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Métapo infos - Page 684

  • Andréa Kotarac, l'insoumis qui casse la baraque...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la prise de position d'Andréa Kotarac, élu de la France Insoumise en faveur du Rassemblement national, le rattachement de la Crimée à la Russie, le réalisateur Paul Vecchiali et le dernier roman de l’académicien Andreï Makine, Au-delà des frontières (Grasset, 2019). On trouvera sur le plateau Pascal Esseyric, directeur de la rédaction, Ludovic Maubreuil , Patrick Lusinchi et Christophe A. Maxime.

     

                                    

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  • Steve Bannon contre-attaque dans l'Incorrect...

    Le numéro 21 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré à la place de l'église en France, et des entretiens avec Steve Bannon et Paul Gottfried, ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Reportages", "Monde" "Essais" et "Culture"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • L’OTAN est une menace pour l’Europe...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par le général Vincent Desportes au Figaro Vox et reproduit sur Europe solidaire. Le général y insiste sur la nécessité pour l'Europe de gagner son autonomie stratégique et d'abandonner son statut de protectorat américain. Spécialiste de la stratégie, le général Desportes est notamment l'auteur de Comprendre la stratégie (Economica, 2001), Décider dans l'incertitude (Economica, 2004) et, dernièrement, Entrer en stratégie (Robert Laffont, 2019).

     

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    Général Desportes: «L’OTAN est une menace pour l’Europe»

    LE FIGARO. - On a peu parlé de défense pendant la campagne des européennes. C'est pourtant un enjeu crucial pour l'avenir du continent. Est-ce grave ?

    Général Vincent DESPORTES. - Oui, parce que ­l'Europe ne peut pas se construire seulement sur ses dimensions économique et sociale. Si elle n'est pas capable de défendre ses citoyens, elle ne sera pas crédible. Or, désormais, pour des raisons financières en particulier, les systèmes de défense des nations moyennes ne peuvent construire leur cohérence qu'au niveau supranational.

    Cette atonie européenne est-elle similaire à celle qui existe avec l'écologie ?

    Les Européens commencent à être sensibles au problème écologique, mais ils ne s'en saisissent pas. En matière de défense, ils n'ont pas encore pris conscience de l'importance du problème. Pourquoi ? Parce qu'ils pensent toujours vivre dans le monde d'hier, celui des bons sentiments. Ils ne voient pas venir ce monde de violences qui montent et qui sera dominé par les rapports de force. Les Européens se croient toujours protégés par le parapluie américain. À tort : il a longtemps été fiable mais il ne l'est plus.

    Les attentats terroristes n'ont-ils pas réveillé la sensibilité européenne à la dangerosité du monde ?

    En partie, si. Mais les principaux enjeux vont bien au-delà. Je pense notamment au grand affrontement déjà en cours entre les États-Unis et la Chine, qui s'affirme comme la nouvelle puissance impériale. Dans les années qui viennent, les relations internationales seront basées sur la puissance ; l'Europe doit se doter de ses attributs pour faire rempart à la Chine et faire part égale avec son ancien allié. Elle doit absolument reconstruire sa puissance, condition de son autonomie.

    Que faut-il faire concrètement ?

    L'Europe doit être capable de jouer son rôle dans le monde et de participer au maintien des grands équilibres. Elle ne pourra le faire que si elle détient la puissance militaire. Car la voix des nations ne porte qu'en fonction du calibre de leurs canons ! Si la ­France compte davantage que les autres pays, c'est justement parce qu'elle a une armée digne de ce nom. Si l'Europe est aphone, c'est parce qu'elle ne s'est pas dotée des moyens de la puissance.

    Vous évoquez la possibilité d'un conflit sino-américain. Mais une confrontation entre les États-Unis et l'Iran ne pourrait-elle pas intervenir avant ?

    À court terme, si l'on exclut le terrorisme, il existe d'autres zones de tension, notamment la région du Golfe et la péninsule nord-coréenne. Mais ce sont des conflits de petite ampleur par rapport aux grands enjeux qui s'annoncent. Personne n'a intérêt à ce que l'opposition entre l'Iran et les États-Unis se transforme en une guerre ouverte. Il semble en revanche écrit que le conflit de puissance entre la Chine et les États-Unis sera la grande histoire de demain...

    À quoi sert encore l'Otan ?

    L'alliance avec les États-Unis ressemble à celle qui unissait Athènes aux cités helléniques. L'Otan est une alliance sur laquelle règnent de manière hégémonique les Américains, qui offrent leur protectorat en échange de la vassalisation de leurs alliés. Le problème, c'est que ce protectorat n'est pas fiable. De Gaulle le disait déjà quand il affirmait qu'il fallait une armée française car le parapluie américain n'était pas suffisamment fiable. Il l'est encore moins aujourd'hui. L'Alliance est un leurre. Elle affaiblit les Français, car elle ne leur permet pas de parler au monde et de défendre leurs valeurs. Il faut sortir de l'illusion que les outils d'hier sont toujours pertinents pour le monde de demain.

    L'Alliance atlantique peut-elle mourir ?

    L'Otan est devenue une menace pour les pays ­européens. D'abord parce qu'elle est un outil de déresponsabilisation des États qui ne se croient plus capables d'assumer leur défense. Ensuite parce que son existence même est un outil de maintien et de renaissance des tensions en Europe. Il est temps que l'Otan soit remplacée par la défense européenne. La meilleure chose qui pourrait arriver à l'Alliance, c'est que les États-Unis s'en retirent. Ils placeraient ainsi l'Europe devant la nécessité d'avancer. Tant que l'Europe stratégique ne sera pas construite, le continent restera un protectorat à qui les États-Unis dictent leurs règles, comme le principe d'extrater­ritorialité dans l'affaire des sanctions contre l'Iran.

    Pourtant, les pays de l'Est, notamment la Pologne, ne jurent toujours que par elle...

    On peut comprendre que les Polonais croient être défendus par les États-Unis. Mais ils ont commis la même erreur en 1939, quand ils ont cru que la France viendrait les défendre s'ils étaient attaqués par les Allemands... Pourquoi les États-Unis sacrifieraient-ils Washington pour Varsovie si la Pologne était attaquée par la Russie ?

    Parce qu'ils ont déjà traversé deux fois l'Atlantique pour sauver l'Europe...

    Oui, mais ce n'était pas la même époque. Le ­nucléaire a complètement changé la donne. C'est la raison pour laquelle de Gaulle a voulu doter la France de la bombe atomique. La seule Europe qui vaille pour les États-Unis, c'est une Europe en perpétuel devenir. Ils ont toujours poussé pour les élargissements, y compris vis-à-vis de la Turquie. Mais la culture européenne est trop riche pour se limiter à ce qui en a été fait aux États-Unis. Le continent européen est celui de la philosophie et des Lumières, il a aussi été meurtri par la guerre. Il faut qu'à la puis­sance prédatrice américaine on puisse opposer une ­Europe capable de raisonner un monde qui ne l'est plus par les institutions internationales, qui ont été créées en 1945 ! S'appuyer sur les solutions d'hier pour construire le monde qui vient est dangereux et mortifère.

    Vous semblez davantage craindre les États-Unis, qui malgré Trump restent notre partenaire et une démocratie, que la Russie qui cherche à diviser l'Europe.

    L'Amérique n'est pas maligne comme un cancer. Mais quand elle n'est pas régulée, elle a tendance à imposer ses intérêts avant tout. Elle se détache par ailleurs de sa grand-mère patrie l'Europe pour se tourner vers le Pacifique. Quand ce processus sera achevé, l'Europe se trouvera bien démunie. Je pense que la Russie doit être intégrée à l'espace européen et que nous devons faire en sorte qu'elle ne soit plus une menace. L'avenir de l'Europe est eurasiatique, pas euro-atlantique. Nous avons, nous Occidentaux, contribué à faire ressurgir la menace russe. Nous avons raté l'après-guerre froide car nous n'avons pas réussi à réintégrer la Russie dans le jeu des ­démocraties.

    L'armée européenne dont parle Emmanuel Macron, qui a provoqué des grincements de dents à l'Est et à l'Ouest, est-elle un gros mot ? Ou peut-elle être un objectif pour le futur ?

    Elle ne peut pas exister aujourd'hui. Mais il faut assurer le plus vite possible la défense de l'Europe par l'Europe et pour l'Europe. Il faut créer un noyau dur capable de doter le continent d'une autonomie stratégique et capacitaire. Nous ne pouvons pas attendre la fin des divisions, notamment entre l'Est et l'Ouest, pour agir.

    Général Vincent Desportes, propos recueillis par Isabelle Lasserre (Figaro Vox, 24 mai 2019)

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  • Heidegger et la question de l’habiter...

    Les éditions Parenthèses viennent de publier un essai de Céline Bonicco-Donato intitulé Heidegger et la question de l'habiter - Une philosophie de l'architecture. Docteur en philosophie, Céline Bonicco-Donato enseigne à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Grenoble.

     

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    " Peut-on être architecte sans avoir lu Heidegger ?
    Peut-on bâtir au sens vrai sans avoir approché la pensée, complexe et profonde, de l’auteur, en 1951, de l’essai « Bâtir, habiter, penser » ? La question peut sembler incongrue ; elle s’impose pourtant comme une évidence à la lecture de ce livre.
    Partant du fait qu’il ne suffit pas d’être abrité pour habiter, différence primordiale que Heidegger établit tandis que l’Allemagne de l’après-guerre construit à tout-va, c’est à la question de l’être de l’homme qu’il en vient. Et, au fil de sa réflexion, l’architecte, que le philosophe appelle à être jardinier du monde, se révèle être un protagoniste clé de l’accomplissement de l’existence humaine.
    La dissection méthodique et éclairante du raisonnement heideggérien opérée ici a le mérite de ne pas s’adresser aux seuls philosophes ; tout architecte ou apprenti architecte y trouvera matière à nourrir à la fois sa sensibilité intime et sa pratique. À l’instar d’un Alvar Aalto ou d’un Peter Zumthor dont les emblématiques thermes de Vals, décryptés dans cet ouvrage, sont une incarnation consciente et explicite de ce que l’architecture doit au philosophe allemand. "

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  • Européennes : l'impasse...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une analyse de Michel Drac consacrée aux résultats des élections européennes...

    Penseur non-conformiste, Michel Drac est l'auteur de plusieurs essais, dont  Triangulation - Repères pour des temps incertains (Le Retour aux Sources, 2015) ou, dernièrement, Voir Macron - 8 scénarios pour un quinquennat (Le Retour aux Sources, 2018).  Il est également le co-fondateur des éditions le Retour aux Sources, qui publient notamment Piero San Giorgio , Dmitry Orlov ou Howard Kunstler.

     

                                    

    Au sommaire :

    La République en Marche : 0:26

    Le Rassemblement National : 2:10

    Vers un jeu de comparses : 5:49

    Les Verts : 6:32

    Les Républicains : 8:13

    Que va devenir la droite Scrogneugneu ? : 10:22

    Le reste : 10:59

    Le fond du problème : 13:09

    Message à MM. Vauclin et Philippot : 15:15

     

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  • Staline, agent du Tsar ?...

    Les éditions de l'Archipel viennent de rééditer une enquête de Roman Brackman intitulé Staline, agent du Tsar. Professeur d'histoire à l'université de New York, Roman Brackman a été, dans sa jeunesse, interné en Sibérie pour activités anti-soviétiques. On notera que la thèse de Roman Brackman a été en partie contestée par un autre spécialiste de Staline, Simon Sebag Montefiore, dans son ouvrage Le jeune Staline (Calmann-Levy, 2008).

     

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    " Le secret inavouable du petit père des peuples"Six décennies après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l'assassinat de Trotski au "complot des blouses blanches". Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C'est qu'il manquait une pièce à ce jeu de massacre : Staline avait amorcé sa "carrière"... au service du tsar.
    Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète - l'Okhrana - est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l'abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Dont celui, dûment scellé, du Géorgien Iosif Vissarionovitch Djougashvili. Informateur et exécutant de l'Okhrana de 1903 à 1912, l'homme ne se faisait pas encore appeler Staline. En juillet 1926, le "dossier secret" refait surface.
    Felix Dzerjinski, chef de la police politique, en prend connaissance. Deux jours plus tard, il s'écroule pendant son allocution au plénum du Comité central. Empoisonné. Dzerjinski n'est ni la première ni la dernière victime du " dossier". Mais que contient-il ? Essentiellement, un rapport établi en 1913 par le colonel Eremine, chef de l'Okhrana, retraçant le parcours de son agent : pendant dix années, jusqu'à son adoubement par Lénine, Staline a patiemment trahi ses camarades...
    Il n'est pas difficile de voir quel usage ses adversaires feraient d'une telle bombe. Aucun de ceux qui l'ont ouvert ne doit survivre. Chantage, complots, accidents, suicides, procès truqués, exécutions sommaires ou homicides raffinés : Staline ne recule devant rien. Ce parcours que décrit Roman Brackman - celle d'un agent double devenu guide suprême - révèle la face cachée de l'homme dont Lénine, dans son "Testament", recommandait d'empêcher à tout prix l'ascension.
    Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits. "

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