Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

guerre - Page 38

  • Tour d'horizon... (123)

    Aagaard_marin.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Comes Communication, Jean-François Gayraud, commissaire divisionnaire, spécialiste des questions de criminalité et de géopolitique, revient, dans un entretien donné à Bruno Racouchot, sur le système de domination mis en place par des acteurs financiers devenus omnipotents...

     

    Gayraud.jpg

    - sur le site Theatrum Belli, on peut (re)découvrir un beau texte de Julius Evola consacré à la guerre, qui possède, pour le penseur de la Tradition qu'il est, une valeur anti-matérialiste et spirituelle et qui offre à l'homme l'occasion de réveiller le Héros qui sommeille en lui...

    Métaphysique de la guerre

    combat.jpg

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • La fête immémoriale...

    Jul.jpg

    Métapo infos

    souhaite

    un bon Noël

    à tous ses lecteurs !

    Noël 2.jpg

    Le Noël 1915 de Jünger en Artois...

    24 décembre 1915, près de Douchy

    "C'est le soir de Noël. Je suis assis à mon bureau au-dessus duquel Auguste, mon ordonnance a suspendu une toile de tente, et je me fais préparer un grog. Une branche de sapin est posée sur la table. Oui ! C'était bien différent il y a deux ans ! J'étais vers cette date au fort Saint-Jean à Marseille, attendant les papiers pour rentrer à la maison. Aujourd'hui au moins, il y a une branche de sapin sur la table, et même si les balles sifflent au-dessus de l'abri, les mitrailleuses cognent et l'artillerie lourde n'observe pas la trêve de Noël, j'ai bien d'autres espoirs en perspective. En pensée, je vois le grand fleuve au milieu de vastes espaces ; d'imposantes régions couvertes de sombres forêts, et des étendues où poussent des herbes gigantesques.

    A l'instant , quelques uns de nos braves fusiliers chantent « Stille Nacht, heilige Nacht » et d'autres chants de Noël. Une mitrailleuse anglaise tente de couvrir leur voix, mais ils tiennent bon."

    Ernst Jünger, Carnets de guerre 1914-1918 (Bourgois, 2014)

    Lien permanent Catégories : Citations, Infos 0 commentaire Pin it!
  • Le dérangement du monde...

    Les éditions de L'Æncre viennent de publier un nouvel essai de Bernard Plouvier intitulé Le dérangement du monde. Médecin, Bernard Plouvier est notamment l'auteur de plusieurs études historiques décapantes, dont Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012), et d'une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler (Dualpha, 2007).

     

    Derangement-Monde_Plouvier.jpg

    " Le sens de l’honneur s’accommode mal des périodes de décadence, durant lesquelles il s’évanouit chez les médiocres qui, partout et toujours, forment la majorité des populations. Cet affaissement moral fait entrer la vie publique et privée en état de pourrissement. L’on perçoit alors les stigmates de décomposition sociale : encouragement au parasitisme social, prime électorale aux plats démagogues, impunité offerte aux criminels.

    Un enrichissement progressif des travailleurs et une longue paix amollissent les populations. Une philosophie dominante optimiste, douce, généreuse et délicieusement hypocrite, c’est-à-dire une façon typiquement féminine d’envisager la vie sociale, ne peut – sous prétexte de diminuer la brutalité des mœurs – que déviriliser la société. Les bouleversements monstrueux de l’Occident planifiés par les nouveaux maîtres – chômage de masse de très longue durée, invasion musulmane conquérante, fanatique et obscurantiste -, et un rythme accéléré des innovations morales et techniques, favorisent les états dépressifs autant que l’expression de délires. L’innovation technique est facilement maîtrisable et domesticable, au prix d’un apprentissage plus ou moins long. Mais le désaveu officiel des valeurs fondamentales enseignées par des parents ou des éducateurs profondément respectés, la promotion d’autres valeurs, auparavant méprisées, créent une désorientation morale et une sensation de vide infiniment dangereuses.

    À chaque épisode d’ébranlement moral majeur, l’on voit une partie de l’humanité plonger pour plusieurs décennies dans le chaos, par sentiment d’incapacité grandissante, d’inadaptation à un environnement trop instable. C’est en cela que réside le dérangement du monde actuel et l’on comprend que nombre de nos contemporains se détournent des trivialités quotidiennes pour se plonger dans la fiction ou dans la contemplation du (presque) immuable : la nature.

    Une société devient décadente quand elle est tentée par le suicide collectif, soit l’abandon par mollesse et veulerie de ses propres valeurs. C’est faire preuve d’une lâcheté impardonnable que de laisser ses enfants exposés aux turpitudes et à la profonde amoralité de nouveaux maîtres et d’envahisseurs venus d’un autre monde conceptuel. L’histoire le démontre : à ces périodes molles et corrompues de décadence progressivement accélérée, succède un ébranlement majeur, révolution et guerre de libération. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Bienvenue dans les guerres de l'ombre... (2)

    Les éditions Gallimard viennent de publier, dans leur collection Série noire, le second tome de Pukhtu, le polar géopolitique signé par DOA. Auteur puissant, DOA décrit en virtuose ce monde de l'ombre où se croisent espions, terroristes, mercenaires et mafieux. On lui doit déjà Citoyens clandestins (Gallimard, 2007) et Le serpent aux mille coupures (Gallimard, 2009) où figurent déjà certains des personnages de Pukhtu.

    Pukhtu 2.jpg

    " Le terme pukhtu renvoie aux valeurs fondamentales du peuple pachtoune, l'honneur personnel – ghairat – et celui des siens, de sa tribu – izzat. Dire d'un homme qu'il n'a pas de pukhtu est une injure mortelle. Pukhtu est l'histoire d'un père qui, comme tous les pères, craint de se voir privé de ses enfants par la folie de son époque. Non, plutôt celle d'une jeune femme que le remords et la culpabilité abîment. Ou peut-être celle d'un fils, éloigné de sa famille par la force du destin. À moins qu'il ne s'agisse de celle d'un homme cherchant à redonner un sens à sa vie. Elle se passe en Asie centrale, en Afrique, en Amérique du Nord, en Europe, et raconte des guerres ouvertes et sanglantes, des conflits plus secrets, contre la terreur, le trafic de drogue, et des combats intimes, avec soi-même, pour rester debout et survivre. C'est une histoire de maintenant, à l'ombre du monde et pourtant terriblernent dans le monde. Elle met en scène des citoyens clandestins."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Quelle guerre ? Quelle victoire ?...

    Nous vous signalons a parution du numéro 49 de Médium (octobre-décembre 2016), la revue dirigée par Régis Debray. Ce numéro, coordonné par François-Bernard Huyghe, questionne la guerre dans laquelle nous sommes censés être plongés...

     

    Medium 49.jpg

    " Notre époque adore voir les vainqueurs - les performants, les populaires, les séduisants, les efficients- ; elle communie dans l'émotion : gagner, c'est vibrer. Mais aimons nous vraiment la victoire, celle qui se remporte après atroce résistance, celle qui brise l'ennemi pour forcer sa volonté, celle qui s'inscrit dans l'Histoire ? Et pouvons nous ?

    Nous sommes, paraît-il, en guerre. D'intérêt et pas de religion dit le pape. Contre le terrorisme dit le président. Contre la barbarie dit le premier ministre. Contre Daesh précisent ceux qui aiment que l'ennemi ait un nom et une adresse (Monsieur al Baghdadi, Califat, pays de Cham, Entre Syrie et Irak). Contre l'extrémisme violent disent les Américains.

    Notre armée intervient au Mali, en Centre Afrique, en Libye et ailleurs. Et ne parlons pas de l'Amérique d'Obama (opérations militaires en Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Yemen, Somalie, Pakistan pour ce prix Nobel de la paix). Tous ces drones, tous ces bombardiers, ces interventions au sol, peut-être, quel triomphe annoncent-ils ? Qu'écrirons-nous dans les manuels et quels monuments pour quelles commémorations ? Ou voulons-nous simplement qu'ils nous fichent la paix, cessent leurs attentats et décapitations en ligne et nous laissent retourner à notre vivre plus ou moins ensemble et à notre mondialisation plus ou moins heureuse ?

    Le djihadisme avec qui nous sommes sensés être en guerre, ne peut ni gagner (pas d'émirat futur à Washington), ni perdre (si chaque kamikaze recrute ses successeurs pour le venger). Plus généralement, nous, occidentaux, malgré notre supériorité technique, ne gagnons plus de guerres tant nos bienveillantes interventions militaires suscitent de nouvelles hostilités.

    Du coup, les médiologues (et quelques praticiens) s'interrogent sur la notion de victoire : il faut savoir la définir et définir l'ennemi, il faut y croire, y faire croire (surtout en persuader le vaincu) ; il gagner la bataille pour la mémoire des peuples. Ce qui nous amène aussi à réfléchir sur la relativité historique de l'idée de guerre victorieuse donc de paix, ou plutôt aux variations de ses représentations. "

    Sommaire :

    Ouverture
    Régis Debray, F.B. Huyghe : La faiblesse des armes

    Vaincre et convaincre
    François-Bernard Huygue : Clausewitz, réveille-toi !
    Paul Soriano : Notre djihad
    Philippe-Joseph Salazar : L'éloquence du massacre
    Margaux Chouraqui : La contamination par l'image
    P.-M. de Biasi et C. Schmelck : Les réseaux du chaos
    Jacques Billard : L’école de la guerre

    La victoire incertaine
    Général V. Desportes : La guerre au sein des populations
    Olivier Kempf : Quand la victoire se défile
    Nicolas Mazzucchi : Le meurtre pour les nuls
    Émeric Lhuisset : Théâtres de guerre
    Pierre Conesa : L’histoire jugera

    Mémoires de guerres
    Monique Sicard :Déboulonnades
    Robert Dumas : Réduire au silence
    Jacques Lecarme : 1918 : quelle victoire ?
    Clément Sigalas : 1940 : quelle guerre ?

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • La guerre en vacances...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un récit de Bernard du Boucheron, intitulé La guerre en vacances. Venu sur le tard à la littérature, Bernard du Boucheron est l'auteur de plusieurs romans au style nerveux, marqués par une noirceur assez profonde et une ironie souvent féroce, comme Court-serpent (Gallimard, 2004), Coup-de-fouet (Gallimard, 2006), Chien des os (Gallimard, 2007) Salaam la France (Gallimard, 2010), Long-courrier (Gallimard, 2013) ou encore Le cauchemar de Winston (Rocher, 2014).

     

    Guerre en vacances_Du Boucheron.jpg

    " Avec l'ironie allègre qui est sa marque, Bernard du Boucheron raconte la « normalité monstrueuse » de son enfance pendant la défaite et l'occupation allemande. L'été 1940 commence bien : âgé de 12 ans, il joue à faire la guerre aux Allemands avec des armes réelles abandonnées par les Français en déroute. Dans un Paris affamé et sans charbon, l'enseignement se donne à mi-temps, mais on y acquiert une culture sans égale. Le jeune garçon y plonge avec ivresse, indifférent à la tragédie qui se joue autour de lui. Les vacances lui apportent de lumineux interludes dans le vert paradis des jeux campagnards et des amours inabouties. Le débarquement allié du 6 juin 1944, puis la libération de Paris en août sonneront le réveil. Mais du Boucheron saura faire la part du vrai et du faux dans la légende de l'insurrection nationale contre l'occupant. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!