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wokisme - Page 4

  • Le bêtisier du wokisme...

    La Revue des Deux Mondes sort un numéro estival avec un dossier consacré au bêtisier du wokisme. On y trouvera notamment des articles de Marin de Viry, de Paul-François Paoli, de Stéphane Guégan et de Renée Frégosi.

     

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    " Pressons-nous de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer.  La Revue des Deux Mondes s’est inspirée de Beaumarchais pour évoquer le wokisme. 

    Nouvelle doxa, caricature de l’antiracisme et du féminisme, ce mouvement est une source intarissable d’injonctions absurdes, de délires égalitaristes et de tyrannies comportementales ou langagières. On s’esclaffe en découvrant que les plantes et les cailloux parlent, qu’il convient de rendre « femmage » aux défuntes ou que l’accent grave est une provocation phallique.

    Sous la plume de Samuel Fitoussi, Sandrine Rousseau, grande prêtresse du wokisme, accède à l’Élysée en 2027, à la tête d’une République inclusive, sociale et écologique. Elle consacre ses « cent jours » à lutter contre la binarité oppressive, à pourfendre la construction sociale de l’hétérosexualité, et à promouvoir la féminisation du métier de conducteur de grue. Quant à Gérard Depardieu, Maïwenn et Frédéric Beigbeder, ils sont envoyés en camp rééducatif où malheureusement le naturel revient au galop ! 


    « Mâles blancs hétéro cisgenres », Pascal Bruckner et Jean-François Braunstein montent au front pour étriller une contestation très occidentale de l’Occident qui abolit les complexités de l’histoire et réduit l’individu à sa communauté d’appartenance. « C’est une secte qui marche bien », affirment-ils, s’inquiétant de cet « éveillisme » qui fait florès. 
Foucault et Derrida, ont-ils planté les premières graines de cette entreprise de déconstruction dont la French Theory, constellation de penseurs français très influente dans les années soixante-dix, pourrait être la putative matrice ? La Revue des Deux Mondes esquisse une réponse. 
Indigeste le wokisme ? Pas au « Pal Toqué », nouvelle table équitable et non-binaire où rats et punaises ont leur rond de serviette, où la blanchité alimentaire est hachée menu et le consentement des animaux recueilli avant tout dépiautage ou mijotage. Point d’offense non plus sur la carte des desserts passée sous les fourches caudines de la police des mots. Laissez-vous donc tenter par une tarte Tatin.e, un racisé en T-shirt non racisé, ou – pourquoi pas ? – un fondant au chocolat mi-queer, histoire de ne mégenrer personne. Rions, c’est l’été ! "

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  • Houellebecq réplique...

    Le numéro 65 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier central consacré à Michel Houellebecq, autour d'un long entretien avec lui, des entretiens avec le philosophe Thierry Ménissier sur l'intelligence artificielle et avec l'écrivain Eric Naulleau sur la littérature menacée par le wokisme, ainsi que les rubriques habituelles "Monde", "Essais", "Culture", et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

     

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  • La nouvelle vérité optionnelle : vers une union du « siliconisme » et du wokisme...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jure Georges Vujic, cueilli sur Polémia et consacré à la vérité optionnelle du wokisme...

    Avocat franco-croate, directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb, Jure Georges Vujic est l'auteur de plusieurs essais, dont Un ailleurs européen (Avatar, 2011),  Nous n'attendrons plus les barbares - Culture et résistance au XXIème siècle (Kontre Kulture, 2015) et Les convergences liberticides - Essai sur les totalitarismes bienveillants (L'Harmattan, 2022).

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    La nouvelle vérité optionnelle : vers une union du « siliconisme » et du wokisme

    Après le règne de la postvérité où toute considération de vérité est vidée, voire ignorée, dans le contenu et l’objectivité des médias, voici venu le temps de la vérité optionnelle.

    La vérité optionnelle, une vérité à la carte, simple option, par simple disposition intuitive, une vérité qui au lieu de résulter d’un examen et d’une vérification rationnelle, voire d’une concordance avec les faits, s’autolégitime par le simple désir, l’impulsion compulsive, l’optionnalité, le libre choix, l’affinité séductrice idéologique. C’est la version militante de la « véritude » (truthnes), désignant une « vérité » subjective qu’on croit être vraie de façon intuitive « avec les tripes » (from the gut) ou parce que « ça a l’air vrai », sans tenir compte des preuves du contraire, des faits ou d’une quelconque logique ou réflexion intellectuelle.

    C’est un peu l’avatar de la méthode Coué, la projection autosuggestive d’une croyance subjective utopique qu’on veut imposer à tout le monde. Dans ce cas de figure, c’est l’imagination de l’ordre du possible et non le réel qui fonde la vérité. Il est vrai que la puissance de contamination et de banalisation est visible surtout dans les médias et les élites politiques où le recours à l’émotion (l’argumentum ad passiones) ou l’intuition (gut feeling) fallacieuse sont de plus en plus utilisés dans les discours politiques contemporains. L’objectivité et les faits n’ont plus aucune importance puisque seules comptent la perception et la certitude attrayante.

    Ce type de vérités optionnelles, prosélytes autoproclamés, pullulent à travers la diffusion des idées wokistes qui s’installent peu à peu dans la société, les universités, les médias, et demain dans nos écoles. Il est vrai que, le relativisme des valeurs s’étant peu à peu imposé dans le sillage de l’idéologie déconstructiviste et de la postmodernité tardive, les nouveaux dogmes du wokisme, loin d’être relégués à une expression sectaire minoritaire, n’ont pas eu de mal à s’installer dans un paysage sociétal déjà largement imprégné par le polythéisme des valeurs et la tribalisation sociale. Cependant, et cela constitue une innovation dans le genre, après s’en être prise aux sciences humaines et sociales, la déconstruction wokiste entend remettre en cause la légitimité scientifique des mathématiques, de la physique et de la biologie.

    Incroyablement stupide et se situant au-delà du degré zéro de la pensée (l’absurdité étant élevée au rang de croyance), le wokisme, bien que radicalisant les matrices égalitaristes des Lumières, s’appuie sur une critique du rationalisme et de l’humanisme universaliste au nom d’une lecture déconstructiviste, racialiste et postcoloniale de l’histoire, en venant même à proclamer que « la biologie est viriliste » que « les mathématiques sont racistes », ou à reprocher à la science botanique d’être raciste car elle procède à la hiérarchie de la nature en classant les différents types de plantes. Nous assistons à une véritable négation épistémologique de la notion de vérité, telle qu’on la conçoit dans le monde occidental. La vérité dépouillée de sa dimension axiologique et de sa valeur rationnelle normative et morale universelle se transforme en une simple option téléchargeable au même titre que la conscience et l’émotion sur commande. Loin d’être une valeur de partage contradictoire et dialogique, ce type de vérité répond à la nécessité d’une fonction purement idéologique de mobilisation, alors que l’indifférence à la vérité s’explique par le besoin et la pureté idéologique. La vérité woke constituerait ainsi la version laïque d’une gnose diversitaire qui a substitué « le privilège blanc » au péché originel, en jouant la carte des tristes passions du ressentiment victimaire de la postmodernité obscurantiste.

    Ainsi, le wokisme ne constitue qu’un symptôme de plus, certes paroxystique, de la déconstruction sémantique, politique et sociétal relayée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et ce n’est pas un hasard si l’on parle aujourd’hui de logiciel à la place de la réflexion ou de la pensée. En effet, depuis la pensée PowerPoint et la culture du logiciel devenue incontournable dans le monde professionnel, on assiste non seulement à un appauvrissement du langage et de la pensée réduits à des slides et des clics, mais aussi à la suprématie d’un véritable modèle de pensée algorithmique issu du monde informatique, de la gestion et de la communication. Ainsi, le wokisme, en tant que vérité optionnelle déjà adoptée par les industries du divertissement et les TIC, est en passe de devenir la nouvelle éthique de l’intelligence artificielle, la superstructure idéologique de cette novlangue malveillante procédant par falsification et manipulation du langage. La vérité optionnelle constituerait ainsi la version high-tech de la pensée captive évoquée par C. Miloscz qui y voyait une forme de « nouvelle foi » du système dominant.

    À terme, ce nouveau phénomène de vérité optionnelle participe au long chemin de la déréalisation du monde, et va tout à fait dans le sens de l’apothéose du nouveau monde virtuel des GAFAM, celui de l’intelligence artificielle, ce qui permettra, selon les propres mots d’Elon Musk, de dispenser au niveau planétaire la nouvelle « vérité maximale » TruthGPT, la parfaite symbiose entre le siliconisme (l’idéologie californienne techno-libérale) et le wokisme.

    Jure Georges Vujic (Polémia, 27 mai 2023)

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  • Déconstruction du wokisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention de Julien Rochedy qui revient sur la philosophie de la déconstruction et son rejeton le wokisme...

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy, qui est une figure montante de la mouvance conservatrice et identitaire, a déjà publié plusieurs essais dont Nietzsche l'actuelL'amour et la guerre - Répondre au féminisme et Philosophie de droite.

     

                                           

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  • Le mythe de Perséphone...

    Les éditions du Verbe Haut viennent de publier un essai de Peggy Larrieu intitulé Le mythe de Perséphone - La femme et la mort, avec une préface de Michel Maffesoli.

    Peggy Larrieu est maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université d’Aix-Marseille. Elle mène depuis une quinzaine d’années ses recherches dans des domaines connexes à la discipline juridique. Elle a déjà publié plusieurs livres autour des thématiques du droit, des mythes et des neurosciences.

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    " Les poncifs actuels désignent le rôle de la femme dans la société occidentale comme étant en transition depuis mai 68, qui puise ses racines dans la Renaissance et les mouvements révolutionnaires. Or, Peggy Larrieu, dans ce livre novateur, montre que la place de la femme est en perpétuelle modification depuis les débuts de l’humanité. Pour ce faire, et de manière didactique, l’auteur part d’un principe aussi simple que puissant : la femme donne la vie, elle donne donc la mort. Et si la peur des femmes n’était, au fond, qu’une simple peur de la mort ?

    Si tel est le cas, la désacralisation de notre monde, par l’avènement du wokisme ou de la cancel culture, ne tenterait pas de « libérer la femme », mais bien de l’enfermer dans un monde dans lequel la mort serait l’étrange absente de la vie.

    À travers une analyse pertinente et inédite du mythe de Perséphone, Peggy Larrieu trace une véritable histoire de la femme à travers les âges. Enfermée, libérée, capturée, dominante ou dominée, cette figure ancestrale évolue au fil des changements anthropologiques. Patriarcat, matriarcat, influences orientales, créations juridiques, tous les éléments de la construction de notre civilisation sont étudiés pour faire résonner le rôle de la femme, ou de son absence, dans notre modernité.

    Puisant dans une riche littérature mythologique, anthropologique, sociologique et universitaire, Peggy Larrieu livre ici un ouvrage atypique qui semble proposer une sortie de crise par le haut : remettre l’altérité au cœur de nos vies. "

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  • A la pointe de L’Épée : une réponse aux mensonge des "journalistes" de Libération...

    Directeur de la revue Krisis et collaborateur talentueux de la revue Éléments, David L’Épée est également un contempteur particulièrement incisif et pertinent du wokisme. Son discours dérangeant les nouveaux inquisiteurs, il a donc été attaqué personnellement par les commissaires politiques de Libération pour l'empêcher de prendre la parole à un colloque organisé... par le RN ! Vincent Lapierre et Le Média pour tous lui offrent donc la possibilité de répondre à ses pitoyables accusateurs...

     

                                                   

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