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Livres - Page 358

  • Théologie de la provocation...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Gérard Conio intitulé Théologie de la libération - Causes et enjeux du principe totalitaire et préfacé par Michel Onfray. Agrégé de lettres modernes et traducteur de nombreux auteurs russes et polonais, Gérard Conio a écrit sur l'art et le cinéma.

     

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    " La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès. Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du «tiers inclus», à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
    Prenant appui sur l'«affaire Azef», emblème de la provocation à la veille de la Première Guerre mondiale, déconstruisant un faux antisémite pour décrypter le mécanisme d'une intoxication de masse, guidé par Vassili Rozanov qui a posé les jalons de la «théologie de la provocation» en la mettant lui-même en pratique pour mieux en dénoncer les tenants et les aboutissants, Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs.
    Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des «droits humains» sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir. "

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  • Le maniement des hommes...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un essai de Thibault Le Texier intitulé Le maniement des hommes - Essai sur la rationalité managériale. L'auteur est chercheur en sciences humaines, attaché à l'université de Nice.

     

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    " Regardons autour de nous. À quoi ressemble notre monde, sinon à un continuum fonctionnel d'appareils, d'organisations et de managers ? Depuis un siècle, tandis que la critique vilipendait le capitalisme et l'État, la gestion, subrepticement, s'est immiscée partout. Ainsi manageons-nous aujourd'hui les entreprises et leurs salariés, certes, mais aussi les écoles, les hôpitaux, les villes, la nature, les enfants, les émotions, les désirs, etc. La rationalité managériale est devenue le sens commun de nos sociétés et le visage moderne du pouvoir : de moins en moins tributaire de la loi et du capital, le gouvernement des individus est toujours davantage une tâche d'optimisation, d'organisation, de rationalisation et de contrôle. Ce livre montre comment cette doctrine, forgée il y a cent ans par une poignée d'ingénieurs américains, a pu si rapidement conquérir les consciences, et comment l'entreprise a pris des mains de l'État et de la famille la plupart des tâches nécessaires à notre survie. "

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  • La République des bons sentiments...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un essai de Paul-François Paoli intitulé Quand la gauche agonise - La République des bons sentiments. Journaliste et chroniqueur au Figaro, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012) ou Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

     

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    " Pourquoi la gauche a-t-elle perdu le soutien des classes populaires et celui des intellectuels ? Parce qu'elle a fait l'impasse sur ce qui constitue l'identité de la France, brutalisée par la mondialisation. La gauche ne s'est pas seulement ralliée au libéralisme, elle a adhéré à une vision post-nationale de la République qui trahit l'héritage de Clemenceau et De Gaulle. Face au défi que représente l'islam, elle a recours à un discours creux sur le «vivre ensemble» qui tente de camoufler l'ampleur de fractures ethniques et religieuses.
    Paul-François Paoli rappelle que la question de l'identité de la France, marquée par la tradition chrétienne et l'héritage gréco-romain, et celle de sa souveraineté sont liées. S'il existe un peuple français, celui-ci a des droits historiques sur la France, laquelle n'est pas qu'une idée mais une terre et un pays. C'est cette réalité que certaines élites occultent alors qu'elles reconnaissent ce principe pour d'autres pays, de la Russie à Israël.
    L'auteur exhorte à une décolonisation des esprits. Il nous rappelle l'avertissement de Jean-Paul II, en 1980, lors de sa venue à Paris : «Veillez par tous les moyens à votre disposition sur cette souveraineté fondamentale que possède chaque nation en vertu de sa propre culture !» "
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  • Les derniers jours de Drieu la rochelle...

    Les éditions Grasset viennent de publier un récit d'Aude Terray intitulé Les derniers jours de Drieu la Rochelle. Aude Terray est docteur en histoire contemporain.

     

     

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    " Entre ses deux tentatives de suicide et son suicide le 15 mars 1945, Pierre Drieu la Rochelle - l’écrivain fasciste, directeur de la NRF sous l’Occupation, ami d’Aragon et de Malraux - est en convalescence, protégé et caché par quelques proches, des résistants, sa première épouse juive, près de Paris et à Paris, afin de s’épargner  arrestation et jugement.
    Commence pour lui une étrange parenthèse de huit mois pendant lesquels cet homme complexe ne sait plus qui il est, ni où il en est.
    De cette période, Aude Terray a reconstitué le récit minutieux et fascinant, la vie quotidienne d’un écrivain sensible et monstrueux qui se trompa de combat. Historienne, elle recompose subtilement  son cheminement intellectuel, sa solitude, son désarroi.
    On suivra, ici, l’auteur de Gilles et de Rêveuse bourgeoisie tandis que, réfugié dans une forêt, il cueille des pommes, coupe du bois, pense à ses maîtresses enfuies ou mortes... Que reste-t-il des engagements des années 1930 ? Est-il pressé de rencontrer enfin le néant ? Que cherche-t-il à dire de lui-même à travers les figures de Judas et de Van Gogh auxquels il consacre ses pages ultimes ? Doit-il fuir à Sigmaringen avec Céline et Pétain? S’exiler en Suisse ou en Espagne ? Ou en finir dignement ? Personne, à ce jour, n’avait aussi bien éclairé la psychologie du dernier Drieu. "

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  • Eloge de la pensée de droite...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un essai de Marc Crapez intitulé Éloge de la pensée de droite. Chercheur en sciences politiques, Marc Crapez est notamment l'auteur de La gauche réactionnaire - Mythe de la plèbe et de la race dans le sillage des Lumières (Berg international, 1998) et de Défense du bon sens (Rocher, 2004).

     

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    " Sympathisants, électeurs ou citoyens de droite, amis, ne craignez pas la gauche, ses médias tendancieux, ses intellos méprisants et ses grands-prêtres menaçants.
    Non, la gauche n’est pas plus intelligente que la droite. Mais elle impose un climat sectaire où l’on ne peut plus rien dire. Pas même que l’on voudrait un « renouveau » de la « pensée française », un meilleur contrôle des « deniers publics » et une école qui veille à la « transmission du savoir »…
    Ce petit manuel de survie propose des munitions pour contrer la gauche. Pour recouvrer son droit de regard et sa fierté. Vous pourrez jouer au jeu des sept familles politiques, savoir pourquoi la droite est une coupable toute trouvée et avoir, sur le racisme anti-blancs, l’avis des internautes.
    L’escroquerie fondatrice de la gauche est qu’on ne peut pas à la fois augmenter les libertés publiques et réduire les inégalités sociales. On ne peut pas améliorer les conditions de vie du plus grand nombre si l’on cultive un clientélisme en faveur des fonctionnaires et des associations subventionnées. "

     

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  • Voyage dans la France d'en bas...

    Les éditions du Seuil viennent de rééditer dans leur collection de poche Point un essai d'Aymeric Patricot intitulé Les petits Blancs - Un voyage dans la France d'en bas. Agrégé de lettres et professeur en banlieue parisienne, Aymeric Patricot a notamment publié Autoportrait du professeur en territoire difficile (Gallimard, 2011).

    Métapo infos avait reproduit un entretien que l'auteur avait donné au Figaro à l'occasion de la sortie de son livre en 2013 : Le malaise de la France des « petits Blancs ».

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    " Moi, je peux toujours crever dans mon quartier pauvre. Et plus ça va aller, plus mon quartier va s'appauvrir parce que les bourgeois blancs vont partir et les bourgeois noirs et arabes aussi et il ne restera que les déchets de la France, avec moi dedans. " Comment vivent les petits Blancs des quartiers pauvres de la République ? Les Américains utilisent, pour désigner ces oubliés du progrès social, méprisés d'être plus pauvres encore que les Noirs ou les Latinos, l'expression white trash. Se vit-on, dans la France métissée d'aujourd'hui, comme un " déchet blanc " ? Une conscience raciale est-elle en train de se substituer à la conscience de classe ? Un communautarisme blanc est-il en voie de se forger ? Loin des préjugés, ou de la frayeur, qui empêchent de s'intéresser à ces hommes et ces femmes, Aymeric Patricot est allé à leur rencontre. Récits, analyses, portraits, conversations libres, approfondies, sans tabous : il trace le tableau précis et vivant d'une réalité plus diverse que l'idée qu'on en a, une réalité certes brutale, parfois cynique, souvent désespérée, mais qu'éclairent la générosité et la lucidité de certains de ses interlocuteurs. Le racisme, la violence, la haine de soi et du monde sont une tentation permanente quand, pauvre et sans horizon, on se sent relégué. Beaucoup s'y abandonnent, d'autres non. Tous offrent, sous le regard acéré d'Aymeric Patricot, un visage inattendu de notre société, qu'il est urgent de regarder en face.

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