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Métapo infos - Page 1478

  • Etats-Unis : vers un renversement économique inattendu...

    Dans cette chronique, mise en ligne sur Realpolitik.tv, Hervé Juvin joue pleinement son rôle d'observateur des mouvements de fond géopolitiques et géoéconomiques...


    États-Unis : vers un renversement économique... par realpolitiktv

    "Technique, économie, énergie. Il s’agit de prendre toute la mesure d’une information étonnamment passée inaperçue : les États-Unis étaient de très grands importateurs de pétrole ; de très grands importateurs de gaz ; de très grands dépendants aux sources d’énergies fossiles partout dans le monde. Les États-Unis, dans les années à venir, se sont mis dans la situation d’être exportateurs de pétrole ; exportateurs de gaz naturel ; ils pourraient même devenir parmi les plus grands exportateurs mondiaux."

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  • Prélude à l'aventure...

    Les éditions Anne Carrière viennent de publier Prélude à l'aventure, un récit inédit d'Henri Vincenot. Voilà qui devrait réjouir les amateurs du vieux barde bourguignon et qui permettra d'inciter de nouveaux lecteurs à découvrir La Billebaude ou Le pape des escargots !....

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    "À dix-sept ans, Henri Vincenot, lors d’une partie de chasse avec son grand-père, l’aïeul initiateur de La Billebaude, se perd dans les bois et les friches. Cherchant son chemin, il tombe en arrêt, ébloui, sur un hameau en ruine au creux d’une petite combe bourguignonne. Se déclarant alors « Prince charmant d’une Belle endormie », il se prend de passion pour l’endroit et déclare au chien fidèle qui l’accompagne : « Tu vois, c’est ici que je passerai mes jours ! » Telle est la grande révélation contée à la fin de La Billebaude.

    Passade d’un adolescent excentrique et rêveur ? Pas tant que cela !

    En effet, son diplôme d’HEC en poche, une fois marié avec Andrée, qui le suit dans ses rêves, après aussi quelques expériences professionnelles qui le « dégoûtent » du monde, Henri imagine tout abandonner du siècle et de ses leurres pour installer sa famille dans ce lieu perdu mais magique. Il a trois petits enfants, une épouse vaillante et enthousiaste. Le jeune couple va tout mettre en œuvre, sous la houlette d’Henri, pour préparer cette aventure digne des pionniers du Nouveau Monde, menant une vie à la dure, sans le confort ni les plaisirs « tout faits » que procure la vie moderne.

    Prélude à l’aventure a été écrit en 1941, en pleine Occupation. Cet hiver-là est extrêmement rigoureux : peu de bois de chauffage, des nuits glaciales, des tickets de rationnement qui n’assurent pas une nourriture suffisante, presque pas de médicaments pour soigner les maladies infantiles… Et pourtant, dotés d’un optimisme inébranlable, les amoureux partent, avec tente et outils de bûcheronnage, poser les premiers jalons de leur paradis futur.

    Vincenot a vingt-neuf ans et, déjà, tout ce qui fera le charme puissant de La Billebaude : l’amour sensuel d’une nature sauvage, parfois cruelle mais toujours ensorceleuse ; le mot juste pour parler des saisons, des arbres et des plantes utiles, des sauvagines et de leur vie tumultueuse ; le plaisir communicatif avec lequel le jeune auteur exprime la jouissance de l’effort physique à fournir pour maîtriser cette nature si chère à son cœur."

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  • Pas d'union nationale possible ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Georges Feltin-Tracol, cueilli sur Europe Maxima et consacré à une intéressante réflexion sur les mirages de l'union nationale... Auteur de plusieurs ouvrages, Georges Feltin-Tracol a notamment publié Orientations rebelles (Heligoland, 2009) et Réflexions à l'est (Alexipharmaque, 2012).

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    Pas d'union nationale possible !

     

    La dernière campagne présidentielle marquée par l’élection du socialiste François Hollande a confirmé une triste habitude. Lors de l’entre-deux-tours et dans l’attente fatidique du résultat du 6 mai, une partie de ce que les commentateurs appellent la « droite de conviction » s’accoquina au sarközysme déclinant. Le désormais célèbre numéro de Minute (1) dans lequel s’exprimait le renégat occidentaliste Gérard Longuet témoigne pleinement de cette affligeante dérive.

    Cette tendance ne remonte pas au soir du 22 avril 2012. Quand on se penche sur cette frange droitière attirée par les sirènes sarközystes, on y retrouve sans surprise l’éternelle mouvance nationale, catholique, conservatrice et libérale qui se manifeste depuis deux siècles au côté de l’orléanisme félon (pléonasme !), des fusilleurs des Canuts lyonnais de 1831, des massacreurs des ouvriers parisiens de juin 1848, des assassins de la Commune de 1871, de Guizot, de Cavaignac, du « Parti de l’Ordre », de Thiers… Ce courant s’est maintenu jusqu’à nos jours par des travestissements successifs, des radicaux aux « nationaux » en passant par les opportunistes gaullistes qui soutinrent Pinay contre l’avis de De Gaulle en 1951 (2).

    Comme pour la présidentielle, et à l’exception de quelques situations particulières, les législatives n’ont pas favorisé la moindre esquisse d’une quelconque « union nationale » contre Hollande entre une « droite » institutionnelle faillie et une opposition « mariniste » ou « frontiste ». La présente droite, celle du « Siècle », aimerait principalement récupérer les électeurs et, peut-être, les cadres de « Marine », mais surtout pas les militants et leurs idées. Elle mise pour cela sur la complicité des « droitards » qui devraient comprendre que, contrairement à ce que disent les médias officiels, le vote en faveur de Marine Le Pen n’est « plus seulement un vote de sanction ou d’avertissement mais de plus en plus un vote d’adhésion (3) ». Entre cet électorat relativement aisé, conservateur, âgé, et l’électorat mariniste, plus jeune, plus féminisé, plus actif, existe dorénavant une véritable béance géographique, culturelle, sociale et générationnelle  et ce ne sont pas les appels intéressés à l’« union nationale » qui la combleront. Une telle perspective serait même la pire des choses.

    L’histoire politique française montre que l’union nationale tant en période électorale qu’en temps de guerre nuit toujours à ce que l’historien israélien des idées Zeev Sternhell a nommé la « droite révolutionnaire » (4) et qu’il serait préférable d’appeler « radicalités non-conformistes ». Doit-on rappeler que l’« Union sacrée » de l’été 1914 à laquelle se soumit Charles Maurras entama la longue fin de l’Action française (5) ? Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les dissidents tant à Alger (Henri Frenay) qu’à Vichy avec « les non-conformistes des années 1940 » (6) se retrouvèrent écartés au profit des communistes, des technocrates et des politiciens revenants de la IIIe République. Pendant la Guerre d’Algérie, de nombreux « révolutionnaires de droite » apportèrent leur soutien au résident de Colombey-les-Deux-Églises avec le dépit qui en résulta. À chaque fois, la « droite révolutionnaire » est flouée. Il est temps que cessent ces tromperies. Plutôt que d’être les auxiliaires zélés de la Banque et de la Bourgeoisie, les milieux militants identitaires devraient développer un discours radical cohérent et total.

    Des exemples étrangers récents démontrent la pertinence de ce positionnement. En Grèce, le L.A.O.S. (Alarme orthodoxe populaire) de Georgios Karatzafaris participa un trimestre au gouvernement d’union nationale de Loukas Papadimos en compagnie de Nouvelle Démocratie (droite) d’Antonis Samaras et du P.A.S.O.K. (socialiste). Mais, face à l’exaspération populaire croissante, les ministres du L.A.O.S. démissionnèrent du gouvernement avant l’approbation d’un nouveau plan d’austérité, le 10 février 2012. Toutefois, l’un d’eux, Makis Voridis, quitta son parti pour Nouvelle Démocratie. Il sauva ainsi son siège de député, car, aux législatives du 6 mai 2012, les citoyens désavouèrent la décision de Karatzafaris en ne renouvelant aucun mandat du L.A.O.S. au Parlement. Près de 7 % des Grecs préférèrent en revanche voter pour L’Aube dorée de Nikolaos Michaloliakos au programme détonnant. Les nouvelles législatives du 17 juin dernier ont confirmé l’audience du mouvement radical grec malgré une intense campagne d’hostilité médiatique (7).

    En Italie, les dernières élections municipales partielles ont concerné une dizaine de millions d’électeurs. Elles ont vu l’effondrement de la Ligue du Nord d’Umberto Bossi et le surgissement d’un singulier mouvement « anti-politique ». Plus d’une décennie d’entente étroite et de compromissions multiples avec le parti libéral-conservateur de Silvio Berlusconi a gravement perturbé le fonctionnement interne de la Lega Nord. Fort opportunément, des scandales financiers viennent d’éclabousser Bossi et ses proches. Son fils Enzo – qu’il surnomme « la Truite » du fait de son triple échec au bac (!) – s’était acheté un diplôme universitaire en Albanie et plusieurs belles voitures aux frais du parti régionaliste padanien. La vice-présidente liguiste du Sénat avait, elle, offert à son jeune amant un appartement et de l’argent venu des contribuables.

    Les électeurs agacés ont désavoué la Lega qui perd de nombreuses mairies et deux tiers des suffrages ! Désabusés, les Italiens qui ne se sont pas abstenus ont distingué le Mouvement Cinq Étoiles de l’humoriste Giuseppe « Beppe » Grillo. Provocateur, adversaire véhément de la partitocratie, contempteur des institutions, chantre de la démocratie directe, partisan de la sortie de la Péninsule de l’euro, les médias du Système catalogue Beppe Grillo parmi les « néo-populistes ».

    On pourrait voir dans le phénomène Grillo une résurgence du qualqunisme (8). Ce qui se déroule en Italie a souvent des répercussions en Europe. Observant les résultats du premier tour de la présidentielle française de 2012, le géographe chevènementiste Christophe Guilluy, auteur de Fractures françaises, estime qu’« au XXIe siècle, on doit tenir un discours à la fois sur la dimension sociale et identitaire. Quand vous ne tenez qu’un discours sur le social, vous restez bloqué dans les années 1980. C’est cela que Jean-Luc Mélenchon a payé dans les urnes (9) ». Or, en Italie, les appels de Beppe Grillo sont simultanément identitaires (il est contre la réforme prévue du code de la nationalité qui abandonnerait le droit du sang pour celui du sol, il refuse l’immigration de peuplement et soutient la fermeture des bases étatsuniennes), sociaux (il conteste l’inquisition fiscale, le primat des banques et les délocalisations) et écologiques (il défend un programme ambitieux de sortie du nucléaire et de développement des énergies renouvelables).

    Au lieu de célébrer une hypothétique union nationale avec des dignitaires droitards à l’esprit bourgeois, la « radicalité non-conformiste » devrait s’inspirer de Grillo et soumettre à la population des thèmes radicaux identitaires, solidaristes et écologiques. L’occasion est propice, surtout depuis que « la gauche n’est plus crédible sur la question sociale (10) ». Certains bons (et simples ?) esprits parleront d’« irréalisme intello ». Écartons d’une maine ferme leur jugement stupide et toutes leurs vieilles lubies modernistes, libérales et conservatrices. Les simplets du national-libéralisme auront alors beau jeu de crier au sectarisme et à la trahison quand la « Patrie » est en danger. Leur vision de la patrie n’est pas la nôtre. Abandonnons donc les chimères démodés et ouvrons avec une joie dionysiaque les portes du temple de Janus, car on sait que l’Hexagone sera, demain, la Grèce et, après-demain, la Bosnie des années 1990.

     

    Georges Feltin-Tracol (Europe Maxima, 1er juillet 2012)

     

     

    Notes

    1 : Minute, n° 2562, du 2 mai 2012.

    2 : Il importe cependant de distinguer les personnes qui ont appelé à voter pour le président sortant sans le moindre espoir de retirer un quelconque bénéfice de celles capables de réaliser à la base un « front des droites » dans une perspective tactique victorieuse pour les élections législatives. On y reviendra…

    3 : Françoise Fressoz, « Le coup de semonce de “ la France des invisibles ” », dans Le Monde, 24 avril 2012.

    4 : Zeev Sternhell, La droite révolutionnaire. Les origines françaises du fascisme 1885 – 1914, Le Seuil, coll. « Histoire », 1978.

    5 : Cf. Georges Feltin-Tracol, « Les trois erreurs de Charles Maurras », dans Flash, n° 71, le 28 juillet 2011, ensuite mis en ligne sur Vox N.-R., le 14 août 2011, toujours consultable.

    6 : Cf. Michel Bergès, Vichy contre Mounier. Les non-conformistes face aux années quarante, Économica, 1997.

    7 : En dépit d’une diffamation permanente orchestrée par les gras médias grecs et étrangers aux mains de l’hyper-classe mondialiste, L’Aube dorée résiste, ne perdant que 0,8 %, soit trois sièges en moins (18 au lieu de 21).

    8 : On appelle « qualunquisme » le mouvement « populiste » italien – le Front de l’Homme Quelconque – de Guglielmo Giannini (1891 – 1960), précurseur du poujadisme, qui exprimait la protestation des électeurs entre 1946 et 1949.

    9 : Entretien avec Christophe Guilluy, « Le second tour reste ouvert », dans Le Figaro, 26 avril 2012. Notons que Mélanchon a vu sa courbe dans les sondages commencer à diminuer après son discours de Marseille célébrant les mérites du métissage… Dans le même temps, sur les conseils avisés de son père Jean-Marie, Marine Le Pen revint sur les points fondamentaux du programme frontiste : l’immigration et les pathologies sociales qui en découlent. Le Front de Gauche a raté le tournant populiste comme en 1980 le P. « C.F. » de l’ineffable Georges Marchais le rata après avoir envoyé les bulldozers contre des foyers d’immigrés… La ligne nationale-communiste naguère défendue par Pierre Zarka a définitivement vécu.

    10 : Christophe Guilluy, « Le vote Marine Le Pen est, dans les faits, un vote de classe », dans Marianne, 28 avril – 8 mai 2012.

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  • A l'écoute du monde sauvage...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier À l'écoute du monde sauvage - Pour réinventer notre avenir, un livre-enquête de  Karine-Lou Matignon. Journaliste et écrivain, l'auteur, dont la relation de l'homme à la nature est le thème de prédilection, a rencontré pour écrire son ouvrage des artistes, des poètes, des écologistes, des hommes de foi ou des chercheurs comme Yves Christen, Gilles Clément, Matthieu Ricard, Jean Malaurie, Kenneth White ou Henri Gougaud. Le livre est préfacé par l'éthologue, mais aussi psychiatre et psychanalyste, Boris Cyrulnik. 

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    "Nous rendre attentifs à la nature sauvage, à la créativité des mondes animaux, réinventer avec eux de nouveaux liens, éprouver ce sentiment profond d'un environnement partagé, c'est résister au rouleau compresseur de nos sociétés et conserver en nous une part de liberté. C'est rester vivant. Voilà vingt ans que Karine Lou Matignon affirme cette idée à travers ses reportages et ses livres. 
    Douze ans après son premier essai dans la collection Clés, Sans les animaux, le monde ne serait pas humain, récompensé par le prix littéraire 30 Millions d’amis 2000, elle va de nouveau à la rencontre de scientifiques et d’écologistes, mais aussi de philosophes, d'aventuriers et d’artistes, hommes et femmes passionnants, pour qui l’animal et la nature sont devenus les supports d’expériences humaines transformatrices, les fondations d’une pensée fertile. 
    Tous sont convaincus que mieux comprendre les bêtes et la nature n'est pas incompatible avec le progrès, bien au contraire, que l'évolution même de l'humanité doit en passer par là. « Va prendre tes leçons dans la nature », recommandait Léonard de Vinci. S’en inspirer pour construire de nouvelles technologies, d’autres modes de consommation, d'éducation, d’existence. Chacun nous dit pourquoi et comment, ce qui fait de ce livre à la fois un voyage au coeur du sauvage et un traité de philosophie pour réinventer notre avenir."
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  • A propos des nouvelles sanctions occidentales contre l'Iran...

    Alain de Benoist, directeur des revues Nouvelle Ecole et Krisis et éditorialiste de la revue Eléments, répond aux questions de la radio iranienne francophone, IRIB, à propos des nouvelles sanctions occidentales prises contre l'Iran. Alain de Benoist a récemment publié un livre d'entretien avec François Bousquet, intitulé Mémoire vive (De Fallois, 2012).

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  • La Prusse et la France...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 61, juillet - août 2012).

    Le dossier central est consacré à la Prusse. On peut y lire, notamment,  des articles de  Jean-François Gautier ("La Prusse à l'école de la France" ; "La musique entre Paris et Berlin"), d'Henry Bogdan ("Des Teutoniques à la Prusse"), de Jean-Paul Bled ("La Prusse après Iena : un prodigieux redressement"), de Thierry Buron ("Du patriotisme prussien au nationalisme allemand") et de Dominique Venner ("L'éternel mystère prussien"), ainsi qu'un entretien avec l'historien allemand Sven Externbrink.

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec l'historien militaire Henry de Wailly et des articles de Annie Laurent ("La crise syrienne : ses causes historiques"), de Laurent Dartez ("Onfray entre Sartre et Camus") et de Philippe Conrad ("Les grandes étapes de la Reconquista") ainsi que la chronique de Péroncel-Hugoz.

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