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  • Les snipers de la semaine... (142)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Régis de Castelnau se paie Philippe Poutou, le héros prolétaire trotskiste pour midinette, à la suite de sa prestation au débat des candidats à l'élection présidentielle...

    Philippe Poutou, agent de Macron

    Poutou.jpeg

    - sur Polémia, Michel Geoffroy éparpille façon puzzle l'insignifiant M. Macron...

    Il s’appelle Macron. Mais son nom est Personne

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  • Feu sur la désinformation... (132)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Le grand débat de BFM a-t-il servi Macron ?
      Lors du grand débat pour la présidentielle sur BFM TV, Macron jouait à domicile au milieu des 10 autres candidats. Pour les journalistes et les sondeurs le plus convainquant était, comme d’habitude…. Emmanuel Macron.
    • 2 : Le zapping d’I-média
      Raciste et dangereux, le dernier film -« A bras ouvert » - de Philippe de Chavreron est victime de critiques de "violences inouïes". Sur RTL, Pascal Praud a dénoncé un procès en sorcellerie. Quand Christian Clavier caricature un bourgeois catholique dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu », il n’y a pas de problème. Mais « A bras ouvert » s’attaque à un dogme de l’antiracisme : on ne rit pas de la communauté Rom.
      Lundi 03 mars Jean Michel Aphatie recevait sur France-Info Raquel Garrido, porte-parole de la France Insoumise. Faisant référence à la phrase « Rendre la France aux Français » prononcée par Jean Luc Mélenchon sur TF1, Jean Michel Aphatie s'interroge, "ça nous a un peu écorché l’oreille, pour tout vous dire. On croyait que ce slogan était à un autre parti. » Qu'importe si l'intention n'est pas la même, les mots de Marine le Pen sont proscrits.

    • 3 : Syrie, Russie : Tous les morts ne méritent pas de Unes !
      Emotion médiatique après l'attaque chimique en Syrie : une seule version dans les médias : Bachar Al Assad est responsable.
      Libération publie en Une du jeudi 06 avril des corps d’enfants morts. D’après les témoignages recueillis par les journalistes de Libération, aucun doute possible : Bachar Al Assad est responsable de ce massacre. Le hic, les témoins sont partiaux et engagés dans le conflit syrien. Le quotidien ne voit pas de bonne issue possible à ce conflit. « Bachar Al Assad a perdu la raison, et les américains sont gouvernés par un fou »
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Brice Teinturier, directeur général délégué de l’institut de sondages IPSOS, refuse de faire des sondages concernant le deuxième tour de l'élection présidentielle opposant Jean-Luc Mélenchon à Marine le Pen pour éviter d’influencer les électeurs.
      Dualité dans la presse de gauche : la société des journalistes de Challenges dénonce un trop grand nombre d’articles pro-Macron imposé par la direction.
    • 5 : Onde migratoire
      I-Média évolue et vous présente « Onde migratoire » : Comment les médias traitent la question de l’immigration en France? C’est la revue de presse de Nicolas Faure.

     

                                             

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  • Les habits neufs de l'impérialisme...

    Les éditions Eska viennent de publier le neuvième numéro de la revue Sécurité globale dont le dossier est consacré aux "habits neufs de l'impérialisme", avec des contributions, notamment, de Xavier Raufer, d'Hervé Juvin, de Christian Harbulot et de Bruno Racouchot...

     

    Sécurité globale 9.jpg

    Au sommaire :

    À propos de la parution d’ Une France soumise. Les Voix du refus, par Georges Bensoussan

     

    Champ criminologique

    Prévenir la récidive : une expérience dans l’agglomération du Saint-Quentinois

    Le recours aux bombes artisanales (explosives ou incendiaires) en France : une dangereuse évolution

     

    Dossier : Les habits neufs de l’impérialisme

    Les habits neufs de l’impérialisme : pourquoi ? Comment ?, par Xavier Raufer

    De la lutte anticorruption au capitalisme du chaos, huit thèses sur une révolution du droit, par Hervé Juvin

    Géopolitique du droit américain : dernières nouvelles du front extérieur, par Oliver de Maison Rouge

    La conquête du monde immatériel, par Christian Harbulot et Nathalie Grasselli

    Cyberespace, nouvelles menaces et nouvelles vulnérabilités, par Philippe Muller Feuga

    L’Entreprise, acteur de la sécurité nationale, par Bertrand Pauvert

    Penser l’influence dans les rapports de force de la guerre économique : de la compétition aux manœuvres criminelles, par Bruno Racouchot

     

    Rubriques et chroniques

    Pangloss au paradis ?

    Pierre Manent et les Tontons Flingueurs

    Faits & Idées

     

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  • Pour un droit des peuples à la continuité historique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Bérénice Levet à Charlotte d'Ornellas, pour Boulevard Voltaire, à l'occasion de la sortie de son dernier essai Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017). Docteur en philosophie, Bérénice Levet est déjà l'auteur de La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014).

     

                                      
                                       Bérénice Levet : "Nous devrions énoncer un... par bvoltaire

     

    " Dans son dernier livre Le Crépuscule des idoles progressistes, Bérénice Levet dénonce la nouvelle anthropologie mise en place dans les années 70 et fondée sur un « alibi » : l’individu serait d’autant plus libre, original et créatif qu’il serait délié de tout héritage… Cette idéologie a débouché sur un désastre civilisationnel. Nous avons posé un éteignoir sur le processus d’humanisation, qui se fait par la transmission de l’héritage. Il y a un épuisement de ces idoles, mais l’hégémonie culturelle continue de leur appartenir.

    Confrontés à un communautarisme islamique toujours plus véhément, nous aspirons, cependant, à nous souvenir de qui nous sommes. Et nous sommes les héritiers d’un génie français : la clé de la transmission est de donner à connaître, mais aussi à aimer, cet héritage."

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  • A propos de la Nouvelle droite...

    Les éditions La Fille de la Forêt viennent de publier un essai de Sven-Erik Rosendal intitulé Nouvelle Droite - Un fascisme imaginaire. Né en Islande, Sven-Erik Rosendal, titulaire d'une thèse de sociologie, n'en est pas moins un fin observateur de la Nouvelle droite française. On notera, d'ailleurs, qu'il dédie son livre à Maurice Rollet, un des fondateurs du GRECE...

    Le livre est normalement disponible à la Librairie Facta, à Paris.

     

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    " La Nouvelle Droite est décriée ; d'aucuns veulent la comprendre comme la manifestation d'un fascisme qui avance masqué. Cet ouvrage prend e contrepied de cette affirmation. Face aux chiens de garde d'un ordre politique agonisant, il faut restituer la plénitude d'une pensée qui interroge nos représentations constituées d'a priori dont il faut ôter ses évidences. Diabolisée, la ND l'est. Cette diabolisation permet de ne pas penser l'originalité d'un courant de pensée qui si on veut l'aborder sans préjugés apporte une intelligence politique en attente d'un dialogue véritablement démocratique. Sonnant le glas du conformisme intellectuel, la ND nous interroge, intégrant un souci de vérité avec l'exigence d'une pensée qui met l'accent sur l'accueil d'une problématisation d'une société devenue inhumaine. La ND rend plus intelligent pour qui veut en saisir le propos. Le combat idéologique qu'elle mène se veut un pari sur ce qui, en nous, reste rebelle à toutes les bêtises d'une société qui promeut une société libérale délétère.. La nouvelle droite fait Acte de résistance. Son engagement ne peut qu'embarrasser les rentiers d'un ordre social qui veut annihiler les esprits forts. La nouvelle droite est donc une charge pour la pensée, créant les conditions pour l'advenue d'une politique de civilisation. Saisissons cette chance. "

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  • Est-il possible de saboter davantage la très chaotique campagne présidentielle française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son blog Huyghe.fr et consacré à la pseudo-menace d'ingérence russe dans la campagne présidentielle française... Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe vient de publier La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015).

    Hacker.jpg

    Comment saboter davantage la très chaotique campagne française ?

    Le même jour, la commission du Renseignement du Sénat américain qui enquête sur une hypothétique ingérence russe dans les élections américaines, susceptible d'avoir fait échouer H. Clinton, avertit la France "que les Russes sont activement impliqués dans les élections françaises" et le puissant Parti Populaire européen vote une résolution "contre la guerre de désinformation russe". Cela fait suite à diverses initiatives allemandes ou européennes contre la "hybride" où la guerre de l'information tient une large place. Ces avertissements (que, curieusement, personne ne semble considérer comme des ingérences ou des influences américaines ou européennes) ressortent au thème de Poutine déstabilisant les régimes occidentaux au profit de ses complices comme les partis populistes.
    Bien entendu, personne entre doute que le Kremlin ne souhaite pas voir élu un candidat atlantiste en France, pas plus qu'il n'avait désiré voir Hillary Clinton arriver dans le bureau ovale. Personne ne doute non plus que François Hollande n'ait fait des vœux pour la défaite de Trump, que notre ambassade ne reçoive l'opposition russe ou hongroise ou que Jungker n'ait pris position sur la prochaine présidentielle française. Si l'on va par là, tout le monde a ses préférences dans les élections de tout le monde et il n'est guère de chef d'État qui n'aimerait contribuer à l'élection de président amis ou ayant des options idéologiques acceptables.

    La question n'est donc pas que la Russie (ou n'importe quel autre pays) désire peser sur les élections qu'elle y ait intérêt, ou qu'elle en soit moralement capable, mais qu'elle le puisse stratégiquement. L'accusation de déstabilisation ou de subversion n'est autrement qu'un argument rhétorique destiné à décrédibiliser des adversaires politiques comme "agents de Moscou" comme cela se pratiquait au moment de la Guerre froide.
    Demandons- nous ce que pourrait faire la Russie, car le dossier d'accusation mêle souvent plusieurs niveaux de possibilités stratégiques et techniques.

    - Avoir sinon des alliés idéologiques ou des partis frères, du moins des dirigeants qui préconisent une politique russo-compatible. la Hongrie illibrale de Orban, la présidence tchèque, le pouvoir slovaque et quelques autres ont pris des postions qui ne déplaisent pas trop à Poutine. En France, on entend souvent accuser F. Fillon, M. Le Pen et Mélenchon de complicité objective voire subjective. Si l'on entend par là qu'ils proposent à des degrés divers de reprendre les négociations avec Moscou ou de rediscuter les sanctions, il ne faut pas grand chose pour être classé marionnette de l'étranger. La recherche de preuves de contacts entre l'équipe de Trump et des responsables ou diplomates russes obéit à la même logique. Mais sauf à produire des documents explicites et à avouer par là que l'on espionne des administrations ou des équipes de campagne adverses, l'argument de la proximité d'idées reste totalement subjectif : de souhaiter discuter avec à être à vendu à, il y a quand même une nuance. Ceci n'est pas contradictoire avec le fait que des secteurs de l'opinion et des militants de partis dits populistes voient en Poutine l'anti-modèle de l'impérialisme occidental ou de la mondialisation libérale. Et cela ne prouve pas le complot.

    - Payer ou compromettre des agents, les faire chanter, etc. Ici on rentre dans un modèle romanesque où, par exemple, Trump serait "tenu" par des affaires sexulles qui se seraient déroulées des années avant qu'ils songe à se présenter à la Maison blanche. Impossible à prouver, un peu jamesbondesque, le Russiagate est sérieusement contesté par des journalistes américains de renom. Mais outre-Atlantique, on en est au point où Michael Flynn, l'ex conseiller de Trump en est à demander l'immunité avant de témoigner sur ses contacts avec la Russie, dans une ambiance qui rappelle celle où la House on Un American Activities (HUAC) chassait les "agents soviétiques" dans l'administration et à Hollywood.

    - Utiliser des médias d'influence internationale sur le modèle de ce que l'on nommait à l'époque de la Guerre froide (et des radios qui émettaient au-delà du Rideau de fer) "diplomatie publique". Et personne ne doute que Radio Spoutnik ou Rossia Today ne développe un point de vue russe ou pro-russe. Mais si l'on va par là Al Jazeera n'est pas très pro-sioniste, Radio Vatican n'a pas un point de vue excessivement athée, CNN ne critique pas énormément le système américain et RFI n'est pas en opposition totale avec nos intérêts géopolitiques.

    - Employer des hackers pour perturber les système d'information du pays (sabotage informatique par exemple, mais quel intérêt électoral ?), l'espionner et surtout révéler de documents confidentiels. Là encore, impossible de prouver si une éventuelle fuite a été provoquée par des pirates russes, pro-russes ou employés par les Russes (idem pour des pirates chinois ou australiens), mais, dans tous les cas, la fuite ne vaut que ce que vaut son contenu. Et son effet ravageur, qu'elle soit provoquée par un service étranger ou par un journal d'investigation national comme le Canard enchaîné, dépend de la réaction du public à des révélations vraies ou très plausibles.

    - Intervenir sur les réseaux sociaux à travers des trolls payés pour cela, des "bots" (des robots simulant une activité humaine en ligne), ou des réseaux idéologiques, pratiquant éventuellement la désinformation systématique, la compromission d'adversaires par une variante de la diffamation et la mobilisation de partisans en ligne , nationaux et internationaux. Cela existe certainement, mais pose une sérieuse question de réceptivité : pourquoi des publics nationaux se tournent-ils vers ces sources et sont-ils imperméables à ce que disent et montrent leurs médias nationaux ou les médias "classiques" qui s'efforcent de plus en plus de vérifier, réfuter et pratiquer des variantes du "fact-checking".

    Toutes ces méthodes sont connues et ont été pratiquées historiquement par d'autres gouvernements.
    Qu'elles le soient actuellement avec beaucoup d'efficacité (par rapport aux autres influences et aux autres facteurs qui déterminent le vote) est très hypothétique. Ces explications reposent surtout sur la croyance en un "Russiangate" provoqué de l'étranger et qui aurait faussé une élection "normalement" garantie à Hillary Clinton. En arrière-plan, une vision assez datée de l'influence : le public, vulnérable aux mensonges des démagogues ou aux manœuvres d'agents stipendiés, serait égaré par ces machinations, absorbant toute cette désinformation ou cette propagande passivement, comme une éponge. Si le public ne vote pas comme il devrait, c'est la faute aux manipulateurs : c'est s'exonérer un peu facilement de ses responsabilités politiques et de réduire les changements politiques ou idéologiques à une causalité externe.
    Surtout, il nous semble que l'idée que les agents (ou les trolls ou les pirates) de Moscou puissent nous diviser et semer le chaos dans l'élection est un peu ironique :nous nous débrouillons assez bien sans eux, non ?

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 30 mars 2017)

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