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Métapo infos - Page 683

  • « Les Gilets jaunes ont rendu visible la partie la plus française de la France »...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh Info, dans lequel il évoque la révolte des Gilets jaunes et le "débat" lancé par Emmanuel Macron et fait un tour d'horizon de l'actualité... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Décroissance ou toujours plus ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2018).

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    Alain de Benoist : « Les Gilets jaunes ont rendu visible la partie la plus française de la France »

    Breizh-info.com : Tout d’abord en France, le mouvement des Gilets jaunes se poursuit, tandis que s’annonce un grand débat national qui semble n’intéresser personne. Où va-ton ?

    Alain de Benoist : Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive encore et que plus de la moitié des Français souhaitent voir ce mouvement se poursuivre est déjà un événement extraordinaire. Je m’en réjouis, bien sûr. Après une période d’inquiétude, les médias se plaignent maintenant d’avoir fait l’objet de « violences » sans se s’interroger un seul instant sur les raisons de leur discrédit. Le chef de l’État écrit des lettres et organise un « grand débat » dont on sait d’avance qu’il ne répondra pas aux attentes essentielles des Gilets jaunes. Tout cela serait risible, si cela ne relevait pas d’un mépris de classe qui s’avère apparemment indéracinable. Cela dit, il est vain de se demander sur quoi le mouvement peut déboucher.

    Il a déjà débouché sur ce qui faisait sa raison d’être : rendre visible la partie la plus française de la France. Pour le reste, les causes n’ayant pas changé, il faut s’attendre à un nouvel épisode dans l’ordre des conséquences. C’est la raison pour laquelle j’ai parlé de « répétition générale ».

    Breizh-info.com : La question cruciale de l’immigration est reléguée au second plan, y compris par les meneurs des Gilets jaunes (alors que sur certains ronds-points, elle est très présente). N’est-ce pas pourtant la préoccupation principale ?

    Alain de Benoist : C’est en effet une préoccupation dont on sait très bien qu’elle est présente à l’esprit des Gilets jaunes (et c’est un euphémisme). Mon hypothèse est qu’ils ont très bien compris qu’en mettant ce problème en avant, ils auraient donné des raisons supplémentaires de les diffamer à ceux qui les détestent, ce qui aurait permis de faire l’impasse sur leurs autres revendications. N’oubliez pas que, lorsque des Gilets jaunes ont découvert des migrants clandestins dans un camion qu’ils contrôlaient, et qu’ils les ont remis à la police, cela a suffi à déclencher contre eux une plainte de la CGT des Douanes (!). L’explication vaut ce qu’elle vaut, mais on ne peut oublier qu’il n’y a populisme que lorsque l’insécurité culturelle (l’immigration) s’ajoute à l’insécurité sociale (le pouvoir d’achat).

    Or, ce sont les classes populaires et la fraction inférieure des classes moyennes qui sont le plus victimes de cette double insécurité Si le référendum d’initiative populaire (ou « citoyenne ») était adopté, les choses pourraient devenir beaucoup plus claires, mais on sait bien qu’il y a toutes chances pour que les pouvoirs publics s’arrangent pour exclure l’immigration des questions qu’il serait possible de poser.

    Breizh-info.com : Vous avez vivement critiqué le programme de Jair Bolsonaro au Brésil. Pourquoi ? 

    Alain de Benoist : Indépendamment du fait que l’homme m’est profondément antipathique, la réponse est simple : j’ai critiqué le programme de Jaïr Bolsonaro parce que c’est un programme libéral (et même ultralibéral) et que je suis un adversaire du libéralisme.

    Breizh-info.com Par ailleurs, un mot sur l’arrestation de Battisti ?

    Alain de Benoist : Je vais sans doute encore choquer quelques bons esprits, mais je ne suis pas de ceux qui se réjouissent de l’arrestation de Cesare Battisti. Les faits qui lui sont reprochés sont vieux de quarante ans et s’inscrivent dans le cadre d’un contexte politique (les « années de plomb ») qui est aujourd’hui révolu. En pareil cas, je suis partisan de l’amnistie. Carl Schmitt, qui a écrit de très belles pages sur ce sujet, a maintes fois rappelé que, par opposition à la loi du talion qui ne veut jamais rien oublier, l’amnistie est l’une des formes les plus civilisées de la pensée et de la pratique judiciaires en Europe. C’est aussi mon avis.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh infos, 17 janvier 2019)

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  • Tour d'horizon... (158)

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    Au sommaire cette semaine :

    - dans A voix nue, sur France Culture, Guillaume Erner s'entretient avec Jean-Claude Michéa...

    La chance d’avoir des parents communistes (1/5)

    Paris avant les bobos (2/5)

    Qui n’a pas connu Montpellier dans les années 80 (3/5)

    Devenir un auteur par accident (4/5)

    Décroissance dans les Landes (5/5)

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    - sur StratpolXavier Moreau s'entretient avec Yannick Jaffré à propos de la révolte des Gilets jaunes, en trois parties...

    Emmanuel Macron est-il machiavélien ?

    Xénocratie

    Gilets Jaunes : un printemps français

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  • Feu sur la désinformation... (218)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent
      Après plusieurs semaines de silence gêné sur les violences policières, les médias ont enfin décidé d’évoquer le sujet. Gageons qu’ils n’auraient pas attendu autant s’il s’était agi de Poutine, d’Orban ou même de Marine Le Pen.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Sur BFM TV, Jean-Michel Apathie et Apolline de Malherbe se questionnent sur la défiance des Gilets Jaunes à l’encontre des médias. Pendant ce temps-là, le CSA s’inquiètent de l’influence de Russia Today.

    • 3: Lettre et le néant
      Empêtré dans ce que les communicants appellent pudiquement une « séquence compliquée », Emmanuel Macron a réagi en 2 temps. Et les journalistes ont été conquis.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le CSA s’inquiète du manque de diversité ethnique dans les médias français. Toujours aucune inquiétude en ce qui concerne la diversité d’opinion.

    • 5 : Eurovision : médias en pâmoison
      Le grand favori pour représenter la France à l’Eurovision en 2019 s’appelle Bilal Hassani, un youtubeur homosexuel d’origine maghrébine. Évidemment, les médias adorent !

     

                               

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  • Le retour de Bellovèse !...

    Les éditions Les Moutons électriques viennent de publier le troisième volet de Chasse royale, la deuxième branche de Rois du monde, la trilogie celtique de Jean-Philippe Jaworski. On va y voir Bellovèse, le héros biturige, que nous avions découvert enfant dans Même pas mort, premier tome de la série publié chez le même éditeur, renouer avec son ascendance royale. Professeur de français, Jean-Philippe Jaworski réussit grâce à son style à nous immerger aussi bien dans une ambiance de magie et de sacré que dans la violence des combats.

    L'auteur a également à son actif le roman Gagner la guerre (Les Moutons électriques, 2009) et les recueils de nouvelles Janua Vera (Les Moutons électriques, 2007) et Le sentiment du fer (Hélios, 2015) qui s'inscrivent dans sa série des Récits du Vieux Royaume.

    Les ouvrages de Jean-Philippe Jaworski, et en particulier les volets 1 et 2 de Chasse royale, sont également disponibles en format poche dans la collection Folio SF.

     

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    " À peine évadé, Bellovèse se précipite vers le Gué d'Avara, espérant reprendre les armes.

    La situation qu'il découvre est dramatique. Tout le royaume biturige est bouleversé par la guerre : ses terres sont occupées par l'ennemi, sa famille a disparu, les campagnes sont ravagées par les bandes rebelles, une énorme armée assiège la forteresse royale. Impossible de savoir si le haut roi a succombé ; toute la Celtique est en train de sombrer dans le chaos. Qu'à cela ne tienne : Bellovèse a choisi son camp. Avec une poignée d'hommes et une enfant, il se jette dans la tourmente. Il est temps, pour lui, de faire parler la colère et de reconquérir l'honneur de sa lignée. "

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  • Demain le transhumanisme ?...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit  le philosophe Olivier Rey, l'historien Olivier Dard et Marie David, l'animatrice de l'Association française contre l'intelligence artificielle, pour évoquer la question du transhumanisme et des perspectives d'une augmentation de l'homme grâce à la technologie.

     

                                      

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  • Tintin, un jeune homme de droite ?...

    Tintin est-il un héros de droite ? La question donne des frissons au milieu de la bande-dessinée depuis des années. Gravement anticommuniste, un peu paternaliste avec les Africains, le copain de Haddock serait bien un peu facho... Deux ouvrages viennent alimenter le dossier: Tintin mon copain, une réédition chez Omnia Veritas, du livre depuis longtemps introuvable de Léon Degrelle, et L’abbé Wallet. L’éminence noire de Degrelle et Hergé, un essai du tintinophile Marcel Wilmet, publié chez Art 9 Express.

     

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    " Cent quatre-vingts millions d’albums de Tintin circulent à travers le monde. Ils sont publiés en plus de quarante-cinq langues. Que ce soit à New York ou à Tokyo, des milliards de téléspectateurs se régalent en assistant aux émissions des séries inspirées par les chefs d’œuvre Tintinesques. Ces records triomphaux, toujours croissants, ne se discutent même plus.

    Mais son progéniteur, le dessinateur Hergé, d’où est-il sorti ? Qui l’a tenu sur les fonts baptismaux, le matin de sa naissance ?

    Et bien, voilà ! Hergé est, avant tout, né des œuvres d’un curé ! C’est bien un prêtre catholique qui a extrait du néant ce petit bonhomme futé. Ce prêtre s’appelait Norbert Wallez. Tintin a eu d’ailleurs plusieurs pères. C’est le fruit dudit abbé, bien sûr ; ce l’est, en second lieu, du grand artiste Hergé, lui-même, brandissant ses crayons. Et, indirectement, c’est de moi, Léon Degrelle ! Imaginez le scandale ! Degrelle, le « fasciste » ! Celui qui fut le « candidat-dictateur » de la Belgique peu après les débuts artistiques de Hergé !  Pire encore : ce Degrelle, on l’a assez répété, Hitler aurait voulu l’avoir pour fils ! C’est tout vous dire ! Quel arbre généalogique ! Grands dieux !

    Nous voilà bien mal partis dans notre étude sur les origines du futur explorateur Tintin dans l’U.R.S.S. de Staline, chez les crocodiles du Congo, ou parmi les bouddhistes à robe Jaune du Siam et du Tibet ! "

     

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    " Ce livre est consacré à l’une des figures les plus singulières de la collaboration wallonne durant la Seconde Guerre mondiale, l'abbé Norbert Wallez. Le sous-titre, « L’éminence noire de Degrelle et Hergé », cerne le sujet principal de l’ouvrâge: l’influence que cet homme d’Église a eue sur Léon Degrelle et Georges Rémi, mieux connu sous le pseudonyme de Hergé. Lorsqu’il prend ces deux jeunes gens sous son aile en 1928, Wallez est âgé de 46 ans et directeur du quotidien catholique ultra conservateur « Le XXe Siècle » à Bruxelles. Le journaliste-reporter Léon Degrelle a alors 22 ans, et Hergé, le dessinateur attitré du quotidien et le rédacteur en chef du supplément pour la jeunesse « Le petit XXe », 21 ans. L'abbé Wallez s’érige d’emblée en protecteur de ses deux jeunes et talentueux collaborateurs. Cette biographie démontre que le parcours idéologique de Wallez -qui de disciple de Maurras, devint fervent admirateur du fascisme avant de devenir grand défenseur du nazisme- a laissé des marques affligeantes sur son protégé le plus fidèle et célèbre, Hergé, et a dangereusement inspiré son autre poulain, celui qui aurait tant aimé devenir le führer de Belgique, Degrelle. "

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