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  • Feu sur la désinformation... (511) : Combien vous coûtent les médias ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro spécial de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias. Elle est cette semaine animée par Martial Bild qui interroge, sur la question du financement des médias, Jean-Yves Le Gallou et son invité Hubert Calmettes, expert en marketing et communication et auteur du Guide du marketing dissident (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

                                              

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  • Pour en finir avec la domination de la gauche dans les médias...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Claude Chollet à Charles d'Anjou, pour Omerta, dans lequel il évoque l'emprise de la gauche sur les "médias de grand chemin" et les brèches qui existent dans ce dispositif.

    Claude Chollet est le président et co-fondateur de l'Observatoire du journalisme qui effectue un remarquable travail d'analyse des médias et de ses acteurs.

     

     

                                                

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  • Endogamie sociale et endoctrinement idéologique, bases de la formation journalistique...

    A l’occasion de la parution de Formatage continu - Tour de France des 14 principales écoles de journalisme (OJIM/La Nouvelle Librairie), de Xavier Eman, la matinale de Frontières, animée par Jules Laurans et Louise Morice, recevait Claude Chollet, directeur de l’Observatoire du Journalisme, pour évoquer avec lui le système de formation et de cooptation des jeunes journalistes français qui explique l’extraordinaire consensus idéologique régnant dans les médias centraux.

     

                                                

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  • Le monde médiatique hexagonal : une impeccable homogénéité idéologique libérale-libertaire...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Xavier Eman à Breih-Info à l'occasion de la sortie de son enquête intitulée Formatage continu (OJIM/La Nouvelle Librairie, 2024) et consacrée aux écoles de journalisme.

    Rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

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    « Enseignants comme étudiants, issus des mêmes milieux urbains bourgeois, se considèrent comme une élite éclairée moralement supérieure à la plèbe »

    Breizh-Info : Dans Formatage continu, vous explorez les quatorze principales écoles de journalisme en France. Qu’est-ce qui vous a conduit à écrire cet ouvrage ?

    Xavier Eman : A tout seigneur, tout honneur, c’est Claude Chollet, le président et guide suprême de l’OJIM qui a eu l’idée de cette publication à la suite d’une réflexion partagée – d’ailleurs assez commune et banale – sur l’incroyable conformisme idéologique, tendant presque à la « mêmeté », du personnel journalistique et médiatique français. Pourquoi l’écrasante majorité des journalistes est-elle si parfaitement interchangeable, si remarquablement soumise à la doxa « libérale libertaire » et mondialiste, et si parfaitement imperméable aux changements et évolutions politiques et idéologiques de l’opinion publique ? C’est pour tenter de répondre à cette question que je me suis donc penché sur leur formation, leurs écoles, ce qu’on leur y enseigne et qui y enseigne. Et je n’ai pas été déçu.

    Breizh-Info : Comment avez-vous choisi les quatorze écoles incluses dans ce « Tour de France » ? Certaines écoles se démarquent-elles par un profil plus « dissident » ou plus critique, ou est-ce un phénomène général ?

    Xavier Eman : Nous avons décidé de limiter l’analyse aux 14 écoles « reconnues par la profession » et qui sont donc les plus prestigieuses et sensément les plus « sérieuses ». En réalité, ce sont surtout celles qui ont le meilleur « carnet d’adresses » pour placer leurs « poulains » à l’issue de leurs études. Ce sont également celles dont sont issus la plupart des « grands noms » de notre paysage médiatique. Il y a bien sûr des différences et des nuances entre les établissements, mais celles-ci restent très superficielles, pour ne pas dire cosmétiques. Les fondements pédagogiques et idéologiques sont très similaires.

    Breizh-Info : Vous évoquez un système de « formatage idéologique » et de « cooptation politique » dans ces écoles. Quels sont, selon vous, les principaux mécanismes qui aboutissent à cette uniformité de pensée chez les jeunes journalistes ?

    Xavier Eman : L’élément principal est la totale uniformité idéologique des intervenants dans ces écoles, sur un panel allant du centre-gauche (Le Monde) à l’extrême-gauche (Mediapart, Streetpress…) ce qu’ils considèrent très certainement comme la parfaite expression d’une remarquable « diversité » sans cesse mise en avant dans leur communication. Le second point est l’omniprésence, dans les enseignements comme dans les travaux pratiques, des thématiques sociales et sociétales les plus prétendument « progressistes », des droits LGBTQI+++ aux « violences policières » en passant par les difficultés d’insertion des migrants et les monstruosités imposées aux femmes par le patriarcat. Dans les nombreux différents journaux d’apprentissage réalisés par les étudiants, vous ne risquez pas de trouver un seul article sur le racisme antiblanc ou sur les drames de Lola ou de Philippine, ou alors simplement pour en « décrypter » l’odieuse « récupération » par « l’extrême-droite ».

    Breizh-Info : Vous parlez d’une endogamie sociale au sein des écoles de journalisme. Comment se traduit-elle concrètement ? Et quelles en sont, selon vous, les conséquences sur la qualité de l’information et la représentation de la diversité des opinions ?

    Xavier Eman : Même si certaines écoles se félicitent de la mise en place de « filières » ou de conditions d’admission sensées favorisé la « mixité sociale », la grande majorité des étudiants reste issue de la bourgeoisie citadine des centre-villes. Ils ont donc déjà, à l’origine, sinon l’idéologie du moins la « façon de penser » bobo-mondialiste qui va avec. Ils ont généralement fréquenté les mêmes établissements scolaires (le plus souvent privés), les mêmes soirées, les mêmes lieux devillégiature de vacances, etc. Venant d’un milieu privilégié, largement préservé et protégé, ils ont l’habitude de « l’entre-soi » de gens se considérant comme une « élite éclairée » moralement supérieure à la plèbe. C’est le fameux « camp du Bien ». Cette endogamie sociale explique en grande partie leur déconnexion quasi-complète vis à vis des réalités, des préoccupations et des problèmes de la majorité de la population.

    Breizh-Info : Selon vous, comment pourrait-on réformer la formation des journalistes pour favoriser une plus grande diversité de points de vue et mieux représenter la pluralité des opinions en France ? N’y a-t-il pas le risque que les instituts de formation libres du journalisme formatent « à l’envers » d’autres journalistes indépendants ou alternatifs ?

    Xavier Eman : C’est évidemment un risque… De la même façon que la « réinformation » ne doit pas être de la « désinformation inversée », une formation journalistique « alternative » ne doit pas simplement remplacer du « bourrage de crâne de gauche » par du « bourrage de crâne de droite »… Dans une vision idéale, on pourrait imaginer une école se concentrant sur la transmission des aspects « techniques » du métier de journaliste et qui solliciterait des intervenants de toutes les sensibilités politiques. Quant aux écoles existantes, certaines seraient évidemment réformables, notamment celles qui sont publiques, en changeant le personnel de direction et une partie au moins des enseignants… La gauche hurlerait évidemment alors à l’atteinte à la « liberté », celle-ci se cofondant, dans son esprit, avec un monopole absolu et incontestable sur la culture, l’enseignement et les médias.

    Breizh-Info : Pensez-vous qu’une forme d’autocensure s’installe chez les étudiants en journalisme pour s’intégrer dans le cadre idéologique dominant, ou cette conformité est-elle imposée dès les premiers cours ?

    Xavier Eman : Il y a autocensure chez ceux qui, justement, ne partagent pas la doxa idéologique de ces écoles mais sont obligés de « faire profil bas » et de se conformer aux injonctions des professeurs et des intervenants pour ne pas se « faire repérer » voire « dénoncer » (parfois par leurs propres condisciples…) comme étant des « mal pensants » à sanctionner voir à écarter de la formation. Nous avons récolté plusieurs témoignages d’anciens élèves qui nous ont raconté à quel point ils devaient se surveiller pour ne pas éveiller la méfiance des autres élèves ou des cadres de l’institution. Pour pouvoir non seulement suivre « paisiblement » leur formation mais également espérer trouver du travail à sa sortie, ils étaient condamnés à une forme de « schizophrénie « , à dire et à écrire le contraire de ce qu’ils pensaient.

    Breizh-Info : Vous êtes également rédacteur en chef de Livr’arbitres et du magazine Éléments. Dans quelle mesure votre propre parcours a-t-il influencé votre perception du journalisme ?

    Xavier Eman : J’ai toujours nourri une grande passion pour le journalisme, que j’associais à la liberté et à la recherche de la vérité, ou du moins, plus modestement, de l’honnêteté. Mais mes premières confrontations au « journalisme professionnel » m’ont rapidement fait perdre mes illusions et, face aux carcans imposés à la fois par le « politiquement correct » et les impératifs économiques (poids des annonceurs, des actionnaires…), j’ai vite compris qu’il n’y avait de véritable marge de manoeuvre et de possibilité d’expression libre que dans les médias alternatifs et indépendants, c’est à dire aussi dans une certaine marginalité. Par ailleurs, tous les grands journalistes, passés ou présents, que j’admire sont des autodidactes, donc je ne suis nullement fasciné et encore moins impressionné par les titres universitaires dans ce domaine.

    Breizh-Info : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui envisagent une carrière dans le journalisme, mais qui craignent de perdre leur indépendance de pensée ?

    Xavier Eman : Déjà je leur conseillerai de lire le plus possible. De se constituer une solide culture générale et historique sur laquelle ils pourront appuyer leurs analyses de l’actualité et faire la différence avec les tragiques incultes qui occupent massivement les plateaux et les rédactions. Pour le reste tout dépend de leur caractère, de leurs envies et de leurs ambitions… S’ils veulent briller et gagner de l’argent, ils devront, dans le contexte actuel, courber l’échine et se renier. S’il acceptent la perspective de nombreuses difficultés, d’une relative pauvreté et d’un assez large anonymat, alors ils peuvent envisager de faire un travail à la fois sérieux, honnête et utile. La multiplication des nouveaux supports de type « youtube » offre notamment aujourd’hui des perspectives viables en dehors des médias dominants et institutionnels. Par ailleurs, le développement actuel des titres « conservateurs » ou « libéraux conservateurs » peut sensiblement changer la donne. A condition, comme nous l’avons déjà dit, que cela n’aboutisse pas simplement à une inversion des conformismes et des censures…

    Xavier Eman, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh-Info, 18 novembre 2024)

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  • Rassemblement national : « brebis galeuses » et poules mouillées ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur le site de Polémia et consacré à la faiblesse du RN face aux ukases médiatiques.

    Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016), Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018) et Manuel de lutte contre la diabolisation (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Rassemblement national : « brebis galeuses » et poules mouillées

    Pour les intervenants politiques, les soirées électorales se suivent et ne se ressemblent pas. Il est facile d’être bon quand tout va bien. Plus difficile quand les résultats sont décevants. Pourtant, dimanche 7 juillet, Laure Lavalette, Laurent Jacobelli et Marion Maréchal, intervenant pour l’Union nationale, furent bons, mettant leur déception à la suite du second tour des élections législatives en perspective et rappelant l’évidence : une amélioration des résultats en nombre de voix comme en sièges ; 2 sièges en 2012, 8 en 2017, 89 en 2022, 143 en 2024. Curieusement, cette ligne a été abandonnée dès le lendemain pour se caler sur le discours des médias.

    Des « brebis galeuses » au Rassemblement national ?

    Le directeur général du RN, Gilles Pennelle, a été dénoncé dans Le Monde par le back-office comme responsable du « fiasco » (sic) et démissionné brutalement. Jordan Bardella s’est excusé des « erreurs de casting » dans le choix de ses candidats et a déploré la présence de « brebis galeuses » (sic). Une formule fort mal choisie car, avec les nouvelles pratiques vétérinaires, quand il y a un seul animal malade, on abat tout le troupeau…

    Abattre le troupeau ? C’est ce que les électeurs ont été invités à faire par les médias de grand chemin qui ont joué un rôle déterminant dans la réussite du « front républicain » en délégitimant les candidats RN. Dire cela, ce n’est pas être paranoïaque, c’est constater une réalité d’évidence : élus du Nouveau Front populaire, Aurélien Rousseau et Clémentine Autain ont d’ailleurs félicité et remercié les médias, en particulier France 2, BFM TV, Libération et la presse quotidienne régionale. L’Institut national de l’audiovisuel (INA), qui reçoit une dotation publique versée par l’État de près de 100 millions, s’est d’ailleurs officiellement réjoui du rôle des journalistes d’extrême gauche dans la bataille électorale.

    La technique de diabolisation utilisée a été simple. On crible les candidats et on met en avant telle ou telle déclaration, selon la méthode suivante qu’on prête, selon les cas, à Richelieu, Fouquier-Tinville ou Staline : « Donnez-moi une seule phrase d’un homme et je me charge de le faire condamner. » C’est ainsi que les médias ont procédé en propageant nationalement une indignation de circonstance sur telle ou telle individualité et en faisant retomber l’opprobre sur l’ensemble de candidats RN et alliés. Bien joué.

    Ces campagnes de dénigrement ciblé se sont appuyées sur une double démarche d’ostracisme social et d’intolérance idéologique :

    • l’ostracisme social visait à briser certains candidats trop à l’image de leurs électeurs et employant des mots simples et facilement caricaturables dans leur expression ;
    • l’intolérance idéologique cherchait à traquer des personnalités intellectuelles structurées mais ayant – horresco referens – osé reconnaître la réalité du « grand remplacement », critiqué la dictature sanitaire, voire émis des réserves sur l’alarmisme climatique ou le discours de l’OTAN sur la guerre en Ukraine.

    La contre-diabolisation, l’arme que le Rassemblement national doit utiliser

    Face à ces attaques intellectuellement malhonnêtes ou socialement ignobles, les dirigeants du RN ont molli. De repli tactique en repli tactique, ils ont affaibli l’ensemble de leur dispositif. Au lieu de paraître reconnaître le bien-fondé de la diabolisation de leurs candidats, ils auraient dû engager une entreprise de contre-diabolisation de leurs adversaires politiques ET médiatiques.

    Du côté politique, la matière ne manquait pas :

    • contre les islamo-gauchistes de LFI ;
    • contre les écologistes saboteurs de l’énergie nucléaire (Tondelier, Voynet, Jadot) et donc responsables de la hausse du prix de l’énergie et de la baisse du pouvoir d’achat ;
    • contre les agents de l’étranger (Glucksmann, ancien agent de l’OTAN en Géorgie, Jadot menant des actions antifrançaises avec Greenpeace) ;
    • contre les endettors de l’extrême centre : Attal, Le Maire, Philippe qui ont conduit la France au bord de la faillite avec 3 200 milliards de dette.

    Il fallait aussi décrédibiliser et diaboliser les médias et mettre en cause des rédactions d’extrême gauche qui cachetonnent pour des oligarques milliardaires. La gauche parle des « médias Bolloré », alors pourquoi ne pas parler des « médias Saadé », des « médias Arnault », des « médias Kretinsky » ? L’argent du fuel lourd du transport maritime (Saadé), du charbon nourrissant les centrales allemandes (Kretinsky) et du luxe de la superclasse mondiale (Arnault) servant d’arbitre des élégances écologiques, sociétales et sociales.

    Lutter contre la diabolisation des candidats RN est aussi possible. Il suffit que chaque candidature soit incarnée :

    • soit par une personnalité brillante, au CV rassurant, et capable de faire face à toutes les attaques ;
    • soit par un homme de terrain ayant fait ses preuves, et ces hommes de terrain sont faciles à détecter : il suffit de lister ceux qui ont eu le talent et l’énergie de constituer des listes municipales et de se faire élire ou de se faire connaître de leurs concitoyens. À cet égard, l’exemple de la Côte d’Opale est éclairant : à Boulogne et Calais, des conseillers municipaux ont été investis comme candidats, ils ont été élus. À Dunkerque, les conseillers municipaux ont été écartés, l’un pour faire place à un parachuté ciottiste (cela peut se comprendre), l’autre (dans la meilleure circonscription) à un inconnu présenté comme un « souverainiste de gauche » (waouh !) : deux défaites.

     

    Sauf bouleversement possible (dissolution de l’Assemblée nationale ou démission du président), la prochaine échéance sera celle des municipales. Leur véritable enjeu : le tissu des villes moyennes et des gros bourgs. À méditer.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 13 juillet 2024)

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  • Mensonge, sondage, statistique : quand l'information déforme la réalité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Sami Biasoni à Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie. Docteur en philosophie et professeur à l'ESSEC, Sami Biasoni vient de publier un essai intitulé Le statistiquement correct (Cerf, 2023).

     

                                              

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