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Livres - Page 357

  • Les armes du faux...

    Les éditions Armand Colin publient cette semaine un essai de François-Bernard Huyghe intitulé La désinformation - Les armes du faux. Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe est l'auteur de nombreux essais comme La soft-idéologie (Robert Laffont, 1987), La quatrième guerre mondiale (Rocher, 2004) ou Les maîtres du faire-croire (Vuibert, 2008) ou Think tanks - Quand les idées changent vraiment le monde (Vuibert, 2013).

     

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    " Info, intox ? Complot, rumeur ? La désinformation serait partout, et la vérité nulle part. Ces questions obsèdent nos sociétés où il semble qu’en ligne tous puissent s’exprimer et que rien ne doive rester caché. Pourtant, la désinformation a une histoire. Elle s’exprime pendant la guerre froide et accompagne la mondialisation, avant que le web et les réseaux sociaux ne lui ouvrent de nouveaux horizons.
    En explorant les mécanismes de ce qui nous abuse et que nous refusons parfois de croire, des systèmes de pouvoir apparaissent et de nouvelles formes d’idéologies se manifestent. Quand la vérité des faits devient l'objet central de nos luttes, la désinformation est plus qu’une question morale : elle est un enjeu stratégique. "

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  • Six heures à perdre...

    Aux morts de Février

    Les derniers coups de feu continuent de briller,

    Dans les jours indistinct ou sont tombés les nôtres.

    Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

    Je pense a vous, ce soir, ô morts de Février.

    Robert Brasillach, 5 février 1945

    Les éditions Pardès viennent de rééditer un roman de Robert Brasillach intitulé Six heures à perdre , avec une de Philippe d'Hugues. Ecrivain et journaliste, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Ce n’est peut-être pas le meilleur roman de Robert Brasillach, mais ce n’est pas le moins intéressant, bien au ­contraire. C’est égale­ment le plus méconnu, le moins cité et le moins lu. La parution de ce roman posthume ne constitua pas un événement. L’exécution de Brasillach, le 6 février 1945, semblait déjà appartenir à une autre époque. Le retour inopportun d’un fusillé ne pouvait que passer inaperçu. Rares furent les comptes rendus. Ce n’était pas un inédit à proprement parler: tout à la fin de l’Occupation, il était paru en feuilleton, du 11 mars au 10 juin 1944, dans Révolution nationale, l’hebdomadaire de Lucien Combelle. Avant d’être arrêté, Brasillach avait eu le temps de corriger le texte paru en feuilleton, et de déposer chez Plon le manuscrit de cette version améliorée par ses soins. C’est ce texte définitif que Plon publia en 1953. S’il n’a pas l’éclatante qualité de Comme le temps passe, voire des Sept Couleurs, Six heures à perdre en a d’autres: on y voit surgir des tonalités différentes, qui annonçaient une nouvelle manière, un mûrissement de la pensée comme du style de Robert Brasillach. Dans ce roman de l’Occupation – un des plus grands qui soient, écrit à chaud, comme filmé sur le vif –, tout y est dit de la situation de notre pays en 1943-1944, de la Résistance, du marché noir, de la peine des femmes, de la confusion politique et des incertitudes des jeunes garçons. «Ce qui m’effraie, dit le narrateur, c’est l’intolérance des Français les uns vis-à-vis des autres.» Cette leçon, encore plus actuelle aujourd’hui qu’en 1953, devrait être méditée par les habituels détracteurs de service. Pour leur grand déplaisir, l’œuvre de Brasillach demeure, comme le montre avec éclat ce grand roman, à demi oublié mais que l’on va, enfin, pouvoir ­redécouvrir. "

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  • Eléments pour une pensée extrême...

    Les éditions du lore viennent de publier Eléments pour une pensée extrême, un recueil de textes de Georges Feltin-Tracol. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014) ou de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014).

     

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    " « Bien des guerres ont d’abord été pensées dans les bibliothèques », écrivait en 1936 Cioran dans Transfiguration de la Roumanie. La remarque du futur moraliste francophone est pertinente : ce recueil, Éléments pour une pensée extrême en est la preuve flagrante par sa contribution au grand combat des idées.

    Georges Feltin-Tracol y démonte aussi bien l’emprise médiatique que la question lancinante de la langue commune des Européens, la fragmentation socio-territoriale de la France que l’émergence désormais imminente de grands espaces civilisationnels, les manifestations et méfaits de la tyrannie républicaine que des exemples de guérilla intellectuelle.

    Évoquant quelques-unes des grandes figures dissidentes contemporaines de la dissidence occidentale (Dominique Venner, Maurice Bardèche, Carl Schmitt, Saint-Loup), Georges Feltin-Tracol dissocie volontiers la France charnelle des terroirs enracinés, intégrée dans une Europe des identités autochtones, nationales et populaires, d’une République hexagonale décadente aux valeurs mondialistes mortifères. Par l’intermédiaire des BAD, un modèle de contre-société à promouvoir, il en appelle au rejet impérieux de la seconde pour sauver la première du « Grand Remplacement » en cours.

    Provocateur, polémique, radical, Éléments pour une pensée extrême vise le bankstérisme, les FemHaine, les sordides valeurs républicaines, le bellicisme humanitaire, la société suédoise, le désordre sécuritaire, l’OTAN, la non-Europe de Bruxelles, les oligarchies politico-mafieuses, les tentatives fallacieuses d’« union nationale », le grotesque Charlie…

    Par ces temps d’incertitude et après l’échec du mouvement trop timoré de la « Manif pour tous », ce recueil se détourne des fausses solutions nationales et conservatrices. Dans l’obscurité des consciences, cette torche doit permettre la prise salutaire du glaive régénérateur. "

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  • Le recours au Moyen Age...

    Les Publications de la Sorbonne ont récemment publié un essai de Tommaso di Carpegna Falconieri intitulé Médiéval et militant - Penser le contemporain à travers le Moyen-Age. Tommaso di Carpegna Falconieri est professeur d'histoire médiévale à l’université d’Urbino.

     

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    " Avec Médiéval et militant. Penser le contemporain à travers le Moyen Âge, c'est à une réflexion d'ampleur sur le phénomène du médiévalisme que Tommaso di Carpegna Falconieri nous convie. Frère siamois de l’histoire médiévale, né comme elle du romantisme et de l’ère des nationalismes au XIXe siècle, le médiévalisme, que l’on pourrait définir comme la projection dans le présent d’un ou plusieurs Moyen Âges idéalisés, a subi une éclipse toute relative dans l’après-guerre avant de revenir hanter les consciences européennes avec toujours plus de force depuis la chute de l’Union soviétique. Que veut dire la floraison des références au Moyen Âge, depuis les milliers de fêtes médiévales qui parcourent l’Europe jusqu’aux utilisations politiques de tout genre, en passant par l’invention de cultures néo-médiévales qui envahissent aujourd’hui bibliothèques, cinémas et ordinateurs ? Quel rapport ce médiévalisme entretient-il avec l’histoire scientifique médiévale ? Quels sont les liens entre cette invocation permanente, qui tient tantôt du mythe, tantôt de la boîte à outils conceptuelle, et les redéfinitions en cours de la société européenne et occidentale ? C’est cet ensemble de questions, et bien d’autres qu’interroge cet essai qui plonge dans l’histoire du XIXe et du XXe siècle pour éclairer le présent et le futur du médiévalisme. "

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  • Propos intimes et politiques d'Adolf Hitler...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de rééditer, sous la direction de l'historien François Delpla, un premier tome des Propos intimes et politiques d'Adolf Hitler, qui couvre la période 1941-1942. Cette édition, qui est accompagnée de commentaires, serait la première complète. Un travail utile, donc...

     

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    " À défaut d'avoir écrit ses Mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Édités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944 au quartier général du Führer, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l’expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l’art, la culture, les femmes.

    La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu’égrener les laïus délirants d’un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique. Le Führer y construit sa légende, disséquée à chaque page par le commentaire historique qui met à nu l’imposture intellectuelle du « Mal » nazi. Parfois lucide, Hitler contrefait souvent la réalité à dessein. Mais il laisse aussi entrevoir ses égarements, ses obsessions et ses marottes.

    Ce premier tome couvre la période de juillet 1941 à mars 1942. Durant ces mois décisifs, la guerre devient mondiale. Le conflit s’engage sur le front de l’Est, l’allié japonais multiplie ses frappes, les États-Unis sortent de leur isolationnisme. Encore férocement optimiste, la parole hitlérienne se rassure et se conforte dans son projet impérialiste, en même temps qu’elle organise dans l’ombre la « Solution finale ». "

     

     

     

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  • La bobocratie, une classe à part...

    Les éditions Xénia viennent de publier un essai de Luc Gaffié intitulé La bobocratie. Luc Gaffié est déjà l'auteur de plusieurs livres dont Les idées du conservatisme américain et Le sanspapiérisme (Xénia, 2012).

     

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    " Utilisé à l'origine pour décrire une réalité sociologique américaine bien précise, le terme bobo, à la suite de son succès populaire aux États- Unis, en est venu, à désigner une forme d'esprit et une mentalité qui affecte à des degrés divers l'ensemble des nouvelles classes dirigeantes des pays occidentaux.
    L'émergence de cette bobocratie résulte de l'accession au pouvoir de nouvelles générations aux goûts et aux modes de vie harmonisés par la mondialisation, une nouvelle élite habile à dissimuler le luxe sous des apparences de simplicité et à affecter une générosité qui n'est qu'une posture. "

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