Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livres - Page 406

  • La Méditerranée, notre mère...

    Les éditions Plon viennent de publier un Dictionnaire amoureux de la Méditerranée établi par Richard Millet. Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet a écrit, notamment,  La confession négative (Gallimard, 2009), Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012) ou dernièrement Le corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

    Dictionnaire amoureux de la Mediterranée.jpg

    " Deux rives, trois religions, vingt-trois pays riverains et une mer qui reçoit des noms divers selon les langues : Mare Nostrum pour les Romains, Mer blanche du milieu pour les Arabes, mer blanche pour les Turcs, mer du milieu des terres pour les Hébreux, les Serbes, les Berbères, les Arméniens, la Méditerranée se subdivise aussi en plusieurs mers : Adriatique, Tyrrhénienne, Egée, Ionienne... Jadis centre du monde, la Méditerranée reste un espace géographique et politique important, et le foyer de notre civilisation grâce à la Phénicie, à Jérusalem et Athènes, et bien sûr Rome. La division entre Orient et Occident tend aujourd'hui à s'estomper, à cause des migrations et de l'américanisation du monde. C'est pourquoi l'auteur préfère parler de Méditerranée au singulier, celle-ci étant envisagée dans sa dimension civilisationnelle plus que politique, et dans sa diversité toujours active. Il sera donc question de pays (Albanie, Macédoine...), mais plus volontiers de régions (Kabylie, Côte Vermeille, Gaza...), de villes (Beyrouth, Istanbul, Barcelone, Venise...), d'îles (Ibiza, Elbe, Malte...), de personnages mythologiques (Jason, Antigone, Didon), historiques (Alexandre le Grand, César, Zénobie...), d'écrivains (Homère, Camus, Lampedusa...), de peintres (Caravage, Gréco, Barcelo), de musiciens (Falla, Albeniz , Milhaud), de cinéastes (Fellini, Pasolini...), d'acteurs (Mastroianni, Claudia Cardinale, Trintignant), de saints (Rabi'a, Angèle de Foligno, Thérèse d'Avila), de plats, du vin, des vents, du platane et du cyprès, du oud et du komboloï, et de bien d'autres choses, à partir de souvenirs personnels, de voyages, de lectures, de femmes, ce qui explique, comme toujours en amour, ces lacunes qui reçoivent le beau nom de préférences...."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Un maître caucasien ?...

    Les éditions Camion noir viennent de publier Georges Gurdjieff - Le maître caucasien, un essai  biographique de Christian Bouchet. On se souviendra que Louis Pauwels avait consacré un livre, intitulé Monsieur Gurdjieff, à ce personnage, dont il avait été l'un des nombreux disciples...

    Docteur en ethnologie et spécialiste des nouveaux mouvements magiques, Christian Bouchet est notamment l'auteur d'une étude consacrée à Aleister Crowley.

     

    Gurdjieff.jpg

    " Au début des années 1920, un étrange personnage apparut en Europe occidentale. En effet, en 1922, avec un groupe d’élèves qu’il avait sauvé du chaos de la révolution russe, Georges Ivanovitch Gurdjieff installa dans un château près de Fontainebleau une école de sagesse nommée Institut pour le développement harmonique de l'homme. Aidé par deux écrivains reconnus qui étaient ses principaux disciples - P.D. Ouspensky et A.R. Orage - il y attira un grand nombre d’intellectuels anglo-saxons qui virent y expérimenter une « quatrième voie » spirituelle, celle de l’homme rusé. Mais qui était Gurdjieff ? Un maître accompli, venu pour révéler la vérité ultime et réveiller l’humanité comme ses admirateurs le croyaient ou un faux prophète et un charlatan vivant au crochet de ceux qu’il abusait ? Et qu’enseignait-il au juste cet homme au physique de Tarass Boulba ? Une théorie particulièrement innovatrice ou une synthèse de systèmes déjà connus ? Que faisait-on dans ses groupes ? Qu’advint-il d’eux après le décès du maître ? Ce livre a pour objet de répondre à toutes ces questions et à bien d’autres. Il veut aussi combler un vide dans les études gurdjieffienne en France. En effet, on ne dispose dans notre langue d’aucune synthèse historico-théorique sur le maître caucasien. Si l’on trouve sur les rayons des libraires des essais biographiques ceux-ci sont partiels et partiaux ; quant aux exposés de sa pensée, ils restent descriptifs et ne mettent pas celle-ci en perspective dans l’histoire bien particulière des nouveaux mouvements magiques et de l’occultisme occidental. Par ailleurs, afin de permettre de juger Gurdjieff à travers les yeux de ses contemporains, un effort tout particulier a été apporté pour réunir un nombre conséquent d’opinions le concernant. Enfin, en dressant une bibliographie la plus précise possible, l’auteur, titulaire d'un doctorat d'ethnologie et connu pour ses études sur les Nouveaux mouvements magiques, a voulu donner au lecteur la possibilité d’utiliser ce travail comme un point de départ pour une exploration plus approfondie de la « quatrième voie ». "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Quand trop de bien nuit...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de William Bonner intitulé Hormegeddon - Quand trop de bien nuit. Économiste, William Bonner est notamment l'auteur de Nouvel empire de la dette (Les Belles Lettres, 2010).

     

    Hormegeddon.jpg

    " «Hormegeddon», tel est le terme inventé par William Bonner, entrepreneur et auteur de best-sellers du New York Times, pour décrire ce qu’il advient lorsque l’on abuse d’une bonne chose dans les sphères de la politique, de l’économie et des affaires. En bref, trop de bien conduit au désastre.
    S’appuyant sur des exemples tirés de notre histoire politique moderne, de la campagne napoléonienne en Russie à la débâcle du système de protection de la santé américain, du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale à la chute du Troisième Reich, de la Grande Dépression à la crise de la dette souveraine, William Bonner poursuit une ambition modeste : tenter de comprendre ce qui a mal tourné.
    L’Histoire n’est pas un joli conte déclamé par ses vainqueurs. C’est un long récit de tout ce qui a déraillé : débâcles, catastrophes et désastres. Le fait que chaque désastre porte en lui un avertissement est ce qui rend son étude si intéressante. Si le constructeur d’un grand paquebot vous affirme que « Dieu lui-même ne pourrait pas couler ce navire », prenez le bateau suivant. Si la bourse se vend à vingt fois au-dessus de sa valeur…et que tous les experts vous invitent à « y entrer » parce que vous « ne pouvez pas perdre », il est temps d’en sortir !
    De même, les désastres de la politique publique surviennent lorsque des gens bien intentionnés, armés d’un degré identique de confiance "Titanique", appliquent une logique de résolution de problèmes, certes rationnelle à petite échelle, mais totalement inappropriée à une planification à grande échelle.
    Premièrement, vous observez une chute du taux de retour sur investissement (de temps comme de ressources) jusqu’à atteindre le zéro. Si vous persistez à descendre en-dessous de ce niveau, et vous obstinez toujours, vous obtenez un désastre.
    Le problème est que vous ne pouvez pas compter sur les gens éclairés et bien intentionnés pour stopper la progression du désastre puisque ce sont précisément eux qui en sont la cause.
    William Bonner a tiré de ces réflexions le concept de l’Hormegeddon : un phénomène qui surgit lorsqu’un élément produisant un effet favorable à petites doses est utilisé de manière tellement abusive qu’il conduit tout droit à la catastrophe. Cela s’applique à tous les domaines, que ce soit celui de la politique, de l’économie ou des affaires. William Bonner apporte un éclairage et une compréhension inédite sur ce phénomène méconnu en le replaçant dans des contextes précis de l’histoire politique moderne. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Nasser, l'Aigle égyptien...

    « Moi, aujourd'hui, au nom du peuple, je prends la Compagnie. Ce soir, notre canal égyptien sera dirigé par des Égyptiens ! » Gamal Abdel Nasser, 26 juillet 1956

    Les éditions Tallandier viennent de publier L'Aigle égyptien, une biographie de Nasser signée par Gilbert Sinoué. Né au Caire, Gilbert Sinoué est romancier et auteur de plusieurs biographies.

     

    Nasser.jpg

    " Nasser ? À peine prononce-t-on le nom de cet homme d’État, qui régna sur l’Égypte entre 1956 et 1970, que l’on recueille ce type de commentaire : un horrible dictateur, un despote, le farouche ennemi de l’Occident !

    En réalité, il y a plusieurs Nasser : le militaire de 1948, à Faluja, en Palestine, où il combat en héros ; le patriote de 1952, qui met un terme à soixante-dix ans d’occupation britannique ; le nationaliste qui, en prenant le contrôle du canal de Suez, le 26 juillet 1956, fait un bras d’honneur à l’Occident. Et puis, il y a celui des nationalisations à outrance, l’inventeur des moukhabarat, la Stasi égyptienne, celui qui plonge le pays dans un indicible marasme économique, et l’homme de la guerre des Six Jours, une humiliation sans nom…

    En historien et romancier, j’ai voulu raconter les multiples visages du raïs qui portait la voix des arabes dans le monde entier. Sa lumière et son ombre. L’aigle égyptien et le rêve calciné. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 1 commentaire Pin it!
  • Les kamikazes japonais

    « Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l’air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd’hui le sera pour la dernière fois. » Ainsi écrit le jeune kamikaze tsuka Akio, avant de s’envoler pour l’ultime mission au large d’Okinawa, le 28 avril 1945. - See more at: http://vitrine.edenlivres.fr/publications/50474-kamikazes#sthash.URjCBgyf.dpuf
    « Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l’air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd’hui le sera pour la dernière fois. » Ainsi écrit le jeune kamikaze tsuka Akio, avant de s’envoler pour l’ultime mission au large d’Okinawa, le 28 avril 1945. - See more at: http://vitrine.edenlivres.fr/publications/50474-kamikazes#sthash.URjCBgyf.dpuf

     

    « Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l’air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd’hui le sera pour la dernière fois. » Tsuka Akio, avant de s’envoler pour une mission kamikaze au large d’Okinawa, le 28 avril 1945.

     

    Les éditions Flammarion viennent de publier Kamikazes, une étude historique signée par Constance Sereni et Pierre Souyri. Les deux auteurs sont universitaires et spécialistes de la culture japonaise. On doit notamment à Pierre Souyri Une Histoire du Japon médiéval (Tempus, 2013).

    Kamikazes.jpg

    Kamikazes, ou la chronique d’une mort ordonnée

    Automne 1944. Le sort du Japon en guerre semble désormais scellé face à la déferlante militaire américaine. Le pays résiste encore mais il faudrait maintenant un vrai miracle pour vaincre l’Amérique. Dépourvu d’armes miracle, l’état-major nippon met alors sur pied des unités spéciales d’attaque.
    Des  pilotes choisis et entraînés pour aller se jeter contre des cibles militaires américaines.  Des pilotes baptisés kamikazes (vent divin) transformés en bombes humaines. Dans la propagande japonaise, ces hommes, volontaires pour mourir pour la gloire du Japon, sont présentés «comme la réincarnation des samouraïs qui perdaient la vie par fidélité, tels des pétales de cerisier qui se dispersent au vent

    Mais la réalité était-elle conforme à la légende, véhiculée par les écrits et le cinéma? Une question qui sert de fil rouge à ce document historique publié chez Flammarion et rédigé par Constance Sereni et Pierre-François Souyri, deux enseignants spécialistes de la culture japonaise. Deux auteurs qui retracent l’historique de cette arme désespérée, bien loin de l’image d’Epinal du pilote obéissant, fier de donner sa vie. Comme ils le rappellent, la mission des kamikazes est unique dans l’histoire militaire, car dépourvue de cet élément présent dans les missions les plus dangereuses : l’espoir, même ténu, de revenir vivant.
    «Ce n’était pas une mission avec une chance sur dix d’en revenir. C’était une mission zéro sur dix

    Bien documenté, l’essai n’est pas un livre de guerre. Il constitue plutôt un ouvrage qui voyage entre histoire et sociologie. Il retrace en bref toute la campagne du Pacifique, certes, mais pour expliquer la folle motivation des créateurs de cette arme. On s’attarde davantage sur le gros chapitre lié à l’endoctrinement de ces pilotes qui ne furent pas tous, loin de là, des soldats fanatisés.

    Des pilotes qui furent entraînés, endoctrinés en sept jours. Ni plus, ni moins. Peu formés, ils vont souvent manquer leurs cibles par erreur de pilotage ou par confusion des objectifs. Les navires de transport alliés seront souvent confondus avec des navires militaires. Déjà fortement diminuée par le «grand tir aux pigeons des Mariannes», une bataille disputée en août 1944 et dans laquelle le Japon a perdu le tiers de ses porte-avions, l’aviation japonaise va ponctionner plusieurs milliers de pilotes supplémentaires pour les utiliser comme kamikazes, lors de missions sans retour. Prévue comme une solution temporaire, cette arme du pauvre sera utilisée jusqu’en août 1945. Soit 10 mois de sacrifices.

    Avec quel bilan ? Côté japonais, on estime les pertes à plus de 3.800 pilotes tués, pour 60 navires américains coulés et 6.830 soldats alliés tués. Des chiffres toujours imprécis aujourd’hui.
    Mais force est de constater que cette tactique, absente de la philosophie occidentale, a provoqué une sacrée psychose à bord des navires américains.
    Quand la DCA échouait à abattre le kamikaze, il ne restait plus que le miracle pour sauver sa peau. Si les marins américains considéraient les Japonais comme des tueurs et des imbéciles, les analystes de l’US Navy avaient un avis bien différent. «L’avion suicide était de loin l’arme la plus efficace inventée par les Japonais contre les vaisseaux de surface. Alors qu’ils n’ont été utilisés que sur une période de 10 mois, les avions suicide ont été responsables de 48,1% de tous les dégâts infligés à des navires de guerre américains, et de 21,3% des bâtiments coulés pendant la guerre» soulignent-ils.

    Créée pour retarder la fin de la guerre, cette «détermination suicidaire des Japonais» a, au contraire, précipité la fin du conflit avec l’usage du feu nucléaire, les 6 et 9 août 1945. À noter, enfin, le cahier photographique qui permet de mettre un visage sur ces kamikazes, parfois très jeunes. Comme ce pilote, âgé d’à peine 17 ans et envoyé à la mort, sans regret. Comme bien d’autres, et dont on peut lire les dernières lettres en guise d’épilogue à ce document qui ouvre un large pan sur la culture japonaise.  Dans laquelle domine notamment la culture de la mort et la notion de sacrifice.  «Comment imaginer, explique le duo d’auteurs, que, lancés dans leur machine folle, certains d’entre eux devaient hurler en appelant leur mère, ou tout simplement fermer les yeux lors du dernier instant avant le choc. Ce furent des victimes du système autant que des héros, qui sont morts, le corps broyé dans leurs machines

    Kamikaze. Un terme toujours d’actualité mais galvaudé par les médias. Comme l’explique une petite parenthèse qui remet fort justement les pendules à l’heure. Dans les attentats au Moyen-Orient ou ailleurs, les journalistes baptisent, à tort, les terroristes de kamikazes car ils se suicident dans leur action. Un usage erroné du terme qui énerve les Japonais, qui parlent plutôt de jibaku (ceux qui se font exploser). Les kamikazes, à l’inverse des terroristes, n’ont quant à eux jamais attaqué de cibles civiles, sans défenses. Ils ont, par ailleurs, obéi à un ordre en temps de guerre. Une précision bien nécessaire pour saluer la mémoire de ces pilotes envoyés à la mort dans leurs cercueils volants. «Il est difficile d’imaginer pire gâchis d’une jeunesse sacrifiée

    Philippe Degouy (L'Echo, 19 février 2015)



    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pour la santé de la terre...

    Les éditions José Corti viennent de publier dans leur collection Biophilia un recueil de textes d'Aldo Leopold, intitulé Pour la santé de la terre. Spécialiste des questions écologiques et forestières, chasseur et pêcheur Aldo Leopold est un des initiateurs de la protection de l'environnement aux Etats-Unis.

     

    Pour la santé de la terre.jpg

    " Aldo Leopold n'est pas inconnu en France, où Aubier avait publié déjà en 1995 son Almanach d'un comté des sables. Ce recueil était constitué en grande partie du texte éponyme, qu'accompagnaient plusieurs essais. L'Almanach est un texte posthume : Aldo Leopold venait tout juste d'en apprendre la publication future lorsqu'il mourut d'une crise cardiaque le 21 avril 1948. Il avait 61 ans et laissait, outre ce dernier manuscrit, une œuvre considérable comprenant plus de mille textes publiés et inédits, articles, essais, recherches, études… Pour l'essentiel conservés à l'Université du Wisconsin, les écrits de Leopold témoignent aussi de sa contribution essentielle à la structuration de l'écologie comme science et pratique.

    Les textes de Leopold rassemblés dans ce volume conservent tous un écho aujourd'hui : la déforestation des campagnes (et la destruction des haies, maladie décidément contagieuse) ; l'érosion des terres pauvres ; la destruction des marais ; l'expansion incontrôlée des villes à des fins purement économiques (Leopold a sur le dieu Automobiliste des considérations on ne peut plus lucides) ; la disparition des zones inexplorées ; l'importance des fermiers comme gardiens et conservateurs de la terre ; la surexploitation des forêts ; la bonne gestion du gibier ; la destruction parfois ignare des mauvaises herbes (ou de ce que l'on considère à tort comme telles) et des espèces sauvages. Également au sommaire de notre Pour la santé de la terre, trois essais fondamentaux sur l'écologie de Aldo Leopold, "Quelques principes essentiels de la conservation dans le Sud Ouest des États-Unis" (1923), "Éthique de la préservation de la nature" (1933) et "Considérations biotiques sur la terre" (1939) : il y aborde les grands équilibres écologiques et les chaînes alimentaires, à la compréhension desquels il a largement contribué. Pour la santé de la terre fait aussi découvrir un autre "Almanach", celui, dédié à la conservation de la nature, à lire dans le droit fil de L'Almanach d'un comté des sables, avec lequel il partage quelques chroniques. Et l'inclassable "Les prophètes forestiers", où Leopold s'interroge avec la douce ironie qui est l'un de ses registres favoris sur les pratiques écologiques et sylvicoles des anciens Hébreux. Avec les 14 textes, largement inédits en français rassemblés dans Pour la santé de la terre, nous espérons contribuer à la redécouverte en France d'un immense penseur et acteur de l'écologie, dont les écrits à la langue magnifique ont encore valeur d'enseignement. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!