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Livres - Page 216

  • Les écrits d'exil de Léon Daudet...

    Les éditions Séguier ont récemment publié un recueil de textes de Léon Daudet intitulé Écrits d'exil 1927-1928. Écrivain, polémiste et critique talentueux, Léon Daudet a été avant-guerre une des principales figures de l'Action française.

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    " Lorsque Léon Daudet arrive à Bruxelles en juillet 1927 au terme d’une rocambolesque cavale, c’est un homme traqué et meurtri par la perte d’un fils. Mais plutôt que de subir la mélancolie de l’exil et la douleur du deuil, Daudet se donne tout entier à son travail, habité par ses obsessions, ne cédant rien aux modes, tenant parfois sa plume comme une lame bien droite : l’homme, jamais, ne se départit d’une passion intègre pour la littérature. En vingt-neuf mois, pas moins d’une vingtaine de livres voient le jour, dont quatre volumes – La Ronde de nuit, Les Horreurs de la guerre, Melancholia et Les Pèlerins d’Emmaüs – devenus quasiment introuvables. Ecrits d’exil réunit un florilège de ces textes, témoins d’un penseur aussi virtuose dans l’éloge que dans le contredit. Portraits d’auteurs – Rabelais, Nietzsche, Montaigne, Hugo ou Baudelaire -, vastes réflexions politiques sur l’Europe des années 1920, questionnements scientifiques ou littéraires, aphorismes : cet ouvrage aux formes éclatées est à l’image de son fracassant auteur. "

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  • Théorie de la dictature...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier un essai de Michel Onfray intitulé Théorie de la dictature. Philosophe populaire, tenant d'un socialisme libertaire, Michel Onfray a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement sa trilogie  Cosmos (Flammarion, 2015), Décadence (Flammarion, 2017) et Sagesse (Flammarion, 2019).

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    Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours.
    Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ?

    J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers.
    Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée.
    Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques.
    Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel.
    Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature.
    Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement.
    Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme.
    Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir.
    Qui dira que nous n'y sommes pas ?
    M.O.

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  • Brasillach, critique littéraire...

    Les éditions Laborintus viennent de rééditer un recueil d'articles de critique littéraire de Robert Brasillach sous le titre de Portraits. Écrivain et journaliste, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Il est facile à l’heure où l’Europe vit des temps difficiles, de renvoyer à la littérature la responsabilité propre de la politique. Parler d’une « repolitisation de la littérature française face à la montée des populismes » suppose d’attribuer à une certaine production littéraire une légitimité préventive. Pour beaucoup d’hommes et de femmes de lettres il est encore possible de soigner le monde de ses démons et de ses maux par le biais de l’écriture. Tâche admirable et haute dirait-on, même si le résultat connu aujourd’hui est bien différent. Pour nous, le but de toute littérature n’est plus celui d’éduquer des masses inermes intellectuellement, mais plutôt celui, plus difficile encore, de pousser le lecteur vers une réflexion critique. On sait que Robert Brasillach est coupable. Coupable de l’article 75 du code pénal, d’intelligence avec l’ennemi. Coupable d’un antisémitisme exacerbé dans les pages de Je suis partout, édité chez Fayard. Coupable, finalement, de ses idées et de ses écrits. Pas question donc de réhabiliter l’homme, mais plutôt de donner visibilité et reconnaissance au talent d’un écrivain. Nous, lecteurs passionnés de littérature, citoyens européens opposés à la peine de mort, savons également que Brasillach était l’un des esprits les plus prometteurs des lettres françaises, doté d’un talent sitôt reconnu par la critique de tout rang. La question se pose alors : faut-il lire un écrivain en fonction de ses idées et donc dans un contexte de censure préventive, ou faudrait-il peut-être séparer l’homme de cet écrivain ? Quant au champ littéraire, peut-on hisser Céline au rang de grand écrivain et oublier hypocritement ses Bagatelles pour un massacre, L'école des cadavres, Les Beaux draps ? Peut-on publier Pierre Drieu La Rochelle dans la Bibliothèque de la Pléiade et continuer de diaboliser Brasillach - auteur ? Brasillach fait néanmoins partie de ce grand patrimoine littéraire français que contrairement à ce qu’un petit groupe de pression pense, ne se compose pas d’auteurs choisis en fonction de leur idéologie. La littérature nationale n’est pas une littérature nationaliste. C’est également l’ensemble de ces esprits les plus étonnants, les plus hauts, même les plus détestables. PORTRAITS, l’un des textes les moins connus de Robert Brasillach, paru la première fois chez PLON en 1935, est réédité dans son édition de 1952, préface de Pierre Somville, note de Gilles Antonowicz. En tête de ces études, plus précisément des articles consacrés à des auteurs contemporains qu’il avait publiés dans des revues à partir de 1931, il exprime son fin talent de critique littéraire. "

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  • Le retour des peuples...

    Les éditions Hugo Document viennent de publier un essai d'André Bercoff intitulé Le retour des peuples. Journaliste et polémiste, André Bercoff a notamment publié Précis de décomposition française (Albin Michel, 2008) et Apéro saucisson pinard (Xénia, 2012), un livre d'entretien avec Pierre Cassen, Christine Tasin et Fabrice Robert.

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    " Un texte sans concession et une analyse lucide pour comprendre le mal-être actuel.

    Comment tout a basculé ? Qu'est-ce qui a fait qu'en quelques mois, le couvercle d'une marmite qui bouillait depuis quarante ans a sauté ? Qu'une élite se retrouva fort dépourvue quand la bise jaune fut venue ? Le tsunami n'est évidemment pas que français : Europe de l'Est, Russie, États-Unis trumpistes, Bolsonaro au Brésil, Salvini en Italie, sans oublier le Brexit, tout montre que les peuples se sont mis en mouvement. Ce n'est pas seulement le pouvoir d'achat ou le prix du carburant, mais aussi la dignité, l'identité et, pour tous ces peuples que l'on avait rangés au magasin des accessoires, retrouver leur appartenance, leur honneur et leur dimension d'êtres humains.

    Ce livre retrace les raisons de la colère : capitalisme de connivence, noblesse financiaro-administrative, clergé politico-médiatique et un tiers État fragmenté, divisé, caillassé, mais qui se recompose dans les tréfonds d'une France accablée par l'impôt et qui rejette ses dirigeants
    politiques.

    Avec vigueur et humeur, André Bercoff explique pourquoi ce peuple qu'on croyait complètement dissous dans l'alcool de la mondialisation refait surface dans tous les domaines, et avec une radicalité inconnue jusqu'alors. "

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  • Tout se réapproprier...

    Les éditions Némésis viennent de publier un essai d'Adriano Scianca intitulé CasaPound, tout se réapproprier - 40 concepts pour une révolution en marche. Journaliste, Adriano Scianca est un des responsable nationaux de CasaPound. Il a déjà publié en français CasaPound - Une terrible beauté est née (Rubicon, 2012).

     

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    " « Je préfère ne pas utiliser les mots, "arrêtons quelque chose". Je préfère dire, "démarrons quelque chose, démarrons le monde".» Si ce leitmotiv de Peter Fonda vous inspire, ce livre est pour vous. CasaPound est convaincu qu’il nous appartient de construire un monde meilleur. Fondé sur l’éthique du don et le service de la communauté, il incarne cette conviction au quotidien depuis plus de quinze ans : par des squats de maisons vides que ses militants transforment en logements pour les Italiens démunis, des propositions sociales, la construction d’un vaste réseau économique et social, et aujourd’hui une présence aux élections. En 2018, plus de 300 000 Italiens lui accordèrent ainsi leur confiance.

    Parti de rien, le parti de la tortue fléchée possède une résonance internationale. Pourtant, ses observateurs comme ses détracteurs échouent à saisir sa singularité et son succès croissant. Tout se réapproprier synthétise la pensée de ces “fascistes du troisième millénaire”. Par-delà droite et gauche et beaucoup de clichés, il se destine à tous les non-conformistes en marche contre la mondialisation néolibérale et ses séides. "

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  • La chute de Gondolin...

    Les éditions Christian Bourgois viennent de publier La chute de Gondolin, un récit épique de J.R.R. Tolkien, qui se déroule dans le Premier Age de la Terre du Milieu, plusieurs milliers d'années avant la Quête de l'Anneau. Une version étoffée du récit que connaissent tous les lecteurs du Silmarillion. Indispensable pour tous les amateurs du Seigneur des Anneaux.

     

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    " Suivez Tuor dans les sentiers dérobés de la cité de Gondolin, construite par les Elfes pour échapper au dieu Morgoth, alors que leur aveuglement orgueilleux et la trahison de Meglin menacent de la détruire. Lorsque Morgoth lancera ses armées menées par des dragons et des Balrogs, le dernier espoir tiendra peut-être à l'enfant né de Tuor et de l'Elfe Idril.

    Illustré par Alan Lee, ce livre contient des versions successives de l'histoire de Gondolin présentées par Christopher Tolkien : découvrez le monde de la Terre du Milieu avant Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, d'une richesse que Le Silmarillion ne nous fait qu'entrevoir.

    Ce volume contient 8 illustrations originales en couleurs d'Alan Lee, artiste acclamé pour ses représentations du Seigneur des Anneaux et des Enfants de Húrin. "

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