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Métapo infos - Page 1711

  • La matière mutilée

    Arnaud Bordes, responsable des éditions Alexipharmaque, publie aux éditions Auda Isarn La matière mutilée, un nouveau recueil de nouvelles qui s'inscrit dans la lignée de ses deux précédents, Voir la vierge et Le Bazar de Clodagh. Une rencontre littéraire de l'occulte, de l'horreur et de l'érotisme...

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    "S'il y a des meurtriers et des meurtrières qui maudissent des nuits hémorragiques, des nécromants, des villes détruites et des cieux qui pourrissent. S'il y a des jeunes femmes équarries, d'autres qui s'adonnent à des magies peut-être noires, et d'autres encore, aux yeux délétères et purs, dont des soldats, des aventuriers, avant de mourir, avant l'assaut, avant la fin de tout, prient le souvenir et la nostalgie. Il y a aussi l'Histoire ou, qui en serait le supplément d'âme, une Histoire secrète. Alors, entre Russie soviétique et Allemagne, du château du Wewelsbourg à des laboratoires clandestins, des perspectives désaffectées de Severodvinsk à la Sibérie, de l'Afghanistan à Tchernobyl, s'agrègent machines et épouvantes, complots et expériences atroces, et se croisent Otto Rahn, la perverse Belissena, des constructeurs de Dieu et des savants hantés."

     

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  • Heidegger et le discours de rectorat

    " Toutes les capacités de la volonté et de la pensée, toutes les forces du cœur, toutes les aptitudes du corps doivent être développées par la lutte, exaltées dans la lutte et gardées sauves comme lutte.

    Nous choisissons la lutte du savoir, la lutte de ceux qui questionnent, et nous professons avec Carl von Clausewitz : « Je renonce à l'espoir frivole d'être sauvé par la main du hasard. »"

    Martin Heidegger, Discours de rectorat, in Ecrits politiques, Gallimard, 1995

     

     

    La revue Les études philosophiques, publiée aux PUF, consacre son numéro 2 de 2010 à Heidegger et à son célèbre Discours de rectorat, prononcé en 1933. C'est ce discours, en particulier, qui est brandi par les quelques épurateurs de la philosophie qui sévissent depuis une quarantaine d'années (Jean-Pierre Faye, Victor Farias ou Emmanuel Faye, par exemple) et qui ont fait de la dénonciation de Heidegger comme  "philosophe nazi" leur fond de commerce !...

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    Au sommaire :

    AUTOUR DE HEIDEGGER, DISCOURS DE RECTORAT (1933) : CONTEXTES, PROBLÈMES, DÉBAT

    Christian Sommer – Présentation


    Charles Bambach – Le Discours de rectorat de Heidegger


    Rudolf Bultmann – Lettre à Heidegger du 18 juin 1933


    Karsten Harries – Le Discours de rectorat et le « national-socialisme privé » de Heidegger


    Olivier JouanjanGefolgschaft et Studentenrecht : deux gloses en marge du Discours de rectorat


    Glenn W. MostPólemoV pántwn pat®r. Les Présocratiques dans la recherche des années vingt


    Christian Sommer – Métapolitique de l’Université. Le programme platonicien de Heidegger


    Études critiques


    Christian Sommer – Quelques publications récentes sur Heidegger et le national-socialisme

     

    Résumés

    Comptes Rendus


    In Memoriam Franco Volpi (1952-2009)

    Ouvrages reçus


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  • Le Plateau télé

     Après La vie quotidienne de Patrick Besson sous le règne de François Mitterrand, qui rassemblait ses chroniques publiées dans L'Humanité, Patrick Besson récidive en publiant aux éditons Fayard Le Plateau télé, un recueil des chroniques consacrées à la télévision qu'il écrivait pour le Figaro. Dans ce genre court qu'il maîtrise parfaitement, alternativement drôle ou cruel, il se montre un observateur lucide des petites comme des grandes choses...

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    « De février 1997 à mai 2009, j’ai regardé la télévision, au moins une fois par semaine, pour l’un des trois suppléments hebdomadaires d’un grand quotidien du matin, afin de rédiger une chronique qui s’appelait « Le Plateau télé ». La télévision n’étant pas un art, elle ne mérite pas la critique, aussi ai-je régulièrement réfuté le terme de critique télé. Je me suis plutôt considéré comme un commentateur, ainsi qu’il y en a dans le sport ou en politique. Dans Le Plateau télé passent le temps et ses comédiens principaux : dirigeants politiques, intellectuels, artistes, avocats, scientifiques, top model, terroristes, footballeurs, présentateurs. On les voit s’agiter et rire, vieillir et pleurer, mentir et compatir. Les moments historiques oubliés succèdent aux événements médiatiques perdus, la grosse roue du temps écrasant les uns et les autres dans un petit bruit inexorable. Le meilleur de l’actualité, c’est le roman que nous vivons les uns et les autres à travers elle, et c’est ce roman, que, de la fin du XXe siècle au début du XXIe, j’ai tenté d’écrire à raison de deux feuillets par semaine. Je ne pouvais pas deviner qu’il y aurait autant de semaines. Ce livre était censé être posthume, mais je ne suis pas mort, aussi le fais-je paraître de mon vivant. »
    P. B
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  • Sternhell et la naissance de l'idéologie fasciste

    Naissance de l'idéologie fasciste, ouvrage publié en 1989 par l'historien israelien Zeev Sternhell, vient de ressortir en poche dans la collection Folio. Ce livre, comme les précédents du même auteur, La droite révolutionnaire ou Ni droite ni gauche,  a suscité un vif débat chez les historiens et les politologues. Voici ce qu'écrivait à son propos Marco Tarchi, professeur de sciences politiques à l'université de Florence, dans un article de la revue Nouvelle Ecole, consacré à l'historiographie du fascisme :

    "La quantité de citations faites par Sternhell pour soutenir sa thèse - qui est la première à placer le berceau du phénomène fasciste en dehors de l'Italie, plus précisément en France, où socialisme et nationalisme enregistrèrent leurs premières rencontres et leurs premiers croisements - est impressionnante. Mais cet aspect, qui pourrait être le point fort de l'ouvrage, est considéré par d'autres chercheurs comme son point faible. Pour appuyer sa thèse, Sternhell est en effet obligé d'élargir la perspective bien au-delà des discours et des écrits des chefs ou des militants fascistes, ce qui l'amène à puiser dans les œuvres d'écrivains et d'artistes souvent hétérodoxes et allergique à toute discipline de parti, d'hommes politiques qui ne furent jamais organiquement liés au fascisme, tel Henri De Man, et surtout d'intellectuels « préfascistes » (Nietzsche, Sorel, Barrès, Labriola, Pareto, Corradini) dont il est évidemment impossible de prévoir quelle aurait été leur réaction face au développement du fascisme. Bien qu'elle s'efforce de citer aussi de nombreux représentants politiques et intellectuels du fascisme militant (Mussolini et Valois, Déat et Mosley, José Antonio Primo de Rivera et Léon Degrelle, Giovanni Gentile), l'argumentation de l'historien israélien apparaît de ce point de vue assez forcée. Elle a donc nourri les critiques de nombreux autres spécialistes, qui l'ont accusée notamment d'assimiler au fascisme des courants culturels qui lui sont irréductibles - telle personnalisme communautaire de Mounier - au seul motif qu'ils cherchèrent dans l'entre-deux-guerres à dépasser simultanément les horizons du libéralisme et du socialisme."

    Marco Tarchi, Le fascisme à l'aube du troisième millénaire - Théories, interprétations et modèles, in Nouvelle Ecole n°53-54, année 2003.

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    "De toutes les grandes idéologies du XXe siècle, la fasciste est la seule à naître avec le siècle. Troisième voie entre le libéralisme et le socialisme marxiste, elle propose une autre solution aux problèmes que posent la révolution technique et la révolution intellectuelle à la société européenne du tournant du siècle.
    Cette idéologie a nourri un projet non conformiste, avant-gardiste et révolutionnaire, capable de monter à l'assaut de l'ordre établi et de concurrencer efficacement le marxisme dans l'esprit et la faveur des intellectuels aussi bien que des masses.
    Le berceau du fascisme, c'est en France qu'on le trouve, dans le nationalisme intégral, la droite révolutionnaire, mais aussi le révisionnisme révolutionnaire sorélien, composante première du fascisme. Lancé en France, le révisionnisme révolutionnaire devient en Italie une force intellectuelle, politique et sociale. Alliés aux nationalistes et aux futuristes, les révisionnistes révolutionnaires italiens trouvent, en été 1914, les troupes, les conditions et le chef qui leur permettront de transformer en force historique la longue incubation intellectuelle commencée au début du siècle."

     

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  • Clausewitz : indémodable !

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    La revue Stratégiques, que dirige Hervé Coutau-Bégarie, spécialiste et grand promoteur de la pensée stratégique en France, vient de publier un numéro consacré à Clausewitz, l'auteur du célèbre De la guerre.

    On trouvera au sommaire :

    Hervé Coutau-Bégarie

    Vers un nouveau cycle clausewitzien

    Herbert Rosinski

    La structure de la stratégie militaire 

    Raymond Aron

    Réponse au professeur Hepp
    Corentin Brustlein Clausewitz et l'équilibre de l'offensive et de la défensive
    Sandrine Picaud-Monnerat La réflexion sur la petite guerre à l'orée du XIXème siècle : l'exemple de Clausewitz (1810-1812)
    Jean-Jaques Langendorff Clausewitz avant Clausewitz : Johann Friedrich Konstantin von Lossau
    Ferenc Toth La réception de Clausewitz en Hongrie
    J.A. de Moor La traduction néerlandaise de Vom Kriege
    Gunnar Aselius La réception de Clausewitz en Suède jusqu'à la Première Guerre mondiale
    Ferenc Toth Régularité et irrégularités dans la guerre d'indépendance hongroise au début du XVIIIe siècle
    Yu Miao Clausewitz en Chine
    Benoït Durieux

    Clausewitz en France 

    La revue peut être commandée sur Stratisc.org, le site de l'institut de stratégie comparée.

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  • Tolkien en dictionnaire !

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    Les éditions du CNRS publieront à la rentrée un dictionnaire consacré à l'auteur du Seigneur des Anneaux. L'ouvrage, qui comportera environ quatre cents entrées, sera dirigé par Vincent Ferré, spécialiste français de J.R.R. Tolkien et de son oeuvre, à qui on doit déjà, notamment, un Tolkien : sur les rivages de la Terre du milieu, publié chez Christian Bourgois.

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