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guerre - Page 39

  • Bienvenue dans les guerres de l'ombre... (2)

    Les éditions Gallimard viennent de publier, dans leur collection Série noire, le second tome de Pukhtu, le polar géopolitique signé par DOA. Auteur puissant, DOA décrit en virtuose ce monde de l'ombre où se croisent espions, terroristes, mercenaires et mafieux. On lui doit déjà Citoyens clandestins (Gallimard, 2007) et Le serpent aux mille coupures (Gallimard, 2009) où figurent déjà certains des personnages de Pukhtu.

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    " Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l'honneur personnel – ghairat – et celui des siens, de sa tribu – izzat. Dire d'un homme qu'il n'a pas de pukhtu est une injure mortelle. Pukhtu est l'histoire d'un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque. Non, plutôt celle d'une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment. Ou peut-être celle d'un fils, éloigné de sa famille par la force du destin. À moins qu'il ne s'agisse de celle d'un homme cherchant à redonner un sens à sa vie. Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe, et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre. C'est une histoire de maintenant, à l'ombre du monde et pourtant terriblernent dans le monde. Elle met en scène des citoyens clandestins."

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  • Quelle guerre ? Quelle victoire ?...

    Nous vous signalons a parution du numéro 49 de Médium (octobre-décembre 2016), la revue dirigée par Régis Debray. Ce numéro, coordonné par François-Bernard Huyghe, questionne la guerre dans laquelle nous sommes censés être plongés...

     

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    " Notre époque adore voir les vainqueurs - les performants, les populaires, les séduisants, les efficients- ; elle communie dans l'émotion : gagner, c'est vibrer. Mais aimons nous vraiment la victoire, celle qui se remporte après atroce résistance, celle qui brise l'ennemi pour forcer sa volonté, celle qui s'inscrit dans l'Histoire ? Et pouvons nous ?

    Nous sommes, paraît-il, en guerre. D'intérêt et pas de religion dit le pape. Contre le terrorisme dit le président. Contre la barbarie dit le premier ministre. Contre Daesh précisent ceux qui aiment que l'ennemi ait un nom et une adresse (Monsieur al Baghdadi, Califat, pays de Cham, Entre Syrie et Irak). Contre l'extrémisme violent disent les Américains.

    Notre armée intervient au Mali, en Centre Afrique, en Libye et ailleurs. Et ne parlons pas de l'Amérique d'Obama (opérations militaires en Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Yemen, Somalie, Pakistan pour ce prix Nobel de la paix). Tous ces drones, tous ces bombardiers, ces interventions au sol, peut-être, quel triomphe annoncent-ils ? Qu'écrirons-nous dans les manuels et quels monuments pour quelles commémorations ? Ou voulons-nous simplement qu'ils nous fichent la paix, cessent leurs attentats et décapitations en ligne et nous laissent retourner à notre vivre plus ou moins ensemble et à notre mondialisation plus ou moins heureuse ?

    Le djihadisme avec qui nous sommes sensés être en guerre, ne peut ni gagner (pas d'émirat futur à Washington), ni perdre (si chaque kamikaze recrute ses successeurs pour le venger). Plus généralement, nous, occidentaux, malgré notre supériorité technique, ne gagnons plus de guerres tant nos bienveillantes interventions militaires suscitent de nouvelles hostilités.

    Du coup, les médiologues (et quelques praticiens) s'interrogent sur la notion de victoire : il faut savoir la définir et définir l'ennemi, il faut y croire, y faire croire (surtout en persuader le vaincu) ; il gagner la bataille pour la mémoire des peuples. Ce qui nous amène aussi à réfléchir sur la relativité historique de l'idée de guerre victorieuse donc de paix, ou plutôt aux variations de ses représentations. "

    Sommaire :

    Ouverture
    Régis Debray, F.B. Huyghe : La faiblesse des armes

    Vaincre et convaincre
    François-Bernard Huygue : Clausewitz, réveille-toi !
    Paul Soriano : Notre djihad
    Philippe-Joseph Salazar : L'éloquence du massacre
    Margaux Chouraqui : La contamination par l'image
    P.-M. de Biasi et C. Schmelck : Les réseaux du chaos
    Jacques Billard : L’école de la guerre

    La victoire incertaine
    Général V. Desportes : La guerre au sein des populations
    Olivier Kempf : Quand la victoire se défile
    Nicolas Mazzucchi : Le meurtre pour les nuls
    Émeric Lhuisset : Théâtres de guerre
    Pierre Conesa : L’histoire jugera

    Mémoires de guerres
    Monique Sicard :Déboulonnades
    Robert Dumas : Réduire au silence
    Jacques Lecarme : 1918 : quelle victoire ?
    Clément Sigalas : 1940 : quelle guerre ?

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  • La guerre en vacances...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un récit de Bernard du Boucheron, intitulé La guerre en vacances. Venu sur le tard à la littérature, Bernard du Boucheron est l'auteur de plusieurs romans au style nerveux, marqués par une noirceur assez profonde et une ironie souvent féroce, comme Court-serpent (Gallimard, 2004), Coup-de-fouet (Gallimard, 2006), Chien des os (Gallimard, 2007) Salaam la France (Gallimard, 2010), Long-courrier (Gallimard, 2013) ou encore Le cauchemar de Winston (Rocher, 2014).

     

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    " Avec l'ironie allègre qui est sa marque, Bernard du Boucheron raconte la « normalité monstrueuse » de son enfance pendant la défaite et l'occupation allemande. L'été 1940 commence bien : âgé de 12 ans, il joue à faire la guerre aux Allemands avec des armes réelles abandonnées par les Français en déroute. Dans un Paris affamé et sans charbon, l'enseignement se donne à mi-temps, mais on y acquiert une culture sans égale. Le jeune garçon y plonge avec ivresse, indifférent à la tragédie qui se joue autour de lui. Les vacances lui apportent de lumineux interludes dans le vert paradis des jeux campagnards et des amours inabouties. Le débarquement allié du 6 juin 1944, puis la libération de Paris en août sonneront le réveil. Mais du Boucheron saura faire la part du vrai et du faux dans la légende de l'insurrection nationale contre l'occupant. "

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  • Les snipers de la semaine... (129)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur La voix de nos maîtres, Ingrid Riocreux prend dans son viseur la "conscientisation", nouveau utilisé dans les médias...

    L’art délicat de la « conscientisation »

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    - sur La voie de l'épée, Michel Goya dézingue Hollande et son "grand" discours sur la guerre prononcé salle Wagram le 8 septembre dernier...

    Les tout petits canons de Wagram

     

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  • Carl Philipp Gottlieb von Clausewitz...

    Les éditions Perrin viennent de publier une biographie de Clausewitz, auteur de De la guerre, signée par Bruno Colson. Belge, professeur à l’université de Namur, Bruno Colson, est un spécialiste de l'histoire militaire et de la stratégie, auteur de nombreux ouvrages, dont récemment  Leipzig - La bataille des nations 16-19 octobre 1813 (Perrin, 2013).

     

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    " Carl von Clausewitz (1780-1831) appartient à la catégorie des illustres inconnus dont l'œuvre a masqué la vie. C'est en effet grâce à Vom Kriege (De la guerre), publié quelques années après sa mort, qu'il acquiert une célébrité qui va défier le temps. Cet immense traité reste considéré comme le plus important jamais consacré aux questions militaires et stratégiques, inspirant les plus grands généraux, mais également des intellectuels comme Guy Debord, Raymond Aron ou René Girard.
    Or, Clausewitz a été aussi un officier supérieur de premier ordre et un acteur influent des guerres napoléoniennes. Témoin de la " grande catastrophe " de 1806, il devient l'un des artisans de la réforme de l'armée prussienne des années 1808-1811, puis participe à la campagne de Russie dans l'armée du tsar, la Prusse étant alors alliée de Napoléon, ce qui lui vaut une disgrâce durable à sa cour. On le retrouve dans les états-majors et sur les principaux champs de bataille jusqu'à Ligny et Waterloo où ses décisions prirent une portée considérable. Général, penseur, conseiller à l'occasion frondeur, mari aimant et ami exemplaire, il consacra les dernières années de sa vie à rédiger les récits de ses principales campagnes et à écrire son chef-d'œuvre. Avec l'exigence et le talent qui le caractérisent, Bruno Colson est parti pendant plusieurs années à sa découverte, exhumant notamment de nombreuses archives inédites pour restituer l'homme dans ses multiples facettes. "

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  • Introduction à la géopolitique...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un essai d'Olivier Zajec intitulé Introduction à l'analyse géopolitique - Histoire, outils, méthodes. Maître de conférences en science politique à l'Université Lyon III et professeur de géopolitique et de stratégie à l'École de Guerre, Olivier Zajec vient de publier Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine (Presses universitaires de la Sorbonne, 2016).

     

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    " Qu'est-ce que la géopolitique ? Pourquoi et comment cette méthode d'approche s'est-elle imposée ? Qui sont ses fondateurs, quelles étaient leurs théories ? Quels outils d'analyse indispensables met-elle à notre disposition pour comprendre les permanences et les ruptures des relations internationales contemporaines ? Illustrée de nombreuses cartes en couleurs, et de cas contemporains, cette introduction simplifiée et pédagogique permet une première approche de l'histoire, des outils et des perspectives de cette discipline.
    Paix, guerre, équilibres, ruptures : l'objectif est ici de clarifier " les enjeux de pouvoir sur les territoires ", dans toute leur diversité. "

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