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Métapo infos - Page 1713

  • Géopolitiques !

    Les éditions Choiseul viennent de publier Géopolitiques - Manuel pratique, de Patrice Gourdin, avec une préface d'Yves Lacoste, le directeur de la revue Hérodote. Patrice Gourdin enseigne à l'institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et à l'Ecole de l'Air, à Salon-de-Provence. Un livre qui est une nouvelle preuve du regain de vitalité de la pensée géopolitique en France, regain de vitalité qui touche aussi la pensée stratégique et militaire, et dont il y a lieu de se réjouir !

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    "Le XXIe siècle marque le retour brutal de la géopolitique sur le devant de la scène. À l’heure du basculement des rapports de forces entre puissances, de la multiplication des crises et des conflits, il manquait un ouvrage qui donne de véritables outils d’évaluation et de compréhension. Ce manuel pratique d’analyse géopolitique, réalisé par un expert reconnu des relations internationales, est le premier du genre. Il offre enfin à la discipline une méthodologie rigoureuse et structurée, et met à disposition du lecteur toutes les clés de l’analyse géopolitique.

    Quel rôle joue le territoire dans les conflits ? À quels facteurs humains s’attacher pour comprendre les lignes de tensions du monde ? Pourquoi les représentations géopolitiques peuvent-elles provoquer des guerres ? Quelles sont les motivations des acteurs extérieurs qui s’immiscent dans les crises ? L’étude de cas concrets tels que le Tibet, le Darfour, la Tchétchénie ou encore l’Afghanistan ancrent fermement le propos de l’auteur dans l’actualité.

    Avec ce manuel très accessible et qui va faire référence, le lecteur peut enfin comprendre les grandes évolutions du monde."

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  • Heidegger : le séminaire de Zurich

    Les éditions Gallimard poursuivent la publication des cours et séminaires du philosophe Martin Heidegger. Séminaires de Zurich rassemble les protocoles des séminaires que le philosophe a animé en Suisse pendant une dizaine d'années, entre 1959 et 1969, devant un public de médecins, d'étudiants en médecine et de psychiatres. Les exposés sont entrecoupés par des échanges particulièrement riches avec l'auditoire.

    On pourra utilement consulter un article du philosophe et médecin-psychiatre Bruno Verrecchia pour comprendre l'importance de ce dialogue entre philosophie et psychiatrie.

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    "À l'origine des séminaires de Zurich il y a la rencontre du philosophe allemand Martin Heidegger (1889-1976) et du psychiatre suisse alémanique Medard Boss (1903-1990). Le lieu de ces rencontres est Zollikon, une localité toute proche de Zurich dans laquelle Boss invite Heidegger à tenir un séminaire dans sa maison devant un public restreint composé de jeunes psychiatres et psychothérapeutes ayant exclusivement une formation scientifique.
    Heidegger conçoit ces séminaires comme une leçon de phénoménologie à l'usage de ceux qui ne sont pas phénoménologues. Il s'engage dans un étonnant échange avec des profanes auxquels il dévoile les présupposés philosophiques implicites de leur rapport au savoir et à la science.
    Qu'il s'agisse des passages concernant le temps, l'espace et leur mesurabilité, des notations relatives à la maladie, à l'incomplétude de l'essence de l'être humain et à sa privation de liberté, des séances décisives consacrées à l'abandon de la psychosomatique au profit d'un abord véritable du problème du corps (Leib), tous ces développements découlent en droite ligne d'Être et Temps et sont l'ultime contribution de Heidegger à une approche de l'être humain qui soit conforme à son essence.
    Face au devenir technique de la médecine et de la psychothérapie, il n'a de cesse de rendre visible «tout le fossé qui sépare science de la nature et prise en considération de l'humain». En quoi son propos est plus que jamais actuel."
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  • Subversion et contre-subversion

    Les éditions Riveneuve publient dans un recueil intitulé Subversion, anti-subversion, contre-subversion les actes d'un colloque qui s'est déroulé à Metz en avril 2008, sous la direction de François Cochet et d'Olivier Dard (auteur d'une étude consacrée à la Synarchie). Un intéressant retour sur la notion de subversion... 

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    "Sur fond de lutte anti-communiste, la guerre froide et les guerres coloniales ont mis sur le devant de la scène les vocables de " subversion ", " anti-subversion " et " contre-subversion ". Depuis lors, ces termes ont été employés de manière confuse, voire indifférenciée, quand ils n'ont pas été associés à une fantasmagorie conspirative. Une première ambition de ce colloque, située à l'interface du militaire et du politique est de s'attacher à l'archéologie de ces mots, qui se sont progressivement érigés en théories et en concepts. En même temps que le contenu des discours, le colloque envisage d'étudier les lieux, groupes et figures ou ils ont émergé et se sont développés, pour diffuser, sur la base d'une telle grille de lecture, une intelligence des conflits et plus largement du politique. Loin d'être cantonnées aux discours, ces analyses ont débouché sur des pratiques qu'il s'agira de revisiter en s'interrogeant sur la diversité de leurs modalités de mise en oeuvre, comme sur celles de leurs postérités et de leurs usages contemporains."
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  • L'administration de la peur

    La peur comme technique de contrôle de nos sociétés libérales "démocratiques" occidentales ?... C'est cette idée qu'explore le philosophe Paul Virilio dans un entretien avec Bertrand Richard, intitulé L'administration de la peur, publié aux éditions Textuel.

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    "Nous vivons dans l’administration de la peur.
    Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord que la peur est devenue un environnement, un paysage quotidien. Autrefois les guerres, les famines, les dangers étaient localisés et circonscrits dans le temps. Aujourd’hui, c’est le monde lui-même, limité, saturé, manipulé qui nous étreint et nous « stresse ». Crises boursières contaminantes, terrorisme indifférencié, pandémie fulgurante, suicides « professionnels » (France Télécom)… La peur est monde, panique, au sens premier du terme.
    L’« administration de la peur », cela signifie aussi que les États sont tentés de faire de la peur, de son orchestration, de sa gestion, une politique. La mondialisation ayant progressivement rogné les prérogatives traditionnelles des États (celles de l’État providence), il leur reste à convaincre les citoyens qu’ils peuvent assurer leur sécurité corporelle. La double idéologie sanitaire et sécuritaire peut se mettre en place, faisant peser de réelles menaces sur la démocratie.
    Paul Virilio nous montre comment la « propagande du progrès », l’illuminisme des nouvelles technologies, sont les vecteurs inespérés de la peur car ils fabriquent de la frénésie et de l’hébétude. Toutes choses qui rendent possible, après la dissuasion nucléaire de la Guerre froide, une nouvelle forme de dissuasion civile, dont le génie génétique pourrait s’emparer, pour « domestiquer l’être », le rendre plus adapté à nos nouvelles conditions, raréfiées, de vie..."
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  • Marc Augier, dit Saint-Loup

    Ecrivain maudit, passé au travers du mur de flamme de l'engagement politique, Marc Augier, dit Saint-Loup, a déjà fait l'objet de plusieurs études biographiques. On citera celle de Jérôme Moreau, Sous le signe de la roue solaire (L'AEncre, 2002) ou celle du sud-africain Myron Kok, Tels que Dieu nous a voulu (L'Homme Libre, 2004), qui centrent toutes les deux leur propos sur les idées et le parcours politique de l'écrivain. Mais l'auteur d'un grand roman comme La peau de l'aurochs, ne peut pas être tout entier réduit à l'engagement qui a été le sien au cours des années 40. La biographie de Saint-Loup, publiée aux éditions Pardès, dans l'excellente collection Qui suis-je ?, signée par Francis Bergeron, déjà auteur d'études sur Béraud, Daudet ou Monfreid, devrait permettre d'apporter un nouvel éclairage sur l'homme et son oeuvre.

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    " Marc Augier, alias Saint-Loup, fut emporté par le vent de l’Histoire, à toute vitesse, mais sans jamais tomber. Il en a tiré une oeuvre forte et virile, parcourue par un souffle épique. Une oeuvre peinte à fresques, où des individus et des groupes d’individus doivent affronter les bombardements, le rouleau compresseur des chars soviétiques, l’épuration, les foules ivres de violence, mais aussi la montagne, la neige, le froid polaire, les avalanches, les tempêtes, les poux, l’hiver russe, une panne de moteur en altitude ou, simplement, la fatigue au guidon d’une moto lancée sur les routes d’Europe. Ce qui fascine, chez Saint-Loup, ce sont des valeurs universelles, qui n’appartiennent à aucun camp: c’est cette vie de sportif, d’aventurier, de guerrier. Saint-Loup est le contraire d’un idéologue. C’est un militant, mais ce n’est pas un homme du combat des idées. C’est un homme d’action, ayant mis ce goût de l’action et du risque calculé au service de causes politiques et parfois militaires. Soixante-cinq ans après la fin de la guerre et plus de vingt ans après la chute du mur de Berlin, il est temps de relire son oeuvre, de la dégager de sa seule dimension hérétique, conséquence de ses quatre années à la LVF et à la Waffen SS. Oui, grâce à ce «Qui suis-je?» Saint-Loup, il faut revisiter ce grand créateur de mythes, et personnage mythique lui-même."
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  • Le jeune Staline

    Publiée initialement en 2008 chez Calmann-Lévy, Le jeune Staline, de Simon Sebag Montefiore ressort au Livre de poche. Déjà auteur d'un extraordinaire Staline - la cour du Tsar rouge, qui dépeignait les relations entre les hommes situés au coeur du pouvoir soviétique, celui-ci a récidivé en s'intéressant aux années de formation de Staline...

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    "Comment devient-on Staline ? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s’essaie à la poésie, entre au séminaire, mais trouve sa vocation dans l’action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline a tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917 : peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir. En s’appuyant sur dix ans de recherches, Simon Sebag Montefiore montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d’une paranoïa extrême et d’une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l’URSS, et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l’histoire."
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