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wokisme - Page 8

  • La publicité, cheval de Troie du wokisme...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, à l’occasion de la sortie du numéro d’été de la revue, l'équipe du magazine, autour d'Olivier François, s’intéresse à la manière dont les minorités sont parties à la conquête des multinationales. Au menu également le premier hors-série consacré aux sagesses païennes, le statut des femmes en Orient et la sortie en salles du chef-d’œuvre restauré de Jean Eustache : "La Maman et la Putain"... On trouvera sur le plateau, Pascal Esseyric, directeur de la revue, François Bousquet, rédacteur en chef, et Christophe A. Maxime...

     

     

                                                

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  • La gauche, ce n'était pas mieux avant !...

    Foin de la nostalgie ! La gauche, ce n'était pas mieux avant, comme nous le rappelle avec brio Thaïs d'Escufon dans cette nouvelle mise au point.

    Porte-parole talentueuse et courageuse du mouvement Génération identitaire, Thaïs d'Escufon développe désormais avec brio une activité de publiciste sur les réseaux sociaux.

     

                                                  

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  • La bataille des mots...

    Les éditions VA viennent de publier un dictionnaire de François-Bernard Huyghe intitulé La bataille des mots.

    Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information, François-Bernard Huyghe enseigne à la Sorbonne et est l'auteur de nombreux essais sur le sujet, dont, récemment, La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015), Fake news - La grande peur (VA Press, 2018), Dans la tête des Gilets jaunes (VA Press, 2019) avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, ou L'art de la guerre idéologique (Cerf, 2019).

     

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    " La réélection d'E. Macron a montré une France fracturée et où domine le vote protestataire. Pro et antisystème, mondialistes et souverainistes, populistes et élites, identitaires et progressistes… les lignes de front sont multiples. Sociologiquement il est admis de distinguer au moins un bloc populaire de droite (moins riche, moins diplômé, périphérique), un autre de gauche (plus urbain, plus diplômé, jeune) et un bloc élitaire (CSP, macroniens, libéraux, plus âgés). Mais culturellement, idéologiquement, nous ne sommes pas moins divisés : du destin de la planète à la consommation de viande, ou du risque de guerre à l'écriture inclusive, il n'est guère de sujets sur lequel nous ne nous déchirions. Or ces tensions idéologiques passent par les mots et par leur maîtrise. Donc par des vocabulaires disputés et des sémantiques en lutte. Chacun tente d'imposer sa phraséologie, « woke » ou des luttes, jargon technocratique, terminologie droitière. Il est urgent d'analyser cette bataille des mots : comment ils s'imposent, se contestent mutuellement, se renforcent, deviennent des évidences pour les uns, des crimes par la pensée pour les autres. D'algorithme à wokisme ou d'autorité à zemmourisation, ce que l'on pense dépend de mots tabous et de mots totems. Sur les plateaux de télévision, on dispute désormais du bon ou du mauvais usage d'amalgame, d'islamophobie ou de populisme. Sur les réseaux sociaux, toute allusion au racisme systémique ou grand remplacement vous classe dans un camp et vous désigne des adversaires. Analyser, comme dans ce livre, les mots qui servent d'armes ou de barrières, ceux qui contrôlent et ceux qui déstabilisent, c'est démonter l'arsenal des stratégies politiques et idéologiques. "

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  • Tour d'horizon... (228)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur La Voie de l'épée, Michel Goya nous livre une première analyse de la guerre russo-ukrainienne...

    L’infanterie, les chars et la guerre en Ukraine (1ère partie - Du design de l'acier)

    L’infanterie, les chars et la guerre en Ukraine (2e partie- Routes, bastions et corrosion)

    L’infanterie, les chars et la guerre en Ukraine (3e partie-Théorie de la ligne)

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    - le laboratoire d'idée Fondapol traduit une étude américaine de Lorenzo Vidino sur le développement d'un islamisme qui s'appuie sur le wokisme...

    La montée en puissance de l'islamisme woke dans le monde occidental

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  • L'Amérique dans la guerre Russie-Ukraine...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, revient, à l'occasion de la sortie du dernier numéro, sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, sur fond d’offensive américaine en Europe de l’Est, d’encerclement de l’ex-empire des tsars et de déferlante médiatique contre Poutine. Au menu également, la façon dont le "wokisme" s’attaque à la gourmandise et à l’art de vivre français, la dernière présidentielle avec Jérôme Sainte-Marie, les conséquences du vote musulman en faveur de Jean-Luc Mélenchon, la folie sanitaire avec les docteurs Knock de la vaccination et la naissance du capitalisme dans le luxe des cours de la Renaissance... On trouvera sur le plateau, François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, Christophe A. Maxime et Rodolphe Cart...

          

                                             

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  • Vers la fin de la Fête des mères...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Mathieu Bock-Côté publié dans le Figaro Vox et consacré au remplacement de la Fête des mères, dans certaines écoles, par la "fête des gens qu'on aime"...

    Québécois, Mathieu Bock-Côté est sociologue et chroniqueur et est déjà l'auteur de plusieurs essais comme Le multiculturalisme comme religion politique (Cerf, 2016), Le nouveau régime (Boréal, 2017) ou L'empire du politiquement correct (Cerf, 2019).

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    Fête des mères ou fête des gens qu’on aime ?

    La presse nous apprenait cette semaine que, dans un nombre croissant d’écoles françaises, la Fête des mères est remplacée par une étrangement nommée « fête des gens qu’on aime ». La raison donnée est souvent la même : la Fête des mères serait discriminatoire à l’endroit des enfants issus de familles monoparentales ou homoparentales, ou, plus encore, pour ceux qui seraient victimes de maltraitance parentale. Pourquoi dès lors enfermer l’amour dans une figure exclusive à laquelle tous n’auraient pas accès ?

    Derrière ce pragmatisme sentimental revendiqué, se dévoile un tout autre mouvement, que nous avons pris l’habitude d’associer à la déconstruction. Il s’agit, au nom de la diversité, d’effacer tous les symboles culturels ou anthropologiques clairement marqués, pour les remplacer par des termes plus généraux, souvent flottants, et même insaisissables, jugés plus « inclusifs » et moins contraignants. C’est dans cet esprit qu’en 2019, en France, certains ont voulu, sans y parvenir cette fois, substituer à la référence au père et à la mère la référence aux parents 1 et 2. La modernité avancée culmine à la fois dans le mythe de l’indifférenciation des sexes et de l’interchangeabilité des fonctions.

    En fait, il ne s’agit plus seulement de s’en prendre à la mère, mais à la figure même de la femme. On le voit notamment avec la radicalisation de l’idéologie trans, qui vide le référent femme de toute dimension corporelle objective, pour permettre à tous ceux qui se « ressentent femme » de s’identifier légalement ainsi. C’est ce qu’on appelle l’autodétermination de genre. La novlangue diversitaire s’y met : on n’utilise plus le terme «femme », mais celui de « personne avec un utérus », ou encore, de «corps qui accouche ». Dans certains hôpitaux britanniques, on ne parle
    plus du vagin mais du « trou d’en avant » (sic) et les maternités sont renommées services périnataux. La femme est « décorporée », transformée en idée spectrale, pour que tous ceux qui le souhaitent puissent se l’approprier.

    Je ne peux m’empêcher de noter qu’il y a quelque malveillance à associer la sublime figure de la mère à un symbole d’exclusion. Cela dit, ce mouvement d’indifférenciation dépasse largement la seule question de l’identité sexuelle. On se souvient ainsi que la Commission européenne, il y a quelques mois à peine, avait proposé d’en finir avec la référence à Noël, jugée discriminatoire pour les populations non chrétiennes s’installant en Europe. Peut-être est-ce aussi pour cela qu’une partie de la classe politique sacrifie aisément la référence à la France pour se vouer exclusivement à la République, comme si la première était trop charnelle, à la différence de la seconde, qui serait déchargée d’un substrat identitaire trop particulier ?

    Le régime diversitaire aseptise la culture, il la désymbolise, comme s’il était pris d’une ivresse nihiliste. Rien ne doit lui résister. Il repose en quelque sorte sur une anthropologie de l’indifférencié, et, finalement, sur une forme de culte du néant, comme si l’homme, arrivé au terme de la déconstruction, pouvait retrouver sa liberté originelle, antérieure à toute formation culturelle, antérieure à toute incarnation aussi, comme s’il pouvait ainsi renaître en se donnant le rôle de démiurge, pour recommencer le monde à zéro, en lui prêtant la signification qu’il souhaite, sans être orienté par un héritage dont il se sera enfin débarrassé.

    L’être humain a toutefois besoin de vivre dans un monde structuré, et la déconstruction, qui arrive à son terme, exige une reconstruction inversée de l’ordre social et symbolique. Le point d’aboutissement de cette logique est déjà connu : on trouve aujourd’hui des femmes de naissance, s’identifiant désormais comme homme, sans avoir subi d’opération de changement de sexe et qui prétendent accoucher. En 2022, dans le monde occidental, il est désormais considéré comme possible qu’un homme soit « enceint » et qu’il accouche. Il serait même urgent de combler le « vide juridique » entourant leur statut. Plus encore, ceux qui contesteront cette possibilité seront comme il se doit suspectés de transphobie.

    On comprend ainsi la nature de ce vaste mouvement qui va de l’abolition de la Fête des mères à la reconnaissance de la possibilité pour un homme d’accoucher. L’abolition du monde symbolique qui était traditionnellement le nôtre conduit moins à l’extinction du sens qu’à son renversement. La marge devient la norme, et la norme la marge. On devine la réaction de certains : cet effacement de la Fête des mères est bête, mais ne faudrait-il pas se garder de surinterpréter sa signification ? Cette prudence est une forme sophistiquée d’aveuglement. Quand la figure de la mère est effacée, quand l’idée même de la femme est déconstruite, c’est bien le signe que la révolution culturelle écrase tout sur son passage. Encore faut-il savoir la nommer pour y résister.

    Mathieu Bock-Côté (Figaro Vox, 28 mai 2022)

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