Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 1389

  • Hissez le drapeau noir !...

    « Ils nous dénigrent, les escrocs nous dénigrent, alors qu'il n'y a qu'une différence, ils volent les pauvres sous couvert de la loi, alors que nous volons les riches sous la seule protection de notre courage. »
    Le pirate Bellamy à son procès en 1720

     

    Nous vous signalons la parutions aux éditions du CNRS du Dictionnaire des corsaires et des pirates. Cette somme, qui comporte plus de 900 pages et de 600 entrées est publiée sous la direction de Gilbert Buti et de Philippe Hrodej. Alors, à l'abordage !

    Corsaires et pirates.jpg

    " Barbaresques, boucaniers, flibustiers, guerres de course, abordages, razzias, butins, partages de prises, chasses au trésor, canonnades… Corsaires et pirates jalonnent de leurs exploits la vie maritime et peuplent notre imaginaire. Voici le premier dictionnaire historique sur ces aventuriers des mers : près de 600 entrées, une œuvre monumentale, les meilleurs spécialistes pour faire revivre ces personnages hauts en couleur, des plus emblématiques comme Drake, Jean Bart, Surcouf, Duguay-Trouin, Dragut, Barberousse, aux oubliés de l’histoire ainsi qu’aux discrets mais indispensables armateurs. Un voyage dans le temps et à travers les océans où sont visités les principaux lieux associés à la course et à la piraterie, d’Alger aux Caraïbes, en passant par Boston, La Rochelle, Dunkerque, Salé, Saint-Malo jusqu’au golfe d’Aden, Sainte-Marie de Madagascar et les eaux de l’Asie du Sud-Est. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'anglicisation de l'enseignement français...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 19 avril 2013,  dans laquelle il livre une brillante analyse de la loi Fioraso et des lubies libéralo-mondialiste du gouvernement socialiste...


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : l'anglicisation... par rtl-fr

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (62)

     

    Clown.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Boulevard Voltaire, Dominique Jamet exécute la journaliste du Monde Ariane Chemin pourun article puant sur les amitiés droitières de Jérôme Cahuzac...

    Scoop : Ariane Chemin n'est pas journaliste mais flic

    Journaliste flic.jpg

    - sur son blog, Bertrand Renouvin mouche Jean-Luc Mélenchon et son projet rideau de fumée de 6ème République...

    Les égarements de Jean-Luc Mélenchon

    Mélenchon 4.jpg

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Pour un patriotisme économique européen !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du député Bernard Carayon, cueilli sur le site de la fondation Prometheus, après sa publication dans Le Figaro, et consacré au patriotisme européen...

     

    Patriotisme européen.jpg

    Pour un patriotisme économique européen

    Les partisans de la « mondialisation heureuse » se sont réjouis des propos du président Obama : dans son discours récent sur l’état de l’Union, il promeut un accord de libre-échange avec l’Europe. Au menu, les OGM, le bœuf aux hormones ? Pas seulement ! Les concours financiers qui ont contribué au succès d’Airbus, les droits à la propriété intellectuelle, l’exception culturelle européenne dans l’audiovisuel et le cinéma seront en balance avec des sujets où les Américains ne feront aucune concession : le « buy American act », qui, depuis 80 ans, réserve aux entreprises américaines les marchandises destinées à un usage public ; le contrôle de l’exportation des technologies sensibles ; les législations spécifiques des États fédérés.

    Le moment est bien choisi alors que l’Europe est économiquement à genoux, durablement divisée et soumise à une guerre économique. Les États-Unis, par leurs subventions officielles ou maquillées, protègent astucieusement leurs secteurs stratégiques afin de conserver leur « suprématie », selon l’expression peu libérale qu’utilisa Clinton. La Chine, la Russie, l’Inde et le Brésil, à l’abri de règles protectionnistes, développent leurs champions nationaux, rattrapent leur retard, au prix, parfois, de pillages technologiques, conquièrent de nouveaux marchés. Tous s’affranchissent des règles du libre-échange fixées par l’OMC, quand les Européens s’efforcent d’être les meilleurs élèves de la classe : par irénisme, dogmatisme, paresse intellectuelle ou fatalisme.

    Les faits sont accablants : la Commission européenne n’a toujours pas intégré la dimension stratégique de certains secteurs industriels (comme l’énergie), en privilégiant systématiquement le consommateur au producteur, la lutte contre l’inflation à la croissance, l’ouverture des frontières, sans réciprocité, sur notre indépendance. L’hétérogénéité politique, fiscale et sociale de nos pays freine une approche unie des questions environnementales, diplomatiques ou commerciales. Le choix du plus petit dénominateur commun nous paralyse ; les exemples sont légion : guerres en Irak, en Libye et au Mali, reconnaissance du Kosovo, réforme de la PAC. L’Union sacrée ne s’exprime qu’à l’occasion de crises majeures pour sauver la Grèce et la zone euro, le plus souvent d’ailleurs à l’initiative de la France ou de l’Allemagne.

    Les grands marchés publics eux-mêmes, quand ce ne sont pas nos propres entrepreneurs, ne privilégient pas l’industrie et les PME européennes : 80 % des investissements du CAC 40 sont réalisés dans les pays émergés ; Bruxelles n’a jamais incité nos cabinets d’avocat, d’audit, de courtage d’assurance et de certification, autant de métiers stratégiques, à former des champions à dimension mondiale. Comme le soulignait Paul Valéry dès 1927 : « L’Europe aspire visiblement à être gouvernée par une commission américaine. » Si l’Europe veut renouer avec l’idée de puissance et de croissance, elle doit affirmer un patriotisme économique.

    L’expression est taboue pour les naïfs ou les ultralibéraux, qui la confondent avec le nationalisme ou le protectionnisme : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. » Le patriotisme économique, national ou européen, n’est jamais que la défense de ses intérêts dans le respect de la réciprocité ! Entre la fermeture illusoire des frontières et la constitution de champions industriels à socle européen et dimension mondiale, il y a la différence entre le malthusianisme et l’ambition collective !

    L’Europe n’érigera jamais de murs à ses frontières : mais elle doit à celles-ci installer des filtres, soumettant ses importations à des normes éthiques, sanitaires, sociales et environnementales. Qui pourrait lui contester le souci de défendre un modèle reconnu dans le monde entier alors qu’elle pèse 50 % du PIB mondial et 35 % des échanges ! L’Europe est forte et ne le sait pas.

    Les élections européennes sont l’occasion de réviser, avec le soutien des peuples, la politique de la concurrence afin de préserver notre modèle social et nos indépendances. Elle s’appuie principalement sur les articles 101 et 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui interdisent la création de « champions européens » : le modèle Airbus est aujourd’hui inenvisageable dans les domaines du ferroviaire, de l’énergie ou de la pharmacie, alors que nos entreprises affrontent des géants, soutenus par des commandes publiques nationales, des aides à l’export considérables, des monnaies sous-évaluées. Si l’on ne donne pas aux industriels européens le moyen de lutter à armes égales, ils mourront, entraînant, dans le chômage, les consommateurs européens tant cajolés par la Commission.

    L’Europe doit aussi réduire ses dépendances, en adoptant une stratégie collective sur sa fourniture en métaux rares, en principes actifs pharmaceutiques et en technologies de l’information, trois domaines dans lesquels elle a, jusqu’à présent, renoncé à « voir le mal » chez ses concurrents dont les oligopoles écrasent nos entreprises et soumettent nos consommateurs à leurs prix.

    Le patriotisme économique européen n’a pas pour seuls socles les pouvoirs publics et les industriels. Il doit mobiliser les consommateurs à travers un « made in Europe », rassurant et mobilisateur sur le plan sanitaire et social, autour d’une idée simple à comprendre : l’Europe-puissance est la garantie de notre sécurité et de notre prospérité.

    Bernard Carayon (Le Figaro, 12 avril 2013)

    Lien permanent Catégories : En Europe, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Histoire d'un artiste...

    Les éditions Infolio viennent de rééditer Wagner, histoire d'un artiste de Guy de Pourtalès. Ecrivain d'origine suisse du début du siècle, Guy de Pourtalès et un amoureux de la musique et de la culture européenne. Il est l'auteur de biographies de Litz, Chopin, Berlioz et Nietzsche.

     

     

    wagner-histoire-d’un-artiste.jpg

    " Wagner, Histoire d’un artiste, est paru chez Gallimard en 1932. Cette biographie documentée et fouillée a longtemps fait référence. De nombreuses publications sont annoncées pour 2013, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du musicien. Celle-ci a la double vertu d’être “généraliste” – ni technique ni académique – et d’être écrite par un artiste, c’est-à-dire d’être empathique plutôt qu’explicative. "

    Lien permanent Catégories : Livres, Musique 0 commentaire Pin it!
  • Le populisme ne veut plus rien dire...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Marc Crapez, cueilli sur le site de Marianne et consacré à l'anti-populisme de l'oligarchie...

    Chercheur en sciences politiques, Marc crapez est l'auteur de plusieurs essais comme La gauche réactionnaire (Berg, 1998), L'antisémitisme de gauche au XIXe siècle (Berg, 2002), Défense du bon sens (Rocher, 2004).

     

    epouvantail-populiste.jpg

    Le populisme ne veut plus rien dire

    Depuis la mort de Raymond Aron, la science politique française s’est endormie. Son lexique a banni des notions comme l’affairisme, la bureaucratie, l’élitisme, l’oligarchie et, parallèlement, promu outrancièrement celle de populisme.

    Aux Etats-Unis, le sociologue Richard Florida vante la notion de « classe créative » pour désigner une classe mobile et qualifiée, définie en trois « t » : technophile, talentueuse et tolérante.
     
    Les sciences sociales apportent donc, sur un plateau, des théories qui font rosir de contentement les élites. Il est gratifiant d’être large d’esprit et à la pointe du progrès.

    De regarder les peuples comme des retardataires en leur faisant la leçon.

    D’être exonéré d’avance de travers tels que la bureaucratie ou l’oligarchie.

    D’intimider toute velléité de contestation en menaçant de la traiter de populiste.
     
    La France est la plus atteinte. Tandis que le Financial Times a cessé la surenchère en recommandant un « populisme précautionneux », notre pays reste quadrillé par des élites qui se serrent les coudes et se montrent agressives dès qu’on les met en cause.

    Elles détestent la critique et la remise en cause de leur credo. Assimilé à de la démagogie et à du conservatisme, le populisme ne veut plus rien dire.

    C’est devenu une annotation sévère que l’élite inscrit sur le bulletin de notes du peuple à la moindre incartade.

     

    Le filon anti-populistique est inépuisable. Des intellectuels focalisent l’attention sur cet épouvantail qui permet de se faire peur tout en surfant sur le consensus.

    Ils ressassent de pseudo-inquiétudes sur un risque imminent de montée du populisme par carriérisme ou opportunisme certes, mais surtout de bonne foi par ignorance.
     
    Le fantasme du populisme repose sur une version biaisée de l’histoire que tout le monde répète en chœur.

    Selon cette légende, l’histoire du continent européen serait une longue suite de guerres, c’est la démocratie qui aurait porté le nazisme au pouvoir et Hitler aurait déclenché la guerre pour permettre à son peuple d’assouvir ses bas instincts.

    Par conséquent, ce serait la construction européenne qui a permis la paix et la guerre serait, pour les peuples européens, une fatalité à exorciser par une thérapie de groupe, sous la dictée de leurs élites.
     
    En réalité, le nazisme n’a pas été porté au pouvoir par les urnes mais par une sorte de coup d’Etat. Les guerres correspondent à certains traits de la nature humaine soumise à certaines circonstances sociales.

    Ce ne sont pas les peuples qui déclenchent les guerres mais les élites, à la fois parce qu’il s’agit de possibilités inhérentes à l’évolution des sociétés et pour préserver leurs propres intérêts, masquer leur incompétence ou appliquer leur idéologie.  

    Depuis 1945 en Europe, la paix procède de contraintes géopolitiques telles que la superpuissance américaine et la dissuasion nucléaire (l’Otan face au pacte de Varsovie), une prise de conscience de l’ensemble des populations et une surveillance accrue des peuples sur les initiatives des élites.

    C’est la paix qui a permis l’Union européenne et non l’inverse. La non-belligérance franco-allemande est la cause et non l’effet de l’édification européenne.
     
    En début d’année, aux cérémonies anniversaires de l’amitié franco-allemande, les Allemands ont joué le jeu, en organisant des festivités dans leurs écoles, réitérant à la base leur souci de bonne entente.

    Les peuples européens adhèrent à la paix et à la prospérité et c’est dans le cadre de ce consensus qu’une partie d’entre eux est mécontente et apporte ses suffrages à des formations politiques qui se présentent en alternative aux élites en place qu’elles contestent. Le parallèle avec les années 30 est, pour le moment, dénué de fondement.

    Marc Crapez (Marianne, 16 avril 2013) 

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!