Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 739

  • Feu sur la désinformation... (225)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Les médias découvrent le Grand Remplacement !
      Le Point, L’Express ou encore Le Parisien… Les médias commencent à se rendre compte que la France de demain ne sera pas exactement celle d’hier. Une prise de conscience bien tardive d’un phénomène que beaucoup dénoncent depuis des décennies.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Alors qu’Hugo Clément, journaliste chez Konbini, donne la parole à une mère ayant tué son fils handicapé, l’ensemble de la classe médiatique se voit critiquée par les Gilets Jaunes qui ne sont plus dupes de leurs manipulations.

    • 3: Grenoble : émeute sans émoi
      Les médias ont choisi de traiter très pudiquement des nuits d’émeutes qui ont suivi la mort accidentelle de deux délinquants fuyant un contrôle de police. Certains ont même choisi de verser dans le compassionnel.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Rachida Dati renonce à la présidentielle et les médias semblent bien empressés de relayer ses explications officielles.
      Même empressement à partager une information erronée sur Viktor Orban.
    • 5 : NDA-Cohen, la confrontation !
      Sur le plateau de C à vous, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Cohen se sont violemment écharpés. La remise en cause de celui que Dupont-Aignan a appelé le cireur de pompes du pouvoir n’est semble-t-il pas pour tout de suite !

     

                                        

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Paysans, le droit du sol...

    Le numéro 18 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut trouver à l'intérieur un dossier consacré à la paysannerie, gardienne du sol (avec une très belle couverture de Jacques Terpant), ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Reportages", "Monde" "Essais" et "Culture"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

    https://lincorrect.org/wp-content/uploads/2019/03/couv600.jpg

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • René Guénon et la Tradition primordiale...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit Jean-Pierre Laurant, Xavier Accart, David Bisson et Pierre-Marie Sigaud, quatre spécialistes de René Guénon pour évoquer sa vie et son œuvre.

     

                                   

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Discriminer ou disparaître ?...

    Les éditions Pierre Guillaume de Roux, en liaison avec l'Institut Iliade, viennent de publier un essai de Thibault Mercier intitulé Athéna à la borne - Discriminer ou disparaître ? . Avocat au barreau de Paris, Thibault Mercier a cofondé le Cercle Droit & Liberté.

     

     

    " « Discriminer ou disparaître » est une alternative douloureuse dans une société où la simple constatation d’une différence nous est interdite sous couvert de lutte contre les discriminations. Sexisme, racisme, homophobie ou encore « grossophobie » sont autant de concepts incapacitants nous imposant de nier la réalité et la diversité des individus.  

    Ce fétichisme de l’anti-discrimination entraîne ainsi la création d’un être indifférencié et interchangeable, vidé de sa substance, sans sexe, sans couleur, sans famille ni histoire. L’individu, alors réduit à sa simple qualité de producteur et de consommateur en devient une pièce fabriquée à la chaîne par la science ou l’industrie, un objet de commerce de masse qui s’achète et se vend comme au marché aux esclaves, et se retrouve finalement sans aucune défense face au Big Brother étatique et économique.

    Prenant à rebrousse-poil cette nouvelle idéologie de l’anti-discrimination qui nous contraint de proclamer – contre l’évidence - la parfaite identité de tous les hommes (mais aussi de tous les peuples), l’auteur se propose de revenir sur cette notion de discrimination qui signifie simplement distinguer, choisir, tracer des frontières ou encore définir des limites. Alors que toute culture, toute religion, toute pensée est fondée sur une différenciation, la discrimination serait finalement un outil nécessaire à la cohérence historique des peuples et à la préservation de la personne humaine. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pour en finir avec le peuple...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur Huyghe.fr et consacré à la stratégie d'étouffement de la révolte populaire des Gilets jaunes retenue par le pouvoir.

    Spécialiste de la guerre de l'information, François-Bernard Huyghe enseigne à la Sorbonne et est l'auteur de nombreux essais sur le sujet, dont, récemment, La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015) et Fake news - La grande peur (VA Press, 2018). Avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, François-Bernard Huyghe vient de publier Dans la tête des Gilets jaunes (VA Press, 2019).

     

    Macron_Complices du pire.jpg

    Pour en finir avec le peuple

    La stratégie macronienne ou, disons, « progressiste » au sens que les élites donnent à ce mot, vis-à-vis des couches populaires est assez simple.

    Depuis le début de l’affaire des Gilets jaunes s’est posée la question des périphériques : ouvriers, artisans, petits patrons, retraités, unis par un même sentiment d’être relégués. Furieux d’être prélevés par l’État providence tout en perdant des services publics, éloignés des flux économiques, sociaux et culturels de la France « ouverte » d’en haut, réduits au statut des sans espoirs (ni leur situation, ni celle de leurs enfants ne s’améliorera) ils se sont révoltés hors des schémas politiques connus. Hors des villes, hors des syndicats, hors des divisions droite-gauche, hors norme, hors d’atteinte des médias traditionnels, hors lois du genre, en tout cas.

    Que faire ? Réprimer et en éborgner quelques uns ? Faire peur (ce qui accessoirement ramène vers vous la droite ennemie du désordre et des couches dangereuses) ? Proposer un grand débat qui va surtout servir à opposer les gentils qui vont discuter comme dans un séminaire d’entreprise et les méchants qui vont aux manifestations et seront complices du pire ?

    Mais la stratégie macroniste fait mieux à partir de trois catégories simples

     »Fasciser le peuple. Il y a de multiples façons de poser l’équation foules égale foules haineuses, égale bête immonde. Peuple égale populiste. Manifestant égale factieux. Populo égale facho.
    - On recherche des traces d’une infiltration d’extrême-droite (quite à inventer des « drapeaux d’ultra-droite »),
    - On trouve des incident homophobes ou racistes sur les ronds-points,
    - On explique que la peste brune va remonter les Champs-Élysées, puis que manifester illégalement c’est attenter aux valeurs de la République donc a) être responsable de toutes les violences et surtout celle que l’on subit 2) être factieux et subversif, donc un ennemi autoritaire de la démocratie
    - On cherche les déclarations les plus délirantes des leaders auto-proclamés les plus excités pour faire l’amalgame avec Dieudonné, le général Boulanger, Salvini
    - Et on gagne le jackpot en tirant la carte antisémitisme : quatre ou cinq salafistes injurient Finkielkraut (plutôt favorable aux Gilets jaunes)et voici que chaque manifestant en acte, en pensée ou en intention est accusé de ne pas s’être désolidarisé assez bruyamment de cette anti-France, donc ne pas la dénoncer assez, donc de l’excuser peut-être, donc d’en être un peu complice, donc d’être animé par une haine antisémite potentielle, donc... reductio ad hitlerum suit.

    Infantiliser le peuple. Regardez : ces gens agissent par ressentiment, parce qu’ils ne comprennent rien aux réalités économiques et géopolitiques, ils sont furieux de leur propre médiocrité, ils ne savent même pas quelles sont leurs propres revendications, c’est n’importe quoi. Et les chefs, vous avez vu les chefs ! En plus ils leurs coupent eux-mêmes la tête ! Démocratie directe et pourquoi pas Noël toutes les semaines ! Des enfants vous dis-je. Et des enfants jaloux : notre président trop beau, trop intelligent, trop moderne leur renvoie une image inversée de leur propre débilité, alors ils sont dans la colère, ces gamins ringards !

    Médicaliser le peuple. Au fond ces gens souffrent de maux imaginaires. Ils sont victimes des théories complotistes. Ils sont noyés de fake news sur les réseaux sociaux (il va d’ailleurs sérieusement demander à nos amis des GAFA de ne plus laisser circuler ces poisons pour l’esprit). Et d’ailleurs ne sont ils pas atteint par des virus mentaux, ceux de la désinformation : les russes, la fachosphère, la mélanchonosphère ? Un beau cas d’intoxication en fait.

    Ce dernier point, la réduction d’une catégorie politique à une métaphore médicale, a un énorme avantage : il permet de ne pas penser l’adversaire, ou du moins celui qui vous critique, comme un opposant politique, qui a des intérêts, des valeurs et des revendications qui diffèrent des vôtre. Il ne peut être qu’atteint en tant qu’individu (et non comme sujet politique-, par une contagion que ce soit celle du faux ou celle de la haine.Tout est affaire de psychologie et de fantasmes, vous dis-je.

    La stratégie de Macron peut se résumer dans l’idée de dépolitiser la révolte en la réduisant à des pensées à exclure (antisémitisme, discours de haine, antirépublicanisme) et à des affects à soigner. Pour combien de temps ?
     
     
    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La force de l'imaginaire...

    Les éditions Liber viennent de publier un essai polémique de Michel Maffesoli intitulé La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants. Penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli est l'auteur de nombreux ouvrages marquants comme La violence totalitaire (1979), L'ombre de Dionysos (1982), Le temps des tribus (1988), La part du diable (2002),  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) ou, dernièrement Être postmoderne (Cerf, 2018).

     

    Maffesoli_La force de l'imaginaire.jpg

    " La polémique n’est pas toujours bonne conseillère. Mais son piment n’est pas inutile pour donner quelque saveur à ces plats fort peu ragoûtants que l’on confectionne trop souvent dans les insipides arrière-cuisines universitaires. Elle est même parfois fort utile quand elle s’emploie à redynamiser un débat intellectuel languissant ou par trop conformiste. Débat et non critique ad hominem, ainsi que le réclamait Karl Marx lorsqu’il voulait invalider un de ses ennemis. Et il est fréquent dans la décadence contemporaine que certains continuent d’une manière adolescente à se poser en s’opposant. D’où les médisances, les calomnies, les à-peu-près, en bref l’agressivité de plus en plus répandue dans ces garderies d’enfants que sont devenues nos pauvres universités. Un essai corrosif et stimulant de Michel Maffesoli contre la bien-pensance intellectuelle et les lieux-communs de notre époque qui nous plombent dans un fatras idéologique, mélange indigeste d’individualisme, de rationalisme et d’inévitable utilitarisme. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!