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terrorisme - Page 10

  • Un pouvoir impuissant...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue François-Bernard Huyghe, cueilli sur son blog Huyghe.fr et consacré à l'impuissance politique dont fait preuve le pouvoir en place face au terrorisme islamiste. Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe, auteur de nombreux livres, a récemment publié La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015), Daech : l'arme de la communication dévoilée (VA Press, 2017) et Fake news - La grande peur (VA Press, 2018).

     

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    Le pouvoir impuissant ?
     
    Le crime de Trèbes vient d’offrir à l’opposition une occasion de s’opposer sur un thème sécuritaire porteur : le laxisme supposé du gouvernement, la faiblesse des mesures contre les fichés S. C’est de bonne guerre et l’accusation de « coupable naïveté » peut porter : l’opinion est exaspérée par l’attentat de trop (alors que l’on commençait à claironner la défaite totale de Daesh, écrasé en Syrie). Cette opinion est surtout choquée de constater que le renseignement et le repérage des radicalisés ne sert qu’à découvrir le lendemain matin ce que l’on aurait dû savoir la veille du crime. On peut donc être fiché, rééditer à peu près le crime de Coulibay (tirer sur des policiers, se faire tuer avec des otages dans un supermarché), avoir à peu près le même profil, et ce trois ans plus tard sans que rien n’ait changé. Autre signe de l’évolution de l’opinion : les foules ne songent plus guère pour le moment à défiler à la République pour refuser l’amalgame et dire « Nous sommes... » (nous sommes quoi, au fait ? On ne peut pas scander : « nous sommes Beltrame »). Ni les défilés, ni les chants, ni les démonstrations de fermeté d’âme d’une population (« même pas peur ») attachée au vivre ensemble n’empêchent de nouveaux djihadistes de vouloir nous « punir » pour les bombardements de Syrie et d’Irak. Fin des grandes communions dans les « valeurs ». Fin des solutions magiques.
     
    D’où une fracture, sensible dans tous les débats sur les plateaux de télévision (et qui ne correspond pas forcément à droite/gauche). D’un côté les partisans de l’État de droit intangible (dans notre système, on ne peut pas incarcérer un fiché S qui par définition n’est pas inculpé mais signalé, on ne peut pas les expulser, on ne peut pas interdire le salafisme, etc.) et de l’autre ceux qui proclament que nous sommes en guerre et que des mesures d’exception se justifient.
     
    Les premiers n’ont pas grand chose à proposer, quelques mois après la loi pérennisant l’état d’urgence et quelques semaines après le plan de déradicalisation d’Edouard Philippe. Les seconds ont beau jeu de réclamer des mesures qui ne seront jamais prises. Les premiers accusent les seconds de susciter des tensions entre communautés, les seconds accusent les premiers de mollesse. Rien de plus normal.
     
    Du reste, dans son discours à l’Assemblée nationale, le premier ministre, très solennel, a joué cette carte : impossible de prendre des mesures juridiquement inapplicables. Et inenvisageable d’interdire le salafisme, qui est une idée (soit dit en passant, il y a trois salafismes, quiétiste, politique et djihadiste). Edouard Philippe a joué le principe de réalité et promis des moyens (un corps de magistrats) : ce sera un long combat, nous renforcerons les moyens, ne nous divisions pas. Ce qui était rhétoriquement impeccable, mais ne résout rien. Une hypothèse à retenir est celle de la « routine terroriste » (comme celle qu’a connu la Russie entre 1867 et 1917) : des attentats se répétant sporadiquement et des groupes recrutant toujours des volontaires pour tuer et mourir. Sans le formuler aussi explicitement, le gouvernement n’a donc, dans un premier temps, d’autre choix que l’argument qu’il n’y a pas de solution miracle et que nous devons nous mobiliser durablement. Incontestable, mais derrière ce débat un peu convenu sur la répression et son degré de fermeté, les véritables enjeux sont plutôt à chercher dans les faiblesses du renseignement : l’incapacité de traiter trop de données, trop de fichés, en repérant les signaux de passage à l’acte. Ce qui est sans doute plus facile à constater qu’à corriger (nous n’avons pas manqué non plus de lois sur le renseignement).
     
    À moins, bien sûr, que nous soyons capables d’engager une lutte idéologique à long terme, au-delà de simple mesure de traitement psychologique ou social des « radicalisés », comme on traite les alcooliques ou les cas sociaux. Et il faudra mieux que les campagnes de communication et contre-discours que nous avons vues : confiées à quelques agences qui n’avaient visiblement rien compris au code mental des djihadistes.
     
    Que pourrait faire l’actuel pouvoir, une fois déplorés l’instrumentalisation et rappelée la fermeté républicaine ? Après tant de lois et de plans contre-terroristes depuis les années 90 ? On a dit qu’Emmanuel Macron avait une vision « sociologique » et non idéologique du terrorisme. On se souvient de ses déclarations sur la composante « psychiatrique » du terrorisme « endogène » (et certes les Merah, Coulibaly ou Lakdim ne viennent pas d’un autre continent). On se souvient aussi de ses analyses sur notre « part de responsabilité », sur le « terreau de la défiance » et le manque de mobilité sociale à la source de la radicalisation. Un discours, au fond, assez technocratique, en ce sens que derrière une guerre mortelle des valeurs et des croyances, il ne conçoit que des « problèmes » socio-économiques ou des rigidités de la société, toutes choses que doit guérir une gestion moderne et ouverte. L’actuel pouvoir est-il capable de saisir la dimension idéologique et historique de la haine djihadiste ? de renoncer à traiter une conviction comme une dysfonction ? Il va, dans tous les cas, lui falloir réviser son discours positif, pragmatique et consensuel.
     
    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 27 mars 2018)
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  • Feu sur la désinformation... (179)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Colonel Beltrame, tué par balles, poignardé ou égorgé ?
      Attaque terroriste à Trèbes dans l’Aude, une information a été masquée par le gouvernement et l’AFP : le colonel Beltrame a été égorgé. Retour sur les bobards et les erreurs des médias commises à autour de la couverture de l’attentat.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Sur France Inter, la journaliste Caroline Becard dresse le portrait de la ministre de la santé Agnès Buzin. « Votre compétence, votre ténacité sont salués quasi unanimement […] vous êtes discrètes, droite, souriante, vous ne prenez la parole que si vous êtes poliment invitée ». Un cirage de pompe en bonne et due forme digne de la propagande de Corée du Nord.

    • 3 : Lakdim le terro, Beltrame le héros
      Après l’attentat c’est l’heure du portrait des protagonistes. Portrait de Radouane Lakdim « le petit délinquant devenu terroriste », portrait du colonel Beltrame le héros qui force l’admiration. 
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Bobard par titrage dans le journal de référence Le Monde. Le 27 mars, le monde titrait : « Meurtre de Mireille Knoll : tous les partis, sauf le FN appellent à la marche blanche contre l’antisémitisme ». Dans le cœur de l’article, on peut apprendre que Marine Le Pen était considérée comme indésirable par le CRIF. 
    • 5 : L’armée, dernier refuge du diable
      Pour Libération, le JDD, et Médiapart, l’armée serait sexiste, trop blanche, trop catholique. C’est une véritable attaque menée contre les militaires.

     

                                   

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  • Un héritier des chevaliers...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 27 mars 2018 et consacrée à la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame au cours de l'opération contre le terroriste islamiste du supermarché de Trèbes...

     

                                          

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  • Véridique rapport sur les dernières nécessités de préservation et d'extension de la domination américaine sur le monde...

    Les éditions Le Retour aux sources viennent de rééditer le Véridique rapport sur les dernières nécessités de préservation et d'extension de la domination américaine sur le monde signé par Terror et préfacé par le philosophe Francis Cousin. Un véridique rapport à la manière de celui, bien connu, du situationniste Censor, camarade de Guy Debord, dans les années 70 en Italie...

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    " Du terrorisme et de l'État en leur contexte général ou comment Washington est à la genèse opérationnelle des attentats du 11 septembre 2001 et de tous ceux qui ont suivi, dans le cadre d une appropriation recherchée des ressources pétrolières mondiales et d'abord irakiennes... : Ce texte nous est parvenu par des voies inconnues et nous n'avons pu en identifier la source... Toutefois et quel que soit le jugement que l'on puisse porter sur leur contenu, il nous a semblé qu'il convenait que ces commentaires sur le terrorisme qui signalent que le terrorisme moderne est toujours et par essence un spectacle étatique, soient publiés tels quels - pour une véritable compréhension plurielle du temps présent et des diverses interprétations qui en ont pu dernièrement surgir. Ce texte n engage que ses auteurs. C'est au seul nom de la libre expression critique que l'éditeur a là décidé de remplir son devoir de publication. Bien évidemment, un tel écrit doit être librement reçu, analysé et contradictoirement discuté puisque sa seule véritable indication d'origine est l'histoire de l'histoire elle-même... / Nouvelle édition : Avant-propos et épilogue de Francis Cousin. "

     

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  • Fraude anomique et fraude stratégique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Atlantico et consacré à la fraude. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ? (Eska, 2015).

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    Subutex : un trafic de stupéfiants mortels à 100% financé par la sécu

    Nous le regrettons souvent : le monde politique libéral et les médias à sa dévotion peinent toujours plus à envisager et traiter la dimension criminelle, ou pire, terroriste, des problèmes sociaux qu'ils rencontrent.

    Contrairement aux criminologues, ces politiciens et journalistes ne veulent ou peuvent par exemple envisager qu'il existe deux sortes de fraudes aux finances publique, aux prestations sociales, etc.

    - L'une, anomique est le fait de citoyens privés qui, riches ou pauvres, cherchent en trichant ou falsifiant, à acquérir un avantage indu ; à échapper à l'impôt ou à la taxe.

    - L'autre, stratégique, est criminelle ou terroriste, pillage des finances publiques ou de caisses sociales voué à financer d'autres trafics criminels, du blanchiment d'argent dans l'économie licite ou, pire encore, des préparatifs d'attentats. 

    Deux types de fraudes également condamnables - mais d'évidence, fort inégalement dangereux, ce que les idéologues libertariens peinent à percevoir.

    ANOMIQUE : une pauvre femme perçoit illicitement la maigre prestation de "parent isolé" alors qu'elle vit en couple,

    STRATÉGIQUE : le "terrorisme aux frais de la princesse" dénoncé par TFI le 26 octobre passé, (jamais démenti), de gros calibres de l'Etat Islamique comme Salim Benghalem, Ismaël Mostefaï ou Jean-Michel Clain, architectes ou exécutants des pires attentats commis en France (Bataclan, etc.), touchant chacun de 10 000 à 15 000 euros par an en prestation sociales plus ou moins légitimes.

    Anomique, l'argent versé met un peu "de beurre dans les épinards" de gens modestes ; stratégiques, les sommes pillées facilitent ou permettent la commission de crime sanglants.

    Défense des services de l'Etat : par rapport aux sommes versées (en chiffres ronds,  13 milliards d'euros en 2015 pour le RSA, autant pour les Aides au Logement) la fraude connue est d'environ 250 millions d'euros, 2,2 % du total. Que sont ces 250 millions face aux 21 milliards d'euros de fraude fiscale repérés en 2015 toujours, pour peut-être 80 milliards de fraude fiscale plausible, des riches et des patrons ?

    Un raisonnement bien sûr intenable à l'ère du terrorisme à bas coût, face à des voyous experts ès-pillage de la société. Cette science du siphonage de l'argent public est récemment apparue dans son énormité, lors de la fameuse "Affaire Théo" (elle-même hors de notre sujet). Le 6 septembre 2017 (sans démenti) Le Parisien révélait que, selon l'Inspection du travail, la fratrie L. (Théo est l'un des frères) avait grugé l'Etat de plus de 650 000 euros : virement direct sur les comptes des frères (Théo : 52 000 euros...) ; dizaines de milliers d'euros prélevés en espèces, etc. Dans ce cas, c'était une fratrie de filous - mais imaginons de telles sommes aux mains de terroristes.

    Terrorisme, escroqueries - mais il y a encore pire et plus méconnu : un trafic de mortels stupéfiants (opioïdes, etc.) financé à 100% par la sécurité sociale. Impossible ? Hélas non. Voici les faits.

    Tramadol, Subutex : un opiacé antalgique et un produit de substitution à l'héroïne destiné à stabiliser (mais pas désintoxiquer) les héroïnomanes. Issus de laboratoires pharmaceutiques réputés, ces deux médicaments sont détournés et utilisés comme stupéfiants en Europe du Nord et en Afrique, où ils sont prisés des toxicomanes. Par plaquettes de sept cachets, le Subutex se vent 16 euros en pharmacie, mais en Finlande, les dealers le vendent 100 euros le comprimé et il peut valoir 400 euros en prison.

    Les criminels ont vite perçu le trafic possible, qui s'opère ainsi (en France surtout, comme pays-source de ces deux médicaments) : intimidés, menacés ou complices, des médecins font des ordonnances à des complices ; qui récupèrent ensuite le Subutex en pharmacie puis l'envoient par colis aux trafiquants.

    Ces complices ne déboursent rien, car l'Assurance-maladie rembourse les "consultations" des "patients" et le Subutex, à l'ex-Couverture médicale universelle (devenue PUMa) ! 

    Un taux de profit frisant les 100% : au Triangle d'Or et en Colombie, les grands narcos sont verts de jalousie...

    Ce trafic est repéré partout en France : région parisienne bien sûr, Marseille, on s'en doute ; mais aussi Metz, Strasbourg, Toulouse, Perpignan, etc.

    Médecins et pharmacies complices donnent à la fraude un tour industriel : certains de ces praticiens délivrent 130 ordonnances par matinée - une chaque deux minutes... Dans certaines officines, le Subutex représente désormais plus du quart du chiffre d'affaires.

    Préjudice estimé pour l'Assurance maladie : 250 millions d'euro par an.

    Cerise sur le gâteau : le "trafic de médicaments en bande organisée" est bien moins puni que celui des stupéfiants illicites : héroïne médicale (Subutex), 7 ans de prison et héroïne tout court : 20 ans. Ce que les narcos adorent...

    Rappelons qu'aux Etats-Unis, des médicaments opioïdes type Subutex ou Tramadol ont provoqué plus de 14 000 surdoses mortelles en 2016 (+ de 1,5 par heure), sur l'effarant total de 64 000 décès par surdose létale, toutes drogues confondues). 

    Or face à ce danger majeur, la Sécurité sociale réagit mollement. 

    Si le Big Data ne "prédit" bien sûr rien, c'est est un excellent et rapide système de flicage. Comment des praticiens peuvent-ils écrire chaque jour des centaines de prescriptions et des pharmacies vendre plus d'opioïdes que d'aspirine, sans que cela soit repéré ? Sans que des contrôleurs ne fondent à l'instant sur ces tricheurs et potentiels assassins ?

    Les criminologues se le demandent. 

    A ce jour, ils n'obtiennent pas de réponses sérieuses. 

    Xavier Raufer (Atlantico, 15 novembre 2017)

     

    Notes :

    Quelques données sur la fraude sociale

    • Fraudes à l'immatriculation à la Sécurité sociale (dispositif SANDIA) : 1,8 million de faux numéros de Sec. Soc. préjudice, 14 milliards d'euros par an. 

    Riposte de l'Etat : quelques centaines de radiations par an (sur 1,8 million...).

    • Fraudes aux systèmes sociaux :

    - Cotisations sociales éludées : de 20 à 25 milliards d'euros (Md €) par an

    - Prestations maladie (fraudes) : ± 14 Md €/an

    - Chômage (fraudes) : ± 2 Md €/an

     - Famille (fraudes) : 1,3 Md €/an

    Source : Sénat, 1/11/2017 - "Proposition d'une commission visant à évaluer les outils de lutte contre les fraudes, fiscales et sociales".

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  • Terrorisme et crime organisée...

    Les éditions du CNRS viennent de publier un essai de Jean-François Gayraud intitulé Théorie des Hybrides - Terrorisme et crime organisé. Commissaire divisionnaire, Jean-François Gayraud a déjà plusieurs ouvrages à son actif comme Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009), La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011), Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014) et L'art de la guerre financière (Odile Jacob, 2016).

     

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    " Dans le monde post-Guerre froide, l’hybridation est devenue la règle et non plus l’exception, générant des entités inclassables : guérillas marxistes vivant du trafic de cocaïne ; gangsters salafisés ; sectes religieuses vouées au terrorisme ; financiers à la fois spéculateurs et criminels ; paramilitaires mutant en cartels de la drogue… Tous les entrepreneurs du crime tendent aujourd’hui à changer d’ampleur et de forme.

    L’ère de l’hybridation a commencé… Et le terrorisme trouve ainsi des nouvelles sources de financement. Des corps hétérogènes et inconciliables font désormais symbiose. Hier, acteurs « politiques » (terrorisme, guérillas, milices, mouvements de libération) et criminels de « droit commun » (bandes, gangs, cartels, mafias) vivaient séparés dans les espaces et selon les logiques de la Guerre froide : ils fusionnent aujourd’hui sur la même scène violente et prédatrice.

    Jean-François Gayraud livre une analyse lucide et sans concession de ces hybrides qui bousculent toutes les certitudes héritées du XXe siècle. "

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