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Métapo infos - Page 155

  • Allemagne : des antifas camouflés en journalistes...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de l'hebdomadaire Junge Freiheit cueilli sur le site de l'Observatoire du journalisme et consacré au phénomène des antifas détenteurs de cartes de presse qui fabriquent des "dossiers d'objectif" sur les militants de droite en Allemagne...

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    Allemagne : des antifas camouflés en journalistes

    Les extrémistes de gauche veulent détruire leurs opposants. Et, pour un antifa, est opposant toute personne qui n’est pas antifa. Visites à domicile, menaces, atteintes corporelles sont leur pain quotidien. Ils l’affichent sur Internet. Mais comment les autonomistes violents obtiennent-ils donc les données personnelles de leurs victimes ?

    Entre autres, sous le camouflage de journalistes. Car la liberté de la presse a un statut constitutionnel dans l’État qu’ils combattent. Et sous cette protection, il est possible de prendre de magnifiques photos, d’espionner et de dénoncer en passant presque inaperçu.

    Pour un antifa, « tout cela n’est pas si difficile »

    « Une fois qu’on s’y met vraiment, ce n’est pas si difficile de faire des recherches », déclarait une certaine Clara au journaliste Emil Larson du journal nd-aktuell (anciennement Neues Deutschland – Journal appartenant à Die Linke, parti politique d’extrême gauche. Neues Deutschland était l’organe officiel du parti communiste de la RDA. N.d.t.). Son article sur les « groupes de recherche antifascistes » date de trois ans, mais plusieurs affirmations restent intéressantes. Les antifas, expliquait Clara, exercent différentes professions dans leur vie civile.

    Ils sont entre autres employés de banque, menuisiers et étudiants. En raison de leur parcours professionnel, ils disposent d’un excellent accès aux données personnelles, bien au-delà des adresses enregistrées, ou, du fait de leurs études, ils possèdent « certaines compétences informatiques ».

    Techniques du ministère de la Sécurité de l’État de la RDA

    Les antifas connaissent, en partie grâce à leur expérience personnelle, la situation financière et familiale de la personne surveillée par les extrémistes de gauche. Le motif de leurs actions, ainsi qu’ils l’affirment, est d’attirer l’attention sur les victimes afin de les exclure de la société et ainsi de les mettre en insécurité. Ils sont heureux que ceux qu’ils ont dénoncés, ostracisés, ne puissent même plus commander une tasse de café.

    Cette incertitude amènerait alors leurs victimes à abandonner leur travail politique. Reste à savoir s’il s’agit d’un vœu pieux de la part des extrémistes de gauche ou si cela correspond à la réalité : il s’agit en fait de la mise en œuvre de la directive 1/76 du ministère de la Sécurité de l’État de l’ex-RDA.

    Effet haut-parleur des annonces sur Internet

    Ces sbires de la violence antifa utilisent une méthode en deux étapes. Vient tout d’abord le « targeting ». Le mot anglais : target , la cible ; le « targeting » équivaut donc à prendre pour cible, à marquer et cibler une victime. Des extrémistes de gauche déguisés en journalistes photographient les personnes qui attirent leur attention lors de manifestations, d’événements ou à des stands de campagnes électorales. Les photos sont alors publiées sur Internet avec une demande d’identification des personnes.

    Vient ensuite la touche finale, le « doxing ». Un autre terme anglais. Docs signifie documents, familièrement, « dox ». Le « doxing » désigne la collecte de données personnelles sur Internet. Ces données sont ensuite publiées sans le consentement de la personne concernée.

    Les antifa disposent d’un « réseau très uni de partisans »

    Comme l’explique le rapport de l’Office de protection de la Constitution du Land de Saxe-Anhalt pour 2020, à la page 161 : « Dans le contexte de l’antifascisme, les extrémistes violents de gauche n’agissent pas en vase clos, mais peuvent s’appuyer sur un réseau de soutien très uni. En conséquence, les attaques d’extrême gauche sont devenues de plus en plus violentes et personnelles ces dernières années. Les victimes sont spécifiquement recherchées afin d’être attaquées dans leur environnement personnel. »

    Condition préalable à cela, avant tout : les « recherches antifascistes ». Il s’agit de campagnes d’espionnage qui permettent notamment de rechercher l’adresse, l’employeur et les conditions de vie d’extrémistes de droite présumés ou avérés, puis de les publier à des fins de stigmatisation.

    Les antifa évoluent à la limite de la légalité

    Ces « équipes de recherche » agissent principalement sur Internet, utilisant néanmoins également des méthodes d’observation classiques. « Les actions de ces équipes sont à la limite de la légalité, car il n’est pas rare que l’opposant politique soit espionné lors d’activités sous couvert de « documentation ».

    Les « équipes de recherche » photographient à la fois les participants et leurs plaques d’immatriculation, et les publient ensuite à des « fins de documentation » sur des blogs créés spécialement à cet effet, comme par exemple sur le portail de la scène extrémiste de gauche de la ville de Halle, le « Portail d’information antifa Baisse ton pantalon ». À l’aide de portraits détaillés, les participants doivent être identifiés. Ils sont ensuite « démasqués » publiquement, par le biais d’affiches ou sur Internet.

    L’importance des connaissances informatiques pour le travail des extrémistes de gauche se constate sur la « plate-forme de recherches EXIF », d’extrême gauche : «  Les données EXIF sont des métadonnées telles que la date, l’heure, le temps d’exposition ou les coordonnées géographiques qui sont automatiquement stockées en images numériques. En bref : EXIF met l’image en texte. L’un des éléments constitutifs les plus importants de la recherche antifasciste est la collecte et l’évaluation d’images. Les manifestations, réunions, rencontres etc. sont analysées et liées aux informations existantes. »

    Les cartes de presse donnent un accès rapide

    Afin d’obtenir des portraits nets des victimes et de les identifier, le photographe doit se rapprocher — ce qui peut être difficile lors des manifestations. Une carte de presse facilite grandement le travail, permettant d’aller de manifestants à contre-manifestants, en passant et repassant par les barrières de police. Ils doivent montrer leur carte de presse aux agents.

    S’agit-il de cartes de presse véritables ? On en trouve sur Internet pour un peu moins de 25 euros, comme articles de farces et attrapes, destinés uniquement à un usage privé. Le porte-parole de l’Association allemande des journalistes (DJV), Hendrik Zörner, a déclaré à Junge Freiheit qu’il ignorait complètement l’utilisation abusive de la carte de presse nationale par des extrémistes. « Je ne suis au courant d’aucun cas » a t-il déclaré au téléphone. En outre, les policiers seraient formés pour reconnaître les faux papiers.

    Un commentaire de février 2019 dresse un tableau différent. Le même Zörner y critique l’utilisation abusive de la carte de presse – à droite. Les nazis utiliseraient de faux papiers lors des manifestations pour pénétrer dans les zones barrées et tabasser les gauchistes. De plus, la police serait souvent incapable de reconnaître les fausses cartes de presse.

    Selon les informations de Junge Freiheit cependant, il y aurait eu au moins un soit-disant journaliste muni d’une fausse carte de presse lors de la manifestation du 1er mai à Berlin cette année.

    Financement grâce à des fondations et des subventions du gouvernement fédéral

    Ces antifas camouflés en journalistes ont aussi une autre tâche. Ils sont censés fournir des photos « choc » des manifestations. Rien de plus simple pour eux puisqu’ils peuvent photographier en toute sécurité, en direct, faisant partie eux-même des manifestants. Les images sont ensuite publiées sur différents blogs sur Internet, ces collections de photos idéalisant la manifestation. Un marketing intelligent en soi. Bien entendu, toutes les personnes photographiées sont rendues méconnaissables.

    Et les médias grand public eux aussi aiment fouiller dans ces collections, à la recherche de matériel iconographique.

    Les antifas bénéficient également de la formation continue. La Linke Medienakademie (LiMA)/L’Académie des médias de gauche, propose des cours et des conférences : « Notre objectif est de promouvoir des perspectives critiques et émancipatrices dans les médias. » Interviennent des conférenciers et des interlocuteurs de renom tels que Emily Laquer, devenue célèbre comme porte-parole des participants aux émeutes frisant la guerre civile lors du sommet du G20 à Hambourg en 2017.

    Emily Laquer appartient à la « Gauche interventionniste (IL) post-autonome et orientée vers la violence », selon un rapport des Affaires intérieures de Hambourg. Il y est dit à propos de ce mouvement : « Grâce à un travail d’alliance tactique et stratégique ciblé avec des non-extrémistes, par exemple sur la question du G20, ils assurent la mise en contact de l’agitation extrémiste de gauche au-delà des structures extrémistes de gauche. » Par ailleurs, la LiMA/Académie des médias de gauche a été financée en 2022 par la Fondation Rosa-Luxemburg à hauteur de 60.000 euros, recevant par ailleurs 22.000 euros du Fonds Socio-culturel, ce dernier étant à son tour financé par la commissaire du gouvernement fédéral à la culture et aux médias

    Observatoire du journalisme (Ojim, 21 septembre 2023)

    Source : Junge Freiheit, 20/08/2023. Traduction : AC

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  • Raisonnablement sexiste...

    Les éditions Magnus viennent de publier un nouvel essai de Laurent Obertone intitulé Raisonnablement sexiste - Remettre les hommes et les femmes à leur place.

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à fissurer l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013). Il a publié récemment un essai intitulé Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022).

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    " Jamais les hommes et les femmes n’ont été à ce point malmenés, niés, séparés les uns des autres, par une époque qui semble jurer leur perte. Une relation déjà difficile, chaque jour un peu plus empoisonnée. D’un côté les salauds qu’il faut déconstruire, de l’autre les malheureuses oppressées, victimes du patriarcat sexiste. 

    Féminisme Netflix, wokisme « non binaire », théorie du genre dans les écoles… L’évolution des rapports amoureux, de la sexualité, des familles et des couples s’avère catastrophique. 

    Il est temps de renverser la vapeur. 

    Spécialiste des vérités qui dérangent, Laurent Obertone rompt une nouvelle fois avec le dogme, pulvérise les tabous, et nous plonge dans un bain de réel. 

    Comprendre les hommes et les femmes, les ramener à leurs particularités et aspirations fondamentales, pour mieux les réconcilier, les unir et les accomplir. Lecteurs et lectrices, voici l’heure du bilan sans concession, et du traitement de choc. Dans cette tragédie dont nous sommes les héros, vous seuls pouvez remettre les choses à l’endroit. 

    Tel est l’objet de ce livre décapant. 

    Tel sera le tombeau du politiquement correct. "

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  • Sobriété, déconsommateurs : cache-misère des gouvernements ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean-Marc Jancovici à Thinkerview, consacré à la question de la décroissance et à celle de l'énergie.

    Polytechnicien, spécialiste des questions énergétiques, Jean-Marc Jancovici est l'auteur ou le co-auteur de plusieurs essais sur le sujet, dont "Dormez tranquille jusqu'en 2100", et autres malentendus sur le climat et l'énergie (Odile Jacob, 2017).

     

                                               

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  • Les Cultes à mystères dans l'Empire romain...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier une étude historique de Francesco Massa intitulée Les Cultes à mystères dans l'Empire romain - Païens et Chrétiens en compétition.

    Professeur au Département d’études historiques de l’Université de Turin, Francesco massa est historien des religions, spécialiste des interactions religieuses dans la Méditerranée antique.

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    " Dans les religions polythéistes de l’Antiquité, à forte dimension publique et collective, les cultes dits « à mystères », réservés à des groupes d’initiés, ont longtemps tenu un rôle limité, malgré la célébrité de certains d’entre eux comme les Mystères d’Éleusis. Mais sous l’Empire romain, la notion de mystères semble connaître une diffusion sans précédent et influencer tant les pratiques religieuses que les façons de les représenter. Or, ce processus concerne aussi bien les groupes chrétiens que les cultes traditionnels. En effet, dès le milieu du IIe siècle, les auteurs chrétiens s’approprient le vocabulaire des cultes à mystères pour parler de leurs propres rituels et croyances, et construisent ainsi des formes de compétition avec les tenants des religions traditionnelles.

    À partir de ce moment et jusqu’à la fin de l’Antiquité, les mystères des religions polythéistes et les nouveaux mystères chrétiens ne cessent de se croiser. La notion de mystères devient le lieu d’interactions entre païens et chrétiens reflétant les nouveaux rapports de force politiques et religieux qui s’établissent dans les territoires d’un empire multiculturel et multireligieux. L’ouvrage retrace cette évolution et interroge le rôle qu’a pu jouer le discours chrétien sur les cultes à mystères « païens ». "

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  • Oui, il y a des solutions pour empêcher l’invasion migratoire !...

    Nous reproduisons un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à l'invasion migratoire.

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    Immigration. Blocus naval militaire, bombardements des passeurs, sortie des traités internationaux, abandon de Lampedusa..oui, il y a des solutions pour empêcher l’invasion migratoire

    A entendre la presse gauchiste mainstream ces derniers jours, l’immigration serait une fatalité. Impossible en endiguer. Il faut régulariser tous les migrants. Il faut ouvrir les frontières et laisser des millions d’Africains venir se partager  notre territoire. C’est comme ça. Vous n’avez plus votre mot à dire bien que cela fasse 50 ans que vous votiez contre l’immigration sans être écouté par vos élus.

    Et bien si pourtant, il  y a des solutions simples contre l’immigration

    Premièrement, plutôt que d’envoyer des soldats français mourir aux quatre coins du monde pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, il faut déployer l’armée en mer, pour faire un blocus militaire européen en Méditerranée. Plus de possibilité pour la moindre embarcation de passer, retour en Afrique ou au Proche-Orient pour tous ceux qui tentent. Neutralisation de tous les navires appartenant aux ONG complices de l’immigration ? Et le droit là dessus ? C’est très simple. Il faut supprimer les traités internationaux. Et construire une Europe débarrassée des textes qui entendent l’asservir. Nous ne sommes plus en 1945 ni en 1970, nous sommes en 2023. Et nous sommes envahis. Blocus naval donc, et frappes massives visant à détruire toute l’ossature constituée par les passeurs. Des frappes, et des envois de forces spéciales pour éliminer physiquement ceux qui participent à la traite d’êtres humains.

    Deuxièmement, il faut couper immédiatement toutes les aides financières pour les pays africains qui refusent de reconnaitre leurs ressortissants, et de les récupérer dans leur pays d’origine. Toutes les aides pour ceux qui incitent au départ de leurs pays plutôt qu’à la construction et au développement sur place. Il faut rendre son indépendance totale et définitive à l’Afrique, et la laisser se développer à son rythme, en coupant tous les ponts qui nous lient ou nous liaient à elle. Tout comme il faut inciter financièrement tous les africains présents en Europe à retourner sur la terre de leurs ancêtres pour la développer.

    Ce n’est pas une question d’être intégré, de travailler. C’est une question de vivre ensemble. Les masses culturelles différentes ne peuvent plus vivre ensemble, massivement. Sinon, demain, c’est la guerre civile et le chaos, dont on voit poindre les bribes à l’horizon, au coeur même de nos sociétés.

    Quid troisièmement d’abandonner Lampedusa, Ceuta, Melilla, ces petits bouts de territoires d’Europe sur lesquels se jettent les migrants d’Afrique ? Si ces territoires ne faisaient plus partie de l’UE, alors les traversées deviendraient encore plus compliquées et demanderaient d’autres types de logistiques.

    Ce n’est pas, par ailleurs, parce que Madame Meloni semble pieds et poings liés (qui la menace ? De qui dépend-elle aujourd’hui ? Qui fait pression ?) que d’autres dirigeants européens ne peuvent pas agir. Il faut raser une bonne partie des accords, des traités, qui ont été signés dans l’Union Européenne, et construire une autre Europe, celle des peuples autochtones qui la composent. Et qui demandent instamment à leurs dirigeants, pour le moment encore plutôt gentiment, d’en finir immédiatement avec l’immigration. Et à la presse qu’ils financent de cesser de les faire passer pour des monstres inhumains qui ne veulent pas accueillir la misère.

    Les Européens n’arrivent plus à se chauffer. A remplir leurs caddies. A se loger. Ils ne sont plus en sécurité dans les métropoles d’Europe de l’Ouest. Ils voient leur niveau de vie s’effondrer du jour au lendemain et leur sécurité sanitaire de moins en moins assurée. Ils constatent l’effondrement civilisationnel jour après jour. Ils sont au bord de la révolte. En raison de l’aveuglement (ou de l’idéologie) de leurs dirigeants.

    Nous n’avons pas le temps de nous occuper du sort des migrants qui prennent la Mer en sachant parfaitement ce qu’ils risquent. La santé, la sécurité, la prospérité des autochtones d’Europe nous est plus importante, elle est prioritaire. Rien d’autre ne compte. Demi tour. Blocus. Liquidation des passeurs. Pression sur les pays d’origine. Et retour de l’Europe puissance, pas de l’Europe tiers monde qui est en train de se construire sous nos yeux.

    Du courage en politique.

    Julien Dir (Breizh-Info, 19 septembre 2023)

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  • Le nouvel âge de la bêtise...

    Les éditions de l'Observatoire viennent de publier un nouvel essai de Pierre-André Taguieff intitulé Le nouvel âge de la bêtise

    Philosophe, politologue et historien des idées, Pierre-André Taguieff est l’auteur d'essais importants qui ont contribué à mettre à mal la pensée unique comme  La Force du préjugé - Essai sur le racisme et ses doubles (La découverte, 1988), Résister au bougisme (Mille et une Nuits, 2001), Les Contre-réactionnaires : le progressisme entre illusion et imposture (Denoël, 2007), Julien Freund, au cœur du politique (La Table ronde, 2008), Du diable en politique - Réflexions sur l'antilepénisme ordinaire (CNRS, 2014), Les nietzschéens et leurs ennemis - Pour, avec et contre Nietzsche (Cerf, 2021) ou Qui est l'extrémiste ? (Intervalles, 2022).

     

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    " Peut-on lutter efficacement contre la bêtise, si insaisissable, presque indéfinissable ? Dans notre monde où les croyances politiques tendent à remplacer les vieilles croyances religieuses, elle est inévitablement idéologisée. Prenant le plus souvent le visage d’une grande vertu morale ou civique, la bêtise d’indignation, notamment portée par les idiots utiles de l’islamo-gauchisme ou de l’académo-militantisme « woke », se pare de révolte et d’insoumission alors même qu’elle suit les mouvements de mode, plongeant avec jubilation dans les snobismes et les conformismes. Pétrie d’émotions, elle hante à l’envi tous les mots en « isme », les débats publics, les discours politiques et les émissions de variétés, faisant des réseaux sociaux l’instrument privilégié de la multiplication des crétins. 

    Pour Pierre-André Taguieff, il nous faut vivre avec la bêtise, mais en multipliant les cloisons étanches. La tenir à distance en la prenant comme objet d’analyse ou comme cible d’une ironie soit légère, soit méprisante. Certes, le ridicule ne tue pas et la résilience de l’imbécile est sans limite, mais à l’âge de la « bêtise idéologisée de masse », l’ironie demeure l’arme de l’intelligence. Ou comment l’on peut nuire à la bêtise sans perdre son temps avec elle. "

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