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Métapo infos - Page 1702

  • L'Europe en dormition...

    Nous publions ici le texte de l'éditorial de Dominique Venner publié dans le numéro 49 de la Nouvelle revue d'histoire, actuellement en kiosque et consacré au piège afghan.

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    L'Europe en dormition
    Depuis la fin des deux guerres mondiales et leur débauche de violences, l’Europe est « entrée en dormition » (1). Les Européens ne le savent pas. Tout est fait pour leur masquer cette réalité. Pourtant cet état de « dormition » n’a pas cessé de peser. Jour après jour, se manifeste l’impuissance européenne. La démonstration en a été assénée une nouvelle fois durant la crise de la zone Euro au printemps 2010, prouvant des divergences profondes et l’incapacité d’une volonté politique unanime. La preuve de notre « dormition » est tout aussi visible en Afghanistan, dans le rôle humiliant de forces supplétives assigné aux troupes européennes à la disposition des États-Unis (OTAN).
    L’état de « dormition » fut la conséquence des catastrophiques excès de fureur meurtrière et fratricide perpétrés entre 1914 et 1945. Il fut aussi le cadeau fait aux Européens par les États-Unis et l’URSS, les deux puissances hégémoniques issues de la Seconde Guerre mondiale. Ces puissances avaient imposé leurs modèles qui étaient étrangers à notre tradition intellectuelle, sociale et politique. Bien que l’une des deux ait disparu entre-temps, les effets vénéneux se font toujours sentir, nous plongeant de surcroît dans une culpabilité sans équivalent. Suivant le mot éloquent d’Elie Barnavi, « La Shoah s’est hissée au rang de religion civile en Occident » (2).
    Mais l’histoire n’est jamais immobile. Ceux qui ont atteint le sommet de la puissance sont condamnés à redescendre.
    La puissance, d’ailleurs, il faut le redire, n’est pas tout. Elle est nécessaire pour exister dans le monde, être libre de son destin, échapper à la soumission des impérialismes politiques, économiques, mafieux ou idéologiques. Mais elle n’échappe pas aux maladies de l’âme qui ont le pouvoir de détruire les nations et les empires.
    Avant d’être menacés par divers dangers très réels et par des oppositions d’intérêts et d’intentions qui ne font que s’accentuer, les Européens de notre temps sont d’abord victimes de ces maladies de l’âme. À la différence d’autres peuples et d’autres civilisations, ils sont dépourvus de toute conscience de soi. C’est bien la cause décisive de leur faiblesse. À en croire leurs dirigeants, ils seraient sans passé, sans racines, sans destin. Ils ne sont rien. Et pourtant, ce qu’ils ont en commun est unique. Ils ont en privilège le souvenir et les modèles d’une grande civilisation attestée depuis Homère et ses poèmes fondateurs.
    Les épreuves lourdes et multiples que l’on voit poindre, l’affaiblissement des puissances qui nous ont si longtemps dominés, les bouleversements d’un monde désormais instable, annoncent que l’état de « dormition » des Européens ne saurait être éternel. 
    Dominique Venner
    Notes:
    1. J’ai développé cette interprétation historique dans mon essai Le Siècle de 1914
    (Pygmalion, 2006).
    2. Réponse d’Elie Barnavi à Régis Debray, À un ami israélien, Flammarion, 2010.

     

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  • L'économie trafiquante...

    Jean de Maillard, vice-président au tribunal de grande instance d'Orléans, s'intéresse aux mutations économiques, financières et sociales nées de la mondialisation. Il  publié au début de l'année 2010, chez Gallimard, L'Arnaque - La finance au-dessus des lois et des règles, un ouvrage consacré au capitalisme financier comme fondement d'une "économie trafiquante". Un ouvrage qui ne pourra qu'intéresser ceux qui veulent comprendre le fonctionnemen du monde dans lequel nous vivons.

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    "Il est un aspect de la crise financière qui a été peu abordé, sinon à la marge, lors de scandales ponctuels comme l'affaire Maddoff : les rapports du capitalisme financier avec la fraude et la délinquance. Or ils sont des plus troubles. Magistrat, auteur de plusieurs livres sur l'évolution contemporaine de la criminalité, en particulier économique, Jean de Maillard apporte un éclairage nouveau sur le développement du capitalisme dérégulé depuis une trentaine d'années. À rebours des idées reçues, il rattache l'écroulement de l'économie de l'automne 2008 à une histoire longue, où la fraude a servi de variable d'ajustement et de mode de gestion de l'économie depuis le triomphe des idées néolibérales. La sphère financière s'est en effet déployée autour du brouillage de plus en plus prononcé des critères du légal ou de l'illégal. Aussi les incantations sur les thèmes de la moralisation et la régulation ne risquent-elles guère d'avoir de prise sur une activité qui s'est constituée précisément pour contourner les normes. De lecture obligatoire pour les politiques en charge de remédier à la crise, l'ouvrage sera utile aussi au citoyen confronté aux retombées de pratiques qui lui restent incompréhensibles à s'en tenir aux discours officiels ou autorisés. Il fournit des clés pour déchiffrer un domaine particulièrement opaque."
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  • Iran : vers la troisième guerre mondiale ?

     Après les soldes, les affaires ! Flash, dans son numéro 44, fait le point sur celles du moment, et en particulier sur la plus sérieuse, l'affaire iranienne. On pourra ainsi lire une analyse d'Alain de Benoist sur cette guerre qu'on nous prépare dans l'ombre...

    Nous vous rappelons qu'il est possible de s'abonner en ligne sur le site de Flash magazine !

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    SOMMAIRE

    Affaire persane : En route vers une Troisième guerre mondiale ? Entretien exclusif avec Seyed Mehdi Miraboutalebi, ambassadeur d’Iran à Paris. Analyse de la situation par Alain de Benoist.

    Affaire Galilée : L’imposture enfin démasquée ? Revendiquer la paternité des découvertes d’autrui et se présenter comme un génie, sa seule invention ? Et pourtant, le mensonge tourne…

    Affaire belge : L’implosion pour bientôt ? Quel État sera la prochaine victime de la destruction programmée des États-Nations ?

    Affaire BP : Ce qu’on nous dit sur la marée noire… et surtout ce qu’on nous cache ! Le principal responsable : le profit à tout prix !

    Affaire Woerth-Bettencourt & co : les dessous de la magouille politico-financière décryptés par Topoline et Nicolas Gauthier.

    Affaire comique : Alain Soral règle le compte de Stéphane Guillon et de Didier Porte.

    Affaire occulte : Et si la crise ne faisait que commencer ? L’empire yankee est bien décidé à maintenir son hégémonie. Avec l’aide d’Angela et de Nicolas.

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  • La quatrième dimension !

    Nous reproduisons l'éditorial de Robert de Herte (alias Alain de Benoist) dans le numéro 136 de la revue Eléments. Ce numéro, dont le dossier central est consacré au nécessaire dépassement, par le haut, du clivage droite - gauche, est disponible actuellement en kiosque ou ici :

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    La quatrième dimension



    Trois grandes doctrines politiques concurrentes ont été successivement engendrées par la modernité: le libéralisme au XVIIIe siècle, le socialisme au XIXe siècle, le fascisme au XXe siècle. La dernière apparue, le fascisme, est aussi celle qui a le plus vite disparu. La chute du système soviétique n'a pas mis fin aux aspirations socialistes, ni même à l'idée communiste. Le libéralisme, lui, semble être le grand vainqueur de la compétition. Ce sont en tout cas ses principes, portés par l'idéologie des droits de l'homme, qui dominent au sein de la Nouvelle Classe planétaire et restent aujourd'hui les plus diffusés dans le cadre de la mondialisation.

    Aucune doctrine n'est intégralement fausse. Elle contient toujours des éléments de vérité. Faisons-en un panorama (plus que) rapide. A retenir du libéralisme: l'idée de liberté, associée à celle de responsabilité, le refus des déterminismes par trop rigides, la notion d'autonomie, la critique de l'étatisme, une certaine tendance girondine et décentralisatrice. A rejeter: l'individualisme possessif, la conception anthropologique d'un producteur-consommateur recherchant son meilleur intérêt du fait de ce qu'Adam Smith appelait son« penchant à trafiquer», c'est-à-dire de sa propension à l'échange, l'idéologie du progrès, l'esprit bourgeois, le primat des valeurs utilitaires et marchandes, le paradigme du marché, le capitalisme enfin. A retenir du socialisme: sa critique de la logique du capital, qu'il a été le premier à analyser dans toutes ses dimensions économiques et extra-économiques, le sens du commun et l'exigence de le renouveler, l'idée que la société se définit comme un tout (le holisme, fondateur de la sociologie), la volonté d'émancipation, la notion de solidarité, l'idée de justice sociale. A rejeter: l'historicisme, l'étatisme, la tendance à l'égalitarisme et à l'hypermoralisme doloriste. A retenir du fascisme: l'affirmation de la spécificité et de l'identité des peuples et des cultures nationales, le goût des valeurs héroïques, le lien entre l'éthique et l'esthétique. A rejeter: la métaphysique de la subjectivité, le nationalisme, le darwinisme social, le racisme, l'ordre moral, l'anti-féminisme primaire, le culte du chef, et encore l'étatisme.

    La 4e théorie politique, celle dont le XXIe siècle a de toute évidence besoin, sera-t-elle une doctrine radicalement nouvelle ou fera-t-elle la synthèse de ce qu'il y avait de meilleur dans celles qui l'ont précédée? C'est en tout cas à l'ébauche de cette théorie que ce que l'on a appelé la «Nouvelle Droite» n'a cessé, depuis plus de quarante ans, de s'employer.

    Le XXle siècle sera aussi celui du 4e Nomos de la Terre (l'ordre général des relations de pouvoir à l'échelle internationale). Le premier Nomos, celui des peuples vivant relativement à l'écart les uns des autres, a pris fin avec la découverte du Nouveau Monde. Le deuxième Nomos, représenté par l'ordre eurocentrique des États modernes (l'ordre westphalien), s'est achevé avec la Première Guerre mondiale. Le troisième Nomos fut celui qui a régné à partir de 1945, avec le système de Yalta et le condominium américano-soviétique. Que sera le 4e Nomos? Il peut prendre la forme d'un monde unipolaire américanocentré, d'un vaste marché planétaire, c'est-à-dire d'une immense zone de libre-échange, ou au contraire d'un monde multipolaire, où les grands blocs continentaux, à la fois puissances autonomes et creusets de civilisation, joueraient un rôle régulateur vis-à-vis de la mondialisation, préservant ainsi la diversité des modes de vie et des cultures qui font la richesse de l'humanité.

    Mais on peut tout aussi bien dire que nous sommes entrés dans une 4e guerre mondiale. La Première guerre mondiale (1914-18), qui s'est achevée au profit de la City de Londres, avait abouti au démantèlement des empires austro-hongrois et ottoman. Les deux grands vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale (1939-45) ont été les États-Unis d'Amérique et la Russie stalinienne. La troisième guerre mondiale correspond à la guerre froide (1945-89). Elle s'est terminée avec la chute du Mur de Berlin et la désintégration du système soviétique, principalement au profit de Washington. La quatrième guerre mondiale a commencé en 1991. C'est la guerre des États-Unis contre le reste du monde, guerre multiforme, aussi bien militaire qu'économique, financière, technologique et culturelle, indissociable de l'arraisonnement général du monde par l'infinité du capital.

    L'évolution de la guerre ne dépend pas seulement des avancées technologiques en matière d'armements, mais aussi de la succession des institutions et des formes politiques auxquelles elle a toujours été liée. On peut ainsi dire que les formes strictement militaires de conflit ont elles-mêmes connu quatre phases successives à l'époque moderne: d'abord la guerre des États souverains, liée à l'apparition avec Hobbes et Machiavel de la politique moderne, par dépossession de la théologie au profit de la souveraineté strictement politique. Les guerres sont alors menées au nom du seul intérêt des États. Ce sont encore des guerres limitées et circonscrites, des guerres à justus hostis, où l'on défend avant tout un ordre politique particulier. Vient ensuite la« guerre démocratique» des peuples devenus à leur tour souverains au XVIIIe siècle (qui est aussi celle des partisans irréguliers, avec les premières guérillas, dans le contexte d'une montée des nationalismes), où l'on défend avant tout un territoire. Au XIXe siècle, on voit apparaître la guerre au nom de l'humanité, moralisante et criminalisatrice, qui est aussi une guerre idéologique où l'on défend avant tout des principes abstraits. Elle marque déjà le retour de la «guerre juste» (sa première forme étant la guerre de Sécession américaine). La 4e forme de guerre est aujourd'hui la guerre contre la « terreur » (ou « guerre des étoiles ») qui est aussi une guerre asymétrique totale.

    A bien des égards, nous sommes ainsi entrés dans la quatrième dimension. L'entrée dans cette quatrième dimension fait approcher de l'heure de vérité. Il s'agit de savoir quels seront en ce nouveau siècle la configuration générale des choses, les lignes de force majeures, les enjeux principaux, les clivages décisifs. Pour l'heure, nous sommes encore dans l'inter-règne. Mais d'ores et déjà se pose la question essentielle: l'énigme du sujet historique dans un monde où la domination de la Forme-Capital, pourtant soumise à de terribles contradictions internes, semble se renforcer tous les jours. Quel sera le sujet historique qui fera basculer les choses? Être un sujet historique, et non pas un objet de l'histoire des autres, exige une pleine conscience de soi, ainsi que la conscience de la façon dont elle peut se déployer vers ses possibles. Heidegger parlait du Dasein, cet être-là tissé par le temps vécu, qui est toujours en attente de lui-même. Il y a un Dasein des peuples, au sens politique de ce terme. Les peuples sont en attente de la fin de leur aliénation en tant que peuples. Face à la forme objectivée du travail, qui est le capital, il leur faut s'instaurer comme le sujet historique de notre temps, afin de redevenir les sujets de leurs pratiques sociales.

    Robert de Herte

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  • Choc et Simulacre

    Le Retour aux sources, c'est la petite maison d'édition non-conformiste qui monte ! Depuis un peu plus d'un an, elle publie des textes de qualité, à des prix abordables, avec une présentation soignée et des couvertures qui accrochent... Bref , une initiative éditoriale à soutenir et des textes à étudier !

    Dernière publication en date, Choc et Simulacre, une étude du Collectif européen pour une information libre, présentée par Michel Drac, et consacrée aux différentes stratégies de domination mises en oeuvre au sein du "camp occidental ainsi qu'au concept-clef de "choc des civilisations", autour duquel elles s'articulent toutes.

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    " Présenté par Michel Drac, ce livre de synthèse offre un panorama des forces agissantes autour du concept pivot de « Choc des civilisations ». C’est une analyse et mise en perspective des trois grandes tendances qui débattent, collaborent et s’affrontent au sein des élites dirigeantes anglo-saxonnes et israéliennes : les néoconservateurs, les conservateurs réalistes, les mondialistes. Ce livre décode la complexité interne du phénomène impérialiste à ce stade de son développement, pour expliciter les stratégies de communication polymorphes, à la fois complémentaires et concurrentes, déployées par la puissance américaine et ses alliés, britanniques et israéliens.

    Sont abordés :

    - La genèse et le développement du concept de « choc des civilisations », autour des œuvres de Samuel Huntington et Victor Davis Hanson.

    - Les concepts et méthodes de la « guerre de quatrième génération », conçue par les stratèges US, ainsi que leurs diverses déclinaisons par le Project for a New American Century, Zbigniew Brzeziński, George Soros.

    - Les stratégies de communication utilisées actuellement pour déstabiliser le régime iranien et/ou préparer une attaque contre l’Iran.

    Ce livre aborde aussi la question de l’immigration musulmane en Europe, et de son instrumentalisation possible, dans le cadre d’une stratégie impérialiste visant à fragiliser l’Etat français."

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  • L'anglais impérialiste mais "cool" !...

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    Fréderic Martel, l'intellocrate qui monte dans les médias, est l'auteur récent de Mainstream, Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde  , un essai consacré à la mondialisation de la culture du divertissement, publié en 2010 chez Flammarion. Défenseur conséquent de la civilisation américaine, il a récemment vidé son sac dans un article du Point (8 juillet 2010) intitulé "Français, pour exister, parlez English !". Tout un programme !... On notera que Frédéric Martel était membre jusqu'en 2010 du Centre d'analyse et de prévision du Ministère des Affaires étrangères (français...), organisme sensé présenter au ministre des recommandations ou options politiques stratégiques. Voilà qui laisse perplexe...

    Il n'en reste pas moins que l'hebdomadaire Marianne, en la personne du journaliste Jack Dion, a adressé une bonne réponse à cet ami des Etats-Unis.

     

    L'anglais impérialiste mais « cool » !

    Dans un article publié par le Point, l'essayiste Frédéric Martel s'en prend avec virulence à ce qu'il appelle « cette francophonie poussiéreuse et ringarde qu'on veut nous imposer ». Alors que la planète est envahie par une novlangue anglo-saxonne, une sorte de sous-anglais imposé par le monde du business, l'auteur de Mainstream lance un pathétique appel ainsi résumé par l'hebdomadaire: « Oui à l'impérialisme cool de l'anglais. »

    L'écrivain s'explique, avec des exemples qui iront droit au cœur de ceux qui se font une certaine idée de la France, de l'Europe, et de la diversité culturelle: « La marque Monoprix est vieillotte, mais le Daily Monop, la nouvelle enseigne de Monoprix, est beaucoup plus trendy ... Le café Starbucks est plus cool, même si son café est plus mauvais que [celui du] bar français du coin ... Dans l'univers du tourisme, un trip ou même un travel, c'est mieux qu'un "voyage", et on vous vend un package, car vous ne voudriez pas d'un "paquet". »

    On reconnaîtra ici la marque de fabrique intellectuelle de cette petite « élite mondialisée » vilipendée par le sociologue Zygmunt Bauman. Dans ce club très fermé, il est de bon ton de prendre Washington pour la nouvelle Sparte, de rêver d'un monde américanisé, de considérer le petit peuple comme une masse de miséreux obtus, et de voir le français comme «notre dernier bastion nationaliste» .

    Du temps de l'URSS, l'enseignement du russe était obligatoire pour tous les élèves des pays de la zone d'influence soviétique. De l'autre côté du mur de Berlin, à l'époque, les intellectuels s'offusquaient d'une volonté de domination dont la pointe linguistique n'était que la partie émergée de l'iceberg. Aujourd'hui, le Français Frédéric Martel rêve d'un monde où le sabir angliciste serait devenu le russe de l'Occident. C'est le monde (impérialiste) à l'envers.

    Jack Dion (Marianne, du 17 au 23 juillet 2010)

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