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Livres - Page 219

  • Légitimité de l'autodéfense...

    Les éditions Xénia viennent de publier un essai d'Eric Werner intitulé Légitimité de l'autodéfense. Philosophe politique, adepte d'une pensée claire et rigoureuse, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais essentiels comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) ou De l'extermination (Thaël, 1993 puis Xénia, 2013). Il vient de publier dernièrement Un air de guerre (Xénia, 2017). Contributeur régulier d'Antipresse, il publie également de courtes chroniques sur l'Avant-blog.

     

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    " « Les pages qui suivent traitent d’une espèce particulière de guerre, celle dont le sujet est l’individu lui-même.
    Car, effectivement, il peut arriver que l’individu lui-même devienne le sujet de la guerre. Cela arrive. Traditionnellement, c’est l’État qui est le sujet de la guerre. C’est lui qui fait la guerre, et, avant même de la faire, qui la déclare. Qui désigne l’ennemi, comme le disait Carl Schmitt. On connaît toutes ces choses. C’est ce que dit la théorie. Or comme bien souvent, la pratique contredit ici la théorie. »

    Lorsque l’État perd son monopole de la violence physique légitime, ou qu’il n’est plus en mesure de l’assurer, tous les coups sont-ils permis? Puisant dans l’histoire et la pensée classiques, Eric Werner montre que tous les grands dilemmes de l’humanité ont déjà été vécus et médités. Cet essai de philosophie politique est en même temps un appel au réveil. Il nous aide à comprendre que l’État protecteur n’est plus là."

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  • Fidélité à la terre...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai de Pierre Montebello intitulé Nietzsche - Fidélité à la terre. Pierre Montebello est professeur de philosophie à l'université de Toulouse le Mirail.

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    " Le mot de Zarathoustra résonne encore : " À la Terre, restez fidèles. " En 1887 et 1888, Nietzsche s'engage pour la dernière fois dans la réhabilitation absolue du monde réel, contre ceux qui font peser sur la Terre le poids de l'abjection, de la dépréciation, de la dévalorisation.

    Le mot de Zarathoustra résonne encore : " À la Terre, restez fidèles. " En 1887 et 1888, Nietzsche s'engage pour la dernière fois dans la réhabilitation absolue du monde réel, contre ceux qui font peser sur la Terre le poids de l'abjection, de la dépréciation, de la dévalorisation. La compréhension de ce qu'est un " monde " passe au premier plan, elle envahit l'écriture de Nietzsche, se diversifie en tous sens : monde réel, monde de la vérité, monde du devenir, monde de la vie, monde fictif, monde métaphysique... La guerre des mondes s'engage. La position réaliste de Nietzsche y trouvera son expression la plus étincelante, la plus acérée. Il est devenu clair que l'histoire de l'Occident a aussi été l'histoire de la négation de la Terre. Affirmer la primauté de la Terre, c'est soutenir qu'il n'y a qu'un monde réel, celui où nous vivons.
    Pierre Montebello explore ici les grands moments de ce parcours, de cette affirmation ardente de la Terre. "

     

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  • Ma douleur est sauvagerie...

    Les éditions Les Arènes viennent de publier un roman de Pierric Guittaut intitulé Ma douleur est sauvagerie. Romancier et chroniqueur pour la revue Éléments, Pierric Guittaut est déjà l'auteur de plusieurs polars dont Beyrouth-sur-Loire (Papier libre, 2010), La fille de la pluie (Gallimard, 2013) et D'ombres et de de flammes (Gallimard, 2016), ainsi que d'une enquête consacrée à la Bête du Gévandan, La Dévoreuse (De Borée, 2017).

     

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    " Un jour de chasse comme un autre, Stéphane croise un grand cerf blanc. Un fugace échange de regards et l’animal disparaît. Quelques jours plus tard, le cerf provoque un accident : la femme de Stéphane est morte.
    Lancé dans une traque obsessionnelle, obsédé par la soif de vengeance, le chasseur se fond dans la forêt. Il en réapprend tous les codes. Chaque pas dans les bois le rapproche du rendez-vous fatidique avec le cerf.
    De l’homme et de la bête, un seul sortira vivant de ce duel sauvage dans le cœur sombre de la forêt. "

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  • Réseaux, hiérarchies et lutte pour le pouvoir...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Niall Ferguson intitulé La Place et la Tour - Réseaux, hiérarchies et lutte pour le pouvoir. Historien britannique, professeur à Harvard et à l'université d'Oxford, Niall Ferguson est spécialiste de l'histoire de l'économie et de la finance ainsi que de celle de l'empire anglais. On lui doit aussi avec Virtual history, un recueil d'essais d'histoire contre-factuelle.

     

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    " L’histoire que l’on nous a enseignée est institutionnelle et hiérarchique. Ses acteurs sont les papes, les rois, les empereurs. Mais cette histoire officielle ne passe-t-elle pas à côté des réseaux, tout aussi puissants mais moins visibles, entretenant alors les fantasmes des théories conspirationnistes ?
    Le XXIe siècle a été qualifié d’âge des réseaux. Pourtant, Niall Ferguson le montre dans ce livre, les réseaux sociaux n’ont rien de nouveau. Qu’il s’agisse des imprimeurs et des prédicateurs qui ont fait la Réforme, ou des loges maçonniques et de leur rôle dans la révolution américaine, les réseaux – la Place – ont depuis toujours défié le monde ancien des hiérarchies – la Tour.
    Des Illuminati aux cercles des Lumières, de l’empire colonial britannique aux espions de la guerre froide, des récentes privatisations aux GAFA, Niall Ferguson propose une analyse radicalement nouvelle des organisations humaines. À quelles conditions les réseaux peuvent-ils conquérir les chaires, le pouvoir, la richesse ? Comment expliquer qu’ils supplantent aujourd’hui des structures hiérarchiques en voie d’épuisement ? "

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  • Aux Rats des pâquerettes...

    Les Gilets jaunes ne pouvait pas le laisser muet... Après Les porcs, vaste fresque politico-littéraire, Marc-Edouard Nabe revient avec Aux Rats des pâquerettes, un pamphlet consacré à cette révolte, toujours en cours, qui à sa grande déception n'a pas tourné en révolution... Antiédité, le livre est disponible uniquement sur le site de l'auteur et à la librairie Le Dilettante, 7 place de l’Odéon, 75006 – Paris (à deux pas de La Nouvelle Librairie...).

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    " Noir comme un Black bloc, jaune comme le gouvernement qui a eu la peur de sa vie, voici un pamphlet de cent pages où Marc-Edouard Nabe s’adresse aux pauvres Gilets jaunes qui ont tout raté en restant au niveau des pâquerettes.
    Comme Une Lueur d’espoir sur le 11-Septembre (octobre 2001) ou L’Enculé sur DSK (octobre 2011), Aux Rats des pâquerettes est le premier livre d’écrivain sur le mouvement des Gilets jaunes (mars 2019). Un constat colérique et terrible sur un rendez-vous loupé du « peuple » avec l’Histoire. À se tordre de rire… jaune ! "

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  • Comment réenchanter le monde ?...

    Les éditions Rivages viennent de publier un essai de Serge Latouche intitulé Comment réenchanter le monde - La décroissance et le sacré. Principal penseur français de la décroissance, Serge Latouche est l'auteur de nombreux essais importants comme L'Occidentalisation du monde (La découverte, 1989)  La Mégamachine (La découverte, 1995), Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006), Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010) et Décoloniser l'imaginaire (Parangon, 2011). Il a également publié Remember Baudrillard (Fayard, 2019).

     

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    " Voici un petit traité pour lutter contre la religion du profit et de l'argent, et un plaidoyer pour un nouveau modèle de société. L'idolâtrie de la croissance pose la question de la nature quasi religieuse de l'économie de marché. Religion laïque et matérialiste, celle-ci désenchante le monde, détruit le lien social et les écosystèmes nécessaires à la survie de l'humanité. Désacraliser la croissance consiste d'abord à dévoiler la manière dont s'est opérée sa sacralisation. Le projet d'une société alternative soutenable et conviviale, porté par la décroissance, vise à sortir du cauchemar du productivisme et du consumérisme, mais aussi à réenchanter le monde et à retrouver notre capacité d'émerveillement devant sa beauté. La décroissance contient donc une dimension éthique et même spirituelle essentielle sans pour autant devenir nécessairement une religion. "

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