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heidegger - Page 4

  • Relocaliser l’économie : un impératif vital !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman cueilli sur son blog A moy que chault ! qui rappelle que la résistance identitaire à la mondialisation passe par un localisme économique bien compris.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019) et d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

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    Relocaliser l’économie : un impératif vital

    La rupture effective avec le totalitarisme de la mondialisation exige le retour à des espaces limités, autonomes, largement auto-suffisants, à taille humaine au sein desquels des communautés homogènes et solidaires puissent s’épanouir autour de leurs identités charnelles régénérées.

    Pour qu ce « retour au localisme », tel que notamment théorisé par la Nouvelle Droite1, ne reste pas une simple utopie romantique servant à nourrir les conversations de fin de soirées de jeunes urbains alcoolisés, il nécessite plusieurs impérieux préalables :

    - La fin de l’omnipotence citadine et le renoncement à l’idéologie pavillonnaire (qui n’est rien d’autre que l’extension infinie d’une non-ville au sein d’une non-campagne composant peu à peu un immense no-man’s land individualisto-petit bourgeois) au profit d’un réel réaménagement du territoire réinvestissant la ruralité 2.

    - La dénonciation de l’idéologie de la croissance perpétuelle et du gaspillage organisé nécessitant une production toujours plus massive et toujours plus délocalisée pour en minimiser les coûts et en augmenter ainsi l’attractivité, à laquelle on substituera la valorisation de la frugalité et de la simplicité volontaire.

    - La réhabilitation de l’apprentissage des arts, techniques et métiers, préféré au culte délirant d’un secteur tertiaire déifié et producteur de cet immense prolétariat « intellectuel » pourrissant sur pattes dans les blocs de bétons de nos cités tentaculaires.

    La tâche est donc immense mais seul ce triptyque semble capable de permettre une évasion viable du système libéral et financier globalisé, nouvel esclavagisme moderne, en permettant non pas une fumeuse, bien que séduisante en théorie, « sortie de l’économie » mais une refondation de celle-ci sur des principes de proximité, d'utilité collective et de mesure. En un mot et pour rependre l’analyse aristotélicienne: s’arracher à la chrématistique (volonté d’accumulation des moyens d'acquisition en général, et plus particulièrement la monnaie, pour eux-mêmes et non en vue d'une fin autre que son plaisir personnel) pour revenir à une économie « naturelle » (les échanges nécessaires à l'approvisionnement de l'oïkos, c'est-à-dire de la famille élargie au sens de communauté).

    Non pas nier l’économie mais la remettre à sa place.

    Pour réaliser ce qui n’est rien moins qu’une révolution civilisationnelle, un certain nombre de prises de conscience et de changements de comportements, individuels puis collectifs sont nécessaires, aussi modestes dans leur apparence qu’immenses dans leurs conséquences.

    Chacun doit notamment comprendre que tous ses actes d’achats de biens ou de services sont des actes politiques sans doute concrètement aussi importants, si ce n'est plus, que le collage d’une affiche ou l’assistance à une conférence (l’un n’excluant évidemment pas l’autre, bien au contraire.). Ainsi l’analyse systématique des origines des produits consommés et leur « discrimination » en fonction de celles-ci permettra sur le long terme une « pression au local » susceptible de susciter un certain nombre de « relocalisations ».

    Car il faut garder à l’esprit qu’acheter un tshirt fabriqué en Chine et imprimé en Indonésie barré d’un slogan farouchement révolutionnaire européen ou d’un symbole de la Tradition n’est pas un acte réellement identitaire mais simplement une participation à l’une des innombrables « niches tribales» de la consommation mondialisée. Achetez ses fruits et légumes, ses œufs et son fromage en vente directe auprès d’agriculteurs locaux, choisir un pull marin tricoté dans un atelier de Bretagne, privilégier systématiquement les artisans sur les grandes surfaces, renoncer à une futilité technologique fabriquée par les enfants-cerfs du tiers-monde sont par contre de véritables actes de résistance identitaire. Moins « visibles » peut-être, mais plus utiles assurément3.

    Cette optique est bien entendu incompatible avec la recherche perpétuelle du « plus bas prix », cette idéologie de l’accumulation névrotique par le « discount »; c’est au contraire une prise en compte permanente de la « qualité », de « l’éthique » et de la « durabilité » et non uniquement du « prix » affiché, généralement inversement proportionnel au coût social et identitaire. Une telle démarche nécessite des moyens financiers importants ? C’est en effet un contre-argument souvent avancé mais qui ne résiste pas à l’analyse.

    Ainsi lorsque l’on sait qu’entre 30 et 35% de la nourriture achetée est finalement jetée sans être consommée, il apparaît évident qu’une gestion plus raisonnée des quantités acquises compenserait largement le surcoût de produits alimentaires locaux, de saison et de qualité4.

    Ainsi une telle volonté de « politisation des achats », pour être viable, doit s’accompagner de l’acceptation d’une sobriété bien comprise. «Moins mais mieux », encore et toujours.

    Cet « activisme de la consommation », s’il est indispensable, n’est évidemment pas à lui seul suffisant pour entraîner une rupture profonde avec la logique mondialiste de la production marchande. Pour y parvenir, l’action politique étatique parait incontournable. Celle-ci pourrait prendre notamment la forme d’une fiscalité progressive en fonction de le proximité du producteur et du consommateur (« TVA local » : plus la production est proche, plus la TVA est basse. Proposition intéressante avancée notamment par les Identitaires lors de leur convention d’Orange). Elle pourrait aussi s'incarner dans une rigoureuse politique de sanctions, au niveau européen, envers les entreprises recourant aux délocalisations (amendes, fermeture des marchés à leur production, saisie des avoirs...).

    Les possibles destructions d'emploi provoquées au sein des usines à gadgets et des diverses multinationales par une décroissance raisonnée pourraient pour leur part être compensées par un renouveau des services de proximité (petits commerces, services à la personne, enseignement, dépannages et réparations, atelier coopératifs travaillant sur les matières premières locales, mise en valeur du patrimoine...) et par un recours plus massif à la main d'œuvre dans des exploitations agricoles désindustrialisées. Ainsi, aux États-Unis, certains agriculteurs productivistes, confrontés à une prolifération de mauvaises herbes devenues résistantes à toutes les saloperies chimiques balancées sur leurs champs (notamment ce poison violent qu'est le round-up), ont été contraints de stopper l'utilisation de pesticides et de recourir à l'arrachage manuel, créant ainsi, à leur corps défendant, un cercle vertueux: création d'emplois générant des revenus permettant d'écouler en local des fruits et légumes au coût de production plus élevé mais à la qualité gustative et sanitaire bien supérieure.

    Politiquement, socialement, écologiquement, la relocalisation de notre économie est une nécessité absolue. A nous d’opposer à l’uniformisation mercantile de la globalisation ce que les Anciens appelaient le « genus loci » et Heidegger le « Er-örterung », c’est-à-dire « l’assignation au site».

    « Ce que nous appelons un site est ce qui rassemble en lui l’essentiel d’une chose » précisait le philosophe allemand.

    Il est grand temps aujourd’hui d’y revenir.

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 29 mars 2021)

     

    Notes :

    1 Revue « Eléments », numéro 100.

    2 Le néo-ruralisme, comme son nom l'indique d'ailleurs, n'est pas une imitation plus ou moins maladroite d'un modèle passé mais une recréation, une nouvelle forme d'investissement de l'espace rural. Ainsi le « retour à la paysannerie » est-il simplement l'un des aspects de cette démarche et non la voie unique d'une réappropriation de la terre. Les courageuses initiatives de quelques camarades néo-paysans sont autant d'exemples remarquables, démontrant la faisabilité de ruptures radicales. Cependant tout le monde n'a pas été et ne sera pas paysan et c'est bien l'ensemble du spectre des activités humaines qu'il faut redéployer dans la sphère rurale, selon le génie propre de chacun.

    3 Certains sites internet permettent d'aiguiller cette pratique de « l'achat localiste

    4 Cet exemple est transposable à bien d'autres domaines, de l'habillement, avec ses armoires dégueulant d'habits jamais portés, aux équipements hifi ou audiovisuels inutiles, sitôt achetés sitôt « dépassés » par de nouvelles versions, en passant par les voyages lointains mais inutiles car réduits au préfabriqué occidentaliste des « agences de voyages » et même criminels car participant à la destruction des identités réelles sous l'action du rouleau compresseur du tourisme international de masse.

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  • Quand notre société préfère les victimes aux héros vainqueurs...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque notre époque qui se caractérise par son cultes des victimes et des mémoires souffrantes. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et dernièrement Ernst Jünger entre les dieux et les titans (Via Romana, 2020) ainsi que La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « Les seuls héros qu’on admire aujourd’hui sont ceux qui se font tuer… »

    Naguère, le héros, le combattant, le sage et le saint étaient admirés et donnés en exemple. Aujourd’hui, les victimes semblent avoir pris leur place. Comme expliquer une telle mutation symbolique ?

    Deux causes fondamentales : le discrédit des valeurs héroïques, la montée de l’idéologie victimaire, lacrymale et exhibitionniste.

    Il est clair que les valeurs héroïques sont aujourd’hui perçues comme des valeurs d’une époque que l’idéologie dominante, avant tout hédoniste, individualiste et utilitariste, s’emploie à présenter de façon répulsive. Comme tout ce qui touche à la patrie, elles sont décrétées « ringardes », c’est-à-dire à la fois vieillottes et obsolètes. On admire à la rigueur les héros qui se sont fait tuer (le colonel Beltrame, les soldats français tombés au Sahel), car leur mort a fait d’eux des victimes, mais on se méfie des héros vainqueurs. Trop guerriers dans une époque qui rêve de paix universelle, trop virils à l’époque de la « masculinité toxique » (le « repos du guerrier » ayant déjà été mis hors-la-loi par les pétroleuses du mitou).

    Parallèlement, la sensibilité s’efface, mais la sensiblerie ne cesse de s’étendre. Il y a moins d’un siècle (en France, cette disposition n’a été abolie qu’en juin 1939), les exécutions capitales se faisaient en public, et les parents emmenaient volontiers leurs enfants y assister en raison des vertus “éducatives” du spectacle. Aujourd’hui, la vue d’un pigeon mort traumatise les shampouineuses et les bobos.

    La « lutte-contre-toutes-les discriminations » relève elle aussi de l’idéologie victimaire. Le philosophe Denis Collin y voit à juste titre « un mot d’ordre creux qui sert à passer en contrebande de la camelote frelatée pour le plus grand bénéfice des classes dominantes ». Le tour de passe-passe consiste à confondre discrimination et injustice. Or, il y a des discriminations qui sont parfaitement justes : il est normal, par exemple, qu’un citoyen bénéficie de prérogatives qui ne sont pas accordées aux non-citoyens. Inversement, il y a des injustices qui n’impliquent aucune discrimination de race ou de sexe : les inégalités sociales ne procèdent pas de la discrimination, mais de l’exploitation du travail vivant par un système capitaliste peu regardant sur la source de la plus-value. L’aspiration au « safe place », en « non-mixité sans hommes cis-hétéro et sans personnes blanches », est l’ultime souhait des néoféministes et des indigénistes pour éviter les discriminations. L’idée, importée des États-Unis, est qu’il faut soustraire les victimes potentielles à tout contact avec les méchants aux intentions « pas claires ». On est loin du temps des héros !

    Désormais, dans tel ou tel conflit, au lieu d’analyser les motifs des belligérants, le poids de l’histoire et de la géographie, nos préférences paraissent réservées aux « agressés », négligeant le fait que l’« agresseur » puisse aussi avoir ses raisons. De plus, la compassion est également parfois à géométrie variable, selon la nature de l’agresseur ou de l’agressé. Une nouvelle étape dans le recul du politique ?

    Notons d’abord que la compassion est un sentiment, pas une vertu. Elle « peut devenir vertu, écrit Pierre Manent, si elle est guidée par ces vertus que sont le courage, la justice et la prudence. Sans cette éducation, elle fait plus de mal que de bien ».

    La guerre, comme l’a dit Clausewitz, n’est que la politique poursuivie par d’autres moyens. Or, en politique, il y a aussi des amis et des ennemis. Mais cette distinction n’est pas un critère moral. On savait bien autrefois que dans une guerre, chacun peut avoir ses raisons et que les débordements qu’elle engendre ne sont l’exclusivité d’aucun camp. Le respect du « juste ennemi » (justus hostis) était même le fondement de l’ancien droit des gens. Aujourd’hui, l’interprétation de la guerre est devenue manichéenne : elle est censée relever d’une morale juridique qui s’impose aussi au politique. La « juste cause » (justa causa) a remplacé le « juste ennemi », l’ennemi n’est plus une simple figure de l’adversité, mais l’incarnation du Mal. Les « agressés », comme les victimes, se situent nécessairement du côté du Bien. Bien sûr, comme vous l’avez observé, cette approche ne va pas sans partialité. Quand les victimes sont du côté des « agresseurs », on parle de crimes contre l’humanité ; quand elles sont du côté des agressés, ce sont des « dommages collatéraux ».

    Très logiquement, ce phénomène débouche sur ce que l’on appelle la « compétition victimaire », laquelle se déroule généralement en invoquant la « mémoire ». N’y a-t-il pas dans cette dérive quelque chose de malsain, sinon d’obscène ?

    Ah, la mémoire ! La mémoire de l’esclavage et la mémoire du génocide vendéen, la mémoire des camps, la mémoire des anciens jours, la mémoire des dieux et des héros. Vous observerez d’abord que cette mémoire est toujours subjective, raison pour laquelle elle se distingue fondamentalement de l’histoire, qui vise au contraire à l’objectivité. Tout naturellement, celui qui a beaucoup souffert a tendance à penser que personne ne peut avoir souffert autant que lui. Mais le statut de victime peut aussi s’avérer éminemment rentable : non seulement on est plaint, mais ça rapporte. Il suffit de susciter un sentiment de « culpabilité », d’en appeler à la « repentance » et de demander des « réparations ». Certains lobbies se sont spécialisés dans cette industrie, tels ces mouvements indigénistes qui prétendent parler au nom des « afro-descendants ». La société ne se compose plus de sujets-citoyens mais de victimes qui, tous à qui mieux mieux, demandent réparation pour des dommages souvent imaginaires, et exigent que ceux qui ne pensent pas comme eux soient envoyés devant les tribunaux.

    La mémoire a ses mérites, mais elle peut aussi être encombrante, sinon paralysante. Sans tomber dans l’amnésie volontaire, il faut parfois se décharger l’esprit pour retrouver une certaine « innocence ». Nietzsche faisait de la « plus longue mémoire » le trait caractéristique de l’homme de l’avenir, qui était pour lui le pire des hommes. Il ne conviait pas à cultiver la mémoire, mais la volonté d’agir. « On ne ramène pas les Grecs, mais on peut s’en inspirer », disait-il encore. Heidegger dira après lui à peu près la même chose : il ne faut pas chercher à répéter le passé, et encore moins vouloir s’y réfugier, mais s’inspirer de ceux qui dans le passé ont su créer une culture nouvelle pour apprendre, à leur exemple, à œuvrer en vue d’un nouveau commencement.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 8 janvier 2021)

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  • L’âge du Minotaure...

    Les éditions Kimé viennent de publier un essai de Pierre Dulau et Guillaume Morano intitulé L’âge du Minotaure - Penser la technique. Les deux auteurs, agrégés de philosophie, sont professeurs en classes préparatoires.

     

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    " Manipulation génétique. Artificialisation de l’intelligence. Création de chimères. La métamorphose actuelle de la réalité par la technique ne constitue pas une révolution de plus. Par elle, tous les référentiels théoriques et symboliques de la Tradition comme de la Modernité sont niés. Avec la reprogrammation intégrale du vivant, s’effacent les seuils qui séparaient l’homme de la machine et le distinguaient du dieu comme de l’animal. Et avec eux, s’efface aussi, de plus en plus, la possibilité de penser ce qui nous arrive.
    Il faut pourtant s’y essayer. Quelle est la clef de cette malléabilité ontologique et de l’actuelle confusion de tous les régimes de présence ? Quel avenir cette reprogrammation de la réalité dessine-t-elle pour l’homme ? L’âge du Minotaure remonte aux origines d’une métamorphose dont la profondeur et le déni actuel interdisent pour l’heure d’entretenir, vis-à-vis d’elle, un rapport libre. "

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  • Charles Péguy et Georges Bernanos...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°69, année 2020), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré à Charles Péguy et Georges Bernanos. La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

     
     

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    Au sommaire :

    Bernanos et Péguy. Vocation et saluts de la France (Thibaud Collin)

    Le socialisme de Péguy (Jean-Louis Prat)

    Mystique et politique chez Péguy. Entretien avec Alain de Benoist

    L’habitude, source du désespoir chez Charles Péguy (Matthieu Giroux)

    « Les cahiers de la Quinzaine » (Geraldi Leroy)

    Avec Jeannette. Bruno Dumont et Charles Péguy (Ludovic Maubreuil)

    Bibliographie Péguy, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Leur présence réelle. Témoignage (Rémi Soulié)

    La Libération n’a pas eu lieu (Richard Marcaire)

    Un « contemplatif en action ». Entretien avec Romain Debluë, Rémi Soulié

    Orwell, Bernanos : destins croisés (Thomas Renaud)

    La leçon espagnole de Bernanos (Michel Lhomme)

    Arthur Machen, une influence souterraine de Georges Bernanos ? (Juan Asensio)

    Bibliographie Bernanos, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Encadrés divers (Péguy – Bernanos)

    Varia
    Au cœur du capitalisme : la révolution de la société anonyme (Guillaume Travers)

    Habitat circumpolaire et tradition indo-européenne (Jean Haudry)

    L’exil d’Ovide et le nom secret de Rome (Felice Vinci)

    Denys Talon : un double imaginaire de Charles Maurras (Jean-Louis Prat)

    Actualité de la critique sociale de Raymond Ruyer (Jacques Carbou)

    Le Journal philosophique de Heidegger (Francis Moury)

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  • Confinez-vous avec : ... Essais et conférences, de Martin Heidegger !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver aux éditions Gallimard, dans la collection Tel, un recueil de textes de Martin Heidegger intitulé Essais et conférences. Principal philosophe du XXe siècle, Martin Heidegger (1889-1976) a centré sa réflexion sur l'oubli de l’Être en Occident et sur la Technique.

     

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    " Martin Heidegger (1889-1976) est un des philosophes les plus controversés du siècle dernier. Sa métaphysique est-elle affectée par son engagement politique dans l'Allemagne nazie ? Il réfutait l'idée qu'il y eût une "philosophie de Heidegger", un système qui prétendrait réinventer la philosophie et la question de l'Être. Au contraire, il entendait opérer une remontée jusqu'au fondement de la métaphysique et dépasser celle-ci dans la mesure où, en elle, quelque chose demeurait voilé et hors de question. Il n'y aurait donc pas de philosophie de Heidegger, mais la philosophie dans la continuité monumentale de son histoire. Ces Essais et conférences peuvent être lus comme une introduction à sa démarche. Les sujets affrontés s'enchaînent avec une inexorable nécessité. La science qui poursuit et harcèle la nature, la technique qui la met à la raison, à quel appel de l'Être obéissent-elles ? Comment l'homme habite-t-il aujourd'hui sur terre et qu'est-ce pour lui qu'habiter ? Où prend-il les mesures de son habitation, de sa pensée et de l'Être, de l'Être et des choses qui sont, des choses et du monde ? Ainsi peu à peu le cercle se resserre autour des questions essentielles. "

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  • Réponse aux flics de la pensée qui veulent épurer l'enseignement de la philosophie...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la réponse adressée par Charles Robin à l'appel lancé récemment par l'essayiste médiatique Vincent Cespédes pour obtenir le retrait de Martin Heidegger de la liste des auteurs recommandés au programme de philosophie de la classe de terminale. Professeur de philosophie, influencé par Jean-Claude Michéa, Charles Robin a notamment publié La Gauche du Capital (Krisis, 2014) et Itinéraire d’un gauchiste repenti - Pour un anticapitalisme intégral (Krisis, 2017).

     

                                   

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