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france - Page 38

  • L'homme qui devait gagner la guerre...

    Les jeunes éditions Argos viennent de publier un essai de Christophe Bêchet intitulé Alfred von Schlieffen - L'homme qui devait gagner la Grande Guerre. Jeune universitaire liégeois, Christophe Bêchet est spécialisé dans l'histoire militaire de la première guerre mondiale.

     

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    " Si la mort n'avait pas frappé le comte Alfred von Schlieffen en 1913, l'Allemagne aurait sans doute remporté la Première Guerre mondiale. Chef d'Etat-major de l'armée impériale allemande en 1891, Schlieffen met au point un plan fulgurant de stratégie offensive sur deux fronts. Son but : écraser la France, avant de retourner les forces allemandes contre la puissance russe. Le mouvement de tenaille qu'il formalise est imparable.
    La droite des armées allemandes, surpuissante, est conçue comme un rouleau compresseur qui enveloppera le dispositif ennemi. Les initiatives françaises et la médiocrité de ses successeurs auront pourtant raison de la mécanique du "Plan Schlieffen". En revenant sur le parcours et la formation de Schlieffen, Christophe Béchet, spécialiste de l'histoire de la stratégie allemande de la Première guerre mondiale, fait revivre l'histoire d'une offensive qui devait changer la face du monde. "

     

    Sur le même sujet, il faut également lire Le plan Schlieffen, de Pierre-Yves Hénin, un essai d'histoire stratégique totale, particulièrement brillant et passionnant...

     

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    " Si souvent évoqué, admiré, critiqué, le Plan Schlieffen est pourtant mal connu. À l’approche du centenaire du début de la Première Guerre mondiale, Pierre-Yves Hénin vient combler ce manque manifeste.

    Embrassant un mois de guerre, mais aussi deux siècles d’histoire et de controverses, l’auteur retrace la genèse du Plan Schlieffen, puis les modifications qui lui ont été apportées jusqu’à sa mise en œuvre et son échec sur la Marne, déjà le tournant décisif dans la Grande Guerre.

    Analysant les regards successifs des après-guerres, Pierre-Yves Hénin montre comment l’écriture de l’histoire du Plan Schlieffen a été instrumentalisée pour défendre dans des contextes bien différents, au-delà même de la chute du Mur de Berlin, l’image de l’armée et de l’Empire allemands et comment cette histoire peut être prolongée par une réflexion rigoureuse sur d’autres issues possibles des campagnes de l’été 1914.

    Alliant une large vision historique à une analyse précise des facteurs purement militaires, ce livre unique permet de déconstruire les différents mythes venus perturber notre vision du Plan Schlieffen qui occupe une place à part dans l’histoire militaire et, finalement, dans l’histoire du xxe  siècle européen. "

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  • Une France en marche vers l'insurrection ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Guillaume Bernard, cueilli sur Valeurs actuelles et consacré à la révolte qui monte au sein du peuple français...

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    Une France en marche vers l'insurrection ?

    Au cours des temps, les crises se sont révélées multiformes : religieuses, institutionnelles, militaires, sanitaires, etc. L’Histoire enseigne que la conjonction des crises partielles peut entraîner des bouleversements d’envergure. Le cas de l’Empire romain, à partir du IIIe siècle, est édifiant : crise économique et fuite sociale vers les campagnes, crise identitaire et instrumentalisation de la citoyenneté à des fins fiscales, crise militaire et pression migratoire aux frontières, crise institutionnelle et accroissement du dirigisme étatique. Toute ressemblance avec une situation vécue devrait conduire à en tirer des leçons.

    L’actuelle situation de la France est, pour le moins, inquiétante, car elle doit faire face à une pluralité de crises : insécurité physique et matérielle (depuis les incivilités jusqu’à la plus violente des criminalités), insécurité économique et sociale (chômage de masse, retraites incertaines), insécurité culturelle (multiculturalisme dû à une immigration non assimilée, déracinement en raison de la mondialisation, bouleversement des moeurs). L’aggravation possible de chacune de ces crises est naturellement anxiogène. Mais la crispation de l’opinion publique vient également de ce que nombre d’hommes politiques relativisent l’importance, voire nient l’existence, de certaines de ces crises, se contentant d’incriminer la fermeture à l’autre et le passéisme moralisateur.

    L’incapacité des politiques à appréhender la réalité de la multiplicité et de l’interaction des crises procède essentiellement de leur idéologie matérialiste : ils réduisent les dysfonctionnements de la société à un trouble dans le domaine de l’avoir. Ils ne parviennent pas à identifier la nature profonde des enjeux, à déterminer le dénominateur commun de toutes les frictions. Ils ne saisissent pas qu’il y a, à leur racine, une crise de l’être : incertain quant à sa persistance en tant que puissance industrielle, militaire ou civilisationnelle, le corps social français vit une étape périlleuse et décisive dans son existence. La porosité des frontières extérieures de l’espace Schengen, les abandons de souveraineté à l’Union européenne, l’explosion de la dette publique, la baisse du niveau scolaire ou encore les émeutes urbaines sont autant de sujets qui illustrent, tant sous l’angle individuel que collectif, la perte des libertés, la dépossession de soi et la dilution de la maîtrise de son destin.

    Deux facteurs principaux expliquent la force inhabituelle de l’actuelle exaspération. Premièrement, la conjonction de catégories socioprofessionnelles jusqu’ici distinctes, voire opposées (ouvriers, agriculteurs, employés et artisans) : la paupérisation économique, la spoliation fiscale, le déclassement social et la relégation spatiale dans la France périphérique les rendent solidaires. Deuxièmement, l’affaiblissement des partis politiques et des groupes d’influence (Églises, syndicats) : la contestation qui gronde n’est pas canalisée, comme jadis, par des corps intermédiaires susceptibles de la brider par stratégie ou par idéologie. Aussi, la docilité politique s’efface-t-elle progressivement devant la conviction que sa situation et surtout celle de ses enfants ne peuvent qu’empirer. Ceux qui perdent l’espoir d’une ascension sociale sont naturellement plus enclins que les autres à basculer dans la radicalisation politique.

    Leur écoeurement se traduira, sans doute, à l’occasion des prochaines élections, par l’abstention ou le vote FN. Mais se réduira-t-il à cela ? Ce n’est pas être alarmiste que de poser la question. L’expérience montre que, lorsque la confiance des citoyens dans le personnel politique disparaît (à cause de l’impuissance ou de l’inconséquence de ses mesures), la légitimité du pouvoir est réduite à peu de chose. Par le passé, en 1848 comme en 1958, le régime s’est effondré en quelques semaines. Il suffit d’un événement, même anodin, pour cristalliser les mécontentements et révéler leur unité. Qu’elle arbore les drapeaux roses de la “manif pour tous” ou les bonnets rouges de la révolte contre l’écotaxe, c’est la même colère qui est en marche contre les promesses électorales sans lendemain et la condescendance des élites.


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  • Le silence du 11 novembre...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un texte sobre et fort de Laurent Ozon, cueilli sur Polémia et consacré aux commémorations de la Grande Guerre.

    Sur le même sujet, il faut lire également, toujours sur Polémia, un article de Jean-Yves Le Gallou intitulé « Français de souche : ne vous laissez pas voler votre mémoire ! ».

     

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    Le silence du 11 novembre

    Leurs noms sont sur les monuments de nos villes et de nos villages, sur les lettres qu’ils envoyèrent à leur femme, leurs enfants, leur mère dans les coffres des greniers de nos maisons de famille. Leurs noms, ce sont les nôtres, ceux de nos amis et de nos frères partout en Europe.

     

    Chaque automne, depuis, ces cérémonies sont un moment éprouvant où nous, petits-enfants et arrière-petits-enfants, nous nous interrogeons sur ce que ce moment de notre histoire peut nous dire.

     

    Chaque année, depuis, lors de ces commémorations, ceux qui captent la parole populaire, les castes de pouvoir, cherchent à y faire entendre leur propagande et leurs petites passions intéressées tandis que nous aspirons au silence, à la communion et à la réflexion. Des moments parfois insupportables avec toujours, pour nous, le dégoût d’avoir à supporter la vue d’hommes corrompus, vaguement raidis dans des saluts au-dessus de leurs forces et parlant à notre place, d’eux, de nos pères qui étaient si durs, si vifs, si jeunes.

     

    Aujourd’hui, bientôt cent ans après le début de ce que nous avons décidé de nommer la Grande Guerre, il nous reste pourtant des constats simples et évidents à faire. Je les fais par ces lignes, pour mes amis et mes enfants, avec qui je suis souvent allé évoquer les mémoires oubliées de la Grande Guerre lorsque les petites foules s’étaient dispersées aux pieds des monuments. J’écris pour reprendre cette parole car nous avons bien le droit de raconter ce que nous sentons, nous aussi, à la vue de ces milliers de listes sans fin qui portent leurs noms, les nôtres.

     

    Cette guerre fut une guerre entre Etats. Des millions de jeunes hommes moururent, enfouis dans la boue, pour des institutions politiques qui firent converger les sommets de propagandes les plus abjectes avec la plus totale inconséquence stratégique, la plus folle absence de clairvoyance, la plus totale absence de responsabilité historique, et, c’est bien naturel pour un Etat, la plus totale absence de sensibilité.

     

    La Grande Guerre vit aussi l’héroïsme, la fraternité, le dévouement et le meilleur de ce que les hommes trouvent au fond d’eux dans la communauté du combat, avant de jeter leur vie dans le brasier de la guerre.

     

    Cette guerre ouvrit la grande porte de la dépression des peuples européens, ruinés moralement par l’effondrement symbolique de leurs valeurs ancestrales par une guerre machiniste où la valeur des hommes comptait moins que la force de l’industrie. Ils furent sidérés par le manque de clairvoyance de leurs élites, ce qui produisit bientôt le délabrement même du principe d’une hiérarchie sociale. Il furent trahis par la folie suicidaire de leurs institutions qui ne purent les protéger mais, bien pire, détruisirent finalement la vie à la racine.

     

    Cette guerre fut un tombeau, non seulement pour les multitudes de jeunes hommes qui moururent alors, mais pour une civilisation. Un cataclysme psychologique qui entraînera à sa suite les pires horreurs du XXe siècle.

     

    La Première Guerre mondiale provoqua un affaiblissement vital et moral des Européens qui, depuis, cherchent, méfiants, les élites, les institutions, les pouvoirs entre les mains desquels nous pourrons refleurir. Depuis cette guerre absurde, les Européens effrayés, puis démoralisés, méfiants et désespérés, cherchent les fondations sur lesquelles s’appuyer, des fondations qui sauront les protéger des folies idéologiques des minorités dangereuses et assurer leur survie spirituelle, culturelle et sensible.

     

    Ceux qui voient clair savent que le cycle ouvert en 1914 n’est pas encore refermé. Il ne se refermera que lorsque nous aurons résolu la totalité des conséquences de la Grande Guerre et assuré notre persistance dans l’histoire. Face au Grand Remplacement de population que nous subissons aujourd’hui, nous avons, cette fois, le choix de ne pas nous laisser faire, de ne pas nous laisser endoctriner et de nous révolter, ensemble, contre ceux qui mènent les Européens à l’abîme.

     

    C’est ce que je sens, ce dont je me souviens et ce que je vois, chaque année, dans le silence et le vent d’automne, des commémorations du 11 novembre.

     Laurent Ozon (Polémia, 9 novembre 2013)

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  • Tour d'horizon... (56)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Le Monde diplomatique, Régis Debray se déclare partisan d'une sortie de la France de l'OTAN. Un texte brillant, publié en mars 2013 et désormais disponible en ligne.

    La France doit quitter l'OTAN

     

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    - sur son blog, Bernard Lugan rend hommage à l'historien et africaniste Daniel Lefeuvre avec un texte consacré au coût de la colonisation de l'Algérie...

    Comment la France s'est ruinée en Algérie

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  • La France, c'est d'abord le droit du sang !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 25 octobre 2013 et consacrée à la question du droit du sang...

     


    La France, c'est d'abord le droit du sang par rtl-fr

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  • Vers l'africanisation de la France ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Falko Baumgartner, cueilli sur le site Les 4 vérités, dans lequel l'auteur se livre à une analyse éclairante des données épidémiologiques françaises concernant la détection de la drépanocytose chez les nouveaux-nés. La drépanocytose est une maladie héréditaire du sang qui concerne quasi-exclusivement les population extra-européennes, et en particulier les populations d'origine africaine.

     

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    L'africanisation de la France

    Géographiquement, la France se trouve en Europe, mais démographiquement, le pays se glisse rapidement vers l’Afrique, comme des données récentes nous l’indiquent. La France, à l’encontre des États-Unis, n’autorise pas les recensements ethniques, choisissant plutôt de suivre l’idéal d’une république sans couleur. Évidemment, tout cela ne change en rien la réalité ethnique sur le terrain, mais il est sûr que cela contribue à maintenir le peuple dans l’ignorance. Jusqu’à présent il n’existait que peu de chiffres officiels sur l’ampleur des populations immigrantes, d’une part, et des Français autochtones, d’autre part. Des renseignements utiles nous sont parvenus d’une source tout à fait inattendue: la médecine, nous signalant que nous pourrons enfin regarder d’un oeil suffisamment précis et sans préjugés la croissance massive de la population non-blanche en France.

     

    Depuis 2000, le pays mène un programme national de dépistage de la drépanocytose, une maladie génétique, propre, pour la plupart, aux peuples non-européens. Pourtant, en raison de l’immigration du Tiers Monde, elle est devenue la maladie génétique la plus répandue dans la France d’aujourd’hui. Dans le but de fournir le plus tôt possible des soins contre la maladie, l’Institut de veille sanitaire a défini des groupes ciblés susceptibles d’être testés, dont la plupart sont des peuples d’origine africaine, de l’Afrique du Nord et subsaharienne, ainsi que des Amériques. Un deuxième groupe ciblé consiste en des peuples d’origine proche- et moyen-orientale (la Turquie, la péninsule arabique et les pays arabes qui se trouvent entre les deux) et des Indes. Le reste consiste en des migrants d’un littoral relativement petit de l’Europe du Sud, à savoir le Portugal, l’Italie du Sud, la Grèce et les îles de Corse et la Sicile.

     

    Les nouveaux-nés en France sont définis comme « étant en danger de la drépanocytose lorsqu’au moins un parent vient d’une région à risque » où le gène responsable sévit. La politique nationale de dépistage basée sur l’origine ethnique des parents nous permet de voir l’entière portée de la démographique non-blanche en croissance rapide au sein de la population française:

     

    En 2000, 19% de tous les nouveaux-nés en France métropolitaine avait au moins un parent originaire des régions susmentionnées. Ce chiffre est monté à 28,45% en 2007 et jusqu’à 31,50% en 2010, soit, en tout, 253.466 nouveaux-nés sur 805.958. Autrement dit: en une décennie, le nombre de bébés (en partie) non-européens en métropole est passé d’un cinquième à presque un tiers.

     

    L’étude médicale nous fournit encore plus de données, à savoir une analyse par région (voir la carte ci-dessous). On y apprend qu’en 2010, 60% des nouveaux-nés en Île-de-France, essentiellement Paris, descendaient de non-européens. En Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où le Front National de Le Pen est particulièrement fort, la proportion des non-blancs était de 43,2%; en Languedoc-Roussillon voisin, 41,6%. Le taux le plus faible était de 5,5%, en Bretagne. Dans chacune des vingt-deux régions de la France métropolitaine la proportion des nouveaux-nés issus de l’immigration a augmenté entre 2007 et 2010.

     

    Que peut-on opposer à ces chiffres? Pas grand-chose, en effet: ils justifient toutes les apparences. Si les auteurs de l’étude affirment que le dépistage des nouveaux-nés ne se fait pas universellement, ils considèrent les cas omis comme étant « relativement rares ». Ceux-ci, dans tous les cas de figure, ne réduiraient pas, mais augmenteraient la proportion de bébés non-blancs dans la population. Il ne reste que les immigrants de l’Europe du Sud, qui ne sont pas inclus à titre indépendant dans les statistiques, comme le facteur inconnu dans ces calculs. Combien sont-ils dans le groupe ciblé? Faut-il réviser à la baisse de façon significative le nombre de bébés non-blancs pour accommoder leur part dans le groupe ciblé? Je répondrais que ça ne changerait en rien la tendance: quoiqu’il y ait, selon les données, des millions de descendants des peuples italiens en France, la plupart d’entre eux sont là depuis des générations. Pourtant, le dépistage, si je comprends bien, a été réservé aux bébés dont le père et/ou la mère vient/viennent d’une des régions à risque. Il ne comprend donc que l’immigration récente.

     

    Les auteurs de l’étude médicale eux-mêmes ne laissent pas de doute sur ce qu’ils considèrent comme la cause principale de la montée de la drépanocytose. Ils l’attribuent, carrément, à la hausse de l’immigration africaine ou, pour les citer: « le résultat de la croissance de la population dans les régions afro-antillaises du DOM, et maintenant de l’immigration essentiellement de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne en France métropolitaine. »

     

    Or, mon souci, ce n’est pas l’évolution de la drépanocytose, en tant que maladie, mais le déclin démographique subite de la France blanche que ces chiffres démontrent, et l’interdiction au droit d’en parler dans le climat multiculturaliste qui sévit actuellement en Europe.

     

    Comme je suis politologue de profession, je regarde avec envie ces scientifiques médicaux, biochimistes, et génétistes libres – sans l’entrave du langue de bois et apparemment totalement inconscients des implications retentissantes de leurs statistiques – discuter sur ce qui revient pour le moins au changement démographique le plus profond que la France ait connu depuis la conquête par les Francs et la création de l’État français lui-même.

     

    C’est frappant: on n’a qu’à remplacer « bébés ciblés » avec « nouveaux-nés afro-orientaux », puis regarder la carte de la population testée en France, pour avoir une idée assez complète de ce que la France des Lumières refuse depuis longtemps de communiquer à son peuple: que la France blanche, la France originale, la France qui a fait la France, est en voie de disparition progressive, faisant  place à une société hybride eurafricaine. L’immigration massive est devenue autodestructrice pour le pays de Voltaire. On pourrait soutenir que même les immigrants en tirent des rendements décroissants: plus la France disparaît, et moins le pays retient le caractère qui les avait attirés en premier lieu.

     

    Lorsque j’ai dit « assez complète », ce n’était pas entièrement exact. La situation démographique de la France blanche est, en vérité, encore pire pour deux raisons: premièrement, mon analyse n’a pas encore abordé le sujet des départements d’outre-mer occupés depuis toujours par des populations d’ethnies diverses. En incluant ces nouveaux-nés, qui sont dans leur totalité soumis à un dépistage de la drépanocytose, la portion des naissances non-blanches pour toute la France monte à 34,6% (292.041 nouveaux-nés). En second lieu, les chiffres de dépistage ne comprennent pas tous ces groupes d’immigrants non-européens qui ne sont pas génétiquement prédisposés à la drépanocytose, comme les Asiatiques orientaux et les Hispaniques. Lorsqu’on y ajoute leurs taux de naissances, la proportion des Français de race blanche se trouve encore réduite d’une quantité inconnue.

     

    L’ironie amère c’est que ces chiffres sur la population laissent entendre que la France a été plus radicalement transformée par ses anciennes colonies qu’elle ne les a elle-même transformées. À l’encontre de la Grande Bretagne, son rival maritime, la France n’a jamais réussi son entreprise coloniale. Sa seule colonie permanente notable c’est le Québec auquel elle n’a envoyé que dix mille colonisateurs au plus. S’il y a une « revanche des colonies », comme prétendent ces gauchistes dont l’égo se gave de la culpabilité de l’Occident, il n’y a aucun doute que la France en reçoit plus que son dû.

     

    Comme l’Amérique, la France a toujours été fière de se présenter au monde entier comme la championne des valeurs républicaines modernes et « culturellement neutres ». Sa réussite historique à faire rayonner ses Lumières partout dans le monde est indéniable. Mais ce rôle de phare l’a aveuglée aux effets négatifs qui se sont produits dans son propre pays: elle ne s’est jamais pleinement rendu compte que la propagation totale de ces idéaux ont en même temps engendré un citoyen culturellement et ethniquement éventré, un être dépossédé de ses propres racines, à qui le droit même de les posséder est interdit. Elle n’a jamais tout à fait compris qu’un sens fort de l’identité culturelle et ethnique n’est pas l’ennemi des valeurs démocratiques, mais plutôt leur complément nécessaire et naturel. Elle a oublié que la Révolution française, son cadeau offert au monde démocratique, n’a pas été créée dans un vide ethnique et culturel, mais par un peuple doué d’une identité et d’une histoire: une identité blanche européenne.

     

    Il se peut donc que ce ne soit pas une coïncidence que la France, comme l’Amérique, est parmi les premiers pays occidentaux à être victime démographique de son propre déni de culture et ethnie. Dans un sens, le cercle historique est bouclé: ce que la France, au départ, exportait comme une idée: la république radicalement déculturée, la laisse désormais sans les moyens de faire face à sa rapide déeuropéenisation – la révolution dévore ses enfants, pour de bon.

    Falko Baumgartner (Les 4 vérités, 31 juillet 2013)


    Sources

    J. Bardakdjian-Michau, M. Bahuau, D. Hurtrel, et al.: « Neonatal screening for sickle cell disease in France », in Journal of Clinical Pathology, January 2009, Volume 62, Issue 1, Pages 31-33 (http://jcp.bmj.com/content/62/1/31; également disponible en format pdf à:

     

    http://hailtoyou.files.wordpress.com/2012/10/neonatal-screening-for-sickle-cell-disease-in-france1.pdf)

     

    J. Bardakdjian-Michau, M. Roussey: « Le dépistage néonatal de la drépanocytose en France » (Newborn screening for sickle cell disease in France), in Bulletin épidémiologique hebdomadaire: « La drépanocytose en France: des données épidémiologiques pour améliorer la prise en charge » (Sickle cell disease in France: epidemiological data to improve health care management), July 2012, Issue 27-28, Pages 313-317 (http://www.invs.sante.fr/pmb/invs/%28id%29/PMB_10831)

     

    Traduit de l’anglais par Tiberge (http://galliawatch.blogspot.com)

     

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