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  • Rassemblement national : « brebis galeuses » et poules mouillées ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur le site de Polémia et consacré à la faiblesse du RN face aux ukases médiatiques.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Rassemblement national : « brebis galeuses » et poules mouillées

    Pour les intervenants politiques, les soirées électorales se suivent et ne se ressemblent pas. Il est facile d’être bon quand tout va bien. Plus difficile quand les résultats sont décevants. Pourtant, dimanche 7 juillet, Laure Lavalette, Laurent Jacobelli et Marion Maréchal, intervenant pour l’Union nationale, furent bons, mettant leur déception à la suite du second tour des élections législatives en perspective et rappelant l’évidence : une amélioration des résultats en nombre de voix comme en sièges ; 2 sièges en 2012, 8 en 2017, 89 en 2022, 143 en 2024. Curieusement, cette ligne a été abandonnée dès le lendemain pour se caler sur le discours des médias.

    Des « brebis galeuses » au Rassemblement national ?

    Le directeur général du RN, Gilles Pennelle, a été dénoncé dans Le Monde par le back-office comme responsable du « fiasco » (sic) et démissionné brutalement. Jordan Bardella s’est excusé des « erreurs de casting » dans le choix de ses candidats et a déploré la présence de « brebis galeuses » (sic). Une formule fort mal choisie car, avec les nouvelles pratiques vétérinaires, quand il y a un seul animal malade, on abat tout le troupeau…

    Abattre le troupeau ? C’est ce que les électeurs ont été invités à faire par les médias de grand chemin qui ont joué un rôle déterminant dans la réussite du « front républicain » en délégitimant les candidats RN. Dire cela, ce n’est pas être paranoïaque, c’est constater une réalité d’évidence : élus du Nouveau Front populaire, Aurélien Rousseau et Clémentine Autain ont d’ailleurs félicité et remercié les médias, en particulier France 2, BFM TV, Libération et la presse quotidienne régionale. L’Institut national de l’audiovisuel (INA), qui reçoit une dotation publique versée par l’État de près de 100 millions, s’est d’ailleurs officiellement réjoui du rôle des journalistes d’extrême gauche dans la bataille électorale.

    La technique de diabolisation utilisée a été simple. On crible les candidats et on met en avant telle ou telle déclaration, selon la méthode suivante qu’on prête, selon les cas, à Richelieu, Fouquier-Tinville ou Staline : « Donnez-moi une seule phrase d’un homme et je me charge de le faire condamner. » C’est ainsi que les médias ont procédé en propageant nationalement une indignation de circonstance sur telle ou telle individualité et en faisant retomber l’opprobre sur l’ensemble de candidats RN et alliés. Bien joué.

    Ces campagnes de dénigrement ciblé se sont appuyées sur une double démarche d’ostracisme social et d’intolérance idéologique :

    • l’ostracisme social visait à briser certains candidats trop à l’image de leurs électeurs et employant des mots simples et facilement caricaturables dans leur expression ;
    • l’intolérance idéologique cherchait à traquer des personnalités intellectuelles structurées mais ayant – horresco referens – osé reconnaître la réalité du « grand remplacement », critiqué la dictature sanitaire, voire émis des réserves sur l’alarmisme climatique ou le discours de l’OTAN sur la guerre en Ukraine.

    La contre-diabolisation, l’arme que le Rassemblement national doit utiliser

    Face à ces attaques intellectuellement malhonnêtes ou socialement ignobles, les dirigeants du RN ont molli. De repli tactique en repli tactique, ils ont affaibli l’ensemble de leur dispositif. Au lieu de paraître reconnaître le bien-fondé de la diabolisation de leurs candidats, ils auraient dû engager une entreprise de contre-diabolisation de leurs adversaires politiques ET médiatiques.

    Du côté politique, la matière ne manquait pas :

    • contre les islamo-gauchistes de LFI ;
    • contre les écologistes saboteurs de l’énergie nucléaire (Tondelier, Voynet, Jadot) et donc responsables de la hausse du prix de l’énergie et de la baisse du pouvoir d’achat ;
    • contre les agents de l’étranger (Glucksmann, ancien agent de l’OTAN en Géorgie, Jadot menant des actions antifrançaises avec Greenpeace) ;
    • contre les endettors de l’extrême centre : Attal, Le Maire, Philippe qui ont conduit la France au bord de la faillite avec 3 200 milliards de dette.

    Il fallait aussi décrédibiliser et diaboliser les médias et mettre en cause des rédactions d’extrême gauche qui cachetonnent pour des oligarques milliardaires. La gauche parle des « médias Bolloré », alors pourquoi ne pas parler des « médias Saadé », des « médias Arnault », des « médias Kretinsky » ? L’argent du fuel lourd du transport maritime (Saadé), du charbon nourrissant les centrales allemandes (Kretinsky) et du luxe de la superclasse mondiale (Arnault) servant d’arbitre des élégances écologiques, sociétales et sociales.

    Lutter contre la diabolisation des candidats RN est aussi possible. Il suffit que chaque candidature soit incarnée :

    • soit par une personnalité brillante, au CV rassurant, et capable de faire face à toutes les attaques ;
    • soit par un homme de terrain ayant fait ses preuves, et ces hommes de terrain sont faciles à détecter : il suffit de lister ceux qui ont eu le talent et l’énergie de constituer des listes municipales et de se faire élire ou de se faire connaître de leurs concitoyens. À cet égard, l’exemple de la Côte d’Opale est éclairant : à Boulogne et Calais, des conseillers municipaux ont été investis comme candidats, ils ont été élus. À Dunkerque, les conseillers municipaux ont été écartés, l’un pour faire place à un parachuté ciottiste (cela peut se comprendre), l’autre (dans la meilleure circonscription) à un inconnu présenté comme un « souverainiste de gauche » (waouh !) : deux défaites.

     

    Sauf bouleversement possible (dissolution de l’Assemblée nationale ou démission du président), la prochaine échéance sera celle des municipales. Leur véritable enjeu : le tissu des villes moyennes et des gros bourgs. À méditer.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 13 juillet 2024)

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  • Mensonge, sondage, statistique : quand l'information déforme la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Sami Biasoni à Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie. Docteur en philosophie et professeur à l'ESSEC, Sami Biasoni vient de publier un essai intitulé Le statistiquement correct (Cerf, 2023).

     

                                              

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  • Les médias en guerre contre la démocratie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Camille Galic, cueilli sur Polémia et consacré à la guerre que les médias mènent contre le peuple français.

     

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    Les médias en guerre contre la démocratie?

    Selon L’Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias (ACPM), la diffusion en 2022/2023 de la presse écrite, quotidienne ou périodique, a encore reculé de 3,8% par rapport à 2021/2022. Ce qui signifie, commente François Solchaga (1), qu’« une presse réellement indépendante de l’État et des grands trusts mondialisés semble donc condamnée à terme » puisque, plus que jamais, « son avenir passe par les aides de l’État et par le bon vouloir de groupes industriels ou financiers incorporant la presse (papier et numérique) dans le panel des outils utilisés pour leur communication, leur publicité. Voilà qui n’est guère rassurant pour l’indépendance desdits médias ».

    Que reste-t-il de la liberté de la presse ?

    Édités par La Documentation française dépendant de la Direction légale et administrative ou DILA elle-même placée sous l’autorité du Secrétaire général du gouvernement (actuellement : l’énarque Claire Landais, née en 1973 et première femme à occuper ce poste stratégique), les Cahiers français, qui ont pour vocation de « comprendre la société, éclairer le débat public », ont justement choisi « Médias et démocratie » (2) comme thème de leur livraison de septembre-octobre 2023 car « une démocratie ne saurait aller sans l’existence d’une information libre ».

    Certes, mais on peut se demander si l’information est réellement libre quand la loi de 1881 sur la liberté de la presse a été bonsaïsée au cours du dernier demi-siècle par les mutilations qu’ont apportées les lois Pleven (la seule mentionnée en « date-clé » dans les Cahiers français), Gayssot, Lellouche et Perben multipliant à l’infini les catégories de victimes potentielles habilitées à se pourvoir en justice car prétendument attaquées sur les plans racial, religieuse, physique, historique et maintenant sexuel. Et la liberté de la presse est mêmement bafouée quand la Commission paritaire dispensatrice d’aides (colossales dans le cas de Libération, de La Croix ou de l’Humanité dont les dettes ont même été épongées par l’Etat) en prive les organes mal-pensants dès lors qu’ils comptent trop de pigistes et pas assez de journalistes professionnels dans leur rédaction, qu’ils ne vendent pas leur journal assez cher (cas du défunt quotidien Présent survivant aujourd’hui comme Le Nouveau Présent sur internet) ou de l’hebdomadaire Rivarol croulant sous les procès intentés en vertu des lois susdites.

    Une défiance justifiée

    Ainsi muselée la presse libre, qui assurait une certaine diversification, les Cahiers feignent de s’étonner de « la défiance des Français vis-à-vis des médias ». « Si la crise de confiance à l’égard des médias est ancienne , elle n’en est pas moins symptomatique d’un état de fait. Les médias en général et les journalistes en particulier ont, si l’on ose dire, mauvaise presse », constate ainsi le sociologue Rémy Rieffel, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, qui explique ce désamour par le fait de la « faible diversité sociale » des milieux journalistiques où « les “minorités visibles” sont insuffisamment représentées », ce qui « ne favorise guère une lecture nuancée et plurielle de la réalité » — l’éminent professeur ne doit pas regarder souvent les diverses chaînes de télévision où les intervenants racisés sont, comme dans les publicités, de plus en plus nombreux.

    Évoquant lui aussi ce « réel problème de défiance […] particulièrement notable en France », Bruno Patino, ancien doyen de l’École de journalisme de Sciences Po promu président de la chaîne Arte, déplore aussi que, « en 2022, seulement 29 % des Français disent faire confiance aux médias, et ce chiffre baisse chaque année ». Au profit des sites indépendants d’information, tel Polémia ou Boulevard Voltaire, et des réseaux sociaux.

    A qui la faute ? Peu avant qu’à la présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen n’ait talonné le sortant Jacques Chirac, éliminant au passage le Premier ministre Lionel Jospin que tous les augures donnaient favori, il ressortait d’un sondage IFOP commandé par Marianne que 90% des journalistes professionnels s’apprêtaient à voter à gauche, pas un n’ayant coché le président du Front national dans la liste des candidats proposés. Deux décennies, plus tard, les Français confrontés à une immigration exponentielle et à ses corollaires, la paupérisation et l’insécurité, sont de plus en plus séduits par le FN devenu RN comme en témoignent les sondages — selon l’un des derniers en date, réalisé par l’IFOP pour Livre Noir, 86% des sondés, majorité écrasante, se prononcent ainsi pour le remigration des clandestins — mais aussi les prises de position souvent très réacs sur les forums de discussion.

    Mais la quasi-totalité de la gent journalistique, elle, campe toujours à gauche. Voir tout récemment, la mobilisation — approuvée par l’ensemble de la profession — des rédacteurs du Journal du dimanche se disant menacés dans leur éthique par l’arrivée à leur tête de Geoffroy Lejeune, ancien directeur de Valeurs actuelles, hebdo unanimement catalogué d’extrême droite. Ou encore le choix du service culturel de France Info qui, le 24 septembre, au lendemain de la grand’messe de Marseille où le pape François avait appelé à l’accueil inconditionnel aux migrants et fustigé ceux qui s’y refusaient, choisissait de mettre en exergue deux livres bouleversifiants (dont l’un pour la jeunesse) sur les affres d’Africains risquant leur vie et parfois la perdant pour rejoindre à tout prix l’Eldorado européen. De la même manière, les deux journalistes (Anne-Claire Coudray pour TF1 et Laurent Delahousse pour France 2 qui, le même soir, interviewaient Emmanuel Macron n’avaient qu’une obsession: savoir combien des « migrants de Lampedusa » allait accueillir la France et dans quel délai. Comme si c’était, ici et maintenant et en dépit des Diktats du pape François, la principale préoccupation du peuple souverain !

    La preuve par CNews

    Rien d’étonnant, donc, si, délaissant une presse majoritairement aux mains du grand capital et les chaînes de radio et de télévision alignées et dégoulinantes de moraline, beaucoup de nos compatriotes ont assuré le succès de CNews et ont renoué avec Europe 1, qui offrent un autre son de cloche avec les encouragements de leur repreneur Vincent Bolloré. Il est du reste symptomatique que ce dernier soit mentionné à trois reprises, et négativement, dans les Cahiers français, muets en revanche sur l’omniprésence au capital des médias d’autres milliardaires tels le défunt Pierre Bergé, le banquier Mathieu Pigasse, Xavier Niel, François Pinault, Bernard Arnauld, le richissime Tchèque Daniel Kretinsky (qui a revendu à Niel ses parts du Monde) ou le très cosmopolite Patrick Drahi, actionnaire majeur de L’Express, patron du groupe Altice (BFMTV, RMC et la chaîne israélienne 124 News) et heureux détenteur des nationalités marocaine, française, israélienne, portugaise et christophienne — du nom de Saint-Christophe et Nieves, un paradis fiscal antillais.

    Il est vrai que, sur certains sujets tels le Covid, l’immigration, le climat, le wokisme ou la guerre russo-ukrainienne, CNews et Europe 1 qui s’inspirent, — avec des moyens très supérieurs — des précurseurs TV Libertés et Radio Courtoisie, passent outre aux oukases de l’État profond et font appel à des intervenants personae non gratae ailleurs. Mais n’est-ce pas cela, justement, la démocratie ?

    Ce qui prouve combien le titre « Médias et démocratie » choisi par les Cahiers français et la neutralité apparente de ces derniers sont trompeurs. La démocratie, d’accord, mais selon la doxa actuelle et dans les clous. Autrement dit, revue et corrigée par l’oligarchie du Nouvel Ordre mondial qui a mis « les médias en servitude » (3).

    Au secours des apprentis-sorciers de la « transition de genre »

    On en dira autant, d’ailleurs, de « Jeunesse, de nouvelles identités de genre » (4), autre fascicule publié en juillet dernier par La Documentation française, dû à Arnaud Alessandrini et dont la philosophie est simple : puisque la loi n’interdit pas aux mineures d’avorter, au nom de quoi pourrait-on leur interdire de changer de sexe, fût-ce au prix d’un bombardement d’hormones et de mutilations irréversibles, afin de « faire respecter leur identité de genre » ? Car leur bonheur futur est en jeu. À preuve, « les professionnels de soin estiment la part de regret à 1% des personnes suivies, notamment dans les cohortes de mineurs ».

    On notera que l’auteur ne précise pas quels sont ces « professionnels de soin ». En revanche, les médecins, sociologues, éducateurs et psychiatres telle Caroline Eliacheff, pourtant fille de ‘icône Françoise Giroud, hostiles aux opérations de transition déjà pratiquées en France sur près de trois cents adolescent(e)s, voire enfants, sont étiquetés par lui « militants » ou même « activistes ». En toute objectivité, bien sûr.

    Au fait, à part le site Fdesouche le 15 septembre, quel média a fait écho à la plainte déposée par Luka Hein, une jeune Américaine du Nebraska, contre les apprentis-sorciers qui l’avaient persuadée, alors qu’elle n’avait que seize ans et était mal dans sa peau comme tant d’ados, de subir l’ablation de ses seins et une hormonothérapie massive qui, loin de favoriser son épanouissement dans sa nouvelle « identité de genre », ont fait d’elle une épave ? Physiquement et psychologiquement. Mais la malheureuse n’est sans doute qu’une de ces exceptions (1%…) confirmant la règle qu’entend promouvoir pour notre bien à tous La Documentation française, naguère mieux inspirée. La parole est à Mme le Premier ministre, tutrice de la DILA.

    Camille Galic (Polémia, 28 septembre 2023)

     

    Notes :

    (1) https://nouveaupresent.fr/2023/09/20/nouvelles-des-medias-partiellement-compense-par-le-numerique-un-nouveau-recul-de-la-presse-papier/
    (2) Médias et démocratie, 104 pages, 10 euros

    (3) https://www.polemia.com/pdf_v2/media-servitudes.pdf
    (4) Jeunesse, de nouvelles identités de genre, collection Doc EN poche, Place au débat, 106 pages, 9,90 €.

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  • Celui que les médias craignent...

    Pour ce numéro spécial de l'émission I-Média sur TV libertés, Jules Blaiseau reçoit Claude Chollet, président de l'Observatoire du journalisme pour évoquer le monde opaque des médias...

     

                                              

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  • Défaire le parti des médias...

    Les éditions Dualpha, en collaboration avec Bouledogue Médias, viennent de publier un essai de Martial Bild et de Philippe Milliau intitulé Défaire le parti des médias.

    Philippe Milliau,  président de TVLibertés, a fondé au cours d’une carrière professionnelle intense plus de quinze entreprises et associations. Amoureux d’Homère et de Nietzsche, sa vie est structurée par le combat politique identitaire et la défense de la civilisation européenne. Martial Bild est directeur général de TVLibertés. Journaliste et homme de communication, il est l’animateur de nombreuses émissions dont « Bistro Libertés ». Défenseur de l’esprit français, il enseigne aussi l’art oratoire comme forme d’expression de l’intelligence humaine.

     

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    Nenikekamen ! « Nous sommes victorieux ! »

    C’est pour annoncer cette nouvelle de la victoire des siens contre les Perses à Marathon que le Grec Philippidès alla jusqu’au bout de ses forces physiques.

    Ce récit fondateur de l’histoire de l’Occident est aujourd’hui entièrement inversé. Les porteurs officiels d’informations ne meurent plus pour la patrie. Et c’est la patrie qui, déjà à bout de souffle, périt de leur emprise.

    Les médias dominants occidentaux mènent une entreprise d’extinction du pluralisme des opinions et de leur confrontation. L’étranglement de l’expression publique et la tyrannie médiatique aboutissent à une véritable syncope de la civilisation européenne. Face à cette immense menace, TVLibertés a forgé un modèle alternatif qui entraine un for­mi­dable mouvement de recomposition. Qu’est-ce qu’une authentique presse alternative ? Quels sont les obstacles qui se dressent devant elle, dans l’ignorance desquels le public est entretenu ? Quel est le rôle des plateformes vidéo dans le coup de force contre l’information et la liberté d’expression ? Répondre est un devoir. Ensemble avec Philippe Milliau, président de TVLibertés, nous avons cherché à donner toutes les pistes et les moyens de défaire « le parti des médias ». Ces réflexions et analyses constituent un ouvrage qui permet de définir les lignes de combat pour construire une presse vraiment libre. Défaire le parti des médias est un élément de destruction massive de la mortifère entreprise de standardisation idéologique des peuples menée par les médias de masse.

    Tout cela en mémoire de Philippidès. "

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  • Feu sur la désinformation... (373)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      La campagne présidentielle semble remuer violemment le président sortant Emmanuel Macron. Son déplacement à Denain nous a donné une image très drôle !
    • 2 - Marine Le Pen re-diabolisée par les médias ?
      Eric Zemmour semble avoir servi de paratonnerre à Marine le Pen pendant la campagne du premier tour, attirant sur lui les ires et les foudres du système médiatique. La candidate du Rassemblement national est-elle en passe d’être à nouveau diabolisée par le cartel des médias ?
    • 3 - Revue de presse
      Marine Le Pen épinglée par la presse sur ses chiffres de l’immigration, un tireur pro-Black Lives Matter à Brooklyn, 3 filles excisées dans la Sarthe, une production théâtrale pédophile à Londres, l’envoi douteux de mails de campagne au corps enseignant par Macron.
    • 4 - Médias et politique, relations tendues
      Depuis que Marine le Pen a refusé d’accréditer "Quotidien" à ses meetings, la polémique bat son plein. Les journalistes se sentent menacés par les candidats et vice-versa. Analyse d’une relation tendue entre médias et politiques.

     

                                              

     

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