnerie (qu'il pratiqua pendant plus de cinquante ans). Ses fonctions au sein de Jours de Chasse lui ont permis de parcourir la France, l'Europe (Écosse, Irlande, Espagne, Bulgarie, Pologne), le Maroc et l'Argentine. Il continue de pratiquer la chasse au chien d'arrêt – en l'occurrence un setter irlandais – en France, que cela soit en Bretagne, dans le Limousin (à la limite du Quercy et de l'Auvergne), où il a des attaches familiales. Il a publié en 2017 Balades écossaises (éditions du Markhor).
" Qu'impliquerait l'interdiction de la chasse, elle qui a tant marqué notre civilisation, pour l'avenir de l'humanité ?
La chasse est aujourd'hui attaquée sur sa légalité et sa légitimité. Pourquoi chasse-t-on encore sous nos latitudes ? Pour se nourrir, réguler certaines espèces, par souci écologique ? Pas uniquement – ce serait confondre l'effet et la cause. La chasse est avant tout une passion que, sans prosélytisme, cet ouvrage esquisse via quelques détours – philosophiques, historiques, culturels – mais sans perdre de vue sa pratique, notamment le rapport au chien et au gibier.
Tandis que s'imposent le prisme du virtuel et le principe d'une " déconstruction " prétendument émancipatrice, cette passion multimillénaire a-t-elle encore un sens ?
De quoi le souhait de l'abolir est-il le nom ? D'une inquiétante résurgence de l'intolérance, d'une part ; d'une volonté de faire naître un homme nouveau, arraché à la nature, sans mémoire et uniformisé, de l'autre.
Préfacé par Pascal Bruckner, lui-même non chasseur, ce livre n'est ni un traité, ni un texte militant, mais une invitation à la découverte. "