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Métapo infos - Page 555

  • De l'Amérique latine à l'Amérique du sud : émergence d'un modèle ?...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°28, juillet-août 2020), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à l'Amérique du sud comme modèle émergent.

     

    Conflits 28.jpg

    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Le continent de l'incompréhension, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    Charles Personnaz. Quelle géopolitique du patrimoine ?

    IDÉES

    La «carte rouge» du comte Teleki, par Florian Louis

    ART ET GEOPOLITIQUE

    L'exception latine, par Aude de Kerros

    PORTRAIT

    André Ventura, l'aventureux populiste portugais, par Nathan Daligault

    ENJEUX

    CHRONIQUES

    GRANDE STRATÉGIE

    Guerre en révolution, José de San Martin, par Marie-Danielle Demelas

    HISTOIRE BATAILLE

    La campagne de France (mai-juin 1940), par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    RIEN QUE LA TERRE

    VUE SUR LA MER

    CHRONIQUES

    CHEMINS DE FRANCE

    LIVRES

    GÉOPO-TOURISME

    LIRE LES CLASSIQUES

     

    DOSSIER

    Amérique du sud

    Le continent de l'espoir, par Pablo Ortúzar

    Entretien avec Olivier Dabène. Accélération de l'histoire en Amérique latine, par Eugène Berg

    Amérique latine. L'archipel des littératures, par Michel Faure

    L'exception brésilienne, par Michel Faure

    L'hispanité : un projet pour l'Amérique latine ?, par Nicolas Klein

    Le terrorisme en Amérique latine : variantes et résultats, par Daniel Dory

    Le continent des villes et des urbains, par Hervé Théry

    De Marx à la Pachamama ; itinéraire du paganisme globalisé, par Jean-Baptiste Noé

    La piraterie, ce fléau des routes maritimes de l'Indopacifique, par Jean-Yves Bouffet

     

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  • Empoisonnement des mots et enfermement de la langue...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Thomas Clavel à André Bercoff sur Sud Radio à l'occasion de la parution de son premier roman, Un traître mot (La Nouvelle Librairie, 2020). Ecrivain, chroniqueur et professeur de français, Thomas Clavel a également publié un recueil de nouvelles, Les Vocations infernales (L'Harmattan, 2019).

     

                                             

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  • Feu sur la désinformation... (289)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Lors du dernier Grand Prix de Formule 1, plusieurs pilotes, dont le Monégasque Charles Leclerc, ont refusé de mettre un genou à terre pour l’antiracisme malgré les pressions.
    • 2 : Français tués : le silence des médias
      Philippe, Mélanie, Thomas… Ils sont tous les 3 Européens et ont été tous les trois étés tués cette semaine par des racailles extra-européennes. Les médias, entre lâcheté et manipulation, ont caché l’identité de leurs meurtriers.
    • 3 : Revue de presse
      Une tribune très remarquée contre la censure de l’extrême gauche…
      Les étudiants de l’ICES accusés d’homophobie innocentés…
      Nous reviendrons comme d’habitude sur l’actualité médiatique de la semaine.
    • 4 : Remaniement : des ministres très médiatiques
      Le gouvernement Castex comporte deux personnalités très médiatiques : Éric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot. Nous reviendrons sur ces nominations très étonnantes.

     

                             

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  • Comment le capitalisme uniformise le monde ?...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un court essai de Werner Sombart intitulé Comment le capitalisme uniformise le monde ? . Économiste, historien et sociologue connu dans le monde entier, disciple de Marx dans sa jeunesse, Werner Sombart (1863-1941) a exercé une influence profonde dans les années 1920 sur une partie des auteurs conservateurs révolutionnaires. Plusieurs de ses œuvres, dont Le socialisme allemand et Le Bourgeois, ont été traduites en français.

     

    Sombart_Comment le capitalisme uniformise le monde.jpg

    Werner Sombart fut le plus grand économiste de son temps. Sa magistrale analyse du capitalisme moderne n’a pas perdu une ride. Dans ce texte bref, il voit venir avec un siècle d’avance tout ce que nous avons aujourd’hui sous les yeux : la consommation effrénée de biens, jetés à peine achetés, le tourbillon frénétique des hommes dans les magasins, l’uniformisation des comportements et des modes de vie et… le rôle des femmes dans ce processus.

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  • Black Lives Matter, indigénisme, décolonialisme… Bienvenue dans le XXIe siècle !

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia, dans lequel il analyse les nouveaux mots d'ordre mondialistes diffusés depuis les États-Unis. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018) et tout dernièrement La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020).

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    Black Lives Matter, indigénisme, décolonialisme… Bienvenue dans le XXIe siècle !

    La diffusion des mots d’ordre et des manifestations du mouvement Black Lives Matter à partir des États-Unis, dans tout l’Occident, peut s’analyser dans trois registres.

    Un registre politicien

    Outre-Atlantique, l’affaire Floyd intervient en effet dans la perspective de l’élection présidentielle pour essayer de nuire à D. Trump, en le coupant de son électorat afro-américain. On trouve donc à la base de l’exploitation de l’affaire Floyd les protagonistes habituels de l’opposition à Trump : les groupes d’extrême gauche, les médias, l’État profond américain, et le parti démocrate.

    Car, des deux côtés de l’Atlantique, la gauche surfe sur les « minorités » pour compenser le fait qu’elle a abandonné, en se ralliant au néo-capitalisme, les classes populaires : en France cela a conduit d’abord à l’opération SOS Racisme lancée dans les années 80, puis à la stratégie Terra Nova, puis au positionnement indigéniste de La France insoumise. Mais les travaillistes en Grande-Bretagne et les démocrates aux États-Unis ont suivi la même démarche car, sans l’appoint électoral de ces « minorités », la gauche, malade de l’effondrement du communisme, aurait disparu.

    Au terme de cette évolution, la gauche a donc retrouvé son positionnement de la fin du XVIIIe siècle : une gauche du côté de la bourgeoisie, hostile au peuple, tout en prétendant parler en son nom.

    Le mouvement Black Lives Matter a bénéficié en France du soutien du pouvoir et des médias, pour une raison politicienne également évidente.

    La Macronie, minoritaire dans le corps électoral et impopulaire – comme l’ont démontré une nouvelle fois les dernières élections municipales –, ne peut survivre qu’en divisant en permanence les Français : écolos contre automobilistes, parti de l’ordre contre Gilets jaunes, femmes contre hommes, homosexuels contre hétérosexuels, ou Noirs contre Blancs. Et tout ce qui permet de mettre en accusation et de réduire au silence les Français autochtones – c’est-à-dire la majorité de la population – est bon pour le pouvoir ! Car la Macronie est une minorité qui s’appuie sur les minorités pour réduire la majorité au silence et lui imposer une politique dont elle ne veut pas.

    Un registre mondialiste

    Les mouvements indigénistes et communautaristes sont soutenus activement par les ONG mondialistes et la super-classe mondiale qui encouragent tout ce qui peut déstabiliser les nations (au profit de la gouvernance globale qu’elles préconisent). C’est pourquoi aussi les mêmes encouragent la dérégulation de l’immigration et le multiculturalisme sous toutes ses formes. Comme le déclarait significativement le capitaine allemand du navire de l’organisation immigrationniste Sea-Watch, Carola Rackete, « nous devons démolir la forteresse Europe » !

    Ces ONG et les fondations qui les financent veulent installer la société ouverte préconisée par Karl Popper en 1945, et ses émules (Soros notamment, mais aussi Hayek), comme prétendu remède au totalitarisme, alors que le mondialisme est un nouveau totalitarisme. Car la société ouverte programme la fin de toute société humaine.

    Il ne faut pas oublier en outre que l’indigénisme est aussi un marché que les grandes entreprises mondialisées – donc la super-classe mondiale – veulent maîtriser et encourager (GAFAM, L’Oréal, etc.). Les grandes entreprises mondialisées sont pour cette raison toujours en pointe dans la promotion de la diversité et des minorités… solvables !

    Un registre civilisationnel

    Le seul ciment du monde polycentrique et multiconflictuel dans lequel nous sommes entrés au XXIe siècle – c’est-à-dire du monde en voie de se libérer de la domination nord-américaine, dernier avatar de la domination occidentale – repose précisément sur la haine de la civilisation européenne et la haine des Blancs au sens large.

    Car le monde s’est « modernisé sans s’occidentaliser », pour reprendre l’analyse de Samuel Huntington. Les anciennes civilisations de l’Eurasie ont accédé à tout ce qui faisait hier la puissance de la civilisation occidentale, ce qui leur permet désormais de résister à sa prétention d’imposer un monde unipolaire, c’est-à-dire un monde façonné à son image.

    Bien entendu, la propagande mondialiste s’efforce de cacher cette réalité aux Européens en inversant les choses : ce seraient les Européens qui auraient la haine de l’autre (donc, par exemple, le racisme anti-Blanc n’existerait pas) !

    Cette haine des Blancs se développe d’autant plus que :

    • les Blancs représentent une part déclinante de la population mondiale et, affaiblis, ils n’inspirent plus le respect comme autrefois car ils sont entrés en décadence (dont l’ethnomasochisme – symbolisé par tous ces Occidentaux qui plient le genou sous prétexte d’antiracisme – est l’une des dernières manifestations en date) ;
    • les « valeurs » occidentales sont des valeurs de mort, des anti-valeurs que la majorité de la population mondiale rejette a fortiori lorsque les Occidentaux veulent les imposer par la force ou le chantage économique. Et que les « minorités » rejettent aussi en Occident même : comme aux États-Unis les Afro-Américains rejettent le gauchisme culturel et sociétal porté par les Blancs d’extrême gauche ; ou comme en France les familles musulmanes rejettent la propagande LGBT organisée par l’école publique ;
    • du fait de l’immigration de peuplement, les sociétés occidentales sont devenues des sociétés multiculturelles, multiethniques et par conséquent multiconflictuelles : elles importent désormais tous les conflits du monde (Tchétchènes contre Maghrébins, Turcs contre Kurdes, Kurdes contre Tchétchènes, Arabes contre Juifs, etc.) et les conflits politiques tendent à prendre la forme d’affrontements civils (comme cela s’est passé au Liban).

    Ces sociétés effectivement blanches ont donc importé la haine des Blancs chez elles.

    Bienvenue dans le XXIe siècle ! Un siècle qui promet d’être dur aux Européens s’ils ne sortent pas de leur dormition.

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  • Périclès ou la démocratie athénienne à l'épreuve du grand homme...

    Les éditions Dunod viennent de rééditer dans leur collection de poche une étude biographique de Vincent Azoulay intitulée Périclès - La démocratie athénienne à l'épreuve du grand homme. Directeur d'études à l'EHESS, Vincent Azoulay dirige la rédaction des Annales.

     

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    " Dans la culture occidentale, Périclès a le rare privilège de donner son nom à un « Siècle », incarnant l’apogée politique et culturel du monde grec. Pour autant, faut-il croire l’historien Thucydide lorsqu’il soutient, à propos d’Athènes : « C’était, de nom, une démocratie, mais, en fait, le premier citoyen exerçait le pouvoir » ? Périclès régna-t-il en souverain sur des masses consentantes ou ne fut-il qu’une marionnette actionnée par le peuple ? De Thucydide à Plutarque, de Voltaire à Rousseau, de Grote à Duruy, les auteurs anciens et modernes se sont interrogés sur les relations nouées entre le stratège et la communauté athénienne. Périclès, chef tout-puissant ou simple ventriloque des aspirations populaires ? Telle est l’énigme que cette enquête historique et historiographique s’emploie à résoudre. "

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