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immigration - Page 48

  • Immigration : quand l'UE est sourde à la révolte des peuples européens...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 4 octobre 2016 et consacrée à la réaction des peuples européens contre la politique d'accueil des migrants imposée par l'Union européenne.

    Eric Zemmour vient de publier chez Albin Michel un recueil de ses chroniques des années 2013-2016 intitulé Un quinquennat pour rien et précédé par un longue préface intitulée « La France au défi de l'islam ».

     

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  • La raison du plus fort...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Lauri Volpi, cueilli dans la nouvelle lettre d'information Centurie News et consacré, en s'appuyant sur l'exemple corse, à la nécessaire résistance identitaire face à l'immigration de masse...

     

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    La raison du plus fort

     

    Après avoir laissé se constituer un bidonville de plus de 12 000 migrants aux abords de Calais, l’Etat a décidé d’agir à l’approche des élections.  Près de 12 000 personnes seront donc ventilées dans toutes les régions françaises. Toutes ? Non, pas en Corse. Le gouvernement ne s’y risquera pas pour éviter de nouveaux incidents, qu’il ne craint visiblement pas dans d’autres parties du territoire. Peut-être n’est-il pas inutile d’évoquer les ressorts de la spécificité corse pour mieux comprendre sa capacité de résilience à la politique de population du gouvernement français et de l’UE. 

     

    La Corse n’a pas d’Etat propre. C’est un peuple et une terre. Une île belle et rude sur laquelle se maintient une population aux caractéristiques génétiquement stables depuis presque 20 000 ans (lire CenturieNews N°1). Comme d’autres peuples restés sans Etat pendant des siècles (Kurdes et autres), les Corses assurent encore au niveau local les fonctions qui permettent de maintenir une harmonie fondée sur des normes communes. Edward Goldsmith, pour évoquer cette capacité des communautés à maintenir leur cohésion, évoquait le « contrôle social par le potin méchant ». Comme d'autres peuples, les Corses maintiennent eux-mêmes des règles et coutumes qui ne dépendent pas de lois ou des institutions, échappant encore un peu aux capacités d’influence des médias de masse. C’est bien cette particularité de fonctionnement qui leur a permis de maintenir une personnalité collective propre. C’est la raison pour laquelle, les petits ayatollahs de banlieues se heurtent là-bas à des réactions spontanées.

     

    En effet, les Corses ne se demandent pas s'il est légal, ou conforme à la morale médiatique de réagir à ce qui heurte leurs réflexes territoriaux, leurs coutumes ou leur sens de la justice. Les Corses réagissent encore parce qu’ils n’ont pas laissé à un Etat le soin de réglementer ou baliser leur vie quotidienne. Et ce, bien avant que cet Etat ne confie cette tâche à encore plus éloigné et plus malfaisant que lui ; l’Union Européenne et les transnationales.  « In terra chè tù vai, fà usu chè tù trovi ». (Lorsque tu arrives dans une autre terre, conforme-toi aux usages que tu y trouves). Voilà ce que savent les Corses et tous les peuples qui n’ont pas perdu la tête.

     

    De plus, malgré le passif « anti-impérialiste » des têtes de gondoles politiques du «nationalisme Corse», mécaniquement pro-immigration par archaïsme, reliquat d’un temps où les revendications ethniques étaient réinterprétées en vue de la lutte de classe, ceux-ci, à l’instar d’un Jean-Guy Talamoni ou d’un Gilles Simeoni, ont dû faire profil bas devant la pression populaire, lors des rixes de Sisco.

     

    Alors, les événements de Sisco de cet été sont-ils les signes de tensions  intercommunautaires susceptibles de déboucher tôt ou tard sur une guerre civile ? C’est malheureusement probable et voici pourquoi.

     

    Sous l’effet des inévitables souffrances provoquées par l’histoire (crise économique, guerres, désordres sociaux graves, épidémies etc.) les communautés humaines cherchent instinctivement à reformer leur cohésion interne pour réagir et s’adapter. A l’instar des rassemblements de masse après les attentats, à l’image d’un Renaud en cure, étreignant un « flic » dans une manif « Je suis Charlie ».

     

    Or il existe trois façons de maintenir l’unité d’un groupe humain. La première est d’intégrer ses parties à un principe unitaire surplombant. L’idée nationale a joué ce rôle dans le passé. On ne voit guère poindre de principe supérieur, susceptible de rassembler un pays déchiré comme la France et les incantations aux valeurs de la République n’y pourront plus grand-chose. La deuxième, est d’assimiler les populations  en imposant à tous, non seulement des règles, mais aussi une culture et une langue commune, pour fondre ces différences dans un moule unique. C’est d’ailleurs le point de vue  défendu par le journaliste Eric Zemmour et aussi celle du Front National de Marine Le Pen et Florian Philippot. Il suffit pourtant d’un instant pour mesurer à quel point ce projet politique n’est pas tenable. Car enfin, quel Etat  - au surplus renouvelable tous les cinq ans - aura la force d’appliquer une politique suffisamment vigoureuse pour réduire les gouffres de sensibilités, de cultures, de valeurs, de coutumes, créés par l'immigration de masse extra-européenne ? Il ne faut pas être grand-prêtre pour deviner quelles tempêtes déchaineraient une telle politique au regard des difficultés à surmonter. Elle déboucherait probablement sur l'option suivante.

     

    Car la dernière option pour reformer l’unité des communautés humaines dans l’histoire est celle de l’exclusion des corps étrangers inassimilables. Ce processus s’impose toujours quand les deux autres ont échoué. Et si l’Etat n’engage pas lui-même cette mise à distance des populations qui restent étrangères, par l’expulsion ou la partition, la guerre civile survient, comme le déclenchement intempestif d’un processus d’exclusion réciproque. Les politiques s’effacent alors pour laisser la place aux nervis.

     

    Pour l’instant,  les élites cherchent la réduction des antagonismes fabriqués par le multiculturalisme et l’immigration de masse en affaiblissant la culture et les normes de la population autochtone et temporairement encore, majoritaire. A la manœuvre, la sainte alliance des utopistes de gauche et de la finance transnationale apparaît évidente. Le milliardaire George Soros,  finançant simultanément les Femens (ultra-féministes) et le CCIF (communautaristes musulmans), est emblématique de cette convergence d’intérêts. Cette stratégie fonctionne mais provoque une montée de la colère de la population contre les institutions et le personnel politique, mais aussi contre les populations soutenues préférentiellement et systématiquement par le complexe médiatico-politique.

     

    On a vu pourquoi les Corses résistaient mieux que d’autres au reformatage civilisationnel. Voilà pourquoi il est probable que la Corse, ou une population qui a échappé au rouleau compresseur jacobin, sera le lieu où les premières étincelles se produiront. On pourra encore quelques temps ignorer les leçons de l’histoire. Mais sur les terres insoumises, les feux se propagent vite et deviennent rapidement incontrôlables et violents. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a soigneusement oublié la Corse, dans son projet de ventilation du bidonville de Calais.

     

    Lauri Volpi ( Centurie News n°2, 15 septembre 2016 )

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  • Donald Trump, héritier de la gauche républicaine et patriote des années 30 ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 27 septembre 2016 et consacrée au programme de Donald Trump, rarement évoqué dans les médias français...

     

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  • Le Grand Remplacement, une réalité...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia, au quotidien Présent à propos du Grand Remplacement...

     

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    Une école du XVIIIe arrondissement à travers les âges...

     

    Le Grand Remplacement, une réalité

    Présent – Les statistiques ethniques sont interdites en France. Vous donnez néanmoins une estimation assez précise de la population extra-européenne sur notre territoire. Quelle est votre méthode ?

    Jean-Yves Le Gallou – Je n’ai pas d’estimations précises de la population extra-européenne présente en France. En revanche, nous avons une très bonne approximation des naissances non européennes grâce aux statistiques de dépistage de la drépanocytose, une maladie rare qui peut affecter les enfants non européens. 21% des naissances n’étaient pas européennes en France en 2001, 37% des naissances ne l’étaient pas davantage en 2015 (observez la vitesse de progression) et 66% – oui, vous avez bien lu, les deux tiers – ne l’étaient pas en Ile-de-France. Contrairement à ce qu’affirment les désinformateurs et à ce que feignent de croire les autruches, le Grand Remplacement n’est pas un fantasme, c’est un fait – un fait démographique d’abord, un fait civilisationnel ensuite.

    – Quelles sont les causes de ce que vous appelez sans fard « la catastrophe » ?

    Depuis 30 ans les Français ont porté majoritairement leurs suffrages vers des formations politiques – FN, bien sûr, mais aussi bloc RPR/UMP/LR – qui affichaient pour objectif la limitation et même l’arrêt de l’immigration : « Immigration zéro », disait même le RPR de Chirac et Juppé dans les années 1990 ! Et pourtant l’immigration n’a cessé de s’accélérer et l’islamisation de se développer.

    – Pourquoi ?

    Parce que l’immigration et le Grand Remplacement sont voulus. Les représentants de la superclasse mondiale, quelques milliers d’hommes à la tête des grande banques, des grandes multinationales, des grandes firmes culturelles, soutiennent (comme Soros) tous les « No borders », financent les associations immigrationnistes et surtout contrôlent les principaux médias de propagande qui promeuvent « Big Other ». Ils ont leur idéologie, l’idéologie des droits de l’homme, négatrice des identités collectives et des frontières, et leur instrument juridique : ce qu’ils appellent « l’Etat de droit » qui n’est rien d’autre que la dictature des juges.

    – Pouvez-vous nous expliquer ce que vous appelez « le coup d’Etat des juges » ?

    Depuis 30 ans ce ne sont ni les présidents de la République, ni les ministres, ni les députés, ni les préfets, ni les maires qui écrivent et mettent en œuvre les textes sur l’immigration sous le contrôle du peuple ; ce sont les juges qui élaborent et appliquent les règles sous le contrôle des médias.

    Les vrais patrons de la politique d’immigration ne sont pas les marionnettes du spectacle politicien, ce sont les juges idéologiques de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), les juges politisés du Conseil constitutionnel, les juges militants du Conseil d’Etat et ceux des tribunaux administratifs et des tribunaux judiciaires. Les juges décident, les hommes politiques font de la figuration – comme dans l’affaire du burkini où la décision a été prise notamment par le « juge » Tuot, un militant immigrationniste favorable à la régularisation de tous les clandestins et au changement des noms de rue pour s’adapter à l’immigration (suppression des noms de saints, notamment).

    – Comment expliquez-vous l’entêtement de l’oligarchie mondialiste à imposer à la seule société occidentale un modèle multiculturel dont on connaît les effets dévastateurs ?

    C’est un mélange de biblisme anglo-saxon et d’intérêts économiques : disposer d’une main-d’œuvre bon marché et augmenter le nombre de consommateurs dans le monde. Il y a aussi l’idée de faire de tous d’abord des consommateurs, l’illusion que la société multiculturelle pourrait s’unifier autour de la notion de consommateur. C’est une illusion car les identités enracinées se vengent, sauf en Europe, hélas, puisque les Européens sont culpabilisés et subissent une propagande (médias, publicité, associations subventionnées) d’une puissance sans précédent dans l’histoire du monde.

    – La situation, si elle vous semble alarmante, n’est selon vous pas encore totalement désespérée. Quels sont pour vous les signes d’espoir ?

    Electoralement, les partis populistes progressent partout en Europe, y compris en Allemagne où c’est particulièrement difficile: l’AFD (Alternative für Deutschland), parti anti-euro, parti anti-Union européenne, n’atteignait pas 5% en 2012 ; l’AFD, parti anti-immigration, dépasse 20% aujourd’hui ! Une leçon à retenir. Par tout le monde.

    A l’est, les pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) refusent clairement l’immigration/invasion et entendent défendre leur identité européenne et chrétienne.

    Enfin, les réactions concrètes se multiplient en France. Il faut ici saluer l’action exemplaire des Corses qui refusent le caillassage de leurs pompiers (affaire des Jardins de l’empereur à Ajaccio) et la privatisation de leur plage (Sisco).

    C’est dans le but de promouvoir cet esprit de résistance que Polémia organisera son Deuxième Forum de la dissidence, samedi 19 novembre, à Paris

    – Vous êtes demain ministre de l’Intérieur. Quelles sont les premières mesures que vous prendriez d’urgence ?

     Il y a un préalable à toute mesure : la révision de la constitution par référendum pour rétablir la souveraineté nationale et populaire : la souveraineté nationale, c’est-à-dire le primat de la loi française postérieure sur les traités internationaux ; la souveraineté populaire, c’est-à-dire le primat du législateur (parlementaire ou citoyen par référendum) sur les interprétations prétoriennes de textes généraux par les juges.

    Bref, en termes juridiques cela signifie changer le bloc de constitutionnalité pour mettre un terme à la dictature des juges.

    Un président (ou une présidente) de la République qui ne réviserait pas en profondeur la Constitution dans les 50 premiers jours de son mandat ne pourrait rien faire sur l’immigration, sauf du Guéant, ministre de l’Intérieur de 2010 à 2012, qui a fait le maximum possible dans l’ordre juridique actuel.

    Changer de président sans changer de Constitution ne servirait à rien. Si tel était le cas, on pourrait fredonner la chanson : « Ce n’était pas la peine assurément de changer de gouvernement ! »

    Reprendre la maîtrise de la situation ne sera pas un long fleuve tranquille !

    Jean-Yves Le Gallou, propos recueillis par Louis Lorphelin (Présent, 21 septembre 2016)

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  • Tour d'horizon... (114)

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    Au sommaire cette semaine :

    - Malal le Réprouvé lit magnifiquement un texte de Robert Steuckers consacré à l’œuvre posthume d'Oswald Spengler...

    Spengler : Atlantis, Kasch et Touran

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    - sur Arrêt sur info, le philosophe Hans Köchler étudie les effets de l'immigration sur les états européens...

    Afflux migratoire et délitement de l’Etat

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  • Le jour où tout s'embrasa...

    Les éditions Ring publient demain le nouveau roman de politique-fiction réaliste de Laurent Obertone intitulé Guérilla - Le jour où tout s'embrasa. Journaliste et écrivain, Laurent Obertone est l'auteur de deux essais marquants La France Orange mécanique et La France Big Brother ainsi que d'un récit puissant, Utøya, consacré à la tuerie commise par Anders Breivik...

     

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    " Dans une France proche et obscure, une descente de police dans une cité sensible tourne au drame : un policier pris dans un guet-apens perd son sang-froid et tire aveuglément.
    La cité s'embrase et tout le pays vacille. De villes en villes, le feu se propage et la République explose.

    Forces de l'ordre, voyous, terroristes, responsables, journalistes, citoyens, tous sont submergés par le raz-de-marée du chaos.

    Rapidement, réseaux électriques et hydrauliques tombés, faute d'approvisionnements, d'ordre, de moyens de communication, de transports et de secours, la déferlante gagne la campagne, la société vole en éclats et les villes sont la proie de violences, de pillages et de gigantesques incendies. Des terroristes, dépassés par les troubles, déclenchent des actions de grande ampleur depuis les terres, la mer et le ciel.
    Privés de tout, livrés à eux-mêmes, les citoyens s'apprêtent à faire face au carnage. 

    Les événements décrits dans Guérilla reposent sur le travail d'écoute, de détection et les prévisions du renseignement français. Après deux ans d'immersion au contact d’agents des services spéciaux et des plus grands spécialistes de la terreur et des catastrophes, l'auteur du chef d’œuvre Utøya (l'affaire Breivik) et de l'enquête phénomène La France Orange Mécanique livre un roman météore ultra-réaliste et nous plonge dans le récit paroxystique de la guerre civile. "


    Guérilla, de Laurent Obertone

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