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Métapo infos - Page 735

  • Qu'est-ce que le fascisme ?...

    Les éditions KontreKulture viennent de rééditer un essai de Maurice Bardèche intitulé Qu'est-ce que le fascisme ?. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, normalien, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste.

     

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    " Chacun croit savoir ce qu’est le fascisme et ce qu’est un fasciste. Ces mots font partie des injures les plus usitées mais également les plus dévoyées : le fasciste serait cet être brutal, imbu de sa propre supériorité, prêt à tous les moyens de l’oppression – torture, délation, emprisonnement arbitraire – que nous décrit l’imaginaire collectif ; le fascisme serait le maintien, au besoin par la force et la coercition, de la domination du capital sur le travail, voire de l’homme blanc sur le reste du monde. Quel détournement de sens ! par ceux-là mêmes qui ont réussi à imposer le capitalisme triomphant en vendant aux peuples la « société des loisirs » et la liberté des libertaires, tout en les enfermant dans le chômage de masse, la peur de la pauvreté, la violence sous tous ses aspects et la surveillance généralisée permise par les nouvelles technologies. Il est donc bien temps de se poser la question de ce qu’est le fascisme et de ce qu’il n’est pas.

    Après une analyse du fascisme premier – le fascisme italien qualifié ici de césarisme mussolinien – et de son évolution, l’auteur va décrire, dans leurs similitudes mais également dans leurs différences, les autres régimes qui y sont assimilés : le national-socialisme allemand, le régime de Vichy et le franquisme espagnol, assumant leur nécessité historique et leur grandeur, mais aussi leurs erreurs. Et il questionnera, après la déroute de ces régimes, leur prolongation : qu’est-il resté de leur esprit, s’est-il incarné vraiment dans les groupuscules néo-fascistes qui ont survécu ? Quelle influence a-t-il eue dans l’Égypte de Nasser, le Cuba de Castro ? Qu’est-ce qui fait l’essence même du fascisme, sa philosophie, sa vision de l’homme, de la nature et de leurs liens ? de la morale et de la liberté ? L’auteur tente ainsi de saisir le fondement de l’idéal fasciste, tentative d’un troisième ordre érigé contre les démocraties libérales et le communisme, et met en garde envers le faux fascisme, reconnaissable à ces signes : « Il emprisonne au nom des droits de la personne humaine et il prêche le progrès, mais il respecte les milliards et les banques sont avec lui. » "

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  • Ces élites qui ont trahi...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un entretien avec Olivier Maulin, réalisé par Edouard Chanot pour son émission Parade - Riposte, et diffusé le 24 avril 2019 sur Sputnik, dans lequel il évoque en particulier la révolte des Gilets jaunes à l'occasion de la sortie de son recueil de chronique Le populisme ou la mort (Via Romana, 2019). Romancier truculent, Olivier Maulin est également critique littéraire à Valeurs actuelles.

     

                                   

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  • Les snipers de la semaine... (182)

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    Au sommaire cette semaine, une sélection spéciale Macron :

    - sur L'Incorrect, Gabriel Robin mouche Macron et son discours insignifiant qui était sensé mettre fin à la crise des Gilets jaunes...

    Macron s’est adressé à « celles et ceux qui souffrent »

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    - sur son site, Michel Onfray dézingue le même discours de Macron, qui n'a rien appris et rien compris...

    Un camouflet de douze millions

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    - sur Proche&Moyen-Orient, Guillaume Berlat rafale la politique étrangère menée par Emmanuel Macron...

    2018/2019 : Grandeur et décadence de la diplomatie macronienne !

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  • Feu sur la désinformation... (232)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Sri Lanka. Attentat islamiste, attentisme médiatique
      Alors que la police locale a rapidement désigné les islamistes comme les coupables, les médias français ont été beaucoup plus prudents.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      BFM TV est en extase devant Aya Nakamura, la chanteuse à succès du moment. Les journalistes n’hésitent pas à glorifier son « vocabulaire ».
      Sur France 5, Samuel Laurent des Décodeurs s’humilient en direct en enchaînant les erreurs factuelles. Gênant pour un « fact checker » !

    • 3: Le rat et Loiseau
      Avec Nathalie Loiseau, la tête de liste La République en Marche, prenez une leçon de ce qu’il ne faut absolument pas faire face à la diabolisation médiatique.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Les Décodeurs du Monde jouent à plein leur rôle de milice du politiquement correct en publiant un article sans aucun intérêt journalistique sur l’un des membres de la fameuse « fachosphère ». Une délation scandaleuse.
    • 5 : Notre-Dame, l’inquiétude monte en flèche
      Alors qu’une loi d’exception va être mise au vote, les médias mettent largement en avant les architectes voulant moderniser la flèche de Notre-Dame.

     

                                

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  • Baldr au Helheim...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier un roman d'Olivier Meyer intitulé Baldr au Helheim. Animateur de Nietzsche Académie, Olivier Meyer est déjà l'auteur de Nietzsche hyperboréen (Editions du Lore, 2011), d'un Guide des citations d'Homère (Pardès, 2012) et Conversation avec l'éclair (Bookelis, 2017).

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    " La lé­gende ra­conte que Bal­dr, dieu nor­dique de la beau­té et de la bon­té, tué par le gé­n­ie du mal Lo­ki, vit au Hel­heim, le royaume des morts. L’homme blanc est Bal­dr au Hel­heim. Le monde mo­derne l’a tué et il vit par­mi les Hel­hei­mer, les hommes morts-vi­vants qui ne savent plus ai­mer et ont per­du le sens du beau et du bien. Bal­dr au Hel­heim est le ré­c­it de la quête de Bal­dr pour re­t­rou­ver As­gard, le royaume des dieux blancs et leur poé­sie su­pé­rieure. "

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  • Éloge de la réciprocité...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Caroline Galactéros, cueilli sur le site de Géopragma  et consacré au bilan accablant de la politique étrangère française de ces dernières années... Docteur en science politique, Caroline Galactéros est l'auteur de  Manières du monde, manières de guerre (Nuvis, 2013) et intervient régulièrement dans les médias. Elle vient de créer, avec Hervé Juvin, Geopragma qui veut être un pôle français de géopolitique réaliste.

     

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    Éloge de la réciprocité

    Moscou commence à se lasser des leçons de démocratie dispensées par Paris ; notamment au regard de la gabegie « Gilets jaunes », de l’autorité de l’État bafouée et des sommets de démagogie que notre démocratie pontifiante et irréprochable déploie pour sortir de cette ornière et espérer laver aux yeux du monde cette humiliation.

    Et puis, à force d’erreurs de jugement, de fautes morales et d’entêtement, nous comptons si peu désormais sur la scène du monde. Au Moyen-Orient comme en Afrique, où nous souffrons d’une telle schizophrénie sécuritaire et d’un suivisme atlantiste aggravé, nous commençons à susciter la pitié plus que la crainte ou l’espoir. A minima, on ne nous attend plus. On discute, on négocie, et on décide sans nous. Qui « On » ? Qui sont ces impudents ? Les États-Unis, la Russie, la Chine, la Turquie, Israël, l’Iran, et même, en Europe, l’Italie ou la Hongrie… Tous ceux qui ne se paient plus de mots depuis longtemps déjà, qui ont décidé de prendre leur avenir et leurs intérêts en main, et nous jugent sans aménité. La France parle toujours haut et fort, mais elle agit peu et mal. Les pays précités lui rappellent que le temps de la préséance occidentale est révolu, que l’Hexagone n’a plus vraiment de poids sur la scène du monde, que l’injonction universaliste ne passe plus et que notre prêchi-prêcha moralisateur est devenu inaudible et même complètement ridicule.

    Pour la Russie – qui voit que Paris reste arcbouté sur ses postures malheureuses concernant l’Ukraine ou la Syrie – est venu le temps des réponses « du berger à la bergère » et de l’application du principe de réciprocité. Puisque les journalistes russes accrédités en France se voient interdits d’Élysée et que Spoutnik comme Russia Today (RT) sont diabolisés et réduits au statut de purs canaux de propagande poutiniens, Moscou envisage de rendre la pareille à Paris en interdisant certains médias français de couverture d’événements en Russie ou en suspendant leurs accréditations. Dans la même veine, il se dit que le Kremlin aurait eu l’audace de faire prévenir Paris que la France ne devait pas s’ingérer dans la situation inflammable en Algérie… L’alliance Moscou-Alger est ancienne, mais une telle audace exprime sans équivoque un nouveau rapport de force régional clairement en notre défaveur. Cela nous apprendra à boire la « repentance » comme du petit lait.

    Quoi qu’il en soit, nous affirmons lutter vaillamment contre la propagande et les fake news, pardon « l’infox ». Mais qui décide de ce qui est vrai ou faux, lisible ou devant faire l’objet d’autodafés ? De quelle légitimité supérieure peut-on se revendiquer ? Quand on voit les conclusions du rapport Mueller et le « pschitt » retentissant du Russia Gate ouvrant une phase de représailles vengeresses du président Trump, bien décidé à « enquêter sur les enquêteurs » ; quand on se remémore l’unanimisme médiatique délirant et l’hystérie russophobe qui, pendant deux ans, ont nourri la farce d’un président américain agent du Kremlin pour expliquer l’inexplicable, l’insupportable défaite de l’immaculée Hillary Clinton, on se demande qui, finalement, relaie le mieux l’intox, la manipulation et le complot ?

    Au-delà du tragicomique de nos errances, nous devons prendre garde à cette décrédibilisation massive des médias occidentaux, car elle porte celle des politiques éponymes et sert les desseins de leurs rivaux chinois, russes ou turcs. Le chantage d’Erdoğan envers Washington à propos des Kurdes syriens, envers Paris avec l’affaire du génocide arménien ou envers l’Allemagne avec les migrants n’a plus de limites. Mais nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, victimes de nos inconséquences. On ne peut exiger de la Turquie qu’elle intervienne en Syrie contre le gouvernement de Bachar el-Assad soutenu par Moscou, qu’elle achète des armes américaines plutôt que russes, qu’elle conserve les centaines de milliers de réfugiés syriens sur son territoire et, « en même temps », lui interdire de consolider son influence locale, de rivaliser avec Ryad via Doha, moins encore de réduire l’abcès kurde à ses frontières alors que c’est sa préoccupation sécuritaire et politique n° 1.

    Le néo-sultan mégalomane n’a que faire de nos problèmes et de la dévalorisation stratégique de nos proxys. Il se livre à notre égard, et depuis des années, à un chantage permanent. Nous l’avons laissé faire en toute connaissance de cause, sans jamais l’arrêter, persuadés ainsi de gêner Moscou et impatients de faire tomber la malheureuse Syrie dans l’escarcelle américano-israélo-saoudienne. Nous payons aujourd’hui cette complaisance insensée, cette indulgence a minima envers l’engeance islamiste, envers Daech même, envers Al-Qaïda et ses succédanés, ainsi qu’envers leurs sponsors saoudiens, irakiens, qataris et turcs. Il est un moment où les masques tombent. Ni Washington ni l’Otan ne font plus peur à Ankara qui sait bien que jamais les États-Unis ne l’expulseront de l’Alliance. Quant à nous, Français, nous n’aurions jamais dû en rejoindre le Commandement militaire intégré ni nous soumettre à ses oukases pour quelques étoiles et postes ronflants ; un marché de dupes évident que pourtant, à Paris comme au Quai d’Orsay, on jugea logique et souhaitable puisque l’Amérique a toujours raison, nous protège et ne veut que notre bien… Nous en sommes donc à payer sans délai ni crédit le prix de nos accommodements immoraux, exposés à l’effet boomerang de notre moralisme à géométrie variable.

    Et la Russie dans tout cela ? Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, elle ne se frotte pas les mains face au champ de ruines de son rapprochement (mort-né ?) avec l’Union européenne. Son dépit amoureux face à cette part d’elle-même, qui la relie à l’âme et à l’histoire du Vieux Continent, est toujours là, tout comme son complexe obsidional que nous nous obstinons à nourrir par nos incessantes provocations. Alors, peut-être voit-elle avec une satisfaction amère le village Potemkine européen s’écrouler ; non parce qu’elle l’attaque (en cette matière, l’action d’un Steve Banon est bien plus efficace que celle des pires « idiots utiles » de Moscou), mais parce que ses fondations se révèlent chaque jour plus friables. Une sorte de victoire posthume et triste sur l’adversité. Les avanies, les humiliations, les anathèmes dont elle fait l’objet depuis bientôt vingt ans, depuis qu’elle a repris, contre toute attente, son destin en main, ne sont certes pas réparés. Et la mutation mentale des Européens vis à vis de Moscou n’est pas pour demain. L’Europe ne veut décidément pas de la Russie. Fort bien. Celle-ci s’en passera donc, et se consolera dans une bascule forcée vers l’Asie et Pékin dont nous ferons les frais lorsque la Chine et l’Amérique se disputeront nos reliefs ou s’entendront à nos dépens. Mais cette ostracisation ne portera pas chance aux États européens qui, pour complaire au suzerain américain, tiennent la dragée haute à Moscou sans comprendre l’évidente nécessité et la logique géopolitique d’un rapprochement sur des domaines d’intérêt commun (sécuritaire, migratoire, énergétique, culturel…)

    Sans se penser de façon autonome et sans la Russie, l’Europe n’est pas en mesure de faire masse critique entre les deux nouveaux môles stratégiques mondiaux. La Chine comme l’Amérique appuient sur ses plaies avec une commisération jubilatoire. Ni l’une ni l’autre ne l’aideront jamais pour rien. Les inquiétudes des peuples européens face à la menace migratoire, à l’insécurité culturelle et identitaire, au libre-échange érigé en idole, aux inégalités fiscales entre États et à la béance sociale, sont telles que la mascarade de l’unanimité et de la convergence ne tient plus. Il devient urgentissime de réformer de fond en comble tous les attendus et postulats européens, de même que les mécanismes institutionnels. Les « éléments de langage » d’une technocratie hors sol et autres postures ne suffisent plus. Il faut une évaluation froide et sans concessions de nos intérêts communs véritables et une définition chirurgicale, et non « attrape-tout », des domaines de coopération souhaitables et accessibles. Il faut arrêter de se mentir, de croire aux éléphants roses que sont « le couple franco-allemand », « l’ogre russe » et le gentil génie américain. Il faut cesser aussi de faire comme si une somme de renoncements ou de faiblesses faisait une force collective. Il faut passer aux coopérations renforcées, aux coalitions de projet, au lieu de chercher une unanimité qui produit inertie et paralysie. Il faut qu’à l’intérieur de l’Europe, chacun se mesure pour imposer ses vues et entraîner. La rivalité n’est pas la guerre ! On nous mène, en revanche, une guerre sans merci depuis l’extérieur de l’Union en jouant de notre phobie collective du conflit. Chercher chacun notre place dans la construction européenne provoquera non une guerre, mais un échange infiniment plus sain que ce mensonge permanent de chacun envers tous qui postule l’harmonie et l’identité d’intérêts.

    En conséquence, au lieu de pleurer son couple mythifié avec Berlin, qui n’a jamais vraiment existé que dans son regard embué, Paris doit se lier avec les puissances du sud et de l’est de l’Union (pour chasser sur les plates-bandes allemandes), telle l’Italie, l’Autriche ou la Hongrie, au lieu de les insulter et d’en faire des pestiférés rétrogrades. Il faut enfin oser et non plus procrastiner. Décider par exemple, que l’Europe n’est pas là pour fixer le gabarit de nos fromages de chèvre ou la taille de nos fenêtres, mais pour tenir nos frontières, instaurer une réciprocité commerciale stricte vis à vis de ceux qui prétendent atteindre notre grand marché, faire de l’euro et de la Banque centrale européenne les outils d’une croissance et d’une protection monétaire véritables qui ne se réduisent pas à la lutte contre l’inflation, faire grandir sans états d’âme des champions industriels, technologiques et numériques européens, assumer un « patriotisme économique» sourcilleux, au lieu de laisser des loups entrer dans une bergerie pour la détruire.

    Il faut enfin cesser de rêver à une « armée européenne » ou à un siège européen de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies ‒ ce qui revient simplement à donner le nôtre à l’Allemagne et à ses affidés, en espérant que Berlin nous en saura gré. Outre le fait que l’on brade avec une désinvolture inouïe l’un de nos derniers avantages relatifs en termes d’influence, c’est parfaitement irresponsable envers la nation comme envers notre Histoire.

    Pour finir ‒ ou pour commencer ‒ il faut dire que la souveraineté n’est pas un gros mot, qu’à l’instar du « populisme » violent, l’européisme béat est une impasse, une imposture de la « modernité », une fuite en avant suicidaire et infantile. Nous ne parviendrons pas longtemps encore à bâillonner les peuples européens qui refusent leur perdition et la négation dogmatique de leur substrat culturel chrétien et humaniste. Pour survivre face aux ambitions dévorantes des autres, l’Europe doit réarmer tous azimuts, au sens mental, culturel et symbolique du terme. Qu’elle commence par s’affirmer en éliminant les sanctions contre la Russie et en réengageant ses projets d’échanges commerciaux avec l’Iran ! Qu’elle accepte de grandir et de s’affirmer !

    Caroline Galactéros (Geopragma, 24 avril 2019)

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