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Métapo infos - Page 1703

  • La légende de Sigurd et La porte Louise en librairie

    Nous avions annoncé leur sortie... Les voici en librairie !

    La légende de Sigurd et Gudrun, de J.R.R. Tolkien, chez Christian Bourgois :

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    La Légende de Sigurd et Gudrún, nous donne, pour la première fois, directement accès à l'imaginaire nordique de JRR Tolkien. Deux grands poèmes (le Nouveau Lai des Völsung et le Nouveau Lai de Gudrún) écrits au début des années 1930, racontent dans le style caractéristique de l'auteur du Seigneur des Anneaux les légendes nordiques de l'Ancienne Edda, les combats de Sigurd, la mort du dragon Fáfnir, l'histoire tragique de Gudrún et de ses frères, tués par la malédiction de l'or d'Andvari.
    Illustrés par des vignettes en noir et blanc, ces magnifiques poèmes (qu'introduit une présentation des légendes du Nord par l'écrivain lui-même) montrent ce qu'a retenu Tolkien de la mythologie scandinave pour le reprendre à son tour, dans Le Seigneur des Anneaux et dans Les Enfants de Húrin.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
                                                                                                                                                                                                                                                                                               
     
     
     
     
    Porte Louise, de Christopher Gérard, aux éditions L'âge d'homme : un roman, qui comme nous l'a indiqué l'auteur n'est pas la suite du Songe d'Empédocle et de Maugis, publiés chez le même éditeur, "bien que certains clins d'oeil ne soient pas exclus".
     
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    Après trente-huit ans d'absence, Louise revient dans sa ville natale, Bruxelles, pour mener une enquête sur la disparition de son père, Charlie, séduisant Irlandais mystérieusement assassiné alors qu'elle n'était qu'une enfant.

    Au cours de ses recherches dans la capitale, Louise découvre les multiples facettes d'une ville qu'elle croyait connaître et nous entraîne à sa suite d'endroits disparus en lieux bien réels où l'on se régale.

    En quête d'une vérité qui se dérobe sans cesse, Louise rencontre des interlocuteurs aussi variés qu'attachants: un commissaire de police, tombé amoureux d'elle à douze ans; Ingrid, la secrétaire et confidente de Charlie, qui s'est éprise de lui à Berlin en 1943; une avocate branchée à la vie compliquée; un espion français, libertin et amateur d'art; Lord Pakenham, l'ancien chef de l'Intelligence Service, qui a bien connu Charlie à Lisbonne pendant la guerre. A une Louise de plus en plus désemparée, chacun dévoile à sa manière un aspect de la vie complexe de Charlie et propose, non sans arrière-pensées, son hypothèse sur la mort d'un homme insaisissable.

    Les continuels allers et retours entre Bruxelles et Dublin des années soixante à aujourd'hui, le balancement permanent entre humour, nostalgie, suspense et gourmandise constituent une mosaïque pleine de fantaisie.

    Porte Louise est une sorte de polar, de roman d’espionnage. Plus encore, c’est le roman du souvenir et de la réminiscence, l’histoire d’une femme émouvante, lancée dans une quête progressant par cercles concentriques jusqu’au coup de théâtre final.

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  • L'empire du moindre mal

    L'empire du moindre mal, le dernier essai de Jean-Claude Michéa, initialement paru aux éditions Climats en 2008, sort en poche dans la collection Champs chez Flammarion. C'est l'occasion pour ceux qui ne l'auraient pas encore fait de découvrir cet auteur essentiel dont la clarté, la justesse et la subtilité des analyses sont remarquables.

    jean-claude michéa,michéa

     

    " L'ambition du libéralisme est d'instituer la moins mauvaise société possible, celle qui doit protéger l'humanité de sa folie idéologique. Pour ses partisans, c'est la volonté d'instituer le règne du Bien qui est à l'origine de tous les maux accablant le genre humain. C'est en ce sens que le libéralisme doit être compris, et se comprend lui-même, comme la politique du moindre mal. Il fait donc preuve d'un pessimisme profond quant à l'aptitude des hommes à édifier un monde décent. Cette critique de la « tyrannie du Bien » a un prix. N'exigeant rien de ses membres, cette société fonctionne d'autant mieux quand chaque individu se consacre à ses désirs particuliers sans céder à la tentation morale. Comment expliquer alors que cette doctrine, à mesure que son ombre s'étend sur la terre, reprenne, un à un, tous les traits de son plus vieil ennemi, le meilleur des mondes, jusqu'à se donner, à son tour, pour objectif final la création d'un homme nouveau ? Ce livre décrit ce processus, et son aboutissement, tant dans sa version économiste, centrée sur le Marché et traditionnellement privilégiée par la « Droite », que dans sa version culturelle, centrée sur le Droit, et dont la défense est désormais la seule raison d'être de la « Gauche ». Il saisit admirablement la logique libérale dans le déploiement de son unité originelle tout en élaborant les fondements d'une société décente coïncidant avec la défense de l'humanité elle-même. D'une densité et d'une ambition exceptionnelles, il redonne toute sa place à la figure de l'homme révolté à un moment où beaucoup la souhaiteraient voir disparaître."

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  • Flash n°34 : L'ère du vide !...

    Le nouveau numéro de Flash, le magazine gentil et intelligent, est diponible. On y trouve un dossier consacré à la vacuité profonde de notre époque, avec en particulier une analyse d'Alain de Benoist, ainsi qu'un hommage à Claude Autant-Lara, le génial réalisateur de La traversée de Paris, à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort. 

     

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    Au sommaire :

    L’air de rien…L’ère du vide !

    • L’analyse d’Alain de Benoist

    • Les “experts” du bonheur testés par Jonathan GABRY

    • L’art crétin au crible de TOPOLINE

    • BHL mis à poil par Alain SORAL Un dossier désabusé…

    Un voile jeté sur le trotskisme, la nouvelle chronique de Philippe Randa

    Comment la banque Goldman Sachs spécule sur la dette de la Grèce

    Cinéma : Il y a dix ans déjà… le dernier tour de manivelle de Claude Autant-Lara

    • L’hommage de Jean-Marie LE PEN

    • Les souvenirs de Philippe RANDA

    • La critique de Michel MARMIN

    Septième art toujours : Ils sauvegardent le patrimoine européen : Vive les petits éditeurs !

    JO de Vancouver, l’âme du sport et celle des peuples…

    Pour s’abonner en ligne et en toute sécurité : www.flashmagazine.fr

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  • L'homme qui arrêta d'écrire

    Marc-Edouard Nabe, l'auteur d'Au régal des vermines, a publié début janvier un roman intitulé L'homme qui arrêta d'écrire. Son livre n'est diffusé dans aucune librairie. Il est disponible uniquement sur son site personnel www.marcedouardnabe.com pour court-circuiter le système (le milieu...) de l'édition. Nabe a d'ailleurs récupéré les droits de presque l'ensemble de ses livres qu'il vend sur ce même site.

    Nous publions ci-dessous l'article que lui a consacré Delfeil de Ton sur Bibliobs, le site d'actualité littéraire du Nouvel Obs.

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    Le retour du maudit

    marcedouardnabe.com

    Par Delfeil de Ton
    Il dit qu'il est devenu l'écrivain le plus détesté de la planète. La preuve : plus un éditeur ne veut de lui. Marc-Edouard Nabe imprime donc et distribue lui-même son nouveau roman. Un régal

    Sept cents pages, tassées. Pas de chapitres, pas un blanc entre les scènes. Ca part et ça ne s'arrête plus. Pas la moindre pause. Pourquoi des pauses puisqu'on n'a aucune envie de le lâcher, puisque, pendant quatre jours, cinq jours, on ne va plus rien faire d'autre que promener le livre pour s'y plonger au moindre interstice de la vie sociale

    « Ça part», j'ai écrit. « Ça. » Nabe commence par : «Bon, ben voilà, ça y est, c'est fait. J'ai arrêté d'écrire » Ce « ça » doit rappeler quelque chose et, de fait, le héros du livre, Nabe lui-même, qui arrête d'écrire, qui prend la définitive décision, qui sort à l'air libre, qui respire enfin, sur qui tombe-t-il, dix-sept pages plus loin ? Sur un certain Jean-Phi qui reconnaît l'écrivain qu'il n'est plus, l'ex-écrivain qui est «passé de la vie écrite à la vie réelle. Avant, je vivais en voyant d'avance ce que je pourrais écrire ». 

    Un esprit libre 

    Le temps d'être recalé de tous les bureaux d'aide sociale, le temps de changer de vêture, puis ce Jean-Phi va lui soulever tous les toits de Paris. On ne pensera pas seulement à Lesage en lisant « l'Homme qui arrêta d'écrire », on pensera à Mercier, on pensera à Rétif. Nabe est un homme du XVIIIe siècle, un esprit libre, une plume qui ne prend pas garde. Il est aussi l'homme à qui Jean-Phi demande, tout naturellement puisque Nabe a dit adieu à toute littérature : « Voir en vrai le manuscrit de «Voyage au bout de la nuit», ça vous dirait ?» Il l'entraîne dans son loft, un troisième sous-sol de la place Gaillon, et là, de la main de Céline, le manuscrit, que son propriétaire a confié pour qu'on le lui scanne avant de le mettre en vente, le début magique : «Ça a commencé comme ça. » Le vrai premier début de « Voyage au bout de la nuit ».

    Le roman de Nabe ira au bout de Nabe. Six jours d'errance jour et nuit, conduite par ce diable de Jean-Phi, toutes les rencontres dans un Paris qui représente le monde, plus réel que le monde réel déréalisé, un monde surréalisé par Nabe, cent pages par journée, une féerie pour aujourd'hui.

    On est dans le pur Nabe qui sème ses farces et ses attrapes. Nabe qui a mis cinq ans pour se mettre dans la peau de l'homme qui n'écrit plus et qui nous donne là, avec ce roman qui n'avance qu'à coups de dialogues, la somme de ses précédents 27 livres. Nabe, méprisé par tous ceux qu'on méprise, insulté, calomnié, a écrit un livre lumineux, d'une audace folle, un livre qu'aucun éditeur n'aurait édité en l'état. Les avocats, c'est 10 coupes, 100 coupes qu'ils auraient exigées avant de donner le feu vert pour la publication.

    Nabe n'en est plus là. Il a ses fans (ça doit se voir), il a une oeuvre derrière lui et une oeuvre devant lui. Les critiques n'en voulaient pas, les libraires n'en voulaient pas ou le servaient avec des pincettes, il ne les importunera plus. Nabe, tous ses éditeurs vous le diront, est invendable. Il a 1 000 lecteurs et il prétend en vivre. Au fou !

    Vive internet ! 

    A force, Nabe a dit merde à tous ses éditeurs. De ceux qui ne demandaient pas mieux que de s'en débarrasser, il a repris ses droits, et ses invendus. L'homme qui n'arrêtera jamais d'écrire arrête de publier chez les éditeurs. Vive internet ! Nabe s'édite lui-même, vend lui-même son nouveau livre. Il vend lui-même ses anciens invendus. Qu'il réimprimera quand il n'en aura plus. Il en fera des beaux livres, tout noirs. «L'Homme qui arrêta d'écrire», tiré à 1.000 exemplaires, 850 étaient souscrits avant impression. Nabe réimprime ! Il ramasse tous les sous dont libraires, distributeurs, éditeurs n'ont pas voulu. Leur gâteau, juste ordre des choses, il est pour lui. « 1.000 lecteurs ? J'en vivrai » Avant, il pouvait en crever. Son dernier mécène l'avait lâché. Heureusement qu'il avait sa peinture.

     

    Il les a tous baisés car le beau de l'affaire, c'est que ça commence à se répandre que son livre est une parfaite réussite, que d'un bout à l'autre on s'émerveille, qu'il y a une invention sans pareille, que c'est d'une drôlerie de tous les instants et ils voudraient bien, tous, maintenant, voir ce qu'il y a dedans. Pas de service de presse. Les critiques devront l'acheter. Ah ! qu'on rigole. C'est pas de la baudruche, Nabe.

     

    DDT

     
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  • Les dégagements de Régis Debray

    Dégagements est le titre du nouvel essai de Régis Debray qui doit sortir en librairie dans les prochains jours. Il a rassemblé dans ce volume, en particulier, ses carnets publiés dans la revue Médium.

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    L’essentiel, qui est un certain style, se niche dans les détails. C’est le ton de l’écrivain, celui qui vivifie les mots et stylise la vie.

    Régis Debray joue aux quatre coins avec les accidents de la vie. Entre figures tutélaires (Julien Gracq ou Daniel Cordier), et artistes redécouverts (Andy Warhol ou Marcel Proust), entre cinéma et théâtre, expos et concerts, le médiologue se promène en roue libre, sans apprêt ni a priori. Rêveries et aphorismes cruels se mêlent aux exercices d’admiration. Les angles sont vifs, la lumière crue, mais souvent, à la fin, tamisée par l’humour.

    Ainsi l’exige la démarche médiologique, tout en zigzags et transgressions, selon la définition un rien farceuse qu’en donne l’auteur : « Un mauvais esprit assez particulier qui consiste, quand un sage montre la lune, à regarder son doigt, tel l’idiot du conte. »

    Essayiste, romancier, journaliste et mémorialiste, Régis Debray a notamment publié aux Éditions Gallimard de nombreux essais : Ce que nous voile le voile. La République et le sacré (Hors Série Connaissance, 2004), Le plan vermeil (Hors Série Connaissance, 2004), Supplique aux nouveaux progressistes du XXIe siècle (Hors Série Connaissance, 2006), une pièce de théâtre : Julien le fidèle (collection blanche, 2005), des mémoires : Aveuglantes lumières (collection blanche, 2006). Derniers ouvrages parus : Un candide en Terre Sainte (collection blanche, 2008, Folio n° 4968) et Le moment fraternité (collection blanche, 2009).

     

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  • Hommage à Jean-Claude Valla

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    Jean-Claude Valla est mort d'un cancer le 25 février 2010.
    Journaliste engagé, historien éclairé, il avait choisi de combattre avec sa plume.
    Membre fondateur du Groupement de recherche et d'étude pour la civilisation européenne en 1968, il avait été secrétaire général de cette association de 1973 à 1978 et avait accompagné sa montée en puissance.
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    Au cours de la même période, il avait aussi dirigé la rédaction de la revue Eléments.

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    Dans sa carrière d'homme de presse, après avoir été journaliste à Valeurs actuelles, il a été rédacteur en chef puis directeur de la rédaction du Figaro-Magazine de 1978 à 1980, à l'époque où ce nouveau supplément du Figaro avait l'ambition de rendre la droite intelligente. Il a raconté cette aventure et sa triste conclusion dans un long article intitulé Avec Louis Pauwels au Figaro-Magazine.
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    De 1983 à dirigé Magazine Hebdo, un hebdomadaire de droite intelligent, offensif et décomplexé. Il a par la suite poursuivi cette entreprise sous la forme plus modeste d'une lettre hebdomadaire, jusqu'en 1999, dont l'éditorial était assuré par Alain de Benoist.

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    Amateur d'histoire, grand connaisseur de la période de la guerre civile européenne, il collaborait régulièrement à la Nouvelle revue d'histoire de Dominique Venner mais avait surtout créé la collection des Cahiers libres d'histoire aux éditions de la Librairie nationale, dans laquelle il a signé , depuis 2000, pas moins de douze titres. De la Cagoule aux socialistes dans la collaboration en passant par la France sous les bombes américaines, il bousculait à plaisir, dans un style percutant et alerte, les idées reçues grâce à une documentation abondante et de qualité.
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    Il avait publié en 2008 un Doriot, dans la collection Qui suis-je, aux éditions Pardès.
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    La mort l'a saisi dans sa soixante-sixième année, l'empêchant de venir à bout de son projet d'un maître livre sur la période de l'occupation dans la région de Lyon, qu'il murissait depuis plusieurs années.
    Que cet homme libre repose en paix.
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