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Métapo infos - Page 720

  • Feu sur la désinformation... (220)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias, présentée cette semaine par Michel Geoffroy et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Bellamy, tête de liste LR : la chasse aux cathos est (ré)ouverte
      François-Xavier Bellamy sera la tête de liste LR pour les prochaines élections européennes. Les médias n’ont pas attendu longtemps avant de sortir les cartouches anti-cathos !
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      La violence étatique et policière utilisée par Emmanuel Macron pour mater la révolte populaire des Gilets Jaunes devient de plus en plus inquiétante. Et ridiculise Macron sur la scène internationale !

    • 3: CSA : nouveau président, mêmes obsessions
      Roch-Olivier Maistre est le nouveau président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Un inconnu du grand public mais un énarque très introduit.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Les journalistes et les dirigeants de France Télévision sont généreusement payés par le contribuable français. De quoi intriguer...

    • 5 : Foulards rouges, foule dans le rouge
      Les foulards rouges voulaient éviter le flop. Les généreux chiffres de la mobilisation par la préfecture n’ont pas masqué l’échec de la manifestation.

     

                                  

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  • Sortons l'Europe de l'UE !...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de Rébellion (n°84, Automne 2018).

    Vous pouvez vous procurer la revue sur son site : Rébellion

     

    Rébellion 84.jpg

     

    Au sommaire :

    Editorial : Ensemble tout devient possible !

    Idées : Sortons l’Europe de l’Union Européenne, par Louis Alexandre

    Sexisme, racisme, phobies : Pour en finir avec l’intersectionnalité des luttes, par E. Frankovich

    La production du chaos, par Yohann Sparfell

    Culture : Vincenot, l’authentique, par Marie Leroy

    Entretien avec TSIDMZ ( projet de musique indus eurasiste italien )

    Entretien avec Saurus Devlétian du projet Constantinople ( Black métal français)

    Livre : Pitié pour le cosmos de P. Baillet et Monastra, par Isabelle Suiste

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  • Populisme : des Gilets Jaunes à l’Italie...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, le populisme italien, sa rencontre avec le cinéaste Pascal Thomas, les films de Hayao Miyasaki et l’œuvre d’Arthur de Gobineau. On trouvera sur le plateau Pascal Esseyric, directeur de la rédaction, Ludovic Maubreuil , Rémi Soulié et Nicolas Gauthier.

     

                                   

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  • Demain la dictature ?...

    Les Presses de la délivrance viennent de publier un essai de Philippe Bornet intitulé Demain la dictature. Philippe Bornet est docteur en médecine, ancien collaborateur à Valeurs Actuelles et historien.

     

     

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    " D'après une enquête de l'IFOP de novembre 2018, 41 % des Français sont d'accord pour confier le pays "à un pouvoir politique autoritaire, quitte à alléger les mécanismes de contrôle démocratique s'exerçant sur le gouvernement". Un étudiant sur deux s'accommoderait d'un régime autoritaire.
    Si l'Histoire ne repasse pas les plats, souvent elle balbutie. Une dictature apparaît quand les douze conditions suivantes sont réalisées dans l'ordre : 1. Désordre dans la rue. 2. Impéritie du gouvernement. 3. Mécontentement dans l'armée et la police. 4. Guerre ou menace de guerre. 5. Échec et peur des élites. 6. Prestige d'un général. 7. Séduction de l'intelligentsia 8. Crédit des pouvoirs financiers. 9. Désignation d'un coupable. 10. Répartition du butin. 11. Changement de Constitution. 12. Approbation populaire.
    La méditation des leçons du passé est la seule prophétie des gens raisonnables.
    Philippe Bornet, ancien journaliste, écrivain et essayiste, est historien du futur. "

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  • Guider ou suivre le peuple ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur A moy que chault ! et consacré aux limites du populisme, vues au travers de la révolte des Gilets jaunes. Animateur du site d'information Paris Vox et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman a récemment publié un recueil de ses chroniques mordantes intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016).

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    Guider ou suivre le peuple ?

    Au-delà des très efficaces et drolatiques « infiltrations » de la manifestation des « foulards hermès rouges », les discours tenus par les authentiques participants à cette déambulation macronienne se sont révélés glaçants de mépris social, d’égoïsme économique et de morgue bourgeoise.

    Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour discerner, derrière ces « seniors » bien nourris et apprêtés, les grimaces hargneuses, postillonnantes d’imprécations génocidaires, des Versaillais de 1871 appelant à éventrer femmes et enfants afin d’éradiquer définitivement la « classe dangereuse » suante, puante, rebelle et bruyante.

    Il est d’ailleurs fort probable que le camp d’en face, bien qu’il nous soit actuellement plus sympathique, en ait tout autant à leur service, et que le triomphe hypothétique des « gilets jaunes » entraînerait les mêmes excès et les mêmes atrocités qu’à chaque fois que le peuple sans guide se transforme en foule populacière, ivre d’elle-même, vengeresse et hystérique (du massacre des frères de Witt à l'épuration, en passant par la décapitation du gouverneur de Launay et la place Loreto…).

    Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que l’on est aujourd’hui en présence de deux groupes de population absolument antinomiques, exaspérés, vindicatifs et, semble-t-il, irréconciliables.

    Pourtant les deux constituent le « peuple » et ni l’un ni l’autre ne peut prétendre à la possession exclusive de cette appellation, le nombre n’entrant que secondairement en jeu puisque, à cette aune , le vrai et seul « peuple » serait, comme toujours, la masse des « attentistes », des « spectateurs », qui trouvent que les uns ont raison mais les autres pas complètement tort non plus.

    C’est d’ailleurs l’une des impasses (et même des dangerosités) du « populisme » : qu’une partie quelconque (même éventuellement majoritaire) de la société s’arroge arbitrairement le titre de « peuple », excluant, de fait, toutes les autres composantes qui ne se reconnaissent pas en lui.

    On se retrouve alors avec tous les ingrédients d’une véritable guerre civile, systématiquement induite par la lutte des classes lorsqu’elle portée à son paroxysme et contre laquelle se sont dressés les régimes organicistes et corporatistes de type fasciste. Contre la dictature du prolétariat, contre la tyrannie du Capital, la troisième voie nationale, sociale, identitaire, méritocratique et autoritaire qui ne peut se réduire à une simple soumission à la volonté majoritaire (si changeante, versatile, influençable et manipulable…), ou à un simple appel à une « démocratie directe » qui nous fera fusiller demain.

    Ce dont nous avons cruellement besoin, ce sont des élites dignes ce nom, pas l’éradication de celles-ci au nom d’un égalitarisme absurde et délirant. C’est la nature des barreaux de l’échelle des valeurs de la hiérarchisation de la société qui faut revoir, et non pas abattre celle-ci.

    Par réaction à l’abject mépris de l’oligarchie libéral envers nos compatriotes, nos parents et nos frères, ne sombrons pas dans la pire des démagogies « démocratico-populiste ». Non le peuple n’a pas toujours raison, et non la masse n’a pas vocation à se gouverner elle-même !

    Mais aux élites mondialisées, incultes, corrompues, vénales, arrogantes et perverties, substituons des élites enracinées, honnêtes, aimantes, altruistes et généreuses qui font passer le Bien Commun avant tout et sauront l’imposer malgré les modes et les aléas des mouvements d’opinions. Qu’elles aient des comptes à rendre bien sûr, mais qu’elles n’aient pas à soumettre chacune de leur décision à la roulette russe du vote !

    Nous avons besoin de chefs dignes de ce titre et de cette responsabilité, pas d’une extension du domaine de la Suisse…

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 28 janvier 2019)

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  • Un président des ultra-riches ?...

    Les éditions Zones viennent de publier un essai de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot intitulé Le président des ultra-riches. Sociologues, les deux auteurs travaillent sur la grande bourgeoisie et les élites sociales et ont notamment publié Les Ghettos du Gotha (Seuil, 2009).

     

    Pinçon-Charlot_Le président des ultra-riches.jpg

    "« Macron, c’est moi en mieux », confiait Nicolas Sarkozy en juin 2017. En pire, rectifient Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Huit ans après Le Président des riches, les sociologues de la grande bourgeoisie poursuivent leur travail d’enquête sur la dérive oligarchique du pouvoir en France.
    Au-delà du mépris social évident dont témoignent les petites phrases du président sur « ceux qui ne sont rien », les auteurs documentent la réalité d’un projet politique profondément inégalitaire. Loin d’avoir été un candidat hors système, Emmanuel Macron est un enfant du sérail, adoubé par les puissants, financé par de généreux donateurs, conseillé par des économistes libéraux. Depuis son arrivée au palais, ce président mal élu a multiplié les cadeaux aux plus riches : suppression de l’ISF, flat tax sur les revenus du capital, suppression de l’exit tax, pérennisation du crédit d’impôt pour les entreprises… Autant de mesures en faveur des privilégiés qui coûtent un « pognon de dingue » alors même que les classes populaires paient la facture sur fond de privatisation plus ou moins rampante des services publics et de faux-semblant en matière de politique écologique.
    Mettant en série les faits, arpentant les lieux du pouvoir, brossant le portrait de l’entourage, ce livre fait la chronique édifiante d’une guerre de classe menée depuis le cœur de ce qui s’apparente de plus en plus à une monarchie présidentielle."

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