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Métapo infos - Page 837

  • L’Apocalypse zombie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Stéphane Montabert, cueilli sur le site Les Observateurs et consacré à l'étonnante mode des zombies dans la culture populaire...

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    L’Apocalypse zombie

    Les zombies sont à la mode.

    On les trouve désormais à toutes les sauces. Aux films, livres et séries télévisées succède une vague sans précédent dans le monde des jeux vidéo. Days Gone, State of Decay II, The Last of Us : Part II, Red Dead Redemption, Resident Evil 2, Death Stranding ou encore Metal Gear Survive sont autant de titres majeurs annoncés pour cette année ou la suivante, dans un marché qui dépasse celui de la musique et du cinéma.

    Le sujet est étudié en sociologie, mais pas forcément pour poser les bonnes questions ("Si l’épidémie se produisait, quelles seraient les conséquences sur le plan sociologique?" ... Vraiment, Monsieur le sociologue?). Car, après tout, que signifie cette omniprésence des zombies dans l'esprit du grand public?

    Les Grandes Peurs

    Hollywood ne saurait représenter autre chose qu'une infime fraction de l'humanité, mais vend ses productions à une grande part de celle-ci. Et à l'instar d'autres industries, l'offre s'adapte à la demande. Notons bien que la mode des catastrophes ne saurait se découper de façon précise. Comme des vagues qui se chevauchent, les thèmes se recouvrent et s'étalent sur une longue durée. Ce n'est que suite à de multiples essais plus ou moins réussis que l'un d'eux trouve grâce auprès du grand public et engendre la production de masse d’œuvres à succès sur le même thème - donnant naissance à un genre proprement dit.

    Les peurs de l'humanité montées sur grand écran sont un classique de l'histoire du cinéma, depuis la dystopie de Metropolis (1927), ou l'Homme invisible (1933) mettant en scène la voix désincarnée d'un savant fou devenu insaisissable. A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, Hollywood effraie le grand public à travers des thèmes liés aux craintes du développement scientifique, pourtant à l'origine de la victoire contre le Japon, en l'extrapolant sur fond de Guerre Froide. Le futur fascine mais terrorise, et bien sûr l'anéantissement est toujours dans la balance. C'est l'heure des laboratoires secrets lâchant sur le monde d'étranges inventions, quand les militaires ne déclenchent pas eux-mêmes l'Apocalypse par bêtise ou inadvertance.

    Vers les années 70, l'époque est plus propice aux films-catastrophe mettant l'Humanité occidentale en prise avec des forces qui les dépassent - naufrages, éruption de volcans ou invasions extraterrestres - et favorisées par l'amélioration des effets spéciaux. C'est l'heure de La Tour infernale (1974) ou de l'Invasion des Body Snatchers (1978).

    Aux craintes des décennies précédentes, les suivantes ajoutent épidémies et météorites menaçant la vie sur la planète entière. Les dangers deviennent plus systématiquement planétaires, montrant non seulement des catastrophes hors des États-Unis, mais allant parfois jusqu'à impliquer d'autres nations dans une résolution conjointe du problème. La tendance au globalisme se confirmera au tournant des années 2000 avec les premiers films visant directement à véhiculer une idéologie politique sur le thème de la catastrophe, comme Le Jour d'Après (2004) où la non-signature par le Président américain d'un traité visant à lutter contre le réchauffement climatique déchaîne littéralement, et dès le lendemain, un tsunami contre la Côte Est.

    L'évolution de la technologie et l'émergence d'Internet fera fleurir toute une nouvelle catégorie de dystopies et d'interrogations quant au devenir de l'humanité, la robotisation de la société, l'émergence d'une intelligence artificielle, la plausibilité d'une guerre entre humains et machines, ou la confusion entre réalité virtuelle et monde réel.

    Mais depuis des années, au milieu des autres thèmes, les zombies se maintiennent et gagnent en popularité.

    Le Zombie, excuse du chaos

    Le thème des zombies est très ancien, mais son traitement a évolué au fil du temps. De la créature ranimée obéissant à un maître, le zombie est devenu incontrôlable, puis terriblement contagieux, puis mondial. Les morts-vivants originels ont laissé la place à des humains bien portant soudainement fauchés par la zombification, parfois en quelques minutes.

    Or, le zombie lui-même est rarement le principal protagoniste de l'histoire. Les premiers films de zombies mettaient l'accent sur le déclenchement de l'épidémie, le réveil de la horde, la survie des premiers civils confrontés par surprise à la marée décomposée comme dans La Nuit des Morts Vivants (1968). Mais depuis plusieurs années déjà le thème est prétexte à autre chose - l'émergence de nouvelles structures sociales au sein d'une société effondrée, les rapports de confiances entre survivants, les perspectives d'avenir, la survie des valeurs occidentales judéo-chrétiennes dans une catastrophe d'ampleur biblique.

    Dans ces contextes, le zombie n''a plus qu'un rôle secondaire, quoique essentiel. Il remplit toujours deux fonctions principales du récit:

    1. Justifier la disparition de la société classique. Face aux zombies, les structures des États traditionnels sont invariablement défaillantes et finissent par s'écrouler. C'est sans doute la plus marquante distinction d'avec une invasion extraterrestre, par exemple, ou après des défaites initiales les vaillants défenseurs de la planète finissent par apprendre de leurs erreurs et mettent une raclée aux envahisseurs. Dans le monde des zombies, rien de tel: l'État disparaît du paysage après quelques soubresauts. Il ne subsiste plus que sous la forme d'usurpateurs, ou d'éléments militaires agissant désormais pour leur propre compte comme pillards ou mercenaires.
    2. Maintenir un niveau de danger lancinant. L'insouciance n'est pas une option. Faire face à une horde de zombies est une perspective terrifiante mais les survivants sont rapidement aguerris et bien préparés. Les zombies sont en général lents, prévisibles et incapables de tactique, mais forcent les humains à se regrouper pour augmenter leurs chances de survie, du tour de garde à l'expédition de pillage dans un centre commercial. D'autres défis plus complexes émergent assez vite: lutte pour le leadership au sein du groupe, affrontement avec des groupes rivaux, localisation de ressources rares (médicaments, énergie, munitions). Les communautés de survivants entrent en concurrence et donnent rapidement lieu à des affrontements plus dangereux et plus vicieux que contre les zombies, mais ceux-ci restent en arrière-plan pour rappeler à tous le destin qui attend les individus isolés.

    Simulation et jeu vidéo

    Les survivalistes sont tournés en dérision, mais le grand public est friand de la société désintégrée que met en scène le thème des zombies. La survie dans cet univers se ramène à la mise en application de leurs conseils: être autosuffisant, prêt à se défendre, et paré au maximum d'éventualités.

    Si on accepte l'idée d'un monde dévasté par les morts-vivants comme la symbolique d'une société effondrée et généralement hostile, non seulement le thème des zombies prend tout son sens, mais il s'incarne parfaitement dans le médium du jeu vidéo. À l'inverse d'autres supports, et malgré la scénarisation poussée de certains grands titres, le jeu vidéo est l'environnement parfait pour laisser le joueur libre de ses actes et tenter plusieurs approches. Il peut expérimenter et organiser sa survie dans un monde où chaque nouveau lever de soleil est une victoire.

    Les titres autorisant des joueurs à se rejoindre en ligne dans un même monde renforce l'expérience sociale des "survivants", leur permettant d'élaborer des stratégies que même les créateurs du jeu n'auraient imaginées.

    Dans son aspect plus polémique, le zombie représente l'Autre, agrémenté d'une dangerosité mortelle et irréconciliable. Rares sont les titres qui considèrent les zombies comme des êtres humains, bien qu'ils l'aient tous été au départ. La perte d'humanité est généralement présentée comme un processus irréversible. On ne peut pratiquement jamais la guérir (bien que parfois des remèdes permettent de juguler la transformation en zombie d'une personne infectée). Or, non seulement les zombies sont nombreux, mais ils sont toujours hostiles. On ne peut pas raisonner un zombie, ni le dresser, ni espérer qu'il change d'avis, ni faire la paix avec lui - pas même une trêve. Le zombie est l'hostilité incarnée et la seule réponse est sa destruction.

    Par ailleurs, le zombie permet de s'éviter les foudres du politiquement correct. Les éditeurs de jeux n'ont certainement pas vocation à se transformer en lanceurs d'alertes, et on ne verra jamais Hollywood se lancer dans un film montrant l'émergence d'une guerre civile entre immigrés et autochtones dans les banlieues européennes - quelle que soit la plausibilité d'un tel scénario. Le zombie permet de contourner cet obstacle et de parvenir au même "résultat": une société effondrée, des factions irréconciliables et un danger de tous les instants.

    De ce point de vue, la popularité de l'apocalypse zombie prend un tout autre sens: elle pourrait nous préparer, collectivement et inconsciemment, à ce que pourrait être notre survie dans un avenir aussi proche que sombre - même sans morts-vivants.

    Stéphane Montabert (LesObservateurs.ch, 4 janvier 2018)

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  • Ils ont choisi la liberté...

    Les éditions Arthaud viennent de rééditer au format poche un livre de Laurent Maréchaux intitulé Hors la loi - Anarchistes, illégalistes, as de la gâchette... ils ont choisi la liberté. Militant solidariste dans les années 70, Laurent Maréchaux est l'auteur de Les Sept Peurs (Le Dilettante, 2005), un excellent roman autobiographique, et de Ecrivains voyageurs - Ces vagabonds qui disent le monde (Arthaud, 2011).

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    " Ils se sont révoltés contre toutes les formes d’injustices, contre le monopole des grandes puissances maritimes, contre l’avènement du monde industriel, ils étaient nostalgiques des grands espaces vierges. Plutôt que de perdre leur liberté, ils ont préféré se diriger vers une mort certaine, anticipant avec sang-froid une issue inéluctable.
    Pour Mandrin, Olivier Misson – le pirate philosophe –, Calamity Jane, Marius Jacob… et tant d’autres assoiffés de liberté, la quête d’un monde meilleur tourne à l’obsession et devient leur ultime convoitise.
    Une justice arbitraire, l’enrichissement éhonté d’une minorité, l’oppression des plus pauvres font de ces hommes d’honneur écorchés vifs des hors-la-loi redoutés. Leur soif d’idéal appelle le sacrifice et se paie au prix fort : la roue, le peloton d’exécution ou l’acharnement aveugle des forces de police. Le vol, la cavale, la solitude marquent la destinée hors-normes de ces affranchis.
    Et si la plupart des faits d’armes de ces aventuriers sont connus de tous, leur véritable révolte est trop souvent passée sous silence. D’abord considérés comme de redoutables malfrats, ces hommes hors des lois exercent sur chacun d’entre nous une obscure fascination. Difficile de ne pas partager en secret leur soif de rébellion."

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  • Les feux de la Saint-Sylvestre...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque les incendies de véhicule à l'occasion de la nuit du Nouvel An...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès. Il devrait prochainement publier son journal, de l'année 1971 à l'année 1994.

     

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    Les feux de la Saint-Sylvestre

    La France est le seul pays moderne, doté de lois souveraines et d’ambitions internationales, dans lequel la progéniture d’immigrés extra-européens incendie des voitures, à l’occasion de la Saint-Sylvestre – rebaptisée, ou plutôt (dirai-je pour éviter la référence chrétienne) renommée « réveillon du nouvel an ». Les mêmes néo-Français en brûlent également, quoique en des proportions moindres, à l’occasion du 14 juillet – ces deux dates étant symboliques d’une haine de la France qui serait une haine de soi si ces individus se considéraient comme français – ce qu’ils sont pourtant juridiquement : de là l’origine du feu.

    Plus de 1000 véhicules ont été incendiés avant-hier sans que personne s’en émeuve, à commencer par les médias qui ont ordre de ne jamais présenter de façon négative les dérives de l’immigration (laquelle n’est peut-être tout entière qu’une dérive). On se contente de donner le nombre de véhicules et d’arrestations, comme on l’a fait pour le nombre de chrétiens assassinés par des musulmans, il y a quelques jours, au Pakistan et en Égypte ; et puis on passe à autre chose, c’est-à-dire à rien, ce néant pouvant prendre par exemple un visage anonyme dans la mort d’une douzaine de personnes, en un incendie à New York, lequel a suscité plus d’intérêt que la mort de 15 personnes, à Bombay, ce qui se passe aux États-Unis ayant, on le sait, plus de valeur que ce qui a lieu en Inde ou ailleurs.

    Incendier des voitures est un rite dont nul homme politique ne s’avisera cependant de tirer des conclusions : cette nuit barbare n’est pas un paradoxal écho de la Saint-Jean ; elle est un élément de la guerre civile en cours en un pays où le Droit est l’objet d’une incantation d’autant plus hyperbolique que les lois sont bafouées, ou réinterprétées en faveur des « minorités visibles », donc intouchables, car jouissant du statut « incontournable » de « victimes ».

    Que le petit-bourgeois universel (qui inclut les bobos, rappelons-le) ripaille pendant que les voitures brûlent dans toute la France, c’est là non plus un signe de classe mais celui d’un temps qui a vu s’effondrer toute valeur verticale. Ce sont aussi les « dommages collatéraux » liés à l’immigration de masse et à la faillite du système éducatif, diront certains. Mais non, vous exagérez ! L’Éducation nationale fonctionne bien et veille à la pureté politique : des parents d’élèves ne viennent-ils pas de  s’indigner d’une comptine dans laquelle on évoquait un petit Chinois à travers ses « stéréotypes », et ne l’ont-ils pas vigoureusement dénoncée ? Voilà, bêlent-ils, un dommage collatéral dû à l’ancien monde. Mangez et dormez tranquillement, Mesdames et Messieurs (formule d’ailleurs suspecte de stéréotype, puisqu’elle ne prend pas en compte les déviances sexuelles à présent normées) : nous veillons, pendant que les incendies de voitures entretiennent la flamme de ces victimes que sont les délinquants ordinaires – en vérité des guerilleros qui brûlent des automobiles, faute de pouvoir (encore) brûler des chrétiens et des juifs.

    La guerre, vraiment ? Mais oui : comment qualifier ces incendies autrement que comme des faits de guerre civile, au sein de l’incessante lutte communautariste de tous contre tous, au sein d’un système qui invite à ne pas s’assimiler et donc à immigrer dans la langue et les coutumes d’origine, par conséquent à réfuter à la communauté de base, celle qui a fait la France en sa prééminence culturelle, qui est judéo-chrétienne ? La France n’est plus qu’un grand incendie, qu’il soit manifeste, comme dans les banlieues prétendues « difficiles », ou bien couvant sous la cendre qui recouvre la tradition.

    Ainsi le capitalisme mondialisé convoque-t-il la doxa de la nouvelle histoire de l’espace-France, puissamment relativiste et post-nationale, pour éradiquer toute tentation nostalgique au profit d’une présentification béatifique, dans laquelle immigrés haineux et post-français incultes communient dans cette forme d’incendie général qu’est la haine de tous contre tous, sous l’œil du veau d’or consumériste, en un territoire qui n’est plus qu’une friche civilisationnelle et spirituelle.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 2 janvier 2018)

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  • Tour d'horizon... (139)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Theatrum Belli, vous pouvez découvrir un entretien avec Pierre Santoni, auteur de L'ultime champ de bataille (Pierre de Taillac, 2016), consacré à la guerre en milieu urbain...

    Guerre en milieu urbain : Entretien avec Pierre Santoni

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    - sur Metamag, Gérard Dussouy, auteur de Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen (Tatamis, 2013),évoque les nœuds gordiens de la géopolitique mondiale...

    Les nœuds gordiens de la géopolitique post-occidentale, recensés en quelques cartes

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  • Feu sur la désinformation... (168)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Champigny : lynchage de « flics » pour la nouvelle année
      Des chances pour la France souhaitent une « bonne année et une bonne santé » à la police !!! Le soir de la saint Sylvestre une policière a été lynchée au sol à Champigny dans le Val de Marne. L’information a été dans un premier temps occultée par les médias pour finalement être présentée comme une juste réponse aux provocations des forces de l’ordre.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Le col de l’Echelle( 1700 m !) dans les Hautes- Alpes nouveau rendez-vous médiatique pour la compassion migratoire. Situé près de la frontière entre l’Italie et la France, le col fait l’objet de l’attention médiatique. Plusieurs chaines ont fait des reportages sur les migrants qui le traversent dans le froid et la neige...

    • 3 : Loi contre les fake news, Macron Fake dictateur ?
      Mercredi 03 janvier, Emmanuel Macron a annoncé lors de ses vœux à la presse, un futur texte de loi pour lutter contre la diffusion de fake news. Dans le viseur du président : les médias de ré information, et le média russe Russia Today. Quid des nombreux bobards diffusés dans les journaux et sur les chaines d’information en continu ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La censure sur les réseaux sociaux s’accélère. Hier encore espace de liberté, twitter comme Facebook exercent désormais un contrôle sur le contenu de plus en plus sévère. L’essayiste Renaud Camus a été censuré sur Facebook pour avoir appelé au meurtre d’Hérode (mort en l’an 4) et le compte « Pont d’Arcole » a été clôturé sur twitter pour une blague «moisie ».
    • 5 : 11 vaccins obligatoires, la pilule pharmaco gouvernementale
      Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires. Pour les journaux, cette mesure sanitaire relève du « bon sens », et ne pas vacciner son enfant s’apparente à de la « maltraitance ». Les médias ont ânonné l’évangile selon le lobby pharmaceutique sans donner la parole aux médecins réticents à cette campagne de vaccination massive.

     

                                                

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  • Sur les chemins de France...

    Les éditions Ouest France ont récemment publié un livre de Bernard Rio et Bruno Colliot intitulé Sur les chemins de France - Sentiers d'histoire et de légendes. Spécialiste du patrimoine, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs essais comme L'arbre philosophale (L'Age d'Homme, 2001) ou Avallon et l'Autre Monde (Yoran Embanner, 2008). Bruno Colliot est photographe.

     

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    " Le chemin de terre est en France la relique d’un paysage maillé de haies et d’une civilisation paysanne qui privilégiait la courbe à la ligne droite. Ces chemins d’un autre âge mériteraient d’être inscrits à l’inventaire des monuments historiques tant ils illustrent une civilisation balisée de calvaires, de fontaines et de lavoirs, de fours et de moulins.
    Le chemin lie et relie les hommes qui marchent. Il peut être de labeur, de pèlerinage, de noces, de contrebande ou d’insurrection... Il s’inscrit dans le paysage et la mémoire. Le suivre revient à faire l’école buissonnière, à apprendre l’histoire et la géographie du pays où il sinue. Un vieux chemin n’est pas un raccourci mais une liaison vagabonde. Il dédaigne la perpendiculaire et réfrène le pas rapide du voyageur pressé en multipliant les détours et les circonvolutions. "

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