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heidegger - Page 6

  • Ernst Jünger et le déchiffrement du monde...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier un essai de Luc-Olivier d'Algange intitulé Le déchiffrement du monde - La gnose poétique d'Ernst Jünger. Écrivain, poète et essayiste, Luc-Olivier d'Algange a collaboré à de nombreuses revues, dont Nouvelle École, et a également participé à plusieurs Dossiers H, dont ceux sur Ernst Jünger, René Daumal et Dominique de Roux...

     

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    " L’œuvre d'Ernst Jünger ne se réduit pas à ses récits et journaux de guerre. C'est une méditation originale sur le Temps, les dieux, les songes et symboles. Elle mène de l'art de l'interprétation au rapport des hommes au végétal et à la pierre, elle est aussi une rébellion contre l'uniformisation, incarnée dans la liberté supérieure de l'Anarque envers tous les totalitarismes. Cet ouvrage qui met en regard la pensée de Jünger et celles de ses maîtres, de Novalis à Heidegger, entend rendre compte de son dessein poétique et gnostique. Il donne à voir le monde visible comme l'empreinte d'un sceau invisible. "

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  • La destruction de la raison ?...

    Les éditions Delga viennent de publier ia troisième partie d'un essai de Georges Lukàcs intitulé La destruction de la raison - De l'après-Nietzsche à Heidegger et Hitler. Philosophe marxiste hongrois, Georges Lukàcs donne dans ce livre de combat sa lecture des principaux inspirateurs et penseurs de la Révolution conservatrice...

     

    Lukacs_Destruction de la raison.jpg

    " Troisième et dernier volet d’une série intitulée La Destruction de la raison. Le chemin de l’irrationalisme de Schelling à Hitler, cette fresque qui décrit les attaques contre le rationalisme et explique les conditions de l’arrivée du fascisme en Allemagne, parue en 1954 mais écrite principalement pendant la guerre, est le grand livre de combat de Lukács. Dans ce présent volume, l’auteur s’attaque à la période marquée par l’immédiate influence de Nietzsche, jusqu’à Heidegger. En ligne de mire :
    – La philosophie vitaliste, qui consiste à métamorphoser l’agnosticisme en une mystique et l’idéalisme subjectif dans la pseudo-objectivité du mythe. – La « mise entre parenthèses » phénoménologique, qui n’est qu’un arbitraire idéaliste subjectif s’affublant d’un pseudonyme visant à l’instituer en méthode objective.
    – Heidegger, lequel offre un tableau authentique des réflexes intellectuels que déclenche la réalité du capitalisme impérialiste de l’entre-deux-guerres chez ceux qui ne sont ni capables ni désireux de dépasser les expériences immédiates de leur propre existence dans le sens de l’objectivité, c’est-à-dire dans le sens d’une exploration de leurs causes socio-historiques.
    Tous ces courants, et d’autres encore (Georg Simmel, Carl Schmitt, Ernst Jünger etc.), marquent des étapes différentes de l’irrationalisme allemand sur la voie qui a mené l’Allemagne à un désarmement intellectuel et moral face aux hordes hitlériennes. "

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  • Ernst Nolte et les fondements historiques du national-socialisme...

    Les éditions Desclée de Brouwer viennent de rééditer un ouvrage d'Ernst Nolte, désormais classique, Les fondements historiques du national-socialisme, dans une nouvelle traduction assurée par Philippe Baillet. Historien et philosophe, élève d'Heidegger, Ernst Nolte a étudié le phénomène totalitaire à travers le bolchévisme, le fascisme et le nazisme. Il est notamment l'auteur du Fascisme dans son époque (Bouquins, 2008) et de La guerre civile européenne 1917-1945 (Perrin, 2011), ouvrage important qui a suscité de très vifs débats lors de sa parution.

     

    Nolte_Fondements historiques du national -socialisme.jpg

    " Auteur de livres célèbres sur les guerres mondiales, civiles et idéologiques du xxe siècle, Ernst Nolte tente ici de caractériser et de définir les fondements historiques du national-socialisme. Il démontre que ni Hitler ni son mouvement ne peuvent être pensés comme un phénomène simplement « produit » par les circonstances, même exceptionnelles, au sein desquelles ils sont apparus et ont pu prendre les aspects que nous leur connaissons.
    Selon Nolte, le plus grand danger historiographique consiste à réinterpréter les circonstances de départ à la lumière de leur point d'arrivée. Il renverse l'analyse et tourne son attention vers les racines de tous les thèmes idéologiques et historico-politiques qui se sont nourris, avec une efficacité et une virulence extraordinaires, de ces circonstances. La diffusion dans la société (pas uniquement allemande) de l'antisémitisme, du darwinisme social, du nationalisme à base raciale et du bolchevisme ; leur nature idéologique ; leur déformation ultérieure dans l'idéologie de Mein Kampf, etc. : tels sont les grands thèmes d'un ouvrage où se déploie l'analyse noltienne des fondements du national-socialisme. "
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  • Penser avec Heidegger, Schmitt, Freund, Baudrillard, Abellio et quelques autres !...

    Les éditions du Rocher viennent de publier Ce que penser veut dire, un recueil des textes qu'au cours des quinze dernières années, Alain de Benoist a écrit dans différentes revues, et notamment dans Le Spectacle du monde, pour présenter l’œuvre d'une trentaine de grands auteurs, complété par trois entretiens consacrés respectivement à Nietzsche, Sorel et Péguy... Un panorama passionnant sur des penseurs essentiels !

     

    Alain de Benoist_Ce que penser veut dire.jpg

    " « Penser à » n'est pas la même chose que penser tout court. La tâche de l'historien des idées consiste à étudier et à faire connaître l'oeuvre de ceux qui ont proposé diverses grilles d'interprétation, diverses façons de voir et de comprendre le monde, révélant ainsi ce que penser veut dire.
    À l'époque moderne, Rousseau s'est efforcé de penser la nature de l'homme et l'origine de la société, Carl Schmitt la nature du politique, Karl Marx l'essence du capitalisme. Sigmund Freud et Carl Jung ont tenté de jeter les bases d'une psychologie des profondeurs, Gustave Le Bon s'est penché sur la psychologie des foules, Jules Monnerot a analysé le phénomène totalitaire, Michel Villey a entrepris de révéler la véritable nature du droit.
    C'est l’œuvre de ces penseurs et de bien d'autres, de Heidegger à Arthur Koestler, de Goethe à Georges Sorel, de Nietzsche à Montherlant, de Leo Strauss à Jean Baudrillard, de Charles Péguy à Hannah Arendt, de Denis de Rougemont à Julien Freund, qui est présentée de façon vivante et pédagogique dans ce livre.
    Tous ces auteurs attestent que le travail de la pensée a joué un rôle décisif dans l'histoire, entraînant des mutations bien différentes des révolutions bruyantes, des grandes explosions que tout le monde connaît mais qui sont restées sans lendemain. « Les révolutions silencieuses sont les plus efficaces », disait Jünger. Ce sont peut-être aussi les plus passionnantes. "
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  • Ce que penser veut dire...

    Les éditions du Rocher viennent de publier Ce que penser veut dire, un recueil des textes qu'au cours des quinze dernières années, Alain de Benoist a écrit dans différentes revues, et notamment dans Le Spectacle du monde, pour présenter l’œuvre d'une trentaine de grands auteurs... Un panorama passionnant sur des penseurs essentiels !

     

    Alain de Benoist_Ce que penser veut dire.jpg

    " « Penser à » n'est pas la même chose que penser tout court. La tâche de l'historien des idées consiste à étudier et à faire connaître l'oeuvre de ceux qui ont proposé diverses grilles d'interprétation, diverses façons de voir et de comprendre le monde, révélant ainsi ce que penser veut dire.
    À l'époque moderne, Rousseau s'est efforcé de penser la nature de l'homme et l'origine de la société, Carl Schmitt la nature du politique, Karl Marx l'essence du capitalisme. Sigmund Freud et Carl Jung ont tenté de jeter les bases d'une psychologie des profondeurs, Gustave Le Bon s'est penché sur la psychologie des foules, Jules Monnerot a analysé le phénomène totalitaire, Michel Villey a entrepris de révéler la véritable nature du droit.
    C'est l'oeuvre de ces penseurs et de bien d'autres, de Heidegger à Arthur Koestler, de Goethe à Georges Sorel, de Nietzsche à Montherlant, de Leo Strauss à Jean Baudrillard, de Charles Péguy à Hannah Arendt, de Denis de Rougemont à Julien Freund, qui est présentée de façon vivante et pédagogique dans ce livre.
    Tous ces auteurs attestent que le travail de la pensée a joué un rôle décisif dans l'histoire, entraînant des mutations bien différentes des révolutions bruyantes, des grandes explosions que tout le monde connaît mais qui sont restées sans lendemain. « Les révolutions silencieuses sont les plus efficaces », disait Jünger. Ce sont peut-être aussi les plus passionnantes. "
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  • Heidegger, le philosophe qui dérange...

    Le Magazine littéraire de février 2017 consacre son dossier à Heidegger. Sous-titré "Le philosophe et le nazisme - Que faire du grand penseur du XXe siècle", il revient bien évidemment sur la question de l'antisémitisme supposé du penseur de Todtnauberg et de son adhésion profonde aux thèses national-socialistes. Le débat provoqué par la publication des quatre premiers tomes des Cahiers noirs , carnets tenus par le philosophe à partir de 1931, et par la découverte dans ceux-ci de quelques passages ambigus, sur près de 2000 pages, est donc porté à la connaissance du grand public cultivé. On regrettera cependant que la rédaction, si elle publie les article de Stéphane Zagdanski et de Patrice Bollon, ainsi que ceux de quelques critiques  mesurés, fasse la part belle à la frange la plus délirante des adversaires de l'auteur d’Être et temps. Ainsi, Emmanuel FayeGeorges-Arthur Goldschmidt et François Rastier,  auteurs respectifs de Heidegger, l'introduction du nazisme dans la philosophie (Albin Michel, 2005), Heidegger et la langue allemande (CNRS, 2016) et Naufrage d'un prophète (PUF, 2015), nous livrent-ils quelques extraits de leur prose policière, accompagnés dans leur besogne par les exécuteurs des basses œuvres que sont Stéphane Domeracki et Sidonie Kellerer... On apprend, au moins, à la lecture du numéro que les deux premiers volumes des Cahiers noirs devraient être publiés en début d'année 2018, chez Gallimard, grâce au travail d'une équipe de traducteur coordonnée par François Fédier.

     

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    " Que faire de Heidegger ? A-t-il été nazi de bout en bout ? Si c’est le cas, jusqu’à quel point cette adhésion a-t-elle été le mobile de sa pensée ? 

    Il était public et notoire que le philosophe adhéra au Parti national-socialiste dès 1933 et qu’il fut élu recteur de l’université de Fribourg sous le IIIe Reich, avant de démissionner un an plus tard. Mais ses textes ne promouvaient nullement le nazisme. Et puis, comment tant de grands esprits auraient pu être charmés par une pensée potentiellement viciée ou dangereuse ? Comment en effet éluder l’empreinte majeure de Heidegger sur toute la pensée occidentale qui a suivi ? Le Magazine littéraire a posé cette question à des contributeurs de tous horizons, qui défendent à ce propos des positions diverses, contrastées, et parfois frontalement antagonistes. Il ne s’agit pas ici d’opposer les « pour » et les « contre », de seulement faire clignoter le déni dévot et le procès bien-pensant – plutôt de déployer le plus large champ de possibilités entre ces deux extrémités tant, si aveuglement il y a eu, il n’a pas de minces conséquences et doit être pensé. "

    Sommaire du dossier :
     
    Que faire de Heidegger ?
     
    Repères biographiques
     
    À la fois un symptôme et un antidote (Patrice Bollon)
     
    Non un philosophe mais un propagandiste subliminal (Emmanuel faye)
     
    Ne soyons pas intégristes sur son intégrisme (Simon F. Oliai)
     
    Emporté par ce qu'il déplore (Jean-Luc Nancy)
     
    Il faut lire et interpréter tout Heidegger (Stéohane Domeracki)
     
    Prophète des derniers temps : une stratégie messianique (François Rastier)
     
    Nazi dans le texte (Georges-Arthur Goldschmidt)
     
    Qu'en faire ? Rien (Stéphane Zagdanski)
     
    Une pensée ne visant que la domination (Sidonie Kellerer)
     
    Heidegger, grand et médiocre (Luc Ferry)
     
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