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Livres - Page 218

  • Qu'est-ce que le fascisme ?...

    Les éditions KontreKulture viennent de rééditer un essai de Maurice Bardèche intitulé Qu'est-ce que le fascisme ?. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, normalien, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste.

     

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    " Chacun croit savoir ce qu’est le fascisme et ce qu’est un fasciste. Ces mots font partie des injures les plus usitées mais également les plus dévoyées : le fasciste serait cet être brutal, imbu de sa propre supériorité, prêt à tous les moyens de l’oppression – torture, délation, emprisonnement arbitraire – que nous décrit l’imaginaire collectif ; le fascisme serait le maintien, au besoin par la force et la coercition, de la domination du capital sur le travail, voire de l’homme blanc sur le reste du monde. Quel détournement de sens ! par ceux-là mêmes qui ont réussi à imposer le capitalisme triomphant en vendant aux peuples la « société des loisirs » et la liberté des libertaires, tout en les enfermant dans le chômage de masse, la peur de la pauvreté, la violence sous tous ses aspects et la surveillance généralisée permise par les nouvelles technologies. Il est donc bien temps de se poser la question de ce qu’est le fascisme et de ce qu’il n’est pas.

    Après une analyse du fascisme premier – le fascisme italien qualifié ici de césarisme mussolinien – et de son évolution, l’auteur va décrire, dans leurs similitudes mais également dans leurs différences, les autres régimes qui y sont assimilés : le national-socialisme allemand, le régime de Vichy et le franquisme espagnol, assumant leur nécessité historique et leur grandeur, mais aussi leurs erreurs. Et il questionnera, après la déroute de ces régimes, leur prolongation : qu’est-il resté de leur esprit, s’est-il incarné vraiment dans les groupuscules néo-fascistes qui ont survécu ? Quelle influence a-t-il eue dans l’Égypte de Nasser, le Cuba de Castro ? Qu’est-ce qui fait l’essence même du fascisme, sa philosophie, sa vision de l’homme, de la nature et de leurs liens ? de la morale et de la liberté ? L’auteur tente ainsi de saisir le fondement de l’idéal fasciste, tentative d’un troisième ordre érigé contre les démocraties libérales et le communisme, et met en garde envers le faux fascisme, reconnaissable à ces signes : « Il emprisonne au nom des droits de la personne humaine et il prêche le progrès, mais il respecte les milliards et les banques sont avec lui. » "

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  • Baldr au Helheim...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un roman d'Olivier Meyer intitulé Baldr au Helheim. Animateur de Nietzsche Académie, Olivier Meyer est déjà l'auteur de Nietzsche hyperboréen (Editions du Lore, 2011), d'un Guide des citations d'Homère (Pardès, 2012) et Conversation avec l'éclair (Bookelis, 2017).

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    " La lé­gende ra­conte que Bal­dr, dieu nor­dique de la beau­té et de la bon­té, tué par le gé­n­ie du mal Lo­ki, vit au Hel­heim, le royaume des morts. L’homme blanc est Bal­dr au Hel­heim. Le monde mo­derne l’a tué et il vit par­mi les Hel­hei­mer, les hommes morts-vi­vants qui ne savent plus ai­mer et ont per­du le sens du beau et du bien. Bal­dr au Hel­heim est le ré­c­it de la quête de Bal­dr pour re­t­rou­ver As­gard, le royaume des dieux blancs et leur poé­sie su­pé­rieure. "

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  • Une vie d'historien...

    Les éditions Gallimard viennent de publier Ernst Kantorowicz, une vie d'historien, une biographie écrite par Robert E. Lerner. L'auteur, américain, est spécialiste de l'histoire médiévale et a, notamment, enseigné à l'université de Princeton.

     

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    " Ernst Kantorowicz (1895-1963) est considéré à la fois comme un spécialiste d’histoire de l’art, de théologie médiévale et de droit canonique, de philologie et de droit patristique, de littérature et de philosophie médiévales. Peut-être le doit-il d’abord à sa nature artiste. Sa biographie de Frédéric II de Hohenstaufen parue en 1927 est devenue un best-seller et Les Deux Corps du roi (publié en 1957), une expression de la science politique et du langage courant.
    Sa vie elle-même traverse les tragédies du siècle. Né dans une famille juive industrielle de Poznán, il débute en ardent nationaliste, engagé volontaire au service du Kaiser, blessé à Verdun, volontaire encore pour la lutte contre les spartakistes. C’est à ce titre qu’après la Première Guerre il est étroitement lié au Cercle de Stefan George – considéré alors comme le plus grand poète vivant – qui avait constitué autour de lui une sorte de secte fanatique d’antimodernisme et d’antirationalisme dévouée au culte du héros et à la recherche d’une Allemagne secrète et souterraine.
    Nationaliste conservateur, Kantorowicz s’engage pourtant dans la lutte antihitlérienne dès 1933, ce qui le conduit à refuser de prêter serment au régime nazi et donc à devoir démissionner de son poste universitaire en 1934. Il échappe de peu à la Nuit de cristal en 1938 et réussit à fuir, par l’Angleterre, aux États-Unis où il trouve un poste à Berkeley. Il s’y attache, fait école jusqu’à ce que le maccarthysme fasse de lui un des défenseurs de l’indépendance universitaire (à l’allemande), un des premiers intellectuels à refuser le serment de loyauté. Déchu de nouveau de son poste universitaire, il est accueilli à Princeton au sein de l’Institute for Advanced Study. Mais c’est sa personnalité qui rend Kantorowicz fascinant : cet érudit avait l’élégance d’un dandy, un charme personnel qui lui valait toutes les conquêtes, féminines et masculines. Il s’est lancé dans des liaisons brillantes avec l’aristocratie allemande et fut tout proche, sa vie durant, du grand historien d’art d’Oxford Maurice Bowra, autour de qui se pressait une cour d’esprits brillants. "

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  • Le continent perdu ?...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Guy Mettan intitulé Le continent perdu. Responsable du Club suisse de la presse et ancien directeur-rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan a notamment publié Russie-Occident : une guerre de mille ans (Syrtes, 2015).

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    " Comment la Suisse peut sauver l’Europe après l’avoir tuée ! Les événements de ces dernières décennies ont démontré qu’avec son vote contre l’Espace économique européen le 7 décembre 1992, la Suisse a précipité l’Europe dans un élargissement effréné au détriment de son intégration politique. 25 ans après, l’Europe s’étend du Portugal aux pays baltes et au Kosovo, elle a imposé l’ultralibéralisme anglo-saxon et la libre circulation des biens et des personnes sur l’ensemble de ses territoires. Mais à quel prix ? Brexit anglais et sécessionnisme catalan, hégémonie allemande, guerre larvée en Ukraine, invasion massive de réfugiés économiques en Méditerranée, régressions économiques en Europe du Sud, progression des partis identitaires antieuropéens, inégalités sociales, divorce entre les peuples et leurs élites, création d’une monnaie unique désastreuse pour les pays économiquement fragiles... Dans un moment délicat pour l’Europe, nourri de l’expérience politique et journalistique de l’auteur, l’essai de Guy Mettan, volontairement provocateur et à contre-courant du discours politique ambiant, esquisse les grandes lignes d’un véritable programme de gouvernance européenne. "

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  • Les Empires de Moyen-Age...

    Les éditions Perrin viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Sylvain Gouguenheim et intitulé Les empires médiévaux. Professeur d'histoire médiévale à l’École Normale Supérieure de Lyon, Sylvain Gouguenheim, qui a publié une étude sur les Chevaliers teutoniques, est également l'auteur de Aristote au Mont Saint-Michel - Les racines grecques de l'Europe chrétienne (Seuil, 2008), de Frédéric II - Un empereur de légende (Perrin, 2015) et de La gloire des Grecs (Cerf, 2017).

     

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    " Construction politique, diplomatique, militaire et culturelle au croisement de l'espace et du temps, l'empire constitue une notion particulièrement pertinente pour décrire et comprendre le monde du Moyen Âge. Est empire un ensemble qui ne peut s'intégrer à aucun autre ; est empereur celui qui proclame n'avoir au-dessus de lui aucune puissance humaine, et qui le prouve. Entre le Ve et le XVe siècle, de telles entités se firent et se défirent presque partout sur la planète – certaines furent éphémères, d'autres plus durables. Elles s'affrontèrent ou s'ignorèrent, laissèrent des traces remarquables ou disparurent presque corps et biens. Institutions, religions, héros, guerres et mythes animèrent durant la même période des sociétés qui, mises en parallèle, s'éclairent les unes les autres dans ce livre collectif ambitieux et sans équivalent, qui allie la clarté du propos à une précision sans faille.
    Ainsi se dessine, fascinant, un Moyen Âge mondial, à la fois carolingien, byzantin, serbe, bulgare, germanique, aztèque, mongol, vénitien, chinois, japonais, malais et normand, décrit et interprété par des spécialistes renommés. "

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  • Dictionnaire des souverainismes...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche, établi par Jean-Michel Salgon. L'auteur est un politologue, essayiste, auteur d’ouvrages, de nombreux articles de géopolitique consacrés notamment à l’islamisme et au Maghreb. Il a coordonné le Dictionnaire géopolitique de l’islamisme (Bayard, 2009) et a été un collaborateur régulier de la revue Les Cahiers de l’orient.

     

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    " Cet ouvrage est le premier dictionnaire complet sur le souverainisme qui en éclaire les fondements, l’ensemble des courants et des acteurs. Dans un contexte politique français marqué par une lente et profonde recomposition politique, la question de la souveraineté, populaire et nationale, est devenue une question centrale. Le souverainisme est un phénomène qui concerne l’ensemble des pays européens, en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Italie, en Hongrie….. Invoquer la souveraineté c’est invoquer la liberté, celle de faire, de défaire et de décider. Introduit en France, à partir de 1997, le « souverainisme » est un concept qui s’est imposé dans la classe politique et médiatique française notamment après le référendum sur le traité constitutionnel de 2005. Il est l’objet de captations et de polémiques incessantes.

    Ce dictionnaire tente de répondre aux attentes de nombreux citoyens soucieux du devenir de la France. Il présente les organisations souverainistes (associations, partis politiques, clubs de pensée), les hommes et les femmes (biographies), les réseaux et les grands thèmes (Frexit, les sorties, populisme, identité nationale, Otan…). A travers ses multiples entrées, le Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche offre des connaissances de base, décrypte l’actualité nationale, les fractures de la société française, les interrogations de la classe politique sur le devenir de notre nation, l’histoire de France en train de se faire. "

     

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