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Livres - Page 408

  • Héros et dieux de la steppe russe...

    Les éditions Imago viennent de publier un essai de Lise Gruel-Apert intitulé Le monde mythologique russe. L'auteur est maître de conférences de civilisation et de linguistique russes à l'Université de Rennes.

     

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    " Dans le monde russe ancien, et plus largement russo-slave, le divin règne partout : dans le moindre brin d'herbe, la moindre parcelle de terre, le moindre morceau d'étoffe ou de pain... Monde divers, exubérant, prolifique, où figures mythiques et croyances multiformes se côtoient dans le plus aimable désordre. Pourtant, la mythologie russe, qui couvre une immense aire géographique, demeure un domaine mal connu.
    Lise Gruel-Apert ressuscite cet univers refoulé et oublié, en s'appuyant tout à la fois sur les témoignages des voyageurs du temps passé, les commentaires des Pères de l'Église, les relevés ethnographiques, ainsi que sur les récentes découvertes archéologiques. Outre les récits fabuleux sur les héros et les dieux, sont étudiés coutumes et fêtes, chants et contes, et des thèmes aussi variés que le culte des morts, la démonologie, les cérémonies agraires, la vénération de la nature, les rites féminins, et même les saints peu canoniques du christianisme populaire...
    Cet ouvrage aussi vivant que savant vient heureusement combler une lacune, et nous permet ainsi de saisir la mémoire russe comme un surprenant et foisonnant conservatoire de traditions ancestrales. "

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  • Sous l'empire du capital...

    La maison d'édition québecoise M éditeur vient de publier Sous l'empire du capital - L'impérialisme aujourd'hui, un essai de Claudio Katz. Argentin, Claudio Katz est professeur d'économie à l'université de Buenos Aires On peut découvrir certains de ses textes traduits en français sur sa page personnelle : La pàgina de Claudio Katz

     

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    " Quelles sont les différences entre l'impérialisme classique et l'impérialisme du XXIe siècle ? Comment les formes de la domination impériale ont-elles été transformées après la Seconde Guerre mondiale ? Le renouveau de l'intérêt pour l'étude de l'impérialisme a modifié le débat sur la mondialisation, lequel a été pendant toute une période concentré sur le néolibéralisme. Un concept développé par les principaux théoriciens marxistes du XXe siècle - qui a connu une large diffusion au cours des années 1970 - attire à nouveau l'attention du fait de l'aggravation de la crise des pays de la périphérie, de la multiplication des conflits armés, de la concurrence mortifère entre les firmes multinationales, de la crise financière et écologique. La notion d'impérialisme conceptualise deux types de questions : d'une part, les rapports de domination en vigueur entre les capitalistes du centre et les peuples de la périphérie et, d'autre part, les liens qui prévalent entre les grandes puissances impérialistes elles-mêmes. Cette théorie est-elle toujours actuelle ? En quoi peut-elle contribuer à éclairer la réalité contemporaine ? Ce livre répond à ces questions en analysant le rôle singulier de gendarme des Etats-Unis et en étudiant les nouveaux mécanismes géopolitiques engendrés par les différents partenariats économiques internationaux. Il décrit l'impact de ces changements sur les rapports de pouvoir et sur l'exploitation des ressources des pays de la périphérie. L'auteur conteste les interprétations classiques et propose une relecture des controverses marxistes de l'impérialisme. Il aborde les théories actuelles sur l'enchaînement de l'" hégémonie " et du " déclin " des Etats-Unis en comparaison avec l'essor de la Chine. Il étudie l'hypothèse de la formation d'un Empire transnational décentralisée. L'impérialisme contemporain est analysé à la lumière des récentes transformations des classes dominantes, du rôle de l'Etat et de l'idéologie. "

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  • L'épopée tragique du général Vlassov...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier L'épopée tragique du général Vlassov, un livre de Joachim Hoffmann. Historien  et directeur scientifique de l’Institut de Recherches Militaires de la Bundeswehr jusqu'en 1995, Joachim Hoffmann est également l'auteur de La guerre d'extermination de Staline (Akribéia, 2003).
     Cet ouvrage fera référence en français puisque, jusqu'à présent, on avait guère, sur le sujet que le livre de souvenirs de Wilfried Strik-Strikfeldt, Contre Hitler et Staline - Le général Vlassov et le Mouvement de libération russe (Presses de la cité, 1971) et un roman de Jean-Christophe Buisson, Il s'appelait Vlassov (Jean-Claude Lattès, 2004).

     

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    " Comment l’ancien héros soviétique de la bataille de Moscou de 1941 a-t-il rallié ceux qu’il avait battus trois ans plus tôt ? Pourquoi est-il devenu le général en chef de l’Armée Russe de Libération (ROA) pour finir pendu à Moscou le 1er août 1946 ?

    Docteur en philosophie, directeur scientifique de l’Institut de Recherches Militaires de la Bundeswehr, Joachim Hoffmann (1930-2002) signe ici un livre plusieurs fois primé sur cette étonnante et tragique page de l’histoire et de la Deuxième Guerre mondiale, à partir des archives allemandes et de celles de la ROA (récupérées par l’Armée Rouge).
    Un livre inédit en français. "

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  • Tolkien, une lumière éclatée...

    Les éditions Desclée de Brouwer viennent de publier Pour comprendre Tolkien - Une lumière éclatée, un essai de Verlyn Flieger. Professeur de littérature à l'université du Maryland, aux Etats-Unis, Verlyn Flieger est une spécialiste de l’œuvre de l'auteur du Seigneur des Anneaux.

     

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    " Cette édition augmentée et mise à jour d'Une Lumière éclatée (oeuvre publiée pour la première fois en 1983) est une étude du monde de Tolkien à travers, principalement, Le Silmarillion.

    Verlyn Flieger a effectué un immense travail pour montrer comment Tolkien a imaginé particulièrement, les différents peuples, toutes les langues et comment il a organisé un monde très élaboré et très construit. Le Silmarillion, publié bien après la parution de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux, est la clef qui permet de comprendre la construction du monde de la Terre du Milieu, c'est une carrière à l'état brut dans laquelle on peut puiser sans fin. Le Silmarillion est la pierre angulaire de tout l'univers de Tolkien, c'est le mythe parent.

    Par une analyse des étymologies des noms des elfes notamment, par l'importance donnée à l'origine des peuples de la Terre du Milieu, par l'analyse fine et délicate des conditions de création de l'univers de Tolkien, Verlyn Flieger donne à comprendre bien plus que l'apparence de l'oeuvre majeure qu'est Le Seigneur des Anneaux et entraîne le lecteur dans un monde infiniment captivant.

    Une Lumière éclatée est un livre limpide, indispensable à une compréhension plus profonde du monde créé par Tolkien. "

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  • La gauche du capital...

    Les éditions Krisis viennent de publier La gauche du capital - Libéralisme culturel et idéologie du marché, un essai de Charles Robin, préfacé par David L'Epée. Jeune philosophe, élève de Jean-Claude Michéa, Charles Robin a déjà publié Le libéralisme comme volonté et représentation (TheBook, 2013) et écrit régulièrement dans les revues Rébellion et Éléments...

     

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    " L’effacement du clivage droite-gauche, chaque jour plus accentué en cette période de crise, fait apparaître la grande complémentarité du libéralisme économique, resté longtemps l’apanage de la droite, et du « libéralisme libertaire » (expression créée dès 1972 par le sociologue Michel Clouscard) constamment promu par la gauche. Dans ce livre, Charles Robin s’emploie à montrer que cette complémentarité s’explique par une commune inspiration doctrinale remontant à la philosophie des Lumières. Loin d’être l’effet d’une « trahison » envers ses principes fondateurs, le retournement libéral de la gauche et sa soumission spectaculaire aux exigences du Capital résultent au contraire d’une profonde logique inscrite dans son histoire.

    A la suite de Jean-Claude Michéa, l'auteur, qui a milité dans le passé au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), invite à remonter aux sources du projet libéral afin d'en saisir la genèse intellectuelle. Il montre en quoi l'individualisme économique qui définit le modèle anthropologique de la droite rejoint une conception de l'individu dont le cadre d'épanouissement serait fourni par la société "plurielle" et "progressiste" tant célébrée par la gauche et l'extrême gauche. Il explique du même coup pourquoi la gauche privilégie désormais le "sociétal" au détriment du social, sans souci des catastrophes engendrées dans les classes populaires par l'application forcenée des principes du Marché. Olivier Besancenot et Laurence Parisot, même combat ! Seule la prise en compte de ces deux "faces" du libéralisme permet de saisir le rôle essentiel du discours culturel de la gauche dans le processus de domination capitaliste marchand. "

     

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  • Jacques Laurent, itinéraire d'un enfant du siècle...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier un essai d'Alain Cresciucci intitulé Jacques Laurent à l'oeuvre - itinéraire d'un enfant du siècle et consacré à l'auteur d'Histoire égoïste. Professeur de littérature française à l'Université de Rouen, Alain Cresciucci est, notamment, l'auteur de Les désenchantés : Blondin, Déon, Laurent, Nimier (Fayard, 2011).

     

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    " Jacques Laurent fut un des intellectuels les plus en vue de l'après-guerre, romancier, essayiste, polémiste, journaliste et mécène de deux revues culturelles -Arts et La Parisienne - de haute tenue. Comment expliquer alors que sa présence soit si discrète dans le paysage culturel ? Ses livres sont mal réédités, peu disponibles en collections de poche. Et pourtant, Prix Goncourt (1971), Grand Prix de Littérature de l'Académie française (1981) où il fut élu en 1986, les distinctions ne lui ont pas manqué. Certes un mystère plane sur Jacques Laurent et son double : d'un côté, le romancier exigeant, Jacques Laurent, né en 1949 avec un roman de plus de mille pages, Les corps tranquilles, de l'autre, dans la peau du même, l'auteur populaire, Cecil Saint-Laurent, né en 1948 avec un improbable best seller, Caroline chérie.... Cecil Saint-Laurent est un conteur, un romancier historique qui insuffle aux événements rapportés - de la Révolution française à la guerre d'Algérie -, une dose de romanesque pour se distinguer de l'historien ; pour Jacques Laurent, le roman est le domaine de la liberté et de la sensibilité et il s'est toujours refusé à une définition figée. La coexistence des deux Laurent fut harmonieuse, même si elle fut de temps en temps concurrentielle. La production impressionnante trahit chez Laurent - qu'il soit Saint ou pas - un véritable bourreau de travail dont Bertrand de Saint-Vincent rapporte la méthode spécial "Caroline chérie" : "... du 14 avril au le août 1947, il se rend chaque matin à la Bibliothèque nationale où il relit les Mémoires des personnages de l'époque. L'après-midi, de trois heures à sept heures, en bras de chemise, arpentant sans fin une chambre d'hôtel meublé, fumant quatre Gauloises à l'heure, ne butant pas plus de dix secondes devant un mot, abattant de dix à vingt pages par séances, il dicte, au gré de son imagination, les aventures de Caroline." A cette fécondité romanesque, s'ajoute une riche production d'essayiste, dans les genres les plus divers : du pamphlet à l'étude littéraire, de l'essai historique à l'essai politique en passant par la sociologie du vêtement et du sous-vêtement. En bon hussard, Jacques Laurent ne s'est pas privé de sa part d'insolence et de quelques pieds de nez à l'intelligentsia en place. Pour preuve, son célèbre Mauriac sous de Gaulle qui lui valut d'être condamné pour offense au chef de l'Etat. Eclectisme, indépendance d'esprit et de moyens, originalité profonde caractérisent donc cet intellectuel et cet artiste injustement oublié."

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